L'Institut professionnel de la fonction publique du Canada

OTTAWA, le 23 septembre 2022 – Du 26 au 29 septembre 2022, la présidente de l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC), Jennifer Carr, effectuera une visite de stations de soins infirmiers qui desservent des communautés autochtones en région éloignée.

La présidente Carr souhaite ainsi constater de visu comment les cliniques répondent aux besoins en santé des communautés tout en faisant face à la crise générée par la pénurie de main-d'œuvre. Elle souhaite apprendre du personnel infirmier, membres de l’IPFPC, quels sont les défis de leur pratique professionnelle.

« Les infirmières et infirmiers qui se dévouent dans les communautés de Premières Nations en région éloignée et isolée comptent parmi les professionnel·le·s de la santé les plus ingénieux et résilients du Canada. Ce sont des héroïnes et des héros méconnu·e·s » estime la présidente de l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada, Jennifer Carr. « La pénurie d’infirmières et d’infirmiers et les effets de la pandémie de la COVID-19 a des répercussions encore plus importantes sur la prestation de services et de soins de santé auprès de nombreuses communautés de Premières Nations en région éloignée et isolée. J’aimerais savoir ce que nous pourrions faire pour corriger la situation afin de s’assurer que les communautés de Premières Nations et le personnel infirmier reçoivent le soutien dont ils ont besoin de même que les meilleurs soins de santé. »

L’IPFPC représente environ 4 300 professionnel·e·s de la santé au Canada, incluant près de 500 infirmières et infirmiers à l’emploi de Services aux Autochtones Canada (SAC). Ce personnel infirmier dispense les services et soins de santé dans les communautés de Premières Nations en région éloignée, à l’échelle du pays.   

Les stations de soins infirmiers assurent une large gamme de services aux patient·e·s de communautés de Premières Nations. Les services dispensés dans ces cliniques comprennent le soin des blessures, des services d’urgence, la gestion de la prise de médicaments et des maladies.

QUOI : Visite de stations de soins infirmiers qui desservent des communautés autochtones en région éloignée.

QUAND : Du 26 au 29 septembre 2022

QUI : Jennifer Carr, la présidente de l’IPFPC

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Source : Johanne Fillion, 613-883-4900 (mobile), jfillion@pipsc.ca

Note – Les médias peuvent obtenir des photos et du matériel vidéo de qualité de la visite sur demande à jfillion@pipsc.ca.

L’Institut a célébré la Fierté à la fonction publique de plusieurs façons cette année !

Nos directeurs régionaux ont collaboré avec des bénévoles locaux pour participer à des activités un peu partout au Canada.

Et pendant la Semaine de la fierté à la fonction publique, la présidente Jenn Carr a accueilli les membres à un événement virtuel sur la façon d’être un allié de la communauté 2SLGBTQIA+ au travail et en dehors.

L’ouverture à la diversité de l’orientation sexuelle et de l’identité de genre est passée d’une question morale à un impératif de droits de la personne. Il est impossible de déterminer l’orientation sexuelle ou l’identité de genre d’une personne en la regardant. Le vocabulaire que nous utilisons pour décrire nos identités est donc important et assez complexe. Ce webinaire vous indiquera comment créer un lieu de travail qui intègre la diversité de l’orientation sexuelle et de l’identité de genre, ainsi que les mesures à prendre pour lutter contre les inégalités sur le lieu de travail.

Visionnez le webinaire dès aujourd’hui!

 

C’est avec tristesse que nous annonçons le décès de Nancy Barr le 3 septembre 2022.  Nancy est morte comme elle a vécu, avec grâce et courage. Elle a vécu une enfance heureuse à East Providence, Rhode Island, faisant du vélo et jouant au tennis, quand elle n'avait pas la tête dans un livre. Elle attribue à sa mère l'amour du style, de la couleur et de la beauté qu'elle a conservé toute sa vie.

Nancy a déménagé à Montréal en 1973 pour un emploi d'un an et a fini par passer le reste de sa vie dans la ville qu'elle a embrassée, s'immergeant dans la culture québécoise.

De 2005 à 2009, Nancy a été présidente du groupe de l'Office national du film. Pendant cette période, elle a représenté les membres avec acharnement.

L'année 2021 a été marquée par un cancer, que Nancy a affronté avec dignité, un humour stoïque et une perruque chic.

