L'Institut professionnel de la fonction publique du Canada

La présidente de l’Institut, Jennifer Carr, est en congé depuis le 10 avril 2024. La vice-présidente Eva Henshaw la remplace par intérim. Il est absolument prioritaire pour nous de continuer à fournir des services de haute qualité aux membres.

L'IPFPC s'engage à respecter les principes de l'application régulière de la loi et de l'équité procédurale, et est lié par les règles qui protègent ces principes, notamment la confidentialité, qui s'applique à toutes les parties. Néanmoins, nous reconnaissons que vous pouvez avoir des questions et voulons être aussi transparents que possible.

Vous trouverez ci-après des réponses à certaines des questions les plus fréquentes que nous avons reçues.

J’ai entendu dire que la présidente, Jennifer Carr, est en congé. Est-ce vrai?

Oui. Jennifer Carr est en congé depuis le soir du 10 avril 2024. La vice-présidente Eva Henshaw la remplace par intérim.

La présidente Jennifer Carr a-t-elle été suspendue?

Non. Elle n’a pas été suspendue ni démise de ses fonctions, elle est en congé depuis le soir du 10 avril 2024.

Pendant combien de temps Jennifer Carr sera-t-elle en congé?

Malheureusement, il n’y a pas de date ni de calendrier définis. Jennifer Carr est en congé pour une période indéterminée. Le Conseil d’administration continue de respecter le principe de l’application régulière de la loi et l’équité procédurale, comme le prévoient et l’exigent les statuts et les politiques de l’Institut. Il s’agit notamment de la Politique sur la conduite,de la Politique relative au Conseil d’administration, de la Politique sur les conditions de travail du (de la) président(e) et des vice-président(e)s et des délais de procédure applicables qui y sont prévus. L’Institut tiendra les membres informés de l’évolution de la situation chaque fois que cela sera possible.

Comment Eva Henshaw a-t-elle été choisie comme présidente par intérim?

Le Comité exécutif du Conseil d’administration l’a choisie conformément à l’article 9.1 de l’annexe 1 de la Politique sur les conditions de travail du (de la) président(e) et des vice-président(e)s :

« Si, entre les réunions du Conseil d’administration, le poste de président(e) devient vacant pour une période indéterminée en raison d’une absence à long terme qui n’est pas la destitution de son (sa) titulaire, les membres du Comité exécutif choisissent parmi d’autres membres du Comité exécutif une personne qui assume la présidence intérimaire jusqu’à la prochaine réunion ordinaire du Conseil d’administration. »

Pendant combien de temps Eva Henshaw sera-t-elle présidente par intérim?

Si la présidente est toujours en congé, le Conseil d’administration confirmera, lors de sa prochaine réunion ordinaire du 3 mai 2024, le choix de la présidente par intérim ou choisira un·e autre vice-président·e à titre de président·e par intérim, conformément à l’article 9.2 de la Politique sur les conditions de travail du (de la) président(e) et des vice-président(e)s

Le/la président·e par intérim continuera alors à remplir les fonctions du poste jusqu’à ce que le poste vacant soit pourvu par voie d’élection.

Pourquoi Jennifer Carr est-elle en congé?

Nous reconnaissons la nature sensible de la présente situation et souhaitons être aussi transparents que possible. Toutefois, pour respecter le principe de l’application régulière de la loi et pour préserver l’intégrité du syndicat, le Conseil d’administration doit suivre des procédures et des processus détaillés. Il s’agit notamment de respecter strictement les règles de confidentialité et d’équité procédurale telles qu’elles sont prévues dans la Politique relative au Conseil d’administration ainsi qu’aux articles 2 et 4 de l’annexe 2 de la Politique sur les conditions de travail du (de la) président(e) et des vice-président(e)s de l’IPFPC.

Nous ne pouvons donc pas fournir de plus amples renseignements ni formuler d’autres commentaires pour l’instant. Nous demandons aux membres de faire preuve de patience et de confiance envers notre Conseil d’administration, et les en remercions à l’avance. C’est cette solidarité au sein de notre syndicat qui nous aidera à traverser cette période difficile.

