L'Institut professionnel de la fonction publique du Canada

L’Institut est impatient d’entamer l’examen tant attendu du Régime de soins dentaires de la fonction publique (RSDFP) en collaboration avec nos partenaires du Conseil national mixte (CNM). Cette initiative reflète notre engagement ferme en faveur du mieux-être et de la satisfaction de nos membres.

Le Régime de soins dentaires de notre partenaire, le CNM, assure la plupart des fonctionnaires fédéraux. Mais il n’a pas été réexaminé depuis 2018. Il nécessite d’importantes mises à jour pour garantir sa valeur pour les membres.  

Les prestations de santé ne sont pas négociables selon l’interprétation du Conseil du Trésor des lois du travail du secteur public fédéral. Cependant, le gouvernement a adopté une approche collaborative pour examiner les régimes d’avantages sociaux. Nous continuons de demander à la ministre Fortier de donner un mandat d’examen du RSDFP. Nous espérons pouvoir effectuer l’examen du régime cette année.

La plupart des membres de l’administration publique centrale et de certains employeurs distincts sont couvert·es par le RSDFP. Le régime de soins dentaires du CNM est examiné en même temps que le régime de soins dentaires de l’AFPC, identique mais distinct (qui ne couvre que les membres de l’AFPC).

Les représentant·es syndicaux du régime de soins dentaires du CNM estiment qu’il faut apporter des changements au régime pour :

  • qu’il suive l’augmentation du coût des soins dentaires et qu’il inclue les progrès en matière de soins dentaires préventifs;
  • s’assurer que le régime répond aux besoins des membres dans des circonstances difficiles et qu’il reste concurrentiel par rapport aux autres grands régimes de soins dentaires;
  • protéger adéquatement les membres contre les traitements inutiles;
  • étendre la couverture à certains problèmes (par exemple, fournir des soins pour le bruxisme).

L’IPFPC est fier de collaborer avec le gouvernement, par l’intermédiaire du CNM, ainsi qu’avec le promoteur du régime. Nous reconnaissons le rôle important que joue une bonne santé buccodentaire dans votre bien-être général et nous comprenons l’importance d’une couverture complète pour nos membres.

Nous savons que nos membres attendent des améliorations de régime fondées sur des données probantes qui maximisent la valeur du régime et la santé des membres. Il s’agit notamment d’améliorer les soins préventifs et d’étendre les traitements pour les membres du régime souffrant de certains problèmes de santé. 

Nous sommes également conscient·es de l’impact que l’inflation récente a eu sur le porte-monnaie des Canadien·nes. Nous savons que les soins dentaires continuent d’augmenter avec le coût de la vie.

En mettant en commun notre expertise et nos ressources, nous pouvons explorer de nouvelles opportunités et stratégies pour améliorer le RSDFP pour nos membres. Cette approche nous permet de tirer parti des connaissances et des idées collectives de nos organisations et de proposer un ensemble de prestations dentaires plus complet et plus solide.

Si vous avez d’autres suggestions d’amélioration du régime qui ne concernent pas les taux de couverture et les plafonds, nous vous invitons à écrire à pensionsavantages@ipfpc.ca pour nous en faire part.

 

Dans une décision grandement attendue et sans équivoque, la Commissaire fédérale à l’équité salariale a donné raison à l’ensemble des syndicats qui s’opposaient à la demande de plan d’équité multiple déposée par le Conseil du Trésor en juin 2022.

L’exercice d’équité pour les quelque 252 000 employés devra se faire en comparants toutes les catégories d’emplois à prédominance féminine aux catégories à prédominance masculine, que  l’emploi soit dans la même unité de négociation ou non.

À l’origine, le Conseil du trésor avait demandé l’autorisation à la Commissaire Straznicky de diviser les catégories d’emplois en trois plans distincts :

  • L’Alliance de la fonction publique du Canada
  • L’Institut professionnel de la fonction publique du Canada
  • Tous les autres syndicats et les employés non-représentés.

Si elle avait été accordée, une telle autorisation aurait limité la comparaison des catégories d’emplois féminines représentées par l’Institut aux catégories d’emplois masculin également représentés par l’IPFPC.