La famille apprécie le soutien de l'équipe de soins palliatifs des CLSC Métro et Nova ainsi que de l'Hospice St. Raphael.

L'Institut présente ses condoléances à la famille de Nancy et aux nombreux amis qui ont eu le privilège de la connaître.

Les condoléances et les souvenirs peuvent être exprimés en ligne.

Une célébration de sa vie aura lieu à une date ultérieure.

 

Notre action en justice contre le projet de loi 124 du gouvernement Ford a officiellement commencé; il y avait une audience judiciaire le 12 septembre 2022.

Le projet de loi 124 est une attaque directe contre les droits des travailleuses et travailleurs en Ontario. Il permet au gouvernement provincial d’imposer des plafonds salariaux humiliants de 1 % par an aux travailleuses et travailleurs du secteur public, ce qui constitue un manque flagrant de respect pour le travail qu’ils font chaque jour pour faire fonctionner cette province. 

Au cours des trois dernières années, alors que les travailleuses et travailleurs des secteurs de la santé et de l’éducation s’épuisaient sur les lignes de front de la pandémie de COVID-19, le projet de loi 124 a gelé leurs salaires et entravé leurs droits à la négociation collective, même s’ils sont protégés par la Charte. Aujourd’hui, alors que l’inflation monte en flèche, les travailleuses et travailleurs subissent essentiellement une baisse de salaire massive.

Les audiences étant enfin en cours, nous voulons maximiser la pression sur le gouvernement pour qu’il abroge le projet de loi 124 en inondant ses boîtes de réception de messages de travailleuses et travailleurs de toute la province.

Nos amis de la Fédération du travail de l’Ontario (FTO) ont créé un outil simple que vous pouvez utiliser pour envoyer votre message. Si vous croyez aux négociations collectives équitables, à un travail décent et à des services publics de qualité, pouvez-vous prendre un moment pour envoyer un message dès maintenant?

ENVOYEZ VOTRE MESSAGE

En 2019, la FTO et une coalition de syndicats, dont l’IPFPC, ont intenté des poursuites contre le projet de loi 124 du gouvernement Ford, car aucun gouvernement ne devrait pouvoir adopter une loi qui restreint les droits des travailleuses et travailleurs à une négociation collective libre et équitable. 

Advenant son adoption, ce projet de loi créerait un dangereux précédent pour nous tous.

Le plafonnement des salaires à 1 % cible des secteurs dominés par les femmes, notamment les soins de santé et l’éducation, tout en en excluant d’autres, comme la police.

Il touche de façon disproportionnée les femmes racialisées qui comptent parmi les personnes les moins bien payées et dont l’emploi est le plus précaire; c’est un des principaux facteurs de la crise de dotation en personnel qui s’aggrave et qui menace de paralyser le système de soins de santé de l’Ontario.

Tant de choses sont en jeu, mais ensemble, nous pouvons gagner ce combat. 

Envoyez un message dès maintenant!

Le 16 août 2022 — Ottawa (Ontario), Territoire algonquin traditionnel non cédé — Services aux Autochtones Canada 

La pénurie d'infirmières et d'infirmiers a des répercussions sur la prestation des soins de santé dans tout le pays, les travailleurs de première ligne devant assumer des charges de travail et des fardeaux énormes alors que les effets de la pandémie de COVID-19 sur la main-d'œuvre se poursuivent. Dans de nombreuses communautés autochtones éloignées et isolées, ces effets sont exacerbés, ce qui pose des problèmes non seulement pour la dotation en personnel, mais aussi pour la santé et la sécurité de la communauté.

Les infirmières et infirmiers qui travaillent dans les communautés éloignées et isolées comptent parmi les professionnels de la santé les plus ingénieux et les plus résilients du Canada. En reconnaissance de leurs efforts et des défis actuels en matière de dotation, le gouvernement du Canada et l'Institut professionnel de la fonction publique du Canada ont conclu une entente visant à augmenter les indemnités de recrutement et de maintien en poste des infirmières et infirmiers de Services aux Autochtones Canada (SAC) qui travaillent dans ces endroits.

Cette augmentation entrera en vigueur le 1er septembre 2022 et se poursuivra jusqu'au 31 mars 2025 ou jusqu'à la conclusion d'une nouvelle convention collective, selon la première éventualité. Elle sera accordée aux infirmières et infirmiers à temps plein et à temps partiel qui fournissent des services essentiels dans les communautés éloignées et isolées des Premières Nations, conformément aux dispositions de l'entente. 

