L'Institut professionnel de la fonction publique du Canada

Je vous invite à vous inscrire au programme de formation de membres animateurs de l’Institut.

Ce programme permet aux membres (qu’ils aient ou non des compétences en matière d’animation) de devenir animateur·rices.

Cette initiative prometteuse est une première pour l’Institut.

Les candidat·es accepté·es auront la possibilité de suivre une formation pratique pour apprendre à animer des ateliers en utilisant une approche d’éducation populaire.

La participation au programme vous aidera à faire ce qui suit :

  • Renforcer notre syndicat
  • Tisser des liens avec d’autres activistes
  • Perfectionner vos compétences en matière de communication et d’animation
  • Soutenir la formation des membres

Une formation sera organisée pour les candidat·es retenu·es du lundi 16 au vendredi 20 septembre à Ottawa en anglais.

Le processus de candidature dure environ 10 minutes.

Date limite d’envoi du formulaire de candidature : dimanche 14 juillet à 23h59 Heure de l'Est

Vos réponses sont strictement confidentielles.
Vos informations ne seront consultées que par le Comité d’apprentissage, de formation et de mentorat (CAFM) de l’Institut et par le personnel de l’Institut chargé de la formation.

Veuillez noter que la candidature ne garantit pas l’acceptation dans le programme, étant donné le nombre limité de places disponibles.

N’hésitez pas à m’adresser vos questions à education@pipsc.ca

 

Questions sur le programme de membres animateur·rices

Quel est l’objectif du programme de membres animateur·rices?

L’objectif du programme de membres animateur·rices est d’améliorer les compétences et les connaissances des membres afin de leur permettre d’animer efficacement des séances de formation entre pairs. Cette formation vise à combler les lacunes existantes en matière de formation, à soutenir le perfectionnement professionnel des délégué·es et des militant·es et à promouvoir leur engagement à long terme au sein du syndicat. 

Que font les membres animateur·rices? Quel est leur rôle? Comment interagiront-ils/elles avec la communauté? 

Les membres animateur·rices sont chargé·es d’animer des formations entre pairs et de favoriser un environnement d’apprentissage collaboratif au sein de l’Institut.

Leur rôle comprend ce qui suit :

  • Animer des séances de formation : Organiser des ateliers, des séminaires et des séances de formation pour améliorer les compétences et les connaissances des membres.
  • Promouvoir la mobilisation : Encourager la participation active et la mobilisation de tou·tes les membres pendant les séances de formation.
  • Communiquer des pratiques exemplaires : Transmettre des pratiques exemplaires et des connaissances tirées de leur propre expérience à d’autres personnes. 

Dans le cadre de leur interaction avec la communauté, les membres animateur·rices doivent :

  • Établir des relations : Établir des relations solides et positives avec les membres et les délégué·es syndicaux.
  • Favoriser un environnement collaboratif : Créer un environnement inclusif et collaboratif où tou·tes les membres se sentent valorisé·es, entendu·es et responsabilisé·es. 
  • Encourager l’apprentissage continu par l’éducation populaire : Promouvoir la culture de l’apprentissage continu par une approche d’éducation populaire. 

Généralement, les membres animateur·rices jouent un rôle crucial dans le renforcement de notre syndicat en fournissant une formation et un soutien essentiels, en encourageant la mobilisation et en faisant la promotion d’une culture d’amélioration continue et de collaboration au sein de l’Institut.

Quel type d’ateliers doivent-ils/elles coanimer?

Les membres animateur·rices coanimeront des formations sur des sujets qui ne sont pas liés aux relations du travail, comme le développement du leadership, le règlement des différends, la lutte contre l’oppression, etc. 


*Remarque : Les agent·es des relations du travail (ART) de l’Institut continueront à dispenser des cours sur les relations du travail, tels que la formation de base des délégué·es syndicaux, le traitement des griefs, l’interprétation des conventions collectives, les mesures disciplinaires, l’obligation d’adaptation, la santé et la sécurité au travail, etc.

