L'Institut professionnel de la fonction publique du Canada

L’IPFPC tient à apporter sa contribution pour souligner le 50ème anniversaire de l’entrée en vigueur de la Loi sur les langues officielles au Canada, le 7 septembre 1969, et les 10 ans de la Journée de la dualité linguistique dans la fonction publique fédérale, célébrée le deuxième jeudi de septembre de chaque année.

La Loi sur les langues officielles revêt une importance considérable pour les communautés linguistiques puisqu’elle confère l’égalité de statut du français et de l’anglais. En conséquence, elle énonce les grands principes qui sont chers à l’IPFPC relativement au respect des langues officielles dans la fonction publique fédérale

Nous sommes en faveur du bilinguisme, tant dans notre organisation, comme en fait foi notre politique interne, que dans la fonction publique du Canada.

À cet égard plus précisément, nous appuyons :

  • la protection des deux langues officielles et des langues autochtones;
     
  • le droit pour tous les travailleurs de travailler dans la langue officielle de leur choix, y compris les fonctionnaires à temps plein et à temps partiel et les sous-traitants du gouvernement;
  • l’obligation de fournir des services dans les bureaux désignés du gouvernement dans les deux langues officielles, que la prestation des services soit assurée par des fonctionnaires à temps plein ou à temps partiel ou par des sous-traitants du gouvernement;
  • les travaux du Conseil national mixte (CNM) sur la réouverture prochaine de la Directive sur la prime au bilinguisme, pour mieux favoriser l’utilisation des deux langues officielles dans la fonction publique fédérale.

Au printemps dernier, le gouvernement fédéral a entrepris un exercice de consultation en vue de moderniser la Loi sur les langues officielles (LLO) et c’est ce message que l’IPFPC lui a transmis de même que des demandes de modifications à la loi.

Des membres du personnel et vos représentants syndicaux ont également participé à un formum, aux séances de consultation et au Symposium sur le 50e anniversaire sur la Loi sur les langues officielles.

Pour être épaulé dans ses efforts, l’Institut peut maintenant compter sur les services de son nouveau Comité permanent sur les langues officielles. Son mandat sera établi définitivement lors de l’Assemblée générale annuelle de l’IPFPC en novembre prochain.

D’ici là, sachez qu’en tout temps, il fera plaisir au Groupe de travail sur les langues officielles de l’IPFPC d’accueillir vos commentaires et vos questions. Il ne suffit que de transmettre un courriel à gtlo_tfol@pipsc.ca.

Nous célébrons des gains majeurs!

Je sais que vous donnez votre maximum au travail et à votre famille tous les jours. Nous avions entamé ces négociations pour conclure des ententes qui le reconnaissent et le font valoir : mission accomplie!

14 groupes de partout au Canada ont signé leurs nouvelles conventions collectives

Sciences appliquées et examen des brevets (SP) 

Vérification, finances et sciences (VFS) 

Vérification, commerce et achat (AV)

Génie, architecture et arpentage (NR) 

Services de santé (SH) 

Groupe ONÉ (Office national de l’énergie) 

Office national du film (ONF) 

Conseil national de recherche du Canada — Agents de recherche et Agents du Conseil de recherche (CNRC‑AR/ACR) 

Conseil national de recherches du Canada — Services d’information (CNRC-IS) 

Conseil national de recherches du Canada — Bibliothéconomie (CNRC-LS) 

Conseil national de recherches du Canada — Traduction (CNRC-TR) 

Recherche (RE) 

Groupe réglementation nucléaire (NUREG) 

Bureau du surintendant des institutions financières (BSIF) 

Tous les gains réalisés dans le cadre des négociations centrales seront enchâssés dans chacune de ces conventions collectives.

