L'Institut professionnel de la fonction publique du Canada

Si vous recevez actuellement des prestations d’invalidité ou si vous en avez déjà reçu dans le passé, vous pourriez avoir droit à un rajustement rétroactif des prestations du régime d’invalidité de la Sun Life ou de l’Industrielle Alliance.

Les nouvelles conventions collectives prévoient des augmentations salariales rétroactives pour de nombreux membres. Cela donne à certains membres le droit à une augmentation rétroactive de leur indemnité d’invalidité.

Comme ce paiement rétroactif sera automatiquement calculé, vous n’avez pas à présenter de demande.

EN SAVOIR PLUS

Ce projet de paiement rétroactif en est un de longue haleine et se poursuivra jusqu’à la fin de l’année. Si vous n’avez pas reçu un paiement rétroactif auquel vous croyez avoir droit, il pourrait vous être versé plus tard cette année.

Si vous n’avez pas reçu un rajustement prévu d’ici janvier 2020, veuillez communiquer avec votre représentant syndical .  

L’équipe de négociation des membres civils (MC) de la GRC a conclu un protocole d’entente concernant l’application des conventions collectives de l’IPFPC aux MC de la GRC dès l’intégration de ces membres à la fonction publique.

Le 19 juillet, un webinaire a été organisé pour présenter les faits saillants de l’entente et répondre à vos questions. Si vous n’avez pu y assister en direct, nous l’avons enregistré pour votre commodité.

 

RCMP Civilian Member Webinar - July 19, 2019 - 11 AM session.

RCMP Civilian Member Webinar - July 19, 2019 - 3 PM session.

Webinaire avec les membres de la GRC - 19 juillet 2019.

L’adoption récente au Québec du projet de loi 21, qui vise manifestement à imposer la « laïcité » aux fonctionnaires de la province et aux personnes recevant leurs services, est une honte et une violation flagrante des libertés individuelles et des droits de la personne les plus élémentaires. Cette loi devrait être abrogée immédiatement.

Même si les employés en poste peuvent se prévaloir de certaines exemptions, la loi interdit aux nouveaux fonctionnaires occupant des postes « d’autorité », comme les enseignants et les policiers, de porter des symboles religieux.

En plus de créer deux catégories de fonctionnaires, cette loi viole les conventions collectives des travailleurs syndiqués en permettant la discrimination fondée sur des motifs illicites. Pire encore, elle ne peut qu’isoler et marginaliser davantage les minorités visibles dans la province.

Les Canadiens savent que la protection juridique ne légitime pas la discrimination systémique des minorités sous un prétexte ou sous un autre. C’est pourquoi le Canada a reconnu les épisodes sombres de son histoire et s’est excusé pour les pensionnats autochtones (XIXe siècle jusqu'à la fin du XXe siècle), la taxe d’entrée imposée aux immigrants chinois en vertu de la Loi concernant l’immigration chinoise et visant à la restreindre (1885), le renvoi du Komagata Maru avec 376 Sud-Asiatiques à son bord en 1914 et l’internement des Canadiens d’origine japonaise dans les années 1940. Au XXIe siècle, le Canada peut difficilement se permettre d’adopter et d’appliquer une loi régressive et discriminatoire comme la loi 21, qui cible les Canadiens de confession juive, musulmane et sikhe, à qui la Charte canadienne des droits et libertés garantit la liberté de pratiquer leur religion et leur culture.

En tant que fervent défenseur de l’égalité, de la diversité et de l’inclusion (EDI), l’IPFPC appuie sans réserve la campagne dirigée par les organisations progressistes et les syndicats qui refusent que des milliers de personnes, de plusieurs cultures et religions, se fassent traiter comme des citoyens de seconde zone.

Chaque année, le Conseil du Trésor entreprend un sondage auprès des fonctionnaires fédéraux (SAFF) dans l’ensemble de la fonction publique fédérale. Vous avez maintenant l’occasion de vous exprimer sur la mobilisation, le leadership, le mieux-être au travail, le harcèlement, la rémunération et d’autres sujets d’intérêt.

