L'Institut professionnel de la fonction publique du Canada

Nous avons la grande tristesse d’annoncer que notre collègue et ami Terry Sing est décédé subitement le lundi 10 avril 2023.

Terry était très sociable, et il avait une nature passionnée, amicale et serviable de nature. Il a servi les membres de l’Institut à de nombreux exécutifs, notamment pour le groupe  Commerce et achat (CP)avant son départ à la retraite, et il a continué à servir notre syndicat comme membre retraité. Il était l’actuel vice-président de la Guilde des membres retraités, et un membre actif de la Région de la capitale nationale, où il s’est souvent porté volontaire pour aider à organiser des événements pour les membres de l’Institut. Il a été l’ami et le mentor de nombreuses personnes dans cette région et il a maintes fois été reconnu par l’Institut pour ses contributions importantes.

Ses ami·es et collègues peuvent lui rendre un dernier hommage en se rendant à la chapelle ouest de Hulse, Playfair & McGarry, au 150, avenue Woodroffe (à l’angle du chemin Richmond), à Ottawa, le dimanche 16 avril de 13 h à 15 h ou de 18 h à 20 h, ou le lundi 17 avril à compter de 9 h 30, jusqu’au service funèbre, qui aura lieu à la chapelle à 11 h. De plus amples informations sont disponibles ici : Terry Sing|Hulse, Playfair & McGarry Funeral Homes. Le service funèbre sera également retransmis en direct.

Nous présentons nos sincères condoléances et l’expression de notre profonde sympathie à son épouse, Cleo, ainsi qu’au reste de sa famille et de ses ami·es. Que son âme repose dans la paix éternelle!

 

Les membres de l’AFPC qui travaillent au Conseil du Trésor et à l’Agence du revenu du Canada votent sur un mandat de grève dans leur lutte pour une meilleure entente. L’AFPC annoncera les résultats de ces votes dans les prochains jours.

Nous sommes solidaires des membres de l’AFPC et nous demandons à l’employeur de retourner à la table avec nos collègues de l’AFPC et de présenter une offre qui réponde à leurs demandes d’augmentations salariales équitables, compte tenu de la crise du coût de la vie.

Dans cette ronde de négociations, les groupes du Conseil du Trésor de l’IPFPC ont choisi la voie de l’arbitrage comme stratégie de sortie d’une éventuelle impasse à la table de négociations. Notre groupe VFS, qui représente les membres de l’ARC, s’est mis en grève en cas d’impasse. Toutefois, le processus de négociation du groupe VFS n’est pas aussi avancé que celui de l’AFPC, dont le contrat a expiré un an avant celui de nos membres.

Quels que soient le choix du moment et la stratégie, une chose est claire : L’IPFPC et l’AFPC sont solidaires. Si nos collègues de l’AFPC décident d’entreprendre une action collective, nous vous expliquerons ce que vous pouvez faire comme membre pour montrer votre soutien à vos collègues de l’AFPC.

CONNAISSEZ VOS DROITS

Vous vous demandez peut-être : Que dois-je faire si l’immeuble où je travaille tient un piquet de grève composé de travailleuses et travailleurs d’un autre syndicat?

Les membres de l’Institut doivent respecter les dispositions de leurs propres conventions collectives et se présenter au travail, même si ce lieu de travail est occupé par des membres d’un syndicat affilié. Cependant, les membres ne doivent en aucun cas se mettre en danger.

Lorsque vous arrivez sur un chantier où il y a un piquet de grève, vous devez immédiatement contacter vos superviseur·es et demander des instructions sur la manière d'entrer en toute sécurité sur le lieu de travail. 

S’il est dangereux de franchir un piquet de grève, vous devez exercer votre droit de refuser de travailler et contacter votre superviseur·e et votre représentant·e syndical·e.

Nous offrons nos sincères condoléances aux ami·es et à la famille de Laureen.

En reconnaissance de ses 27 années de service à l’Institut, le Conseil d’administration va attribuer une bourse de la Fondation Héritage en son honneur : la bourse Laureen Allan, d’une valeur de 2000 $.