Gains principaux obtenus à la table centrale :

  • Une augmentation de la rémunération de base de 7 % pour tous les groupes sur quatre ans. Elle s’ajoute à l’augmentation salariale négociée à la table de votre groupe.
  • 10 jours de congé payé pour les survivant(e)s et les victimes de violence familiale — un gain historique.
  • Chaque membre dont la convention collective aura été ratifiée recevra une indemnité de 400 $ pour le retard de mise en œuvre de cette nouvelle convention.
  • Un libellé sur le harcèlement qui, pour la première fois dans l’histoire de la fonction publique canadienne, consacre le droit des travailleurs à un milieu de travail exempt de violence et de harcèlement.
  • La collaboration de l’IPFPC avec le Conseil du Trésor pour remplacer Phénix est assurée.
  • Les membres qui retournent au travail après un congé parental ne seront plus tenus de rembourser le supplément s’ils changent de ministère ou d’agence pour occuper un nouveau poste.
  • Si vous avez droit à une paye rétroactive et que vous ne la recevez pas dans un délai de 180 jours, une indemnité de 50 $ vous sera accordée le 181e jour et, par la suite, tous les 90 jours, jusqu’à concurrence de 450 $.

Certains de nos collègues syndiqués sont toujours en négociation. Unis et enthousiastes dans notre solidarité, nous insistons pour que chaque membre de l’Institut bénéficie d’une entente équitable.

OTTAWA, le 16 septembre 2019 — L’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC) a conçu une publicité électorale pour demander aux partis fédéraux de s’engager à éliminer les échappatoires fiscales des grandes sociétés afin de financer des mesures visant à juguler la crise climatique.

« Nous sommes confrontés à une crise climatique mondiale et notre fonction publique compte certains des meilleurs climatologues au monde, » déclare Debi Daviau, présidente de l’IPFPC. « Ils peuvent apporter les solutions dont nous avons besoin pour contrer le changement climatique. Cependant, ils ont besoin des moyens nécessaires pour bien faire leur travail. »

Quelque 80 % des Canadiens et 90 % des fiscalistes de l’ARC estiment qu’une entreprise ou un particulier fortuné peut se soustraire plus facilement à ses responsabilités fiscales que le Canadien moyen. 

Dans une vidéo diffusée aujourd’hui , le syndicat réclame l’élimination des échappatoires fiscales dont profitent les entreprises pour éviter de payer leur juste part d’impôt. 

L’IPFPC partagera la vidéo directement avec ses membres et avec la population dans les médias sociaux pour demander aux électeurs de faire de l’équité fiscale et de la lutte contre le changement climatique les enjeux décisifs de cette élection. 

« Rendez-vous sur notre site Web, partagez la vidéo, renseignez-vous sur les enjeux et posez aux candidats des questions difficiles sur l’avenir de notre pays, » ajoute Mme Daviau. « Nous devons élire un gouvernement qui protège les services publics et qui respecte les gens qui en assurent la prestation. »

L’Institut professionnel de la fonction publique du Canada représente quelque 60 000 fonctionnaires professionnels de partout au Canada. Suivez-vous sur Facebook et sur Twitter.

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Source : Johanne Fillion, 613-228-6310, poste 4953 ou 613-883-4900 (cell.), jfillion@pipsc.ca

 

Trousse électorale fédérale de 2019

Nous avons élaboré la présente Trousse électorale, qui vous aidera à faire un choix éclairé dans l’élection d’un gouvernement qui protégera les services publics et respectera les personnes qui en assurent la prestation.

Le gouvernement s’engage à investir 117 millions de dollars dans le système de ressources humaines et de paye de prochaine génération — un gain majeur pour nos membres

Le 6 septembre 2019, le gouvernement a annoncé un investissement de 117 millions de dollars dans la conception et la mise en place du système de ressources humaines et de paye de prochaine génération (ProGen), le successeur tant attendu du désastreux système Phénix.

1) Que fait l’Institut pour ses membres?