Quelles sont les attentes à l’égard d’un·e membre animateur·rice après avoir terminé la formation?

Le programme de membres animateur·rices requiert un engagement de deux ans. 

Les membres animateur·rices sont censé·es coanimer un ou deux ateliers par an, selon leur disponibilité.

Y aura-t-il des sessions de formation des membres animateur·rices à l’avenir?

Oui, le Comité d’apprentissage, de formation et de mentorat (CAFM) envisage d’offrir une session supplémentaire de formation des membres animateur·rices selon les besoins, avec une réévaluation annuelle.

Quand saurai-je si je vais participer au programme de membres animateur·rices 2024?

Nous prévoyons d'informer les participants de leur acceptation au programme de membres animateur·rices la semaine du 12 août 2024.

OTTAWA, le 5 juin 2024 – Ce jeudi midi, le 6 juin, les membres de l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC) manifesteront devant le siège social de l’Agence du Revenu du Canada (ARC) à Ottawa en faveur des droits du télétravail.

Le vice-président de l’IPFPC, Sean O’Reilly et le président du Groupe VFS (Vérificateur, finances et sciences - ARC) de l’IPFPC, Doug Mason, questionneront la décision de l’ARC d’emboîter le pas au Conseil du trésor malgré le fait que cette dernière est un employeur distinct.

L’IPFPC soutient que l’enjeu va au-delà d’une journée de plus au bureau. Il s’agit plutôt de questions de mauvaise gestion du lieu de travail, de détérioration des conditions de travail et du manque de respect à l’endroit des travailleurs et travailleuses, ces personnes qui dispensent les services dont la population canadienne dépend.

 

Date : Le jeudi, 6 juin 2024

Heure : De midi à 12 h 45. Déclarations à 12 h 15

Lieu : Siège social de l’ARC, 555 avenue Mackenzie, OTTAWA (ON)

Porte-paroles :

  • Sean O’Reilly, Vice-président, IPFPC
  • Doug Mason, Président, Groupe VFS 

 

L’Institut représente plus de 75 000 professionnel·les du secteur public un peu partout au pays,  pour la plupart à l’emploi du gouvernement fédéral, dont plus de 16 000 membres du Groupe VFS travaillant à l’ARC. Suivez-nous sur Facebook sur X (anciennement connu sous le nom de Twitter) et sur Instagram.

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Source: Johanne Fillion, 613-883-4900 (cellulaire), jfillion@pipsc.ca

Après plus d'une décennie d'efforts de sollicitations dévoués, des progrès significatifs ont été réalisés pour les employés de la fonction publique en ce qui concerne les procédures administratives relatives aux prestations supplémentaires de décès (PSD). Depuis le 1er juin 2024, des changements importants ont été mis en œuvre, permettant aux particuliers de désigner jusqu'à cinq bénéficiaires des PSD.

Cette amélioration tant attendue des PSD, défendue par l'IPFPC, nos collègues des autres agents négociateurs et de l'association des retraités, représente une étape importante.

Auparavant, les  PSD ne permettaient la désignation que d'un seul bénéficiaire. Pour contourner cette limitation, les particuliers désignaient souvent leur « succession » comme bénéficiaire, assignant ensuite des bénéficiaires dans leur dernier testament. Cependant, cette approche a nécessité l'homologation de la succession.  Le processus d'homologation, souvent long et complexe, comporte d'importantes implications fiscales. 

