Après près de trois ans de travail à distance en raison de la pandémie, certains employeurs du secteur public mettent en œuvre des plans de retour sur le lieu de travail.
Connaissez vos droits en matière de retour au bureau.
Le Conseil du Trésor a dévoilé son approche unique visant à ramener les fonctionnaires fédéraux(-ales) au bureau deux ou trois jours par semaine à compter de janvier 2023. Cette nouvelle tombe malgré le fait que le Conseil du Trésor s’était engagé à continuer de consulter les syndicats et à mettre en œuvre des régimes adaptés à chaque ministère.
Bien que certaines personnes, comme les infirmier·ères que nous représentons, n’ont jamais cessé de se rendre sur leur lieu de travail, des dizaines de milliers d’autres travaillent en toute sécurité et de manière productive à domicile depuis près de trois ans.
Nous sommes fermement opposés à un régime unique de retour au bureau qui n’est étayé par aucune preuve, qui met en danger la santé et la sécurité des membres et nuit à la productivité des employé·e·s, ce qui a un impact négatif sur les services sur lesquels les Canadien·ne·s comptent.
L’IPFPC appuie l’idée d’une « présence qui sert un objectif », ce qui signifie qu’il faut être au bureau lorsque des besoins opérationnels le justifient. Nous demandons ce qu’on avait promis : une formule hybride sur mesure, qui tient compte des circonstances uniques et des exigences professionnelles des employé·e·s.
Nous voulons que le gouvernement cesse de s’engager dans une confrontation inutile et qu’il négocie le télétravail à la table des négociations, où cette question doit être traitée.
À cette fin, nous avons déposé :
- Six plaintes de gel contre le Conseil du Trésor et une contre l’ARC.
- Une plainte pour négociation de mauvaise foi contre l’ARC au nom des membres de notre groupe Vérification, finances et science.
- Sept griefs de principe au motif que la directive de RAB constitue un exercice déraisonnable des droits de la direction, qu’elle aura des répercussions négatives sur de nombreux groupes défavorisés et qu’elle a été adoptée sans donner au personnel un préavis raisonnable.
- Une grande poussée médiatique pour faire pression sur le gouvernement dans l’arène publique et rallié le soutien du public par le biais d’une vaste couverture médiatique. Nous avons été heureux de voir notre message amplifié par le Droit, CTV et l’Ottawa Citizen.
Nous savons que cet ordre nous plonge dans un cauchemar logistique créé par le gouvernement. Nous avons entendu des centaines d’histoires de bureaux qui ressemblent davantage à des chantiers de construction, d’employé·e·s contraint·e·s de travailler dans des cafétérias ou d’équipes participant à des appels vidéo depuis différents étages d’un même bâtiment.
Indépendamment de ce que vous pensez de votre retour, l’employeur a l’obligation de s’assurer que vous avez le nécessaire pour effectuer votre travail en toute sécurité.
Connaissez vos droits en matière de retour au bureau.
Aidez-nous à plaider en faveur de bonnes pratiques de travail. Si vous avez des difficultés à retourner au bureau ou si votre demande d’adaptation a été refusée, faites-le-nous savoir.
Nous ne baisserons pas les bras et allons continuer de nous battre bec et ongles contre l’application universelle de la directive par le gouvernement fédéral. Il nous avait promis un régime de travail hybride, et nous allons le pousser à tenir cette promesse.
Pour de plus amples renseignements, veuillez consulter notre foire aux questions.