Cette semaine, nous avons vu des incendies et des inondations forcer des gens à quitter leur maison. En même temps, les gouvernements ont avancé des projets de loi visant à accélérer la construction de pipelines, de mines et de ports. C’est ce qu’ils appellent l’intérêt national. Nous nous demandons quel type d’intérêt ignore la terre, les gens et les voix des nations autochtones.
Le Canada est confronté à une crise climatique. Les projets préjudiciables à la terre se poursuivent sans véritable consultation. Des projets de loi comme le projet de loi C-5 et le projet de loi 5 ont été élaborés sans tenir compte des peuples autochtones. Ces projets de loi ignorent les droits issus des traités et rompent la promesse faite par le Canada de respecter la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones.
Nous appuyons les Premières Nations qui se présentent devant les tribunaux. Alderville, Apitipi Anicinapek, Aroland, Attawapiskat, Fort Albany, Ginoogaming, Kitchenuhmaykoosib Inninuwug, Oneida Nation of the Thames et Wabauskang protègent la terre et leurs droits.
Nous sommes des fonctionnaires autochtones. Nous savons ce qui se passe lorsque les gouvernements prennent des décisions sans écouter. Cela cause du tort. Cela suscite de la méfiance. Cela ne correspond pas à de la réconciliation.
Nous exhortons tous les gouvernements à s’arrêter et à écouter. Les peuples autochtones doivent être associés aux décisions dès le départ. Le respect de la terre doit guider chaque pas.
Date de publication : 21 juillet 2025