Pour l'avenir, l'accord prévoit :

  • tripler l'indemnité de recrutement initiale, qui est actuellement de 2 250 $ et sera portée à 6 750 $;
  • tripler l'indemnité versée après douze mois d'emploi, qui est actuellement de 3 250 $ et qui sera portée à 9 750 $;
  • tripler l'indemnité annuelle de maintien en poste, qui est actuellement de 5 500 $ et qui sera portée à 16 500 $.

Cette entente s'applique aux 50 communautés éloignées et isolées où se trouvent les infirmières et infirmiers de SAC : en Ontario (24), au Manitoba (21), en Alberta (4) et au Québec (1). 

Il est essentiel, maintenant plus que jamais, de s'assurer que les infirmières et infirmiers sont accessibles pour les Autochtones vivant dans des endroits éloignés et isolés. Nous reconnaissons l'impact que les problèmes de dotation en personnel dans les centres de santé et les postes de soins infirmiers des communautés éloignées et isolées peuvent avoir sur les communautés des Premières Nations. C'est pourquoi SAC continue de travailler en étroite collaboration avec les partenaires, les communautés et les dirigeants autochtones afin de trouver des solutions opportunes pour augmenter les niveaux de dotation en personnel et préserver la santé et le bien-être des Autochtones.

Pour obtenir plus d'information sur les candidatures aux postes d'infirmières et d'infirmiers dans les communautés, veuillez consulter le site Web de Services aux Autochtones Canada à l'adresse Postuler pour des emplois en soins infirmiers dans les communautés des Premières Nations.

Citations

« Nous comptons tous sur les soins du personnel infirmier et des travailleurs de la santé de première ligne. Au cours des deux dernières années, ils ont travaillé si fort pour nous permettre de traverser la pandémie de COVID-19. Dans tout le pays, les travailleurs de la santé sont fatigués, et le secteur de la santé est en difficulté. L'impact de la pénurie de travailleurs de la santé est souvent plus important dans les Premières Nations éloignées et isolées, ce qui a des répercussions non seulement sur la prestation des soins de santé, mais aussi sur la santé et le bien-être de l'ensemble de la communauté. Nous devons recruter et retenir ces travailleurs extraordinaires qui servent tant de communautés autochtones. Le gouvernement du Canada prévoit une augmentation significative de la rémunération des infirmières et infirmiers de Services aux Autochtones Canada dans les communautés éloignées et isolées jusqu'en 2025. Il s'agit d'un pas en avant important, alors que nous nous efforçons de disposer d'une main-d'œuvre solide dans le domaine des soins infirmiers en milieu rural et isolé dans les communautés autochtones. » 

L'honorable Patty Hajdu
Ministre des Services aux Autochtones

« Les infirmières et infirmiers travaillent sans relâche pour maintenir les communautés éloignées en bonne santé dans les circonstances les plus difficiles. Nous applaudissons ce pas en avant pour les reconnaître et les rémunérer équitablement pour leur dévouement, et nous continuons à plaider pour l'amélioration des conditions de travail et de rémunération de tous les travailleurs de première ligne. »

Jennifer Carr
Présidente de l'Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC)

« Nous sommes heureux d'avoir travaillé en collaboration avec l'Institut professionnel de la fonction publique du Canada pour aider à résoudre les problèmes de recrutement et de maintien en poste du personnel infirmier de Services aux Autochtones Canada. Cela permettra d'améliorer les services essentiels dans les communautés éloignées et isolées des Premières Nations et d'encourager le recrutement d'infirmières et d'infirmiers qui souhaitent avoir un impact positif sur les soins de santé des Premières Nations. »

L'honorable Mona Fortier
Présidente du Conseil du Trésor

« En tant qu'infirmière en chef adjointe de Services aux Autochtones Canada et infirmière autorisée depuis 32 ans, je sais que les soins infirmiers occupent une place unique dans les systèmes de santé de notre pays. Après avoir été témoin pendant des années de l'impact qu'ont les infirmières et infirmiers sur la sécurité et le bien-être des communautés des Premières Nations, je suis plus qu'heureuse d'annoncer ces augmentations pour les indemnités de recrutement et de maintien en poste. Ces augmentations constituent un outil supplémentaire pour encourager les infirmières et infirmiers à se joindre à notre incroyable équipe, dans l'un des rôles infirmiers les plus stimulants et les plus gratifiants au Canada. »

Leila Gillis
Bureau adjoint du chef des soins infirmiers, Services aux Autochtones Canada

Faits en bref

  • Cette augmentation entrera en vigueur le 1er septembre 2022 et se poursuivra jusqu'au 31 mars 2025 ou jusqu'à ce qu'une nouvelle convention collective soit conclue.