Il faut se rappeler que la loi sur l’équité salariale a pour but de corriger l’écart salarial entre les hommes et les femmes, en s’assurant de comparer la rémunération totale d’emplois à prédominance féminine à des emplois équivalents à prédominance masculine.  

En forçant le Conseil du Trésor à créer un seul comité d’équité salarial, le comité pourra s’assurer de ne pas être limité dans son choix d’emplois de comparaison masculins et sélectionner ceux étant le plus adéquats, peu importe leur accréditation d’origine.

Il s’agit d’une victoire majeure pour la reconnaissance du travail effectué principalement par des femmes et la première étape pour combler l’écart salarial qui persiste toujours!

C’est avec une profonde tristesse que nous vous annonçons le décès de notre amie et collègue, Martine Lacroix. 

Martine est décédée le 11 juin 2023 à l’âge de 61 ans.

Elle était une syndicaliste dévouée. Avant de prendre sa retraite, Martine a travaillé comme infirmière à Service correctionnel Canada (SCC) et a été déléguée syndicale pendant de nombreuses années. Pendant ces années, elle a contribué au dynamisme et à la vitalité du syndicat à titre de membre de l’exécutif de la Région du Québec et du Comité régional de formation. Elle a également été une membre active de l’équipe de consultation syndicale-patronale de SCC.

Martine nous manquera beaucoup. Nous tenons à exprimer nos plus sincères condoléances à la famille, aux ami·es et aux collègues de Martine ainsi qu’à ses confrères et consœurs du syndicat.

La famille Lacroix vous invite à venir vous recueillir le dimanche 2 juillet 2023 de 15 h à 20 h au Complexe funéraire Magnus Poirier situé au 2480, boul. du Curé-Labelle, Prévost QC J0R 1T0.

Des dons à la Société canadienne du cancer seront recueillis en l’honneur de Martine.

Vous pouvez envoyer vos vœux de sympathie en ligne

Un rappel à tous les participants au Régime de soins de santé de la fonction publique (RSSFP) de la transition vers le nouvel administrateur du régime, la Canada Vie, à compter du 1er juillet 2023.

Vous devriez avoir reçu une invitation à procéder à l’adhésion préalable de la Canada Vie, soit par courriel, soit par la poste. Sinon, vérifiez votre dossier pourriel. Si vous ne trouvez pas votre invitation, appelez le Centre de contact des participants au RSSFP de la Canada Vie au 1-855-415-4414 dès que possible.

Notre équipe Pensions et avantages sociaux a développé un guide pour vous aider à comprendre votre régime et les modifications qui y sont apportées.

Guide de l’IPFPC sur le RSSFP

L’adhésion préalable et le consentement au traitement des demandes de règlement par la Canada Vie doivent être effectués avant le 1er juillet 2023, afin d’éviter toute interruption dans le traitement et le remboursement de vos demandes de règlement ou de celles de vos personnes à charge protégées. Ceci est important car vous ne pourrez pas effectuer l’adhésion préalable et envoyer une demande de règlement le même jour. Donc, veuillez effectuer l’adhésion avant le 30 juin, 2023, afin d’éviter de vous retrouver dans l’obligation de régler les frais liés à une demande de règlement de soins de santé à compter du 1er juillet.  

Si vous avez des questions, vous pouvez obtenir de plus amples renseignements sur la transition vers la Canada Vie en consultant la page suivante : Se préparer au passage du Régime de soins de santé de la fonction publique à la Canada Vie - Canada.ca.

Nos équipes de négociation de l’IPFPC ne ménagent pas leurs efforts à la table des négociations et se battent pour obtenir une meilleure entente pour nos membres. Vous pouvez trouver les comptes rendus de négociation de chaque groupe sur leur page individuelle.

L’équipe de négociation de la table centrale de l’IPFPC a tenu sa quatrième rencontre avec des représentant·es du Conseil du Trésor les 23, 24 et 25 mai 2023. Les négociations à la table centrale portent sur un libellé commun à intégrer aux conventions collectives des groupes à des fins de cohérence et d’équité, tandis que les tables de groupe négocient un libellé propre à la rémunération et aux conditions de travail de chacun des groupes professionnels que représente l’IPFPC.

Voici où nous en sommes sur certains de nos enjeux clés. 