Pendant toutes ces années, Laureen a servi notre syndicat dans la bonne humeur et la détermination. Elle aimait sincèrement l’Institut et notre communauté et elle croyait profondément en notre mission. Elle a aidé des générations de membres, et sa perte sera ressentie dans toute notre communauté. Elle nous manquera beaucoup.

Nos plus sincères condoléances aux nombreuses personnes qui ont connu et aimé Laureen, et en particulier à son mari, Phil, et à sa fille, Alex.

À l’approche du mois sacré du ramadan, l’Institut souhaite adresser ses vœux les plus chaleureux à l’ensemble de ses membres musulman·es.

Le ramadan est une période de réflexion spirituelle, de développement personnel et de dévotion accrue pour les musulman·es du monde entier. L’Institut s’engage à favoriser un environnement diversifié et inclusif qui respecte les croyances et les pratiques de ses membres.

Afin de permettre aux personnes qui observent le ramadan de participer pleinement à nos événements et activités, l’Institut prendra en compte les restrictions alimentaires fondées sur les croyances religieuses, y compris celles liées au jeûne. Si vous jeûnez et participez à un événement ou à une activité de l’Institut, veuillez informer l’organisateur à l’avance que vous n’aurez pas besoin de repas ou de rafraîchissements pendant la réunion.

En lieu et place des repas et des rafraîchissements, l’Institut vous versera une indemnité journalière. Vous pourrez utiliser ce montant pour le sehri et l’iftar et ainsi observer vos pratiques religieuses tout en participant activement à la vie de notre syndicat.

En tant qu’organisation inclusive, l’Institut veille à ce que ses membres se sentent accueilli·es, valorisé·es et soutenu·es. Votre contribution à notre communauté est inestimable et c’est avec fierté que nous nous tenons à vos côtés pour célébrer cette période importante de l’année.

Nous vous souhaitons un ramadan paisible.

Pour souligner la Semaine de sensibilisation aux maladies mentales, l’Institut et l’Association canadienne pour la santé mentale vous proposent un atelier sur la maladie mentale au travail. Contrairement à la santé mentale, les maladies mentales sont des troubles diagnostiqués qui affectent la façon dont nous nous percevons, dont nous entrons en relation avec les autres et dont nous interagissons avec le monde qui nous entoure. L’animatrice, Alexandra Petrisano, B.Sc.A., PGCert, proposera une formation sur de nombreux sujets, notamment :

  • Aperçu des maladies mentales courantes
  • Impact de la maladie mentale sur les employés
  • Soutenir ses collègues et les membres de son équipe
  • Comment réagir avec compassion et empathie

 Envoyez un courriel à bienmieuxensemble@ipfpc.ca pour obtenir un lien vers le webinaire!

Ici même, dans notre pays, une femme est tuée par son partenaire intime tous les six jours environ.

La pandémie a fait augmenter le nombre d’appels de crise et des demandes d’hébergement dans les refuges.

L’agression sexuelle est le seul crime violent au Canada dont la fréquence ne diminue pas, et ce, depuis 1999.

On pourrait passer toute la journée à parler des statistiques, mais c’est l’action qui va changer les choses.

Nous nous sommes à nouveau associés à Julie Lalonde, défenseuse des droits des femmes et éducatrice publique de renommée internationale, pour vous proposer deux ateliers sur les moyens d’intervention pour mettre fin à la violence sexiste :

  • Intervention auprès des témoins pour renforcer les soins communautaires
    • Dans cet atelier, vous verrez : comment intervenir lorsqu’on est témoin d’un comportement inapproprié ou agressif, y compris au travail, ce qu’on peut faire pour aider les victimes de la violence aux mains d’un partenaire intime.
  • Créez une culture du consentement avec vos jeunes
    • Dans cet atelier, vous verrez : comment discuter des sujets importants que sont le consentement, la culture de la fête et le harcèlement avec les jeunes de notre entourage, pour contribuer à inverser les tendances pour la prochaine génération.