  • Les communautés touchées par la convention sont situées en Ontario, au Manitoba, en Alberta et au Québec.

  • Sur une base quotidienne, environ 223 infirmières et infirmiers sont nécessaires pour atteindre les niveaux opérationnels établis. La majorité des infirmières et infirmiers de SAC dans les endroits éloignés et isolés travaillent à temps partiel par rotation.

  • Au 30 juin, SAC employait directement 839 infirmières et infirmiers occupant des postes de première ligne dans la communauté, dans nos deux hôpitaux et dans des rôles de gestion et de soutien à la pratique dans tout le pays.

  • SAC dispose d'un cadre de ressources humaines en santé infirmière visant à soutenir de manière globale le recrutement et le maintien en poste par la mise en œuvre de plans établis dans le cadre de cinq engagements spécifiques :

    1. Acquisition et gestion des talents
    2. Moderniser l'environnement de pratique
    3. Assurer le bien-être de la main-d'œuvre
    4. Devenir un agent d'influence de la main-d'œuvre
    5. Maintenir une réponse rapide et agile en cas de crise

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Personnes-ressources

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Alison Murphy
Attachée de presse
Cabinet de l'honorable Patty Hajdu
Ministre des Services aux Autochtones
Alison.Murphy@sac-isc.gc.ca

Relations avec les médias
Services aux Autochtones Canada
819-953-1160
media@sac-isc.gc.ca 

Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada
Téléphone : 613-369-9400
Ligne sans frais : 1-855-TBS-9-SCT (1-855-827-9728)
Téléimprimeur (TTY) : 613-369-9371
media@tbs-sct.gc.ca

Elizabeth Berman
Relations avec les médias
Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC)
613-400-1633
eberman@pipsc.ca

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Alors qu’une septième vague de COVID accompagnée de variantes hautement transmissibles est confirmée par les responsables de la santé publique, l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC) demande au Conseil du Trésor de donner la priorité à la santé et à la sécurité de ses travailleuses et travailleurs.

Malgré l’augmentation des cas de COVID et d’autres indicateurs, de nombreux ministères et organismes fédéraux maintiennent leurs plans de retour au bureau; la plupart de ces plans doivent entrer en vigueur immédiatement après la fête du Travail.

« Malgré la septième vague, les politiques de retour au bureau sont toujours en cours de déploiement », a déclaré Jennifer Carr, présidente de l’IPFPC. « Nous savons que nos membres s’inquiètent de la priorité qui sera donnée à leur santé et leur sécurité pendant cette transition, et il incombe à l’employeur de les protéger. »

En juin, l’IPFPC a organisé trois assemblées générales téléphoniques avec ses membres pour traiter de questions d’une grande importance, notamment le retour au travail. Au cours de ces assemblées, de nombreux membres ont exprimé leurs préoccupations concernant leur santé et leur vif désir de continuer à travailler à domicile.

« Soixante pour cent des membres de l’IPFPC veulent continuer à travailler à distance, et 25 % veulent s’assurer que leur régime de travail hybride est flexible. Nos membres prouvent depuis deux ans et demi qu’ils peuvent et veulent être productifs et engagés tout en travaillant à domicile en toute sécurité », a ajouté Mme Carr. « Compte tenu de l’évolution de la pandémie, nous demandons instamment au Conseil du Trésor de protéger leur santé et leur sécurité, et de réévaluer les plans de retour au bureau. »

L’IPFPC continue de plaider en faveur de politiques de retour au bureau à la fois sûres et souples. Les membres qui doivent retourner sur leur lieu de travail et qui ont des inquiétudes devraient consulter notre site Web pour obtenir plus d’informations sur les choix qui s’offrent à eux.

Le Conseil du Trésor demande une permission spéciale pour diviser l’administration publique centrale (APC) en plusieurs plans d’équité salariale, ce qui pourrait nuire à la capacité de réaliser l’équité salariale.

Malgré les mémoires d’opposition présentés par les syndicats représentant la majorité des employé·e·s de l’ACP, le Conseil du Trésor demande à la commissaire à l’équité salariale l’autorisation de répartir les fonctionnaires entre plusieurs plans d’équité salariale.