Retour au bureau (RAB)

Si la présence en première ligne de certain·es membres est nécessaire pour assurer les services essentiels, beaucoup sont désormais en mesure de travailler efficacement depuis leur domicile. Le fait de forcer les employé·es à retourner au bureau sans raison valable est une preuve de manque de confiance et de respect, et nous nous sommes bien sûr prononcés contre cette politique générale depuis que le gouvernement l’a mise en place du jour au lendemain. 

Nous avons constaté une certaine évolution de l’employeur sur cet enjeu avec d’autres agents négociateurs, comme l’AFPC et l’ACEP. L’IPFPC a toujours soutenu qu’une politique de « présence justifiée », c’est à la table de négociation que ça se négocie le mieux. En mai, nous avons également mené une enquête en ligne auprès des membres et nous en avons amplifié les réponses dans les médias et auprès du Conseil du Trésor.

L’IPFPC est persuadé qu’une politique de télétravail juste et flexible peut faciliter la création d’un lieu de travail reposant sur l’accessibilité, l’équité et le respect. Nous espérons que le gouvernement fédéral est prêt à collaborer avec nous pour y parvenir. 

RÉMUNÉRATION

Il est essentiel que nos membres soient payés à un taux qui rend compte à la fois de la valeur de leur travail et de la montée en flèche du coût de la vie. L’un de moyens par lesquels un employeur peut vraiment reconnaître la valeur de ses employé·es passe par une meilleure rémunération.  

L’IPFPC continue de lutter pour améliorer la rémunération de ses membres, surtout dans ce contexte inflationnaire pénible. Cependant, d’autres agents négociateurs ont maintenant établi un modèle d’augmentation économique générale auquel ce sera difficile de résister.  

L’Institut continue à chercher des moyens créatifs de négocier des gains pour ses membres, surtout compte tenu de la nature unique de leur travail.

ÉQUITÉ

La Loi sur l’équité salariale et ses règlements sont entrés en vigueur en septembre 2021, mais il reste encore beaucoup à faire pour que l’équité salariale devienne réalité dans la fonction publique.

L’IPFPC joue un rôle de chef de file actif en faveur de l’équité salariale, un rôle qui est d’une importance capitale, étant donné que de nombreux employeurs résistent vraiment au processus d’équité salariale. 

Mais l’équité ne se limite pas à la rémunération. Ce gouvernement a fait de l’équité un pilier de son mandat, et il doit s’assurer de l’appliquer à son personnel. Tout le monde mérite de sentir son appartenance à son milieu de travail. 

Pour certaines personnes, ça veut dire travailler à domicile. Pour d’autres, ça veut dire pouvoir se montrer sous son vrai jour, sans craindre de subir du harcèlement ou de l’exclusion sociale.  Notre syndicat, c’est aussi une communauté, et nous luttons pour que personne ne soit laissé pour compte. L’équité sous toutes ses formes, c’est un élément essentiel de notre action, tant dans le domaine de la négociation que dans les autres domaines.

IMPACT DE LA GRÈVE DE L’AFPC

L’AFPC et l’IPFPC négocient avec un employeur commun : le gouvernement fédéral. Il était essentiel pour l’Institut d’être solidaire de l’AFPC quand celle-ci a entamé son mouvement de grève en avril. 

Nous savons que lorsque des agents négociateurs comme l’AFPC parviennent à une entente de principe, le gouvernement tente d’établir un modèle d’augmentation salariale pour les autres groupes encore en négociation. 

Cependant, comme membres de l’IPFPC, nos circonstances sont uniques au travail professionnel que nous effectuons.  Nous continuerons à nous battre pour obtenir des « ajustements de marché » pour que nos groupes et nos classifications aient la même valeur de marché que leurs homologues des gouvernements provinciaux ou d’autres agences du secteur privé. 

PRÊT·ES À LUTTER POUR UNE MEILLEURE ENTENTE

À chaque étape du processus, les membres sont essentiels à la négociation collective. Lorsque nous travaillons ensemble, nous montrons à l’employeur la force de notre syndicat et le pouvoir de nos voix unies.