Depuis le lancement de Phénix en 2016, les délégués syndicaux, le personnel et l’équipe de consultation de l’Institut se démènent pour :

  • Aider des centaines de membres à régler leurs problèmes de paye, déposer des griefs individuels et des griefs de principe au nom de tous les membres victimes de Phénix
  • Faire pression sur le gouvernement pour qu’il embauche plus de personnel chargé de résoudre plus rapidement les problèmes de paye des membres
  • Exiger que le gouvernement adopte un système de paye qui marche. Sans tarder.
  • Mobiliser les membres pour soutenir notre démarche
  • Plaider pour que les informaticiens membres de l’Institut s’occupent du nouveau système
  • Sensibiliser les médias aux préoccupations des membres
  • Mobiliser les membres pour les inciter à agir en ligne;
  • Accorder un prêt aux membres les plus en difficulté
  • Insister pour que le gouvernement verse des dommages-intérêts aux membres touchés
  • Lutter entre autres pour un meilleur accès aux paiements d’urgence et prioritaires, l’interruption des récupérations régressives des trop-payés, le remboursement de toutes dépenses personnelles occasionnées par Phénix et le paiement expéditif de la paye rétroactive.

2) Pourquoi ne pas revenir à l’ancien système de paye?

Le gouvernement Harper a démantelé l’ancien système et congédié le personnel qui s’en occupait avant que le gouvernement Trudeau lance Phénix. Cela ne laissait aucun plan d’urgence pour régler les problèmes de paye.

3) Pourquoi ne pas faire la grève?

C’est illégal pour un syndicat ou ses membres de faire la grève tant que la convention collective est en vigueur. Les membres qui emploient des moyens de pression illégaux s’exposent à des sanctions pécuniaires et disciplinaires et même au congédiement.

4) Pourquoi ne pas poursuivre le gouvernement?

Comme syndicat, nous avons conclu un accord juridique avec le gouvernement qui précise le mode de règlement des différends. En vertu de la loi, les membres du syndicat n’ont pas le droit de participer à un recours collectif contre leur employeur. Par contre, nous faisons front commun avec d’autres syndicats pour presser le Conseil du Trésor d’accorder des dommages-intérêts aux membres victimes de Phénix.

Les membres comme vous jouent un rôle important dans l’édification, la protection et la progression des communautés un peu partout au Canada. Pour célébrer le 100e anniversaire de l’Institut et la contribution de nos membres à la communauté, nous avons invité Ryan Smeeton (en anglais), artiste d’Ottawa, à créer une murale afin d’honorer nos membres pour tout ce qu’ils font.

Ryan peindra la murale près de notre bureau principal situé au 250, chemin Tremblay. Il a participé à de nombreuses expositions inspirantes et peint des douzaines de murales qui se démarquent par leur style unique.

La murale mettra en vedette le logo du centenaire et sera une source de beauté et d’inspiration pour notre travail syndical. L’artiste a accepté de nous décrire le concept de cette murale dans les mots suivants. 

« Lorsque je me suis renseigné sur les combats que livre l’Institut, j’ai été frappé par l’importance de votre travail. Je veux créer une murale qui reflète l’esprit de l’Institut : édifier une communauté pour agir collectivement afin d’améliorer la vie des membres. C’est ce que j’intègre dans ma conception — une composition linéaire à trois silhouettes. La première sème des graines de sa paume, la seconde tient un jeune arbre, et la troisième porte un regard vers l’avenir. »

Ce concept représente le processus d’une réussite de l’Institut, de sa conception à son exécution. Tout d’abord, les premières graines d’une idée sont semées, puis cultivées pour pouvoir croître et s’épanouir. Enfin, le résultat : l’Institut améliore les conditions de travail de ses membres, et tous ceux qui ont collaboré à ces changements peuvent contempler un avenir meilleur.

« Lorsque je conçois les éléments centraux d’une composition, je m’efforce d’utiliser une imagerie figurative stimulante, représentative et accessible. Mon but est de créer une œuvre captivante et attrayante qui deviendra un point de repère dans le secteur et qui servira à célébrer les succès de l’Institut, en plus de constituer une source de fierté pour ses membres et son personnel ainsi qu’une source d’inspiration pour que l’organisation demeure à l’avant-garde du progrès. »

Comme l’AGA de cette année marque le début des célébrations de notre centenaire, il y aura de nombreux projets et événements pour célébrer notre succès passé et futur. L’artiste entamera son œuvre le 9 septembre. La murale sera dévoilée à la fin du mois.

Nous tenons à remercier nos voisins de Dustbane d’avoir accepté de collaborer à ce projet et de nous avoir permis d’utiliser un des murs de leur édifice.