Lors des discussions préliminaires avec le Conseil du Trésor, nous avons expliqué notre vif désir d’adopter un seul plan. Même si les plans multiples sont autorisés par la Loi sur l’équité salariale, les directives indiquent clairement que ce n’est pas l’approche préférée ou par défaut. En effet, les plans multiples divisent les fonctionnaires, ce qui rend très difficile, voire impossible, la réalisation de l’équité salariale dans l’APC. 

Les syndicats, y compris l’IPFPC, se sont dits très préoccupés par le fait qu’une telle approche ne permettra pas d’identifier et de traiter la discrimination systémique fondée sur le genre en matière de rémunération. Contrairement à ce qui arrive avec un plan unique appliqué dans toute l’APC, qui oblige le Comité sur l’équité salariale à comparer toutes les catégories d’emploi (groupes plus niveaux), avec des plans multiples, les catégories d’emploi ne sont comparées qu’à l’intérieur d’un même plan.

Par exemple, le Conseil du Trésor peut souhaiter créer un régime pour les cols blancs, un autre pour les cols bleus et un autre pour le reste des travailleuses et travailleurs. Cette approche peut être plus facile sur le plan administratif et favoriser un outil d’évaluation des emplois (le système permettant de déterminer la valeur d’un emploi) plus ciblé. Malheureusement, comme les catégories d’emplois ne sont  comparées qu’à l’intérieur de chaque plan, cela signifie également que l’équité salariale se limite au cadre de chaque plan.

L’omission de comparateurs essentiels rend la réalisation d’une véritable équité salariale presque impossible et sert peut-être de mesure d’économie pour l’employeur.

L’IPFPC et plusieurs collègues d’autres syndicats représentant des fonctionnaires à l’ACP collaborent à une soumission conjointe qui sera remise à la commissaire à l’équité salariale pour exprimer nos préoccupations face à cette approche et notre préférence pour un plan unique.  Nous serons heureux de vous communiquer d’autres informations dès qu’elles seront disponibles.

La Loi fédérale sur l’équité salariale sur l’équité salariale est entrée en vigueur à l’automne 2021. Elle exige la création d’un comité sur l’équité salariale chargé de concevoir et de mettre en œuvre un plan d’équité salariale qui permet de comparer les emplois chez un employeur donné. Étant donné la complexité de la création d’un tel plan pour l’APC, le Conseil du Trésor n’a pas encore mis sur pied ce comité, mais le travail préliminaire a commencé.

Les spécialistes de l’équité salariale de l’équipe de classification de l’IPFPC continuent de travailler en collaboration avec les membres et les représentant·e·s élus pour défendre les intérêts de nos membres à ces étapes préliminaires. Nous siégerons au comité une fois qu’il sera constitué.

Le 3 août, le Comité des partenaires du Régime de soins de santé de la fonction publique (RSSFP) a émis une recommandation conjointe visant l’acceptation d’une proposition de révision des prestations et de la protection offertes par le régime. Cette recommandation marque l’achèvement de près de quatre années de consultations avec le Conseil du Trésor au sujet des mises à jour du régime.

Les modifications au régime seront mises en œuvre le 1er juillet 2023.

Grâce à cette version révisée du régime, l’argent ne sera plus affecté à des médicaments dont le coût est trop élevé ou à des frais de pharmacie excessifs, mais plutôt à des choses qui font toute la différence pour vous et votre santé.

De nouvelles limites à l’égard des honoraires professionnels des pharmaciennes et pharmaciens, de la fréquence des renouvellements d’ordonnances, et de certains médicaments à coût élevé ont permis d’étendre considérablement la protection que vous avez demandée. En choisissant intelligemment où et comment vous achetez vos médicaments, vous pouvez réaliser d’importantes économies sur votre quote-part et éviter de dépasser les limites du régime.

L’IPFPC et l’autorité administrative du RSSFP vous fourniront des informations supplémentaires dès que celles-ci seront disponibles.

Regarder le webinaire

Les principaux changements apportés au régime

À titre d’information seulement. Avant d’effectuer un achat, veuillez prendre connaissance des dernières mises à jour en vigueur qui figurent sur le site Web du régime. Les modifications au régime entreront en vigueur le 1er juillet 2023.