Souvent, les actions simples sont les plus efficaces. Par exemple, si vous savez que votre équipe de négociation est à la table des négociations avec le Conseil du Trésor, vous pouvez porter un t-shirt de l’IPFPC ou arborer des macarons de l’IPFPC sur votre veste ou votre sac.

Vous pouvez aussi intervenir dans les médias sociaux en partageant des messages ou en commentant dans nos pages Facebook, Twitter et Instagram. C’est ainsi que notre message sera transmis à un plus grand nombre de personnes dans votre réseau, ce qui est très important pour obtenir des amis. Vous pouvez également envoyer un petit mot à l’équipe de négociation de votre groupe pour lui souhaiter bonne chance à la veille des négociations.

Mais le meilleur moyen d’appuyer la lutte pour une meilleure entente, c’est de se tenir au courant de ce qui se passe : impliquez-vous, lisez vos courriels et vos infolettres, suivez-nous sur les médias sociaux, intervenez en ligne, par exemple en envoyant un courriel, et participez aux réunions et aux activités locales. 

Ottawa, le 15 juin 2023 – Plus du tiers des professionnel·les de la fonction publique est mécontent au point d’envisager de démissionner à la suite de l’ordre général de retour au bureau (RAB) donné par le gouvernement. Chez les fonctionnaires de moins de 30 ans, plus préoccupé·es par le coût de la vie, la garde des enfants et l’environnement, ce chiffre grimpe à près de 50 %.

« Puisqu’environ un·e salarié·e fédéral·e sur cinq a plus de 55 ans, approchant l’âge de la retraite, on ne peut pas se permettre de perdre la moitié des plus jeunes fonctionnaires », déclare la présidente de l’IPFPC, Jennifer Carr. «  Ainsi, si le gouvernement n’est pas capable de régler son grave problème de recrutement et de rétention qu’il a lui-même créé avec cette mauvaise politique de retour au bureau, il ne sera pas en mesure de fournir les services dont la population canadienne a besoin. Ces chiffres montrent que la fonction publique est en péril ».

Dans sa déclaration d’appui à la Semaine nationale de la fonction publique de cette année, le premier ministre Justin Trudeau a déclaré que son gouvernement soutenait le développement de carrière des employé·es autochtones, noir·es et racisé·es, et se dotait d’une fonction publique inclusive et équitable. Mais les travailleurs et travailleuses qui s’identifient comme noir·es risquent deux fois plus d’être victimes de discrimination et de harcèlement maintenant qu’on leur a ordonné de retourner au bureau. 

Les personnes vivant avec un handicap sont également deux fois plus susceptibles d’être victimes de discrimination et de harcèlement au bureau, et risquent deux fois plus de signaler que leur poste de travail ne répond pas à leurs besoins. Soixante-dix pour cent ont déclaré que leur santé mentale s’est dégradée à cause de l’impossibilité de travailler à distance. 

La politique de RAB pèse également davantage sur les travailleuses, puisqu’elles sont plus susceptibles de s’occuper de leurs enfants et de leurs parents âgés. Plus de la moitié des femmes déclarent que leurs responsabilités de proches aidantes se sont alourdies avec le RAB. 

« Ce gouvernement prétend vouloir donner la priorité au recrutement de jeunes travailleurs·ses, de travailleurs·ses vivant avec un handicap ou de travailleurs·ses noir·es et de femmes », poursuit Mme Carr. « Et pourtant il met en œuvre une politique de RAB qui rend plus difficile la réussite de ces groupes au lieu de travail ».

L’IPFPC appuie le principe de « présence justifiée », ce qui veut dire qu’il faut être au bureau lorsque les besoins opérationnels le justifient. Le syndicat continue de réclamer ce que le gouvernement avait promis : une approche hybride qui tient compte des circonstances uniques des employé·es ainsi que des exigences de leur travail. 

« Aujourd’hui, la flexibilité est la pièce maîtresse d’un lieu de travail moderne et progressiste », soutient Mme Carr. « Notre syndicat est prêt à collaborer avec le gouvernement pour élaborer des politiques sensées ». 

En mai 2023, l’IPFPC a mené un sondage en ligne auprès de plus de 68 000 de ses membres des ministères ou organismes fédéraux afin d’évaluer leur ressenti après leur retour au bureau. Le taux de réponse dépasse 17 %.