Regardez l’atelier Intervention auprès des témoins pour renforcer les soins communautaires

 

Regardez l’atelier Créez une culture du consentement avec vos jeunes

 

Ce fut la goutte d’eau qui a fait déborder le vase pour Mathew Herder, membre du Conseil
d’examen du prix des médicaments brevetés.

Récemment, il a donné sa démission, ainsi que plusieurs membres du personnel de très bonne réputation après que le gouvernement ait fait volte-face sur ses promesses répétées de réglementer correctement les prix des médicaments au Canada (lettre disponible uniquement en anglais).

En 2016, vu l’incapacité des grandes compagnies pharmaceutiques depuis 20 ans à respecter
leurs engagements en matière de dépenses en recherche et développement au pays, le
gouvernement a adopté une mesure législative visant à réformer le modèle d’établissement du
prix des médicaments, car ce modèle datait de plusieurs dizaines d’années et gonflait
artificiellement les prix des nouveaux médicaments. Ces réformes, fondées sur des données
probantes, devaient mettre fin aux prix abusifs des nouveaux médicaments et harmoniser les
prix avec ceux des pays comparables au nôtre. De plus, elles devraient intégrer une analyse
pharmacoéconomique (dans laquelle le prix maximum d’un médicament est basé sur son
efficacité par rapport aux médicaments existants). Des données indépendantes ont démontré
que ces réformes n’auraient pas d’impact négatif sur l’accès aux nouveaux médicaments ou à
l’approvisionnement en médicaments.

Les groupes de pression et les groupes paravents de l’industrie ont débarqué en force pour
confronter les représentants de l’Institut et les défenseurs du Congrès du travail du Canada aux consultations publiques. Lentement mais immanquablement, le gouvernement a fini par fléchir, d’abord quand il n’a pas réussi à faire appel des contestations judiciaires de l’industrie
pharmaceutique contre les réformes, puis quand il a émis un flot ininterrompu de reports. Nous avons alors demandé au gouvernement : faites donc mieux.

Ces problèmes ont réduit la loi à une peau de chagrin, ce qui a ensuite creusé encore plus le
retard du Canada dans la mise en place du régime public d’assurance-médicaments promis
depuis belle lurette. L’assurance-médicaments et la fixation de prix raisonnables pour les
médicaments ne sont pas seulement équitables : elles découlent d’une politique publique
efficace, qui améliore les résultats en matière de santé et permet d’économiser à long terme.

L’Institut continue d’exhorter le gouvernement à tenir sa parole et à réitérer son engagement à
réformer l’établissement du prix des médicaments et l’assurance-médicaments publique. La
pandémie a prouvé que cette réforme est plus essentielle que jamais.

Au cours des trois dernières années, les membres de l’Institut ont travaillé dur pour aider la population canadienne à surmonter une pandémie mondiale. Notre employeur a maintenant la possibilité de nous rendre la pareille.

Nous savons que ça ne sera pas facile.

D’après l’expérience des autres syndicats de la fonction publique fédérale à la table, ce gouvernement va continuer à essayer de nous léser.

Nous devons nous présenter à la table uni·es et prêt·es à lutter pour obtenir une meilleure entente : les congés dont nous avons besoin, le salaire que nous méritons et la flexibilité nécessaire pour continuer à donner le meilleur de nous-mêmes.

Voici quelques-uns des principaux enjeux que l’employeur doit prendre en compte pour démontrer concrètement la reconnaissance et le respect que méritent les fonctionnaires. Pour connaître les revendications spécifiques que nous présentons à la table, veuillez communiquer avec l’équipe de négociation de votre groupe.

Rémunération

Il est essentiel que nos membres soient payé·es à un taux qui reflète à la fois la valeur de leur travail et la montée en flèche du coût de la vie. Sinon, il s’agit ni plus ni moins d’une baisse de salaire. Une rémunération solide est également un pilier essentiel des efforts de recrutement et de rétention dont nous avons besoin pour bâtir une fonction publique forte. L’Institut continuera à se battre pour obtenir des salaires compétitifs qui suivent l’inflation et qui permettent de garder les meilleurs talents comme vous.