Nous vous sommes reconnaissants de votre compréhension à cet égard.

Jennifer Carr a publié un message public sur sa page Facebook. Pouvez-vous commenter les informations contenues dans son communiqué ou donner de plus amples détails à ce sujet?

Malheureusement, non. Conformément aux statuts de l’IPFPC et à ses politiques sur le Conseil d’administration, la conduite et les conditions de travail du/de la président·e et des vice-président·es, la confidentialité doit être respectée par toutes les parties concernées. Nous nous devons de maintenir l’intégrité procédurale et de nous conformer aux statuts de notre syndicat, c’est pourquoi nous ne pouvons émettre d’autres commentaires, et nous demandons à toutes les parties d’en faire autant.

Quel sera l’impact sur les membres?

Il est important de noter que cette affaire ne perturbera pas les opérations quotidiennes de notre syndicat ni n’aura d’incidence sur ses membres. Le Conseil d’administration et le personnel conjuguent leurs efforts pour que tous les services aux membres soient assurés sans interruption. Nous accordons la plus grande importance à la satisfaction des membres et nous nous engageons à continuer à leur donner le meilleur service possible.

Qui est la présidente par intérim, Eva Henshaw?

Mme Henshaw a été élue au Conseil d’administration de l’IPFPC en 2021. Elle est une fière membre du groupe Technologies de l’information (TI) et est au service des membres de l’IPFPC depuis 2006 tant à titre de déléguée syndicale qu’à d’autres postes de direction.

J’ai d’autres questions. Où puis-je les adresser?

Nous espérons que cette FAQ répondra à vos questions. L’Institut s’engage à respecter le principe de l’application régulière de la loi ainsi que les règles qui le protègent, notamment la confidentialité. Toutefois, si vous avez des questions qui ne sont pas abordées dans la présente FAQ ou si vous souhaitez nous faire part de vos commentaires ou de vos préoccupations, veuillez les envoyer par courriel à feedback@pipsc.ca.

OTTAWA, le 17 avril 2024 — Après de nombreuses annonces prometteuses concernant l’accessibilité, comme l’assurance-médicaments et le logement, le budget fédéral de 2024 propose surtout des compressions dans la fonction publique. L’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC) craint que cela ne menace la qualité et l’accessibilité des services;  et demande plutôt des investissements stratégiques.

« Les fonctionnaires sont la bouée de sauvetage de millions de Canadiennes et Canadiens— en particulier les communautés les plus vulnérables, avertit l’économiste de l’Institut, Ryan Campbell. Préférer réduire les dépenses plutôt que de renforcer la fonction publique est une occasion manquée. »

Investissements stratégiques gouvernementaux ou coupes budgétaires?

Le budget 2024 confirme que le gouvernement réalisera des économies grâce à l’attrition naturelle des emplois de la fonction publique, comme indiqué dans le budget principal des dépenses publié en février. Cela représente environ 5 000 postes temps plein au cours des quatre prochaines années.

M. Campbell lance une mise en garde.: « Ne vous y trompez pas : les compressions par attrition restent des compressions. Lorsqu’on gèle les budgets, en fait, on demande aux ministères d’en faire plus avec moins ». 

Au lendemain de la pandémie, la nécessité d’embaucher était évidente. Toutefois, cette embauche est intervenue après des années  sombres de réductions des effectifs qui ont mis à rude épreuve la capacité de la fonction publique à répondre aux exigences d’une population croissante. 

« Il est crucial de comprendre que le ralentissement de la croissance et l’imposition de compressions sont des stratégies différentes. Au fil des ans, la croissance de la fonction publique a été étroitement liée à celle de la population, ce qui a permis aux services de continuer à répondre efficacement aux besoins », d’ajouter M. Campbell.