L’IPFPC représente plus de 72 000 professionnel·les de la fonction publique travaillant pour le gouvernement fédéral ainsi que pour certains ministères et organismes provinciaux.

Ottawa, le 12 juin 2023 — C’est aujourd’hui le premier jour de la Semaine nationale de la fonction publique, une période destinée à « reconnaître la valeur des services rendus par les employé·es de la fonction publique fédérale ». Mais des données récentes tirées d’un sondage mené auprès des membres de l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC) montrent que la majorité de ces employé·es ne se sentent pas valorisé·es, en particulier lorsqu’il s’agit des politiques de retour au bureau.

« Six mois après la mise en œuvre d’une approche universelle sur le retour au bureau, nos membres déclarent que cette politique a sapé leur productivité, a augmenté leur coût de la vie, les a obligés à perdre du temps dans les embouteillages, et n’a pas amélioré la collaboration », indique la présidente de l’Institut, Jennifer Carr.

Soixante-dix pour cent des personnes interrogées se sont déclarées insatisfaites de la manière dont les politiques de retour au bureau étaient mises en œuvre, citant comme principales préoccupations des questions telles que la durée et le coût des trajets domicile-travail, l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée et les répercussions sur l’environnement.

Et contrairement au raisonnement du Conseil du Trésor pour justifier cette décision, il est difficile de trouver des conséquences positives. Soixante et un pour cent des personnes interrogées ont déclaré que la productivité s’était détériorée et la plupart d’entre elles estime que l’impact sur la collaboration était au mieux neutre.

En outre, 80 % des réunions se déroulent encore virtuellement.

« Des professionnel·les du service public ont reçu l’ordre de se rendre dans un bureau pour participer à un appel Zoom ou Teams qui aurait pu être passé depuis le domicile », ajoute Mme Carr. « Les avantages proposés pour le retour au bureau n’apparaissent nulle part. »

L’un des principaux problèmes est qu’en dépit de la directive, la majorité des fonctionnaires n’ont plus de bureau attitré où retourner. En fait, 65 % des personnes interrogées partagent encore leur poste de travail.

« L’Institut appuie le principe de la présence justifiée, ce qui veut dire qu’il faut être au bureau lorsque les nécessités du service le justifient. Nous continuons de réclamer ce qui avait été promis : une approche hybride qui tient compte des circonstances uniques des employé·es ainsi que des exigences de leur travail », explique Mme Carr. « Il est temps que le gouvernement collabore avec nous pour mettre en place un lieu de travail moderne qui offre des modalités flexibles, des espaces correctement équipés et qui accorde une grande importance à la santé et à la sécurité. »

L’IPFPC représente plus de 72 000 professionnel·les de la fonction publique travaillant pour le gouvernement fédéral ainsi que pour certains ministères et organismes provinciaux. En mai 2023, l’Institut a réalisé un sondage en ligne auprès de plus de 68 000 de ses membres travaillant pour des ministères ou des agences fédérales, afin d’évaluer leur ressenti après leur retour au bureau. Plus de 17 % ont répondu.

-30-

Source: Johanne Fillion, 613 883-4900 (cellulaire), jfillion@pipsc.ca

Ottawa, le 9 juin 2023 – Ce lundi 12 juin, pour souligner le début de la Semaine nationale de la fonction publique (SNFP), l'Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC) tiendra une conférence de presse à son bureau national à Ottawa.  

Alors que la SNFP souhaite être un moment spécial dans l'année pour « reconnaître la valeur des services rendus par les employés de la fonction publique fédérale », l'IPFPC dévoilera les résultats d'un sondage auprès de ses membres qui indiqueront malheureusement qu’une majorité des répondants, tous à l’emploi du gouvernement fédéral, ne se sentent pas valorisés - en particulier en ce qui trait aux politiques de retour au bureau (RTO).