Pour plus de détails  https://www.canada.ca/fr/secretariat-conseil-tresor/services/avis-information/modifications-apportees-reglement-prestations-supplementaires-deces-fonction-publique.html

 

 

FREDERICTON, le 27 mai 2024 — Après plus d’un an de négociations contractuelles, la crise à laquelle est confronté le système de justice pénale du Nouveau-Brunswick continue de s’aggraver. La présidente de l’Association des procureurs de la Couronne du Nouveau-Brunswick (APCNB), Maître Shara Munn, estime que les procureurs de la Couronne et les procureurs de la Couronne à la famille n’avaient d’autre choix que d’agir. Un vote de grève récent a généré un taux de participation de 100 %, ce qui a permis d’obtenir un mandat de grève de 99 % en cas où les négociations échouent.

« Nous allons continuer à travailler dur pour parvenir à une entente équitable, déclare Maître Munn. Mais au fur et à mesure que les discussions s’éternisent, la réalité à laquelle nous sommes confrontés chaque jour pour maintenir le système de justice pénale devient de plus en plus difficile. Nous sommes découragés de voir à quel point cette crise s'est aggravée. Il est particulièrement décevant de constater que ce gouvernement, qui dit faire de la lutte contre le criminalité une priorité, ne coopère pas avec nous pour renforcer notre système judiciaire, qui est au bord de l'effondrement. »

Alors que les parties s’approchent de la prochaine étape — une réunion de conciliation prévue les 14 et 15 juin 2024 —, les procureurs de la Couronne et les procureurs de la Couronne à la famille attendent du gouvernement qu’il soutienne son engagement déclaré en faveur de la sécurité publique en se montrant disposé à négocier équitablement et à présenter des solutions à la crise du recrutement et de la rétention du personnel. 

« Les problèmes de recrutement et de rétention mettent en péril notre système judiciaire. Nous n’avons pas assez de procureurs ou de soutiens pour effectuer notre travail. C’est pourquoi les procureurs sont unis et parlent d’une seule voix : le statu quo ne fonctionne pas. Le gouvernement doit agir, prévient Me Munn. Nous sommes des professionnel·les dévoués qui traitent des cas déchirants tout en étant submergés par de lourdes charges de travail. Nous nous engageons à faire en sorte que les Néo-Brunswickoises et les Néo-Brunswickois disposent du système judiciaire qu’ils méritent. Cependant, si le gouvernement ne coopère pas avec nous pour résoudre cette crise, les procureur·es les plus expérimentés partiront et la crise s’aggravera encore. La sécurité du public et de nos communautés pourrait être mise en danger. »

« Les procureurs de la Couronne et les procureurs de la Couronne à la famille veulent parvenir à une entente  équitable. Nous défendons la sécurité des Néo-Brunswickois·ses. La balle est maintenant dans le camp du gouvernement, qui doit s’asseoir à la table de négociation et collaborer avec nous de bonne foi pour trouver de véritables solutions », de conclure Me Shara Munn. 

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Source : Johanne Fillion, 613 883-4900 (cellulaire), jfillion@pipsc.ca

La présidente intérimaire abordera ses préoccupations avec la ministre Anand lors du déjeuner du maire

Ottawa, le 22 mai 2024 – L'Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC) a publié les données préliminaires d'un récent sondage mené auprès de ses membres, soulignant les défis importants auxquels sont confrontés les travailleurs de la fonction publique fédérale dans le cadre du nouveau mandat de retour au bureau (RAB).

« Les résultats confirment l'absence de décisions fondées sur des données probantes et la nature absurde de ce décret », déclare Eva Henshaw, présidente intérimaire de l'IPFPC. « La grande majorité de nos membres n'ont même pas de bureau adéquat où retourner.

Résultats clés:

  • Moins de 30 % des personnes interrogées disposent d'un poste de travail dédié.
  • Moins de la moitié des répondants estiment que leurs conditions de travail actuelles répondent à leurs besoins.
  • 50 % des personnes racialisées, LGBTQ2S+ et handicapées sont susceptibles ou extrêmement susceptibles d'envisager de quitter la fonction publique en raison de la directive RAB.