Favoriser la santé et le bien-être grâce à des soins médicaux fondés sur des données probantes et à un régime conçu en conséquence

  • Les services de soins de santé mentale, lorsqu’ils sont fournis par une ou un psychologue, une travailleuse ou un travailleur social, une ou un psychothérapeute ou une conseillère ou un conseiller qualifié : jusqu’à 5 000 $ par an (auparavant : 2 000 $). Pas besoin de prescription. Les professionnelles et professionnels acceptés varient selon les provinces;
  • Protection à l’égard des lunettes et des verres de contact : 400 $ tous les deux ans (auparavant : 275 $);
  • Chirurgie oculaire au laser : 2 000 $ à vie (auparavant : 1 000 $);
  • Massage, podiatre ou podologiste : 500 $ (auparavant : 300 $);
  • Sevrage du tabac : 2 000 $ à vie (auparavant : 1 000 $);
  • Nouvelle protection à l’égard des diététistes, des ergothérapeutes et des consultantes et consultants en allaitement : 300 $ par an.

Fournit une protection complète aux membres qui se trouvent dans des situations difficiles

  • Programme d’autorisation préalable pour un nombre limité de médicaments à coût élevé afin de garantir que le plan de traitement est approprié et rentable (nouveau). Dispositions relatives aux droits acquis pour les membres qui prennent actuellement des médicaments à coût élevé;
  • Affirmation de genre : 75 000 $ à vie (nouveau) et protection automatique pour l’électrolyse;
  • Électrolyse : 1 200 $ par an (auparavant : plafond par séance);
  • Perruques : 1 500 $ (auparavant : 1 000 $) et protection à l’égard des nouvelles pathologies;
  • Lubrifiant injectable pour les articulations : 600 $ (nouveau);
  • Naturopathe et ostéopathe : 500 $ (auparavant : 300 $);
  • Les soins des pieds effectués par une infirmière ou un infirmier de santé publique bénéficient d’une protection par l’entremise de la prestation pour podiatre (nouveau);
  • Soins infirmiers : 20 000 $ (auparavant : 15 000 $);
  • Orthophoniste : 750 $ (auparavant : 500 $) et protection à l’égard de l’audiologiste au titre de cette garantie (nouveau);
  • Matériel de ventilation en pression positive continue : 500 $ (auparavant : 300 $);
  • Chaussures orthopédiques : 250 $ (auparavant : 150 $);
  • Fauteuil roulant dans les cinq ans suivant la dernière demande de remboursement, lorsque l’état de santé change de sorte qu’un nouveau type de fauteuil est nécessaire (nouvelle exception);
  • Nouvelle protection pour les moniteurs médicaux indispensables, notamment l’oxymètre de pouls, le sphygmo-oxymètre, le saturomètre et le sphygmomanomètre, une fois tous les 60 mois chacun;
  • Prolongation de la protection et des taux de cotisation à l’égard du congé parental et du congé pour proches aidantes et aidants (auparavant : limité).

Changements pour les personnes retraitées

  • L’exonération des primes pour les personnes retraitées à faibles revenus est étendue à celles qui ont pris leur retraite après 2015 (auparavant : exclu);
  • Les personnes retraitées qui ont accumulé six ans de service sont admissibles aux prestations de retraite, que ce service ouvre droit à pension ou non (elles peuvent accumuler des années de service admissibles au RSSFP après la retraite ou dès l’âge de 71 ans);
  • Le réemploi après la retraite n’aura plus d’impact négatif sur les protections ultérieures auxquelles a droit la personne retraitée.

Protection pour les diabétiques

  • Pistolets à injection d’insuline : 1 000 $ tous les trois ans (auparavant : 760 $);
  • Glucomètres sans utilisation de pompe à insuline : jusqu’à 700 $ tous les cinq ans;
  • Nouvelle protection à l’égard de l’approvisionnement continu en fournitures pour les glucomètres (diabète de type 1) : 3 000 $;
  • Nouvelle protection à l’égard d’autres fournitures pour le dépistage du diabète (diabète de type 2), telles que les lecteurs de glycémie en continu et les bandelettes réactives : jusqu’à 3 000 $.