Les coûts de la sous-traitance et la nécessité d’un investissement interne

Bien que l’Institut reconnaisse les efforts visant à renforcer les normes d’approvisionnement, ce budget n’aborde pas la question de la dépendance excessive du gouvernement à l’égard de la sous-traitance. Cela se traduit par des services de moindre qualité et plus coûteux, ainsi que par une diminution de la transparence, un amoindrissement de la responsabilité et la perte de connaissances et de compétences institutionnelles dans la fonction publique.

« Une fonction publique fantôme composée de consultants et de contractuels s temporaires opérant parallèlement au personnel gouvernemental s’est avérée moins efficace et plus coûteuse, offrant un faible retour sur investissement aux contribuables. Cette tendance doit être inversée. Il faut plutôt investir dans notre fonction publique afin de fournir des services essentiels de manière plus efficace et plus équitable », conclut M. Campbell.

La réduction de la sous-traitance permettrait de réaliser des économies immédiates et de renforcer le tissu de notre secteur public, le rendant plus résistant, plus autonome et mieux équipé pour servir l’intérêt public.

Négligence des problèmes de Phénix

Huit ans après la mise en place de Phénix, 30 % des salariés signalent encore des erreurs de rémunération. Il est troublant de constater que ce budget promet le strict minimum — le financement prévu suffit à peine à maintenir les activités actuelles dans ce dossier.

Face à la multiplication des problèmes de rémunération, le maintien du statu quo n’est manifestement pas suffisant. Tant que les fonctionnaires continuent à subir des dommages, le gouvernement doit continuer à leur offrir des compensations et des accommodements. Les services publics sont essentiels, tout comme les travailleurs et les travailleuses qui en assurent la prestation, et qui méritent d’être payés correctement, sans plus attendre.

Perspectives

Nous souhaitons approfondir certains aspects positifs du budget, tels que les investissements dans la main-d’œuvre civile au sein du ministère de la Défense et dans la recherche, les politiques relatives à l’équité fiscale, ainsi que le renforcement du « droit à la déconnexion » dans le code du travail fédéral.

Néanmoins, l’Institut reste ferme dans son engagement à défendre des politiques qui soutiennent des services publics robustes, fiables et équitables. Nous demandons au gouvernement de soutenir les initiatives qui portent sur les investissements stratégiques plutôt que sur les réductions, afin que la fonction publique puisse continuer à fournir des services exceptionnels à la population.

L’Institut représente plus de 75 000 professionnel·les du secteur public un peu partout au pays, dont la plupart sont employés par le gouvernement fédéral. Suivez-nous sur Facebook sur X (anciennement connu sous le nom de Twitter) et sur Instagram

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Source :
Johanne Fillion, cellulaire :  613-883-4900, jfillion@pipsc.ca

 

L'Institut a le plaisir d'annoncer qu'un règlement a été conclu dans le cadre d'un recours collectif concernant des employés qui ont dû payer des montants de transfert plus élevés en raison d'une modification des hypothèses actuarielles lors de leur transfert de la fonction publique de l'Ontario à l'Agence du revenu du Canada dans le cadre du processus de réforme de l'administration de la taxe de vente de l'Ontario.

Un avis approuvé par la Cour, décrivant les prochaines étapes de la procédure, est disponible ci-dessous. Si vous êtes concerné par ce recours collectif, vous devriez être contacté individuellement par le Centre des pensions avec les documents mentionnés ci-dessous. Si vous ne recevez pas de documents du Centre des pensions d'ici le 15 mai 2024 et que vous pensez être membre de ce recours collectif, veuillez contacter: pensiontransferclassaction@ravenlaw.com.

Règlement proposé dans le recours collectif RATVO | Avis

Règlement proposé dans le recours collectif RATVO | Formulaire de participation

11 avril 2024 — Depuis hier soir, la présidente de l’Institut, Jennifer Carr, est en congé. La vice-présidente Eva Henshaw la remplace par intérim.