« Il y a une contradiction évidente entre le mandat du gouvernement en matière de RAB et les objectifs du gouvernement visant à accroître l'équité, la diversité et l'inclusion au sein de la fonction publique », poursuit Eva Henshaw. « Il est temps de conclure des accords de télétravail qui diversifieront la main-d'œuvre et refléteront véritablement la géographie et la démographie du Canada.

En outre, l'un des principaux arguments avancés pour justifier la pression accrue en faveur de la RAB, à savoir les possibilités de collaboration, n'est pas étayé par les données. 

« 91 % des membres de l’IPFPC ont déclaré que leurs réunions étaient toujours ou presque toujours virtuelles », fait remarquer Eva Henshaw. « Le public peut imaginer que les équipes travaillent en étroite collaboration dans le même espace, mais la réalité est que les employés sont assis sur des appels vidéo toute la journée - rarement même dans le même bâtiment que leurs coéquipiers. »

L'IPFPC participera au petit-déjeuner du maire à Ottawa ce jeudi, où la présidente du Conseil du Trésor, Anita Anand, est l'invitée. « Nos tentatives de dialogue avec la ministre Anand se sont heurtées au silence », déclare Madame Henshaw. « Il est inquiétant que nous soyons obligés d'acheter des billets pour un petit-déjeuner municipal afin d'entamer un dialogue.

En mai 2024, l'Institut a mené une enquête auprès de plus de 60 000 de ses membres travaillant pour des ministères ou des agences fédérales, afin d'évaluer comment les membres se sentent après leur retour au bureau. Plus de 20 000 d'entre eux ont répondu à l'enquête. 

L'Institut demande au gouvernement fédéral de reconsidérer sa directive et de collaborer avec les syndicats pour élaborer des politiques plus intelligentes qui tiennent compte du présent et de l'avenir du travail.

L’Institut représente plus de 75 000 professionnel·les du secteur public un peu partout au pays, dont la plupart sont employés par le gouvernement fédéral. Suivez-nous sur Facebook sur X (anciennement connu sous le nom de Twitter) et sur Instagram.

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Source: Johanne Fillion, 613-883-4900 (cellulaire), jfillion@pipsc.ca


 

Fiasco du RSSFP — Les pénalités contractuelles entrent en vigueur 

Les manquements évitables de Canada Vie à ses obligations en vertu du contrat actualisé du Régime de soins de santé de la fonction publique (RSSFP) auront enfin une incidence sur son résultat net. Lorsque les syndicats et les experts en approvisionnement ont donné leur avis sur ce qu’il convenait d’inclure dans le contrat du RSSFP de 2023, nous avons insisté sur le renforcement des dispositions relatives à la conformité. Comme c’est le cas pour de nombreux contrats publics, il faut prévoir des incitations pour un bon rendement et des pénalités pour un rendement insuffisant. Les représentant·es du gouvernement ont confirmé qu’ils/elles appliquaient désormais ces pénalités à Canada Vie. Nous pensons qu’il était temps!

Les syndicats et les associations de retraité·es ne sont pas au courant de tous les détails, et nous n’avons pas pu insister sur des éléments de contrat précis. Nous avons demandé au gouvernement de tirer des leçons du contrat précédent avec Sun Life. Il s’agissait, notamment, d’ajouter un libellé très précis pour mesurer le rendement. Ces recommandations touchent enfin Canada Vie, qui continue à ne pas respecter ses obligations contractuelles, particulièrement, nous le supposons, en ce qui concerne son sous-traitant à l’étranger, MSH International. 

L’administrateur du régime a investi massivement dans l’amélioration de son service. Nos membres rapportent une nette amélioration du centre d’appel et des délais d’approbation des réclamations. Toutefois, les réclamations à l’étranger restent inacceptablement lentes et sujettes à des erreurs. Canada Vie affirme qu’elle fait tout ce qu’elle peut pour demander des comptes au sous-traitant qu’elle a choisi, MSH. Les progrès sont lents, mais vont dans la bonne direction. Nous croyons que ces dernières amendes les accéléreront. L'Institut a aussi déposé des griefs de principe contre l'employeur pour la mauvaise transition vers Canada Vie.