Nous appuyons la pleine participation de nos membres au SAFF 2019, car il est important de disposer de données fiables pour effectuer des changements.

Le SAFF 2019 sera mené du 22 juillet au 30 août 2019. Il sera administré par Advanis, au nom du Bureau du dirigeant principal des ressources humaines du Conseil du Trésor du Canada. Les réponses seront traitées en toute confidentialité.

EN SAVOIR PLUS

Ces données nous sont utiles dans notre travail de défense de vos intérêts. Par exemple, les répondants au sondage signalent de façon constante des niveaux élevés de harcèlement au travail et le souligner nous a été très utile à la dernière ronde de négociations de la convention collective. Vous serez peut-être intéressé à consulter les résultats du sondage de 2018. 

L’Institut se réjouit de la victoire historique remportée en recours collectif par les employés, actuels et anciens, qui ont été victimes de harcèlement, d'agression et de discrimination dans leurs fonctions au ministère de la Défense nationale, aux Fonds non publics des Forces canadiennes et dans les Forces canadiennes.

Nous espérons que ce recours collectif permettra de tourner la page et de reconnaître la douleur et la souffrance des personnes qui ont travaillé dans un milieu de travail toxique. Cette situation nous rappelle clairement que nous devons continuer à militer pour rendre les lieux de travail exempts de harcèlement et de violence. C'est un pas en avant sur la voie du respect au travail pour tous les travailleurs.

Ce recours collectif peut vous affecter si :

  • Vous êtes membre des Forces canadiennes, ou du personnel du ministère de la Défense nationale (MDN), des Fonds non publics (FNP) ou des Forces canadiennes ou vous l’avez été.
  • Vous avez été victime de harcèlement sexuel, d’agression sexuelle ou de discrimination fondée sur votre sexe, votre genre, votre identité de genre ou votre orientation sexuelle en lien avec le service militaire ou avec l’emploi au MDN ou au FNP.

Pour plus d’information ou pour savoir si le règlement proposé vous affecte :

Consultez : https://www.classaction.deloitte.ca/fr-ca/Pages/CAF-DNDsexualmisconductclassaction.aspx

Courriel : cafdndmisconduct@deloitte.ca

Téléphone : 1-888-626-2611

C’est avec tristesse que l’Institut a appris le décès prématuré de notre amie et collègue, Christine Lemay. Christine était pleinement engagé envers les membres de l'Institut. Elle nous manquera beaucoup.

Christine était une personne très sympathique, loyale et consciencieuse. Membre du Groupe VFS, elle aimait venir en aide à ses collègues. Elle a aidé des membres à faire face à certains problèmes, comme ceux touchant des conditions de travail difficiles, en obtenant des réponses à leurs questions et en les informant sur les dossiers qui les concernent.

Christine a servi les membres de l’Institut avec brio à divers postes, pendant de nombreuses années, notamment à titre de déléguée syndicale aux bureaux des services fiscaux de Laval, Sherbrooke et Montréal de l’Agence du revenu du Canada.  

Christine a été présidente du sous-groupe VFS de Laval et vice-présidente du chapitre de Laval.

Pendant de nombreuses années, Christine a agi à titre de déléguée à l’Assemblée générale annuelle.

Elle a siégé au Comité sur la reconnaissance professionnelle et les titres de competence et au Comité des élections.

Les membres de l’Institut présentent leurs plus sincères condoléances à la famille de Christine et aux nombreux amis qui ont eu le privilège de la connaître.

Plus d'informations sont disponibles sur ce site web.

 

En collaboration avec le Congrès du travail du Canada et d’autres syndicats, la présidente Debi Daviau a écrit à l’honorable Marie-Claude Bibeau, ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, à propos de la décision prise le mois dernier par le gouvernement chinois de suspendre ses importations de porc et de bœuf canadiens.