« Continuer à assurer les services de grande qualité attendus et mérités par nos membres est notre plus haute priorité, a déclaré Mme Henshaw. Je suis prête à servir nos membres dans ce rôle, et je continuerai à travailler avec notre personnel professionnel pour faciliter cette transition ».

La présidente par intérim a été élue au Conseil d’administration de l’IPFPC en 2021. Eva Henshaw est membre du groupe Technologies de l’information (TI) et est au service des membres de l’IPFPC depuis 2006 tant à titre de déléguée syndicale qu’à d’autres postes de direction.

Nous avons des nouvelles réjouissantes qui vont révolutionner la façon dont nous organisons les élections de l’Institut. Au printemps 2024, nous lancerons une nouvelle plateforme électorale! 

Cette plateforme modernisera l’expérience utilisateur, ce qui signifie que les membres n’auront plus besoin d’une clé de vote pour voter et que les résultats des élections seront faciles à consulter. Nous la mettrons à l’essai pour une élection de groupe au printemps, et tou·te·s les membres auront l’occasion de l’utiliser pour voter lors de la prochaine élection nationale. 

En effet, en se connectant simplement à cette nouvelle plateforme, les membres seront en mesure de participer aux élections pour lesquelles ils ou elles peuvent voter et consulter les résultats des élections passées et actuelles. La plateforme est également hautement sécurisée, nécessitant une authentification à deux facteurs pour assurer l’intégrité des élections de l’Institut. Et grâce à la nature infonuagique de la plateforme, les membres pourront voter n’importe où dans le monde.

La nouvelle plateforme fera également parvenir un courriel automatique aux membres pour les avertir lorsque des élections sont lancées. Elle leur enverra également des rappels lors de l’ouverture et de la fermeture des votes, mais aussi lors de la publication des résultats des élections. 

Pour veiller à ce que les membres soient tou·te·s inscrit·e·s sur la nouvelle plateforme avant les élections nationales de novembre 2024, nous procéderons à l’intégration des membres par vagues à partir de ce printemps. Les membres doivent surveiller l’arrivée d’un courriel les invitant à se connecter à la plateforme, à créer un mot de passe et à configurer l’authentification à deux facteurs. Ensuite, il ne leur restera plus qu’à attendre un autre message les informant que les votes sont ouverts.

 

 

À la suite des récentes pertes de vies inutiles de Gazaoui·es qui tentaient d’accéder à une aide alimentaire vitale, le Comité des droits de la personne et de la diversité de l’IPFPC réitère son appel à l’instauration d’un cessez-le-feu immédiat et permanent en Israël et en Palestine.

La Cour internationale de Justice a récemment ordonné à Israël de prévenir tout acte de génocide. Dans ce contexte, le Comité des droits de la personne et de la diversité de l’IPFPC demande instamment au Canada d’adopter une position ferme contre les exportations d’armes vers Israël, d’exiger le retrait immédiat des troupes israéliennes de la ville de Rafah – qui était censée être un refuge sûr pour les civil·es –, la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages et le plein respect du droit humanitaire international.

Le Comité se réjouit de l’annonce du rétablissement du financement de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) par le Canada, mais il demande instamment au Canada de faire plus.

Le Comité tient également à souligner l’appui récent du Canada à la motion amendée du NPD sur la création d’un État palestinien. Ce vote représente un pas important pour faire avancer la paix et la justice au Moyen-Orient.

Alors que nous marquons cette étape, renouvelons notre engagement à soutenir les efforts en faveur d’une paix juste et durable, en collaborant avec nos partenaires internationaux afin de construire un meilleur avenir pour toutes les personnes touchées par ce conflit qui perdure.

Enfin, le Comité reconnaît la détresse que les membres juifs et musulmans, tout particulièrement, pourraient ressentir au cours de discussions à ce sujet. Nous encourageons également les membres concernés à contacter le Programme d’aide aux employés et à la famille (PAEF). Nous sommes aussi en train d’évaluer les meilleurs moyens de favoriser l’élimination de l’antisémitisme et de l’islamophobie sur le lieu de travail.