Le RSSFP couvre la plupart des membres de l’Institut qui travaillent dans la fonction publique fédérale, y compris dans des organismes distincts, ou qui en sont retraité·es. Les membres qui ont des questions sur leur régime sont invité·es à consulter le guide détaillé de l’Institut à l’intention des membres sur le RSSFP, qui contient également des informations sur la façon dont les membres de l’Institut, y compris ceux/celles qui bénéficient d’un autre régime de santé, peuvent profiter d’une couverture à 90 % de leurs médicaments grâce à Mednow, pharmacie partenaire de ServicePlus. Certaines restrictions s’appliquent.


 

Ottawa, le 8 mai 2024 — Aujourd’hui, les dirigeants des syndicats de la fonction publique canadienne tiennent  une conférence de presse conjointe sur la Colline du Parlement pour exprimer leur forte opposition au mandat du gouvernement fédéral visant à instaurer une semaine de travail de trois jours dans les bureaux. Cette directive touche plus de 260 000 travailleurs de la fonction publique fédérale et a suscité de fortes réactions en raison de sa mise en œuvre descendante et sans consultation des syndicats.

« Après des mois de négociation de lettres d’accord sur le télétravail adaptées aux besoins de nos membres, ce nouveau mandat vient réduire à néant les efforts considérables que nous avons déployés en plus d’éroder la confiance que nous avons bâtie d’arrache-pied, affirme Sean O’Reilly, vice-président de l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC). « Ceci crée un dangereux précédent et représente une perte colossale de temps et de ressources - autant pour les syndicats que pour les Canadiens. »

L’IPFPC est déterminé à lutter contre cette décision unilatérale qui ignore les droits de nos membres. Le syndicat a déposé un grief de principe pour contester le contournement des exigences de consultation obligatoire et prépare une plainte pour pratique déloyale de travail pour remédier à la violation des normes de bonne foi et de consultation.

« Nous défendons non seulement nos droits, mais aussi les principes d’une gestion juste et efficace du lieu de travail. En tant que plus grand employeur au pays, c'est une chose pour laquelle nous continuerons de lutter activement et  la population canadienne s'attend au respect de ces principes de la part son gouvernement, » poursuit Sean O’Reilly.

Cette décision du Conseil du Trésor a un effet particulièrement sévère sur les groupes encore en négociation. L'employeur n'ayant pas tenu de discussions à ce sujet avec l'Institut, ceux-ci se voient refuser le bénéfice des principes et pratiques de base en matière de relations de travail.

« Je peux vous dire avec certitude que les professionnels de la fonction publique préféreraient pouvoir travailler de manière productive plutôt que de s'inquiéter de réorganiser leur vie pour s'adapter aux dernières décisions absurdes du Conseil du Trésor, » déclare O'Reilly. « Nous ripostons avec tous les moyens à notre disposition et nous encourageons nos membres à se joindre à nous dans cette bataille cruciale. »

L'IPFPC affirme que la décision de mandater des fonctionnaires fédéraux au bureau un jour supplémentaire par semaine donne priorité à des pressions externes, plutôt qu'à la prestation de services publics de qualité. Ce mandat ignore de manière flagrante les pratiques fondées sur des données probantes que l'IPFPC préconise depuis longtemps.

« S'il y avait eu des consultations adéquates, le gouvernement aurait compris les défis auxquels nos membres sont confrontés dans ces espaces de travail : des espaces de réunion inadéquats, des postes de travail insuffisants et l'absurdité de se rendre sur un lieu de travail assigné, uniquement pour assister à des réunions virtuelles toute la journée», explique le vice-président O'Reilly. « Tout ceci va à l'encontre des avantages cités par le gouvernement pour justifier une présence physique accrue. »

L’Institut représente plus de 75 000 professionnel·les du secteur public un peu partout au pays, dont la plupart sont employés par le gouvernement fédéral. Suivez-nous sur Facebook sur X (anciennement connu sous le nom de Twitter) et sur Instagram.

