La fonction publique du Canada compte certains des meilleurs scientifiques du monde. Ils peuvent nous donner les solutions aux problèmes auxquels nous sommes confrontés sur des questions aussi vitales que le changement climatique, la sécurité alimentaire, la qualité de l’eau et la prévention des maladies. Mais ils ont besoin de ressources pour bien faire leur travail.
Nous devons élire un gouvernement qui fondera ses décisions sur des preuves scientifiques. De plus, le Canada doit multiplier ses programmes de science publique et non pas les réduire.
Nous ne pouvons pas compter sur le secteur privé pour trouver des solutions. Seuls les scientifiques de la fonction publique du Canada peuvent produire les innovations requises pour s’attaquer à ces problèmes. Ces quatre dernières années, les effectifs de chercheurs fédéraux se sont reconstitués, mais il reste beaucoup plus à faire. Le gouvernement devait dépenser 122 M$ de moins en sciences et technologie en 2018-2019 qu’il ne l’avait fait en 2012-2013. Par ailleurs, les dépenses en recherche et développement devaient avoir diminué de 455 M$ pour la même période. C’est inacceptable.
Pour ces élections, nous demandons aux partis de s’engager :
- À investir immédiatement 78 M$ en recherche et développement à Environnement et Changement climatique Canada et à réévaluer le financement interne des programmes scientifiques dans les autres ministères;
- À charger la conseillère scientifique en chef d’élaborer des indicateurs précis pour mieux surveiller la capacité scientifique au gouvernement fédéral;
- À protéger et à promouvoir l’intégrité scientifique, car nous ne pouvons pas revenir à l’époque où le gouvernement fédéral bâillonnait ses propres scientifiques.
Pour plus de détails sur nos priorités en matière de science publique :
Nous avons mené un sondage auprès des quatre partis fédéraux qui présentent des candidats dans l’ensemble du pays pour connaître leur position sur la science publique :
- Le Parti vert du Canada n’a pas répondu à cette question.
- Parti libéral du Canada : Il appuie le travail de la conseillère scientifique en chef, mais ne prend aucun engagement financier précis pour l’avenir.
- Le Nouveau Parti démocratique du Canada : Il envisage d’élargir le rôle de la conseillère scientifique en chef et de créer le nouveau poste d’agent des affaires scientifiques. Il investira dans les activités scientifiques fédérales, mais ne prendra aucun engagement financier précis pour l’avenir.
- Le Parti conservateur du Canada n’a pas répondu au sondage.
D’un simple clic, vous pouvez envoyer un courriel aux candidats de votre circonscription pour connaître leur point de vue sur la science publique.
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