Télétravail

Si certain·es de nos membres sont nécessaires en première ligne pour fournir des services essentiels, d’autres sont désormais en mesure de travailler efficacement depuis leur domicile. Le fait de forcer le personnel à retourner sur son lieu de travail sans justification témoigne d’un manque de confiance et de respect. L’Institut continuera à se battre pour un plan de retour au bureau qui soit sûr, flexible et fondé sur le principe de la « présence justifiée ». Nous continuerons à faire pression pour que le télétravail soit négocié à la table, comme il se doit.

Le droit à la déconnexion

Les membres de l’Institut se surpassent régulièrement pendant leurs journées de travail et ne devraient pas avoir à répondre à des courriels, des appels téléphoniques et des demandes de réunion une fois la journée terminée. C’est la porte ouverte à l’épuisement et au mécontentement. L’Institut continuera à se battre pour que vous puissiez trouver un équilibre entre votre vie professionnelle et votre vie privée, tout en bénéficiant de périodes de repos qui sont essentielles au bien-être, à la santé et à la sécurité. Si le gouvernement de Doug Ford peut offrir à ses employé·es le droit de se déconnecter, le fédéral le peut aussi.

Congés 

Les employé·es sont des êtres humains avec leur propre vie. Parfois, ces vies s’accompagnent de défis individuels ou familiaux qui nous obligent à nous absenter du travail. Lorsque c’est le cas, vous devez pouvoir compter sur le soutien de votre employeur. L’Institut continuera à se battre pour des politiques en matière de congé qui tiennent compte de la variété des raisons valables pour lesquelles nos membres peuvent avoir besoin d’un congé.

Solidarité et appartenance

Tout le monde mérite des conditions qui permettent de donner le meilleur de soi-même. Pour certain·es, cela signifie travailler à domicile. Pour d’autres, c’est pouvoir se présenter sous son vrai jour, sans avoir à craindre le harcèlement ou l’exclusion sociale. En fait, notre employeur devrait valoriser nos différences et s’en accommoder de manière à nous permettre de donner le meilleur de nous-mêmes au travail. L’Institut continuera à se battre pour des politiques d’emploi modernes et progressistes qui garantissent que personne ne soit laissé pour compte.

1. Où puis-je trouver ma convention collective actuelle?

Tous les membres de l’Institut font partie d’un groupe en fonction de leur travail, de leur classification et de leur employeur. Cette structure permet à chaque unité de négociation d’établir ses priorités et ses stratégies de négociation et de répondre aux préoccupations qui concernent les professions de ses membres. 

Votre groupe a un comité exécutif élu par vous et vos collègues. Il choisit également l’équipe de négociation qui vous représentera et qui négociera avec l’employeur commun. Vous pouvez trouver votre convention collective actuelle sur la page de votre groupe.

2. Pourquoi devrais-je prêter attention au processus de négociation?

La négociation est collective. Ça veut dire qu’au lieu de négocier vos conditions de travail individuellement, le syndicat utilise son pouvoir collectif, le poids de l’ensemble des membres de votre groupe, pour vous garantir la meilleure entente possible.

C’est ce processus de négociation qui donne forme à votre convention collective, et cette dernière détermine tout, de vos conditions de travail à votre salaire. Plus vous suivez ce processus — et participez lorsque vous le pouvez — plus vous avez de chances d’obtenir des conditions de travail qui répondent à vos besoins.

3. Comment le syndicat reste-t-il en contact avec moi pendant ce processus?

Nous vous enverrons régulièrement des mises à jour par courriel ou par message texte pour vous informer de l’évolution du processus de négociation. Nous publierons également des mises à jour sur cette page, ainsi que sur nos plateformes de médias sociaux. Vérifiez que vos coordonnées sont à jour et que vous nous suivez sur Facebook, Twitter et Instagram.

Si vous avez des questions spécifiques pendant les négociations, vous pouvez les envoyer à votre délégué·e syndical·e ou à l’équipe de négociation du Groupe.