Ottawa, le 9 septembre 2019 -- Margaret Haydon, une scientifique qui a été congédiée par le gouvernement pour avoir dénoncé le processus d’approbation d’un médicament vétérinaire controversé par Santé Canada, a interjeté appel à la Commission des relations de travail dans la fonction publique fédérale.

En juillet 2004, le gouvernement a congédié Mme Haydon et ses collègues Gérard Lambert et Shiv Chopra pour avoir fait part publiquement de leurs préoccupations concernant l’approbation de l’hormone de croissance bovine recombinante (HGCR), servant à augmenter la production laitière des vaches. Le médicament aurait pu s’infiltrer dans les produits laitiers canadiens et ainsi menacer la santé publique. Leurs efforts pour éviter que l’hormone de croissance bovine contamine l’approvisionnement en lait du Canada ont finalement porté fruit, mais au prix d’un grand sacrifice personnel et professionnel.

« Chaque fois que vous buvez un verre de lait, vous devriez remercier Margaret Haydon, Gérard Lambert et Shiv Chopra, qui ont pris la peine de vérifier qu’il ne contient pas de médicaments nocifs », estime Debi Daviau, présidente de l’IPFPC. « Mais qu’est-il arrivé à ces scientifiques pour les récompenser d’avoir protégé la salubrité de vos aliments? Ils ont été congédiés. Le gouvernement a traîné leur réputation et leur carrière dans la boue. C’est simplement scandaleux et on ne peut pas permettre que ça se reproduise. »

Après avoir passé des années devant les tribunaux administratifs, Mme Haydon a eu gain de cause devant la Commission des relations de travail et de l’emploi dans la fonction publique fédérale. Toutefois, la Commission a limité le remboursement des salaires perdus à une période de 10 mois et demi seulement.

« L’indemnisation accordée par le tribunal est injuste et ne suffit pas à dissuader les futurs gouvernements d’exercer des représailles contre les professionnels de la fonction publique qui disent la vérité à ceux qui sont au pouvoir », d’ajouter Mme Daviau. « Non seulement allons-nous continuer à nous battre pour que Mme Haydon obtienne une compensation équitable, mais nous allons aussi tout faire pour améliorer la Loi sur la protection des fonctionnaires divulgateurs d’actes répréhensibles afin de protéger les dénonciateurs comme l’ensemble de la population. »L’Institut professionnel de la fonction publique du Canada représente quelque 60 000 fonctionnaires professionnels un peu partout au Canada.

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Le Comité permanent des finances de la Chambre des communes a lancé ses consultations prébudgétaires 2020. Comme il l’a fait dans le passé, l’IPFPC a présenté une série de recommandations pour que le prochain budget tienne compte des besoins des fonctionnaires. Qu’il s’agisse de s’assurer que le remplacement de Phénix se fasse en douceur ou de surveiller les paramètres de la recherche, nous sommes tous gagnants lorsque les projets de grande envergure sont bien planifiés et que les coûts sont établis. Nous vous invitons à lire nos 11 recommandations.

LISEZ NOS RECOMMANDATIONS POUR LE BUDGET DE 2020

Compte tenu de l’imminence des prochaines élections fédérales, il y aura peu de temps pour préparer le budget de 2020. Nous nous attendons à ce que le prochain gouvernement ne se précipite pas dans le processus, qu’il fasse ce qu’il faut et qu’il prête une oreille attentive aux syndicats, qui ont formulé leurs recommandations pour l’aider à éviter de coûteuses erreurs qui ont déjà été commises.

Au cours des semaines à venir, l’IPFPC lancera sa trousse électorale fédérale qui permettra aux membres de connaître les candidats qui appuient ses priorités. Nous encouragerons tous les Canadiens à élire un gouvernement qui protège les services publics et qui respecte les gens qui en assurent la prestation. 

À la fin de 2020, la classification CS changera de nom pour devenir la classification IT.

Nous avons collaboré avec le Conseil du Trésor pour nous assurer que la nouvelle classification des Technologies de l’information (IT) reflète le travail des professionnels en IT et l’environnement actuel dans lequel vous travaillez.