QUOI : Conférence de presse pour la Semaine nationale de la fonction publique 2023 – Résultats de sondage

QUAND : Le lundi 12 juin 2023, à 10 h 30

OÙ : Le bureau national de l’IPFPC, 250 Chemin Tremblay, Ottawa (Ontario)  

QUI : Jennifer Carr, Présidente, Institut professionnel de la fonction publique du Canada

L'IPFPC représente plus de 72 000 professionnels travaillant dans le secteur public à travers le pays, dont la vaste majorité est à l'emploi du gouvernement fédéral. Suivez-nous sur Facebook, Twitter et Instagram

- 30 -

Source : Johanne Fillion, 613-883-4900 (cell.), jfillion@pipsc.ca

Note: Un lien Zoom est disponible sur demande.

Les 26 et 29 novembre 2023 à l’hôtel Centre Sheraton, à Montréal, Québec.

INSCRIPTION EN LIGNE

Du 17 juillet au 29 septembre 2023 — Une fois informés qu’elles et ils ont été sélectionnés pour participer au Congrès 2023 de l’IPFPC, qui comprendra l'Assemblée générale annuelle (AGA), tous les délégué·es et observateurs(-trices) doivent remplir le formulaire d’inscription en ligne. Veuillez noter que la date limite d’inscription sera strictement maintenue.

PROCESSUS DE SÉLECTION DES DÉLÉGUÉ·ES

Les président·es de groupe et les directeurs(-trices) régionaux doivent envoyer leur liste approuvée de délégué·es et d’observateurs(-trices) en utilisant ce formulaire au plus tard le vendredi 16 juin 2023 à 17 heures (heure de l'Est).

Quand le bureau national aura reçu les listes, il enverra un courriel aux délégué·es et aux observateurs(-trices) pour les inviter à faire leur inscription en ligne. Veuillez noter que les délégué·es et les observateurs(-trices) ne pourront pas s’inscrire avant que la liste approuvée des groupes ou des régions n’ait été reçue.

Le nombre de délégué·es à l’AGA est établi à l’article 13 des statuts et doit respecter cette formule.

MODIFICATION DES STATUTS DE L’INSTITUT

Aux termes de l’article 13.1.4.1, « Aucun article des statuts ne peut être adopté, abrogé ou modifié par l’assemblée générale annuelle sans que (...) l’information concernant les modifications proposées est soumise au bureau du (de la) secrétaire(e) exécutif(-ive) au plus tard douze (12) semaines avant la tenue de l’assemblée générale annuelle ». Les propositions de modification aux statuts doivent être soumises au plus tard le 3 septembre 2023 à motions@ipfpc.ca.

MOTIONS

Conformément à l’article 13.1.4.3, « Les motions doivent parvenir par écrit au bureau du (de la) secrétaire(e) exécutif(-ive) au moins douze (12) semaines avant l’assemblée générale annuelle ». Les motions doivent être soumises au plus tard le 3 septembre 2023 à motions@ipfpc.ca.

Les motions destinées à l’AGA sont d’abord reçues par le Sous-comité des motions (SCM).

Le SCM a pour mandat de regrouper, de vérifier et de clarifier les motions à présenter à l’AGA. Il est à la disposition des auteurs des motions et les conseille pour que le libellé soit clair et conforme aux statuts et politiques de l’Institut. Les auteurs devraient soumettre les coûts liés à leur motion (motions financières) en même temps que cette dernière, à l’intention du SCM.

Pour des conseils sur la rédaction des motions, consultez le guide de poche intitulé Comment rédiger une motion.

COTISATIONS DE L’INSTITUT

Conformément à l’article 14.2.1 des statuts, qui s’applique aux cotisations, nous vous avisons par la présente qu’un changement touchant les cotisations mensuelles de base pourrait être proposé à l’AGA 2023.

VOYAGES

Les délégué·es au Congrès 2023 de l'IPFPC peuvent se référer à la Politique sur les voyages.

Rene Lerat, Singing Bird Woman, est infirmière depuis 12 ans, et elle est passionnée par l’idée d’influer concrètement sur le cours des choses dans les communautés du Nord. Elle a grandi dans une réserve de la Saskatchewan et a suivi sa formation d’infirmière dans la réserve. Après avoir obtenu son diplôme, elle a déménagé à Regina et a commencé à travailler dans le nord du Manitoba, où elle est tombée amoureuse des soins infirmiers.

« Nous avons la possibilité de sensibiliser les gens et de les aider à adopter un mode de vie plus sain », dit-elle. 