Innover grâce à des outils numériques, des partenariats industriels, de nouvelles technologies et des soins préventifs

  • Permettre aux infirmières et infirmiers praticiens de délivrer des ordonnances visant l’obtention de soins infirmiers ou de fournitures médicales, à condition que cela fasse partie de leur champ d’activité (auparavant : exclu);
  • Retrait du corridor de physiothérapie et introduction d'un maximum de 1 500 $ (nouveau plafond)
  • Nouvelle protection pour les aiguilles lorsqu’elles sont prescrites à 200 $;
  • Modification de la définition de conjointe et de conjoint pour supprimer l’exigence voulant que la relation soit de notoriété publique;
  • Protection à l’égard de l’acupuncture (500 $) lorsqu’elle est pratiquée par une acupunctrice ou un acupuncteur agréé (suppression de l’exigence qu’elle soit pratiquée par un médecin);
  • Allocation annuelle de 200 $ pour la réparation des appareils auditifs (nouveau), allocation pour les piles (200 $), le maximum quinquennal étant de 1 500 $ (auparavant : 1 000 $);
  • Permanence de la protection à l’égard de certains actes médicaux ne bénéficiant pas d’une protection dans toutes les provinces et tous les territoires (auparavant : exclu).

Adopter une vision à long terme fondée sur des soins de santé durables, efficaces et abordables qui offrent une valeur optimale aux membres actuelles et actuels, aux membres retraitées et retraités ainsi qu’à toute la population canadienne

  • Substitution générique ou biosimilaire obligatoire, avec une procédure rigoureuse à l’égard des exceptions (nouveaux critères pour les exceptions);
  • Plafonnement des honoraires professionnels des pharmaciennes et pharmaciens à 8 $ par médicament, sauf pour certains médicaments spéciaux (nouveau);
  • Fréquence maximale de renouvellement des médicaments d’entretien à cinq fois l’an, lorsque cela est approprié et que la quote-part est inférieure à 100 $ pour une période de trois mois (nouveau);
  • Les préparations magistrales ne bénéficient d’une protection que lorsqu’un ingrédient actif bénéficierait d’une protection au titre du régime d’assurance-médicaments (nouveau);
  • Le plafond de la protection afférente aux médicaments onéreux passe à 3 500 $ (auparavant : 3 000 $).
  • Les membres peuvent éviter l’augmentation des frais de médicaments remboursables ou même les réduire en renouvelant les médicaments pour des périodes de trois mois (lorsque cela est autorisé) et en choisissant une pharmacie à faible coût telle qu’une pharmacie de vente par correspondance ou une pharmacie de club de membres. Ces options sont offertes à toutes les personnes qui participent au régime, et ce, sans adhésion ni frais supplémentaires.

Le RSSFP est un régime de soins de santé offert par l’employeur aux employées et employés actuels et retraités de la fonction publique fédérale, ainsi qu’à leurs familles, qui travaillent ou qui sont à la retraite de l’administration publique centrale et de la plupart des organismes employeurs. Il offre une protection à l’égard de nombreuses dépenses de santé qui ne sont pas assurées par le régime de soins de santé de leur province.

Bien que les prestations ne soient pas négociables en vertu de la législation relative au travail dans la fonction publique fédérale, le Conseil du Trésor a mis en place un forum consultatif pour examiner le régime sur une base cyclique. Les mises à jour du régime sont fondées sur les commentaires des membres, obtenus notamment au moyen d’un sondage réalisé auprès d’elles et eux en 2017, et sur un étalonnage par rapport à des régimes comparables du secteur privé et du secteur public.

À l’automne 2021, le recouvrement des trop-perçus de Phénix a été lancé auprès des fonctionnaires qui, de l’avis du Centre des services de paye de la fonction publique, ont été payés en trop par le système de paye Phénix, en 2016 et par la suite.

Les fonctionnaires qui ont reçu une lettre les informant d’un trop-perçu avaient quatre semaines pour y répondre en acceptant ou en contestant le montant ou la validité du trop-perçu. Le fait de ne pas y répondre entraînait le recouvrement du trop-perçu indiqué.

Même si des membres ont reçu une lettre de trop-perçu indiquant avec exactitude le montant du trop-perçu, la procédure est problématique pour beaucoup. L’IPFPC a déposé des griefs de principe en raison de l’approche adoptée par l’employeur pour recouvrer les trop-perçus. Ces griefs de principe contestent la nature coercitive du recouvrement des trop-perçus. Par exemple, dans certains cas l’employeur n’a pas fourni aux fonctionnaires l’information exacte ni des options de remboursement des trop-perçus présumés.

Des membres peuvent avoir reçu une lettre concernant le recouvrement de trop-perçus datant de plus de 6 ans. Les trop-perçus versés il y a plus de 6 ans dépassent le délai légal de prescription en matière de recouvrement. Si cela s’applique à vous, veuillez contacter notre équipe d’assistance Phénix en remplissant notre formulaire d’aide relative à Phénix. Notre équipe vous communiquera la marche à suivre, y compris les instructions sur la façon de déposer un grief. 

Si vous avez reçu par erreur une lettre concernant un trop-perçu ou que le montant du trop-perçu indiqué dans la lettre est inexact, veuillez consulter notre FAQ. Vous y trouverez des instructions sur la façon de répondre à une lettre concernant des trop-perçus et des conseils sur ce qu’il faut faire ensuite.

Si une conseillère ou un conseiller en rémunération ne vous donne pas les détails qui vous permettent de comprendre votre trop-perçu ou des options de remboursement raisonnables, nous allons vous aider à passer aux étapes suivantes, y compris à déposer un grief. L’IPFPC demeure à la disposition de ses membres pour les aider à régler leurs problèmes de paye causés par Phénix.

La fête du Travail est un jour férié officiel au Canada depuis 1894. L’origine de la fête du Travail remonte à 20 ans plus tôt, lorsque les syndicats ont commencé à organiser des défilés et des rassemblements à Toronto et à Ottawa pour célébrer la grève des imprimeurs de Toronto de 1872 — la première « lutte pour l’équité » qui a suscité de grands changements, comme la décriminalisation des syndicats au Canada.

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Faire la grève pour une journée de travail de neuf heures

La Toronto Typographical Union (TTU) exige des éditeurs de la ville une journée de travail de neuf heures plutôt que de 12 heures, six jours sur sept. Devant le refus des employeurs, les imprimeurs débraient le 25 mars 1872. Le 15 avril 1872, 10 000 sympathisants se présentent à un rassemblement à Queen’s Park alors que la population de Toronto ne compte que 50 000 habitants! 

L’éditeur du Globe, George Brown, lance une action en justice immédiate qui aboutit à l’arrestation du comité de grève pour conspiration criminelle. L’activité syndicale est toujours illégale en vertu du droit canadien.

L’effet domino de la puissance humaine

La manifestation de Toronto incite les chefs de file des travailleurs d’Ottawa à organiser un événement similaire. Quelques mois plus tard, le 3 septembre 1872, sept syndicats d’Ottawa organisent un défilé de plus d’un kilomètre de long, dirigé par une fanfare d’artillerie et flanqué de pompiers de la ville.

Le défilé passe devant la maison de Sir John A. MacDonald, alors premier ministre du Canada. Il promet de faire disparaître « les lois aussi barbares » que celles invoquées pour emprisonner les travailleurs de la TTU à Toronto.

Loi historique

Bien que la grève ne permette pas aux grévistes d’obtenir la journée de neuf heures, quelques mois avant une élection fédérale, sous la pression croissante des syndicats, MacDonald dirige l’adoption de la Loi sur les syndicats ouvriers, qui légalise et protège l’activité syndicale au Canada. 

Les défilés se poursuivent pour soutenir le mouvement pour la journée de neuf heures et deviennent des événements annuels dans des villes comme Toronto et Ottawa.

Un dirigeant syndical états-unien inspiré par les défilés syndicaux canadiens

En 1882, un dirigeant syndical états-unien, Peter McGuire, fondateur du syndicat des charpentiers et de l’American Federation of Labor, est invité à prendre la parole lors d’un défilé à Toronto. À son retour aux États-Unis, il organise un défilé similaire à New York le 5 septembre 1882.

L’événement gagne rapidement en popularité. Les premières célébrations de la fête du Travail ont lieu à Toronto (1882), Hamilton et Oshawa (1883), Montréal (1886), St Catharines (1887), Halifax (1888), Ottawa et Vancouver (1890) et London (1892).

La fête du Travail devient un jour férié officiel

En 1894, Grover Cleveland, président des États-Unis, déclare que le premier lundi de septembre est un jour férié fédéral officiel pour la fête du « travail ». Le Canada emboîte rapidement le pas. M. Cleveland veut éviter que le 1er mai, qui avait été proclamé Journée internationale des travailleurs en Europe par les syndicats et les partis socialistes, ne devienne également la journée des travailleurs aux États-Unis. Le 1er mai commémore également l’émeute de Haymarket à Chicago (1886).