Début 2020, la planète a été frappée par un virus hautement contagieux et extrêmement mortel. La COVID-19 a menacé tous les aspects de la vie des Canadiennes et des Canadiens, que ce soit pour assurer la sécurité et la santé de leur famille ou pour se nourrir.
Pendant tout ce temps, les membres de l’Institut étaient là, même si nous devions aussi faire face aux effets de la pandémie sur nos propres vies.
Nous avons travaillé sans relâche pour déployer la PCU, développer des méthodes de test à grande échelle, mettre au point des vaccins qui sauvent des vies et gérer les éclosions à risque.
C’est ensemble que nous avons relevé ce défi, comme nous relevons tous les défis, car la fonction publique est notre fierté et notre vocation.
Nous y sommes parvenus tout en nous débattant avec des systèmes de paye défectueux et des salaires qui ne suivent pas la montée en flèche de l’inflation.
Nous avons soutenu ce gouvernement à chaque fois, mais il continue à nous prendre pour acquis.
- Cela fait six ans que nous ne sommes pas payés correctement, mais nous continuons à faire notre travail.
- On nous a envoyés à la maison au début de la pandémie sans outils, soutien ou bureaux appropriés, mais nous nous sommes débrouillés.
- On a qualifié nombre d’entre nous d’essentiels, avant de refuser de procéder à des vaccinations rapides ou de répondre à nos préoccupations concernant des conditions de travail dangereuses. Nous avons continué à venir au travail.
- On nous a promis une nouvelle ère de collaboration, avant de faire passer en force le mandat de retour au bureau que nous sommes censés négocier à la table.
- Le gouvernement compte sur nos connaissances et notre expertise pour asseoir sa réputation, puis dépense 12 milliards de dollars pour externaliser nos précieux emplois et déprofessionnaliser le lieu de travail.
Trop, c’est trop!
Nous demandons à l’employeur de démontrer son engagement à permettre à la fonction publique de rester en phase avec la réalité et de continuer à offrir l’excellence à la population canadienne.
Nos demandes ne sont pas déraisonnables ni irréalistes. Nous voulons le respect et la reconnaissance de notre travail.
Sinon, la fonction publique risque de se retrouver à la traîne.
Nous demandons le salaire que nous méritons, les congés dont nous avons besoin et la flexibilité nécessaire pour continuer à donner le meilleur de nous-mêmes. Nous demandons une meilleure entente.
Mais nous devons être prêt·es à lutter pour y parvenir. D’après l’expérience des autres syndicats de la fonction publique fédérale à la table, la tâche ne sera pas facile. Ce gouvernement va continuer à essayer de nous léser.
Nous avons créé cette page pour servir de guichet unique aux membres de l’Institut pendant cette ronde de négociations centrales. Vous y trouverez des explications claires sur le déroulement du processus, des sources d’information, des liens vers des ressources à partager et des occasions de vous impliquer davantage.