La 104e assemblée générale annuelle aura lieu du dimanche 26 novembre au mercredi 29 novembre 2023 au Centre Sheraton Hôtel à Montréal, au Québec.
Des détails suivront. Au plaisir de vous y voir!
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Ottawa, le 20 février 2023 – Les fonctionnaires fédéraux ont commencé à retourner au bureau le 16 janvier, conformément au décret gouvernemental obligatoire. Depuis lors, plus de 1 100 fonctionnaires représentés par l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC) se sont adressés à leur syndicat pour obtenir de l’aide afin de relever les défis créés par ce décret qui s’applique à tous de la même façon. Les préoccupations soulevées par les membres de l’Institut concernent la sécurité sur le lieu de travail, la disponibilité des équipements de bureau et des équipements de base, la capacité du réseau, la rupture de l’accord de travail, les mesures d’adaptation, la disponibilité des garderies avant et après l’école, etc.
L’un des principaux problèmes est qu’en dépit du décret, de nombreux fonctionnaires fédéraux n’ont plus de bureau attitré où retourner.
« Comme nous le craignions, nous vivons maintenant avec les cauchemars logistiques créés par cette politique de retour au bureau mise en œuvre à la hâte. De nombreux ministères et organismes n’étaient absolument pas préparés aux réalités pratiques qu’impliquait ce décret gouvernemental », déclare Jennifer Carr, présidente de l’IPFPC. « Par conséquent, certains de nos membres retournent dans des immeubles qui font maintenant office de chantiers de construction. D’autres doivent rebondir entre les différents espaces de travail partagés du gouvernement fédéral, ce qui implique souvent de rester debout jusqu’à minuit pour obtenir un espace près de chez soi. »
Non seulement ces problèmes logistiques minent-ils le moral, mais ils entravent aussi la capacité des fonctionnaires à assurer le bon fonctionnement et la productivité des institutions les plus importantes du pays.
« Les mêmes personnes qui ont mis au point la PCU depuis leur domicile perdent maintenant du temps chaque jour à monter et démonter des postes de travail improvisés dans la cafétéria », explique Mme Carr. « Il leur arrive aussi d’essayer d’organiser des réunions vidéo cruciales depuis des bâtiments où le Wi-Fi n’est pas fiable — souvent avec des collègues situés à des étages différents. »
Les fonctionnaires qui ont des enfants ont un défi supplémentaire à relever, car ils ont soudainement besoin de services de garde avant et après l’école, à un moment où ces types de programmes sont depuis longtemps complets.
« Comme tous les parents, je connais le stress créé par une urgence de dernière minute en matière de garde d’enfants », d’ajouter Mme Carr. « Pensez aux efforts que vous devez déployer en panique un jour de neige, et imaginez devoir soudainement vous débrouiller deux ou trois jours par semaine. »
Il est temps que le gouvernement fédéral reconnaisse qu’il a commis une erreur, qu’il s’assoie pour consulter les personnes concernées et qu’il présente un plan raisonnable qui fonctionne pour le personnel tout en fournissant efficacement les services sur lesquels la population compte.
« Nous ne nous réjouissons pas d’avoir eu raison sur le gâchis que ce décret allait entraîner », conclut Mme Carr. « La bonne nouvelle, c’est qu’il n’est pas trop tard pour travailler ensemble à la recherche d’une meilleure solution. »
L’IPFPC représente plus de 72 000 professionnel·le·s de la fonction publique travaillant pour le gouvernement fédéral ainsi que pour certains ministères et organismes provinciaux.
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Pour plus d’information : Johanne Fillion, 613-883-4900 (cellulaire), jfillion@pipsc.ca
Ottawa, le 7 février 2023 — L’Institut professionnel de la fonction publique du Canada, au nom de ses membres du groupe Vérification, finances et sciences (VFS), a déposé une plainte pour négociation de mauvaise foi contre l’Agence du revenu du Canada. La plainte concerne la récente décision de l’Agence d’imposer un décret de retour au bureau « universel » plutôt que de continuer à négocier le télétravail à la table de négociation.
Les membres de l’Institut et l’ARC sont en négociation depuis octobre 2022, mois où le télétravail a été établi comme une priorité absolue pour les membres du groupe VFS, et où l’Institut et l’employeur ont échangé des propositions sur la question. Pourtant, lors des séances de négociation ayant eu lieu du 17 au 19 janvier 2023, l’ARC a déclaré qu’elle n’avait plus l’intention d’inclure une quelconque clause de télétravail dans la convention collective.