 En grandissant, Rene voulait être dentiste — ou grizzly! Travaillant aujourd’hui comme infirmière, elle comprend comment ses rêves d’enfant se comparent à ce qu’elle fait aujourd’hui, en soignant et en guérissant les gens dans différentes communautés.


« Les soins de santé dans leur ensemble sont importants pour chaque personne, car à n’importe quel moment de notre vie, nous aurons besoin de soins, et d’une infirmière pour nous écouter, pour entendre votre histoire et même pour défendre nos intérêts dans les moments de vulnérabilité », ajoute-t-elle.

Rene est fière de travailler dans ce qu’elle considère comme le « diamant des soins infirmiers », un terme que les infirmières utilisent pour décrire le travail dans des régions éloignées, où leur champ d’action est plus vaste. Elle assure la prestation de services d’urgence et de soins primaires aux communautés éloignées et nordiques. Elle affirme que c’est une expérience incroyablement enrichissante et que les infirmières ont la possibilité d’améliorer grandement la vie de ceux qu’elles servent.

« La partie la plus difficile de notre travail est la responsabilité. Je pense qu’il est indispensable d’offrir des soins culturellement appropriés. »

Les communautés du Nord ont du mal à accéder aux soins de santé, en particulier les Autochtones, qui sont confrontés à une discrimination systémique dans le système de santé. Le travail du personnel infirmier isolé dans les petites communautés est intégral. Parfois, les infirmières comme Rene peuvent être les seuls professionnels de la santé disponibles pour une personne en crise.

Ensemble, elle et ses collègues ont dû mettre au monde un bébé dont la mère était trop dilatée pour être évacuée par avion vers un hôpital central. « La plupart des femmes enceintes quittent la communauté deux semaines avant la naissance pour s’assurer d’avoir accès à des soins intégrés », dit-elle.

Rene voit toujours le bébé qu’elle a aidé à mettre au monde et qui est en bonne santé aujourd’hui; elle continue de prodiguer des services de santé comme des vaccinations et des soins primaires au reste de la communauté.

Travailler dans le contexte de la pandémie n’a fait qu’appeler davantage les infirmières comme Rene à soutenir les personnes et les communautés les plus à risque lors des situations d’urgence. La menace d’épuisement professionnel et de surcharge de travail était imminente au plus fort de la pandémie, mais Rene se dit reconnaissante pour les congés que l’IPFPC a négociés, afin que les infirmières puissent prendre le temps dont elles ont besoin pour s’occuper d’elles-mêmes.

« Être membre de l’IPFPC, c’est faire partie d’une véritable communauté. Nous luttons ensemble et solidairement pour les salaires et les congés... et pour nous sentir soutenus en général. »

L’IPFPC aide les infirmières et infirmiers à s’assurer que les salaires sont concurrentiels et que les avantages sociaux sont solides, afin que les communautés du Nord puissent conserver les services infirmiers essentiels qu’elles méritent. Rene ajoute qu’elle aimerait voir davantage d’infirmières dans les communautés du Nord pour aider à relever ce qui semble souvent être un système en déclin.

« Les soins de santé peuvent parfois donner l’impression de s’effriter, alors plaider pour que davantage d’infirmières viennent dans un secteur où notre présence est déjà minimale pourrait certainement améliorer notre environnement. »

Rene souligne également l’importance de maintenir les soins de santé dans le cadre de la fonction publique et de lutter contre la privatisation de ces services, qui laisse souvent les communautés vulnérables dans l’impasse.

« L’accès privé aux soins de santé ferait peser un fardeau supplémentaire sur les communautés que je soutiens, et c’est la dernière chose dont les populations autochtones ont besoin. Je pense que nous devons élargir le secteur public des soins de santé et veiller à protéger l’accès public pour que chacun puisse voir le dentiste ou le physiothérapeute qu’il souhaite. »

C’est pourquoi Rene dit qu’il est si important de faire partie d’un syndicat vigoureux. « Un syndicat fort — derrière des portes fermées — mène ces batailles pour nous. »

L’IPFPC se consacre à la protection de ses membres et à l’amélioration des normes de travail, afin que des personnes comme Rene puissent faire le bon travail de protéger la population au moment et à l’endroit où elle en a le plus besoin.