Nous exhortons le gouvernement canadien à s’empresser de rétablir les exportations vers la Chine

Dans cette lettre, on demande à l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) de veiller à ce que les inspecteurs de la salubrité des aliments, les vétérinaires et les scientifiques du secteur alimentaire disposent des ressources et du personnel nécessaires pour rétablir la confiance dans la grande qualité des exportations canadiennes.

Il faut soutenir les travailleurs touchés par cette interdiction. Nous demandons au gouvernement de collaborer avec les syndicats pour préparer des prestations d’emploi et des mesures d’adaptation pour les travailleurs afin de protéger les travailleurs du secteur privé touchés par un conflit prolongé qui entraînerait des fermetures d’usines et des mises à pied.

LIRE LA LETTRE

Le Congrès du travail du Canada a également présenté des recommandations précises au gouvernement fédéral pour éclairer sa réponse à cette interdiction. Il est essentiel de recourir au travail partagé, à la prolongation des prestations d’assurance-emploi, à la formation, aux services d’aide aux employeurs et au soutien de l’industrie pour venir en aide aux travailleurs et aux collectivités touchées (surtout les nouveaux arrivants et les Canadiens autochtones).

Après des années de collaboration entre les gouvernements, les employeurs et les travailleurs, l'Organisation internationale du Travail a adopté une nouvelle convention pour mettre fin à la violence et au harcèlement au travail.

Cette norme constituera la norme minimale mondiale pour prévenir et contrer la violence et le harcèlement en milieu de travail.

Les gouvernements qui ratifient le traité seront tenus :

  • d’élaborer des lois nationales qui rendent illégale la violence au travail;
  • de prendre des mesures préventives;
  • d’obliger les employeurs à se doter de politiques sur la violence au travail.

Le traité oblige aussi les gouvernements à surveiller les situations de harcèlement et de violence et à prévoir des mécanismes de traitement des plaintes pour les personnes qui en sont victimes. De plus, ils doivent créer des mécanismes de protection et des services pour les victimes de harcèlement ou de violence au travail.

La secrétaire-trésorière du Congrès du travail du Canada, Marie Clarke Walker, a été vice-présidente des négociations pour la partie syndicale. Nous sommes fiers de la contribution du mouvement syndical canadien à ce travail historique. Nous poursuivons le combat pour assurer à nos membres un environnement de travail sain et sécuritaire.

Auparavant, il n'existait aucune norme internationale qui portait expressément sur la violence et le harcèlement au travail. En 2018, la Banque mondiale a constaté que 59 des 189 pays étudiés n'avaient aucune mesure législative particulière sur le harcèlement sexuel au travail. [i]


La nouvelle convention et la nouvelle recommandation de l'OIT nous donnent l'occasion de faire reposer l'avenir des milieux de travail sur la dignité et le respect et de les rendre exempts de violence et de harcèlement.

La convention entrera en vigueur un an après sa ratification par au moins deux pays.


[i] The World Bank (2018) Women, Business and the Law 2018. Washington, DC: The World Bank.

L’IPFPC souhaite la bienvenue au nouveau conseiller scientifique ministériel (CSM) d’Environnement et Changement climatique Canada (ECCC), Shawn J. Marshall. Cette nomination témoigne de l’importance du travail accompli par nos éminents scientifiques publics d’ECCC et de l’ensemble du gouvernement du Canada. Avoir un conseiller scientifique au niveau ministériel offre d’excellentes possibilités de développer un bon réseau avec des scientifiques. L’IPFPC se réjouit à la perspective de collaborer avec M. Marshall.

Nous croyons que la nomination d’un CSM à ECCC signale ce que les Canadiens savent déjà : le changement climatique exige une action immédiate. Le Canada doit donc multiplier et non diminuer ses programmes de science publique et le travail des scientifiques fédéraux est essentiel si nous voulons relever les défis environnementaux auxquels notre pays est confronté.