La transition du Régime de soins de santé de la fonction publique (RSSFP) vers Canada-Vie n'est pas ce que nos membres méritent.  L'Institut, nos collègues des syndicats partenaires et l'association de retraités tiennent les parties responsables de leurs manquements, notamment par le biais d'une enquête parlementaire.  Bien que les indicateurs du service à la clientèle montrent des améliorations importantes, des problèmes subsistent. Notamment des délais excessifs pour l'autorisation préalable et un service à la clientèle atroce de MSH International, le sous-traitant pour les réclamations pour des services fournis à l'étranger.

Nous continuons à explorer toutes les voies possibles pour tenir l'employeur responsable de ses manquements.  Certains de nos syndicats partenaires se tournent vers les griefs de principe.  Étant donné que les pensions et les avantages sociaux ne font pas partie de nos conventions collectives, cette approche présente ses propres défis.  Alors que nous continuons à explorer les meilleures stratégies pour que le RSSFP tienne ses promesses, soyez assurés que l'Institut fait tout ce qui est en son pouvoir pour que votre régime de soins de santé fonctionne comme promis.  Nous continuerons à publier des mises à jour sur notre site Web.

Les membres qui ont des questions sur leur régime sont invités à consulter notre guide-membres du RSSFP- qui explique également comment tous les membres de l'Institut peuvent bénéficier d'une couverture de 90 % des médicaments, grâce à notre partenaire pharmacie Mednow, ainsi que de diverses options de télésanté sans frais.  Des conditions s'appliquent. 

 

Si vous n'arrivez pas à résoudre vos problèmes avec Canada-Vie, notre équipe de Pensions et Bénéfices peut vous aider, pensionsavantages@ipfpc.ca

Ottawa, le 27 février 2024 — Des syndicats représentant plus de 260 000 fonctionnaires fédéraux demandent au gouvernement de négocier un dédommagement additionnel pour les travailleuses et travailleurs encore aux prises avec le fiasco Phénix. 

L’Alliance de la Fonction publique du Canada (AFPC), l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC) et l’Association canadienne des employés professionnels (ACEP) ont demandé officiellement au Conseil du Trésor de négocier la prorogation des ententes sur le dédommagement général Phénix et le processus d’indemnisation pour répercussions graves jusqu’à ce que les travailleuses et travailleurs soient payés correctement et à temps – tout le temps.

Les syndicats fédéraux ont négocié les ententes sur le dédommagement général Phénix en 2019 et 2020, mais des années plus tard il n’y a toujours pas de lumière au bout du tunnel pour les fonctionnaires qui ont des problèmes paye après paye.

« Nous marquons le huitième anniversaire du fiasco Phénix et pourtant, des dizaines de milliers de travailleuses et travailleurs sont toujours aux prises avec des problèmes de paye », s’indigne Chris Aylward, président national de l’AFPC. « Ces personnes méritent un dédommagement pour les préjudices qu’elles subissent encore aujourd’hui à cause des ratés du système de paye. »

À l’heure où la population doit composer avec l’augmentation du coût de la vie, plus de 380 000 fonctionnaires fédéraux craignent de ne pas être en mesure de payer leur loyer, leur prêt hypothécaire ou l’épicerie à cause d’erreurs graves dans leur paye. 

Le Centre des services de paye de la fonction publique fait face à 444 000 mouvements prêts à traiter avec un arriéré Phénix croissant, au dam des travailleuses et travailleurs. « Les employé·e·s fédéraux – comme tous les Canadiens et Canadiennes – méritent d'être payés correctement et à temps », déclare Jennifer Carr, présidente de l'IPFPC. « Le gouvernement fédéral a plus d’une fois promis de corriger le tir mais, huit ans plus tard, il ne peut respecter ses propres normes de service que 25 % du temps, ce qui est très loin de son propre objectif de 95 %. C'est totalement inacceptable », poursuit Carr. Trop payés, pas assez payés, ou encore pas payés du tout, les fonctionnaires fédéraux continuent de souffrir considérablement des ratés du système. 