4. Attend-on quelque chose de moi pendant le processus de négociation?

Tout d’abord, la négociation collective débute et se termine avec les membres. Il est donc essentiel de s’assurer que votre équipe de négociation connaît vos priorités : comment peut-elle vous représenter auprès de l’employeur si vous ne lui dites pas ce que vous voulez? Quand vous recevez le sondage sur les négociations, prenez toujours quelques minutes pour y répondre.

Ensuite, vous aurez également la possibilité de poser des questions et de fournir des commentaires à votre équipe de négociation, tout au long du processus, à l’occasion d’événements (en ligne et en personne) et par courriel. Votre équipe de négociation veut vous entendre et a besoin de vous entendre.

Enfin, il est très important que vous lisiez toutes les communications de votre groupe et que vous participiez aux événements. Cela vous permettra de disposer des informations les plus récentes sur le processus et de discuter de la négociation avec vos collègues. Vous pouvez même organiser un dîner d’information sur votre lieu de travail pour vous assurer que tout le monde sait comment rester au courant.

5. Quels types d’enjeux sont abordés lors des négociations collectives?

Les équipes de négociation de l’Institut et les représentants de l’employeur tiennent des pourparlers pour conclure une entente dont les dispositions fixent les conditions d’emploi, les congés payés et non payés, les taux de rémunération, la durée du travail et les droits et responsabilités de chacune des parties à l’entente.

6. Y a-t-il des enjeux qui ne sont pas sur la table pendant les négociations?

Il y a certains enjeux que nous ne négocions pas et d’autres pour lesquels la capacité de négocier varie d’un employeur à l’autre.

Par exemple, pour les employé·es du gouvernement fédéral, nous ne pouvons pas négocier votre pension, vos prestations de soins de santé ou de soins dentaires, la classification et la dotation en personnel des postes, ou les changements de système administratif (comme l’épouvantable Phénix).

Ça ne veut pas dire que le syndicat ne milite pas pour obtenir des améliorations et des actions sur ces enjeux importants, mais ce travail est effectué en dehors des négociations. Par exemple, nous avons travaillé avec d’autres syndicats et organisations partenaires pour revoir et améliorer le Régime de soins de santé de la fonction publique (RSSFP).

7. Les changements de salaire seront-ils rétroactifs?

En général, oui. Une fois que votre nouvelle convention collective est ratifiée et signée, sa mise en œuvre commence. Cela comprendra toute augmentation de salaire qui doit être appliquée rétroactivement. La période de paye rétroactive commence à l’expiration de l’ancienne convention collective et se termine lorsque votre salaire est rajusté pour tenir compte des nouveaux taux de rémunération.

Vous avez droit à une paye rétroactive personnalisée qui tient compte des facteurs ayant une incidence sur votre paye, comme les heures supplémentaires, les affectations intérimaires, etc. Certaines rémunérations ne sont toutefois pas soumises au paiement rétroactif, comme les primes de poste ou les indemnités forfaitaires.

Une fois que votre nouvelle convention collective aura été ratifiée et signée et que sa mise en œuvre aura commencé, votre équipe de négociation vous informera de la date et du mode de versement de votre paye rétroactive.

Hezhao Ji est un scientifique qui cherche à comprendre et à combattre la résistance aux médicaments contre le VIH et le sida. Il s’agit d’un domaine de recherche critique qui peut sauver la vie des personnes infectées par ce virus ou ce syndrome. Il voulait déjà devenir un scientifique lorsqu’il était un petit garçon vivant en Chine, alors le travail qu’il fait chaque jour est pour lui un rêve devenu réalité.

Hezhao a enseigné la microbiologie et l’immunologie pendant sept ans, en Chine, avant de venir au Canada, en 2002, pour obtenir son doctorat en microbiologie médicale et en maladies infectieuses. En 2007, il a commencé à travailler comme chercheur scientifique pour l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC).