L’Institut a préconisé la nécessité d’avoir des conseillers scientifiques et a réclamé la création de ce poste des années avant la nomination de la conseillère scientifique principale (CSP) pour tout le gouvernement, Mona Nemer. L'Institut a travaillé en étroite collaboration avec Mme Nemer et son personnel à l'élaboration du modèle et des politiques et procédures ministérielles sur l'intégrité scientifique, et il continue de collaborer avec elle pour la protection et la promotion continues de l'intégrité scientifique dans l'administration fédérale.

Nous nous réjouissons aussi que d’autres conseillers scientifiques ministériels aient été nommés, y compris au Conseil national de recherches et à l’Agence spatiale canadienne. Nous espérons que d’autres nominations de conseillers scientifiques seront annoncées dans d’autres ministères et organismes.

Après six ans de tentatives de gel salarial au gouvernement ontarien, Carrie Gerdes en a eu assez. Elle décide en 2012 de lutter pour que le service de radiologie du Centre de cancérologie Juravinsk de Hamilton obtienne l’accréditation nécessaire pour appartenir au syndicat.

« À partir de là, je me suis investie comme militante syndicale et dans l’Institut comme tel », mentionne-t-elle. « Je suis fière d’être militante syndicale. Faire partie d’un syndicat fait que nous pouvons compter sur le pouvoir du groupe pour faire entendre nos préoccupations professionnelles. »
 


La situation s’est améliorée depuis que le Centre a intégré l’Institut, mais ce n’est pas fini. Comme d’autres professions de la santé, les restrictions budgétaires se font aussi ressentir dans son service un peu trop dépendant du personnel temporaire.

« La précarité d’emploi est endémique chez nous », ajoute Carrie. « Je parle des effets qu’entraîne pour les professionnels le fait de vivre jusqu’au prochain chèque de paye sans savoir ce que leur réserve l’avenir. »

Les jeunes qui entreprennent leur carrière ne sont pas admissibles à un prêt hypothécaire ni à un congé de maternité. Cette incertitude a des effets sur les patients.

Comme radiothérapeute, Carrie doit nouer de bonnes relations avec les patients en traitement pour un cancer. Elle mentionne qu’il s’agit de la plus agréable – mais aussi de la plus difficile partie de son travail.

 « Nous sommes ici pour leur offrir du soutien affectif aussi bien que des soins attentifs et de qualité », explique Carrie. « La radiation fait peur à tout le monde. Nous avons la satisfaction d’expliquer chaque étape aux patients – depuis le tomodensitogramme jusqu’au traitement quotidien – en dissipant leur peur et en continuant d’entretenir la relation. »

La plupart des patients du Centre subissent un traitement pour le cancer de la prostate ou du sein qui donne généralement de bons résultats. Mais il y a aussi ceux en soins pédiatriques ou en traitement d’une tumeur cérébrale. Carrie fait passer des tomodensitogrammes, tatoue des patients, explique le plan de traitement et aide les patients à gérer les effets secondaires de la radiation.  « C’est comme le pire coup de soleil de votre vie », dit-elle.

Carrie est particulièrement fière des avancées que son équipe a réussi à réaliser dans le traitement par radiation grâce aux percées technologiques. La « cybermachine à couteaux » permet aujourd’hui de cibler seulement la partie du cerveau touchée.

Le traitement par radiation se révèle un parcours émotif – pour les patients –, mais aussi pour les soignants.

« L’une des dimensions les plus difficiles est de nouer des liens affectifs sans nous attacher émotivement aux résultats. »

C’est la plus difficile, mais aussi la plus gratifiante. Au contraire d’autres fournisseurs de soins de santé qui reçoivent leurs patients uniquement de temps en temps, Carrie rencontre les mêmes personnes jour après jour – souvent durant les jours fériés – ce qui tisse des liens encore plus forts.

« Nous voyons les mêmes patients quotidiennement et nous les conseillons sur les divers aspects de leur traitement durant la phase cruciale. Nous devenons de la famille. »