Chaque période de paye vient avec toujours plus d’incertitude, beaucoup remettant une promotion ou la retraite; des décisions qui auraient dû être réjouissantes se sont transformées en cauchemar. L’augmentation de l’arriéré et le délai de règlement pèsent sur la santé mentale des fonctionnaires et engendrent pour eux des répercussions fiscales dommageables. Les problèmes de paye les suivent longtemps après qu’ils ont changé d’emploi, quitté la fonction publique ou pris leur retraite.

« Phénix est l’une des tentatives de modernisation les plus coûteuses et les plus néfastes jamais entreprises par le gouvernement fédéral », affirme Nathan Prier, président de l’ACEP. « Il y a eu rupture du contrat des fonctionnaires fédéraux aux deux semaines depuis huit ans. Ils ne méritent pas ça et on n’arrêtera pas avant qu’ils soient tous pleinement dédommagés et que la question soit réglée une fois pour toutes. » 

Le gouvernement doit grossir les rangs du personnel de la rémunération pour stabiliser le système de paye et éliminer définitivement l’arriéré qui ne cesse de croître. 

À la place, le gouvernement continue de gaspiller ses ressources pour recouvrer les trop-payés Phénix auprès des fonctionnaires avant l’expiration du délai de prescription de six ans, après quoi il n’aura plus le droit de recouvrer les fonds.

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Sources : 

Alliance de la Fonction publique du Canada (AFPC)
Relations avec les médias 
presse@afpc-psac.com 
613-714-6610 


Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC)
Relations avec les médias de l’IPFPC
jfillion@pipsc.ca
613-883-4900


Association canadienne des employés professionnels (ACEP)
Katia Thériault
Directrice des communications et des affaires publiques 
819-431-1015 
Ktheriault@acep-cape.ca 

***** 

À propos de l’AFPC 

L’Alliance de la Fonction publique du Canada est le plus important syndicat canadien de fonctionnaires fédéraux. Elle représente près de 230 000 travailleuses et travailleurs partout au pays, dont plus de 165 000 fonctionnaires.

À propos de l’IPFPC 

L'Institut professionnel de la fonction publique du Canada a été fondé en 1920. Comptant plus de 70 000 membres, il est le plus grand syndicat au Canada représentant les scientifiques et professionnels œuvrant au sein de la fonction publique fédérale et de certaines administrations provinciales et territoriales. 

 
À propos de l’ACEP 

Avec plus de 25 000 membres, l’Association canadienne des employés professionnels est l’un des plus grands syndicats du secteur public fédéral. Il défend les intérêts des fonctionnaires membres des groupes Économique et services de sciences sociales (EC) et Traduction (TR), ainsi que des membres du personnel de la Bibliothèque du Parlement (BdP) et du Bureau du directeur parlementaire du budget (BDPB) et des membres civils de la GRC (groupes ESS et TRL).

 

 

À l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, nous ouvrons un espace de discussion honnête sur le mentorat et l’autonomisation des femmes. 

Rejoignez Jennifer Carr, présidente de l’Institut, Laurie Antonin, vice-présidente du NPD, et d'autres pour parler des obstacles auxquels les femmes sont confrontées sur le lieu de travail et de la manière dont nous pouvons nous donner les moyens de les surmonter ensemble. 

Date et heure : Vendredi 8 mars, à midi (HE)

Lieu : Sur Zoom

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Les femmes — en particulier celles issues de la diversité — sont sous-représentées à tous les niveaux de direction, ainsi que dans certains secteurs d’emploi. Que font les syndicats pour résoudre ce problème et quel est le degré de réussite de nos stratégies? Venez participer à la discussion et célébrer les progrès que nous avons réalisés et notre vision de l’avenir des femmes sur le lieu de travail.

Pour toute question, écrivez-nous à bienmieuxensemble@ipfpc.ca.

Au plaisir de vous y voir!