« Vous ne pouvez pas simplement retirer de la table une question essentielle qui a été établie comme une priorité absolue pour les membres, et ne pas qualifier cette manœuvre comme étant de mauvaise foi », déclare la présidente de l’Institut, Jennifer Carr. « La volte-face de l’ARC vient saboter ce qui a déjà été accompli à la table et retarde, voire empêche, la conclusion d’un accord. N’oubliez pas qu’il s’agit du même gouvernement qui a promis une nouvelle ère de collaboration avec les membres de la fonction publique, mais qui a choisi une nouvelle fois de fermer la porte à la négociation, en faveur de l’imposition d’un décret extrêmement impopulaire. »
L’ARC s’attend à ce que tous ses employés retournent au bureau deux jours par semaine, au lieu de continuer à télétravailler la plupart du temps à temps plein, comme les membres du groupe VFS le font de manière sûre et productive depuis mars 2020.
« Compte tenu de notre dévouement manifeste envers la population et la prestation de services publics, il serait raisonnable de supposer que l’ARC est disposée à reconnaître notre droit de voir nos demandes de télétravail étudiées équitablement », affirme Doug Mason, président de l’équipe de négociation du Groupe.
Le décret de l’ARC imite la directive que le Conseil du Trésor a publié décembre — une approche « universelle » du télétravail à laquelle l’Institut s’oppose depuis son annonce.
« Depuis le début, nous avons été clairs sur le fait que l’adoption au bulldozer d’une directive comme celle-ci en plein milieu des négociations n’est pas de bon augure pour des négociations de bonne foi, et qu’elle causera plus de problèmes qu’elle n’en résoudra », poursuit Mme Carr. « Les faits parlent d’eux-mêmes. Nous attendons du gouvernement qu’il cesse de s’engager dans une confrontation inutile et qu’il remette cette question sur la table, comme il se doit. »
« La pandémie a obligé les gouvernements à moderniser les pratiques de travail, et ces pratiques doivent être intégrées dans les contrats des employés. Elles protègent tout le monde. Ce sont tout simplement de bonnes pratiques. »
L’IPFPC représente plus de 70 000 membres un peu partout au Canada, et plus de 14 000 membres du groupe VFS employés à l’ARC.
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Pour plus d’information : Johanne Fillion, 613-883-4900 (cellulaire), jfillion@pipsc.ca
L’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC) exige l’arrêt des régimes du Conseil du Trésor qui obligent les employé·es à retourner au bureau.
Jeudi, le Conseil du Trésor a dévoilé son approche unique visant à ramener les fonctionnaires fédéraux·les au bureau deux ou trois jours par semaine à compter de janvier. Cette nouvelle tombe en dépit des engagements qu’il avait pris de continuer à consulter les syndicats et de mettre en œuvre des régimes adaptés à chaque ministère, ainsi que de la triple menace que représentent la grippe, la COVID-19 et le virus respiratoire syncytial qui remplissent les salles d’urgence de tout le pays.
« Depuis plus de deux ans, nous scandons que tout régime de retour au bureau (RAB) doit avoir un but et donner la priorité à la productivité des employé·es ainsi qu’à leurs santé et sécurité. Ce régime ne répond à aucune de ces exigences : il est mal conçu, il est répressif et il n’a aucun sens, et nous ne ferons aucun compromis sur la santé et la sécurité », déclare Jennifer Carr, la présidente de l’IPFPC.
« L’annonce d’aujourd’hui est tout le contraire de ce que le Conseil du Trésor avait promis, soit une approche hybride délibérée, qui vise à tenir compte des situations uniques que vivent les fonctionnaires fédéraux·les. Il a choisi d’ignorer ce volet et de plutôt imposer brutalement un mauvais régime qui l’expose à un combat inutile. »
Des milliers de membres de l’IPFPC ont déjà commencé à négocier leurs prochaines conventions collectives avec le Conseil du Trésor, et le télétravail y est justement à l’ordre du jour. « Cela ne prépare pas le terrain pour des négociations de bonne foi avec l’employeur. Avec le temps des Fêtes qui est à nos portes, cette annonce constitue un double affront qui ne fait qu’empirer la situation...
L’IPFPC continue de surveiller ce dossier de près et de solliciter les commentaires de ses membres au sujet des régimes de retour sur le lieu de travail.
Nos membres ont prouvé au cours des deux dernières années et demie qu’elles et ils peuvent être productif·ves et engagé·es, quel que soit l’endroit d’où leur travail est effectué, et c’est ce qu’elles et ils continueront d’être », affirme Madame Carr. Les professionnel·les de la fonction publique se sont surpassé·es pour offrir des services de qualité à la population canadienne. Est-ce ainsi que le gouvernement les remercie pour leur engagement et leur travail acharné? »
L’IPFPC continue de plaider en faveur de l’adoption de politiques de retour au bureau sécuritaires et flexibles pour l’ensemble des membres. Celles et ceux qui doivent retourner sur leur lieu de travail et qui ont des inquiétudes devraient consulter le site Web de l’Institut pour obtenir de plus amples renseignements sur les possibilités qui leur sont offertes.
Avec la triple menace que constituent la grippe, la COVID-19 et le virus respiratoire syncytial (VRS) qui remplit les salles d’urgence et les hôpitaux pour enfants de tout le pays, l’IPFPC rappelle au Conseil du Trésor de donner la priorité à la santé et à la sécurité de ses travailleuses et travailleurs.