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Source : Johanne Fillion, 613-883-4900 (cell.), jfillion@pipsc.ca

 


Des rumeurs ont récemment fait surface dans les médias, selon lesquelles le gouvernement fédéral augmenterait le mandat à trois jours de travail par semaine sur le lieu de travail pour les travailleuses et les travailleurs de la fonction publique fédérale.  

Une mesure qui prend tout le monde par surprise, car aucune consultation n’a eu lieu avec l’IPFPC sur cette question cruciale ni avec d’autres syndicats, comme le rapportent les médias. Pour un gouvernement qui prône la collaboration, cette nouvelle est non seulement décevante, mais aussi très inquiétante.

Bien qu’il n’y ait pas de confirmation officielle de la part du Conseil du Trésor concernant les changements apportés au modèle hybride commun tel qu’il est décrit dans l’Orientation concernant la présence prescrite au lieu de travail, ce modèle s’écarterait considérablement de la ligne de conduite gouvernementale visant la réduction de l’empreinte immobilière et la vente de 50 % des bâtiments fédéraux.

En outre, ce revirement soudain va à l’encontre de l’approche de « présence justifiée » que l’IPFPC préconise depuis longtemps, à savoir que la présence sur le lieu de travail doit être justifiée par des besoins opérationnels spécifiques, et non par des mandats généraux.

Nos membres continuent de faire état des difficultés qu’ils rencontrent dans l’application du mandat actuel exigeant une présence sur le lieu de travail de 40 % de l’horaire normal. Les études réalisées par le gouvernement en 2020 mettent en évidence les conditions médiocres et inadéquates des bâtiments fédéraux, dont beaucoup ne sont toujours pas propices à un travail productif. 

Plusieurs membres ont exprimé leurs préoccupations quant aux espaces de bureaux inadéquats, qui les amènent souvent à passer leurs journées de travail en appels virtuels, annulant ainsi les avantages supposés d’une présence physique. Forcer davantage d’employé·es à retourner dans ces environnements n’est pas conforme aux besoins opérationnels ni au bon sens.

Cette volte-face perturbe aussi la vie de nos membres, dont beaucoup ont dû apporter des ajustements considérables à leur vie personnelle et professionnelle pour se conformer aux directives antérieures de la direction sur la présence au lieu de travail. Ces décisions ne font pas que gaspiller du temps et des ressources, elles provoquent également un stress et des perturbations inutiles, détournant l’attention des services essentiels que nos membres fournissent à la population canadienne.

Dans le cadre de nos efforts continus, nous travaillons activement à la mise en œuvre de l’entente de télétravail conclue lors de la dernière ronde de négociations. Nous mettons en place des groupes conjoints au sein de chaque ministère pour examiner individuellement les demandes de télétravail refusées afin de garantir que ces questions soient traitées de manière efficace et équitable.

Nous demandons instamment au gouvernement de cesser les changements arbitraires et standardisés à sa politique et de s’engager avec nous de manière significative à développer une politique de télétravail rationnelle et flexible. 

Nous avons demandé à rencontrer la présidente du Conseil du Trésor, Anita Anand, afin de discuter de ces questions cruciales de toute urgence. Les employé·es de la fonction publique méritent une approche équitable et bien définie du travail hybride qui tienne compte de la santé, de la sécurité et de l’efficacité opérationnelle tout en fournissant les services dont les Canadiennes et les Canadiens dépendent.

Nous nous engageons à défendre un environnement de travail qui respecte les besoins et les contributions de l’ensemble des professionnel·les de la fonction publique. 

Nous apprécions votre soutien et votre engagement continus alors que nous relevons ensemble ces défis.