« Maintenant, dans le laboratoire national, mes travaux portent sur la génétique du VIH, ce qui me convient tout à fait. Je suis très heureux d’avoir la possibilité de poursuivre ma carrière de chercheur, déclare-t-il. Dans mon laboratoire, nous effectuons des tests de résistance aux médicaments contre le VIH et nous soutenons des programmes de recherche sur la résistance à ces médicaments. »


Pendant la pandémie, les recherches de Hezhao se sont orientées vers le virus SARS-COV-2 qui cause la COVID-19. Ses travaux sur la COVID-19 ont été essentiels pour mieux comprendre la pandémie au Canada et la façon dont le virus évolue dans le temps à l’échelle planétaire. Ses recherches sont utiles à toutes les Canadiennes et à tous les Canadiens, et son travail est un élément important de la lutte contre le VIH, le sida et la COVID-19.

« Lorsqu’une personne est infectée par la COVID-19, elle veut savoir quelle est l’efficacité d’un nouveau médicament, comment elle peut prévenir de nouvelles infections, comment le virus évolue dans le temps et dans quelle mesure le vaccin est efficace contre les nouvelles souches du virus, explique-t-il. L’objet de mes recherches est en rapport avec ces questions. »

Hezhao est un scientifique, mais il est aussi un mari, un père et un homme qui s’adonne à des loisirs. Pendant ses temps libres, il pratique la pêche, divers sports comme le badminton, et effectue de petites rénovations dans sa maison. Ces activités l’aident à se détendre et à se ressourcer, en dehors du laboratoire.

 Malgré les exigences de son travail, Hezhao trouve du temps pour les choses qui comptent pour lui. Toutefois, motivé par la différence que ses travaux de recherche peuvent faire dans la vie des Canadiennes et des Canadiens, il s’y donne à fond.

 À titre de membre, Hezhao se sent rassuré par le soutien que lui apporte l’IPFPC. Il sait que le syndicat se bat toujours pour obtenir des conventions collectives équitables et procurer aux membres un meilleur environnement de travail. Grâce au soutien de l’IPFPC, Hezhao peut continuer à effectuer son travail, qui consiste à sauver des vies.

« Je constate que l’IPFPC travaille dur pour le bien de ses membres. Je crois qu’il est toujours là et qu’il nous aide à obtenir plus de liberté scientifique, ce qui est important pour les scientifiques. »

Hezhao est un fervent défenseur de la science et pense qu’elle est la clé de la résolution de nombreux problèmes dans le monde. Tandis que nous évoluons dans la pandémie de COVID-19, Hezhao tient à souligner l’importance d’une prise de décision fondée sur des données scientifiques.

« À titre de scientifique, j’espère que le gouvernement accordera plus d’attention à la science, la soutiendra et appuiera la prise de décisions fondées sur des données scientifiques », déclare-t-il.

Il estime qu’une prise de décisions fondées sur de telles données nous permettra d’être mieux préparés pour faire face à d’autres pandémies. Hezhao croit également que le gouvernement devrait investir davantage dans la science et la technologie. Cela nous aiderait à développer de nouvelles façons de combattre les maladies et à améliorer la qualité de vie de la population canadienne.

Il est particulièrement fier de la façon dont son travail contribue à faire progresser le domaine de recherche dans lequel il travaille, ainsi que de l’impact de ce travail sur ses intervenants canadiens. Tout le travail qu’accomplit Hezhao sert la population canadienne en matière de recherche et de service, et l’IPFPC est là pour défendre la science publique sur laquelle tout le monde compte.

« En faisant partie d’un syndicat, on se sent en sécurité... L’IPFPC, c’est comme notre famille professionnelle élargie », affirme-t-il.

Nous représentons plus de 18 000 ingénieur·e·s, chercheur·e·s et scientifiques comme Hezhao. Nos membres contribuent à protéger la population canadienne d’une manière unique, que ce soit en soutenant la sécurité ferroviaire ou en cherchant des solutions en matière de vaccins.

 Tandis que nos scientifiques, chercheur·e·s et ingénieur·e·s servent sans relâche la population canadienne, nous travaillons afin de les protéger et de les défendre. Grâce à des personnes comme Hezhao, nous nous approchons un peu plus d’un monde sans VIH, sida, ni COVID-19.