La semaine dernière, The Ottawa Citizen et Options Politiques faisaient état de plans visant à mettre en place une formule unique, pour le retour au bureau des fonctionnaires fédéraux·les. Cette nouvelle est tombée malgré les préoccupations qui émergent actuellement, en matière de santé publique, et malgré le fait que le Conseil du Trésor s’était engagé à continuer de consulter les syndicats et à mettre en œuvre des plans adaptés à chaque ministère.
Nous sommes l’un des plus importants agents négociateurs du Conseil du Trésor, et nous avons été surpris d’entendre des rumeurs selon lesquelles il voudrait imposer un plan unique de retour de nos membres sur leur lieu de travail.
En effet, selon les spéculations, un mandat de deux à trois jours de travail au bureau serait exigé pour tous les fonctionnaires fédéraux·les.
Depuis, le Conseil du Trésor a confirmé qu’aucune annonce n’est à venir. C’est néanmoins inquiétant, car il semble que cette approche ait été envisagée, et nous ignorons quels seront les plans à plus long terme du Conseil du Trésor.
L’IPFPC continue de surveiller ce dossier de près et de solliciter les commentaires de ses membres pour savoir ce qu’elles et ils aimeraient avoir comme plan de retour sur le lieu de travail. Les membres sont d’avis que toute politique qui les obligerait à travailler en présentiel pendant un certain nombre de jours se doit d’avoir un objectif clair. Beaucoup de membres de l’IPFPC sont également préoccupé·es par leur santé et leur sécurité et par le fait qu’il n’y a pas assez d’espace pour répondre adéquatement à un ordre de retour massif au travail.
Outre les préoccupations en matière de santé et de sécurité, nos membres ont déterminé que le travail à distance était un enjeu majeur qu’il fallait négocier lors des rondes de négociations actuelles et à venir. L’IPFPC a des propositions à cet égard et s’attend à ce que le Conseil du Trésor et d’autres employeurs s’engagent dans des négociations collectives à ce sujet.
Nos membres ont prouvé, au cours des deux dernières années et demie, que le fait de travailler à domicile en toute sécurité ne diminue en rien leur productivité et leur engagement. L’IPFPC continue de plaider en faveur de l’adoption de politiques de retour sécuritaires et flexibles pour l’ensemble des membres.
Nous invitons les membres qui doivent retourner sur leur lieu de travail et qui ont des inquiétudes à consulter cette page Web pour obtenir de plus amples renseignements. En outre, les membres qui ont des préoccupations propres à leur lieu de travail devraient communiquer avec un·e délégué·e syndical·e ou leur comité de la santé et de la sécurité au travail.
Ottawa, le 8 décembre 2022 — L’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC), un syndicat représentant plus de 70 000 fonctionnaires fédéraux et provinciaux, a déployé des panneaux publicitaires dans des endroits stratégiques pour exhorter le gouvernement Ford à respecter les travailleuses et travailleurs de première ligne et à abroger la loi 124. La circonscription de Sylvia Jones, ministre de la Santé, fait partie des espaces ciblés puisque cette dernière a défendu la loi 124, malgré l’opposition générale du public et l’invalidation du tribunal, en vertu de dispositions inconstitutionnelles.
Les panneaux publicitaires ont été affichés dans la foulée de la décision du 29 novembre de la Cour supérieure de l’Ontario, qui a invalidé la loi. La Cour a conclu que cette loi, qui plafonnait à 1 % les augmentations de salaires et d’avantages sociaux des infirmiers et infirmières autorisées, des infirmiers et infirmières praticiennes, des professionnel.le.s de la santé et des autres fonctionnaires, constituait une « atteinte substantielle » aux droits de négociation collective garantis par la Charte des droits.
« Il s’agit d’un jugement important », déclare Jennifer Carr, présidente de l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada. « Cette décision représente une victoire historique pour les fonctionnaires et renforce le fait que nos droits à la négociation collective libre et équitable ne peuvent pas simplement être supprimés par des gouvernements qui ne veulent pas négocier ou donner des salaires décents à leur personnel de première ligne, épuisé de surcroît. »
L’IPFPC, ainsi que d’autres syndicats et la Fédération du travail de l’Ontario, qui représentent ensemble des centaines de milliers de membres affectés par cette loi anticonstitutionnelle, intensifient la pression sur le gouvernement Ford dans l’espoir de l’empêcher de faire appel de cette décision historique.
« Depuis trop longtemps, le premier ministre Doug Ford et la ministre de la Santé Sylvia Jones ont ignoré les appels à l’aide du personnel de la santé surchargé de travail et sous-payé en forçant l’adoption de la loi 124 », poursuit la présidente Carr. « Ces affiches publicitaires rappellent que non seulement le public soutient le personnel de première ligne contre cette loi irrespectueuse qui les appauvris, mais que c’est aussi le cas des tribunaux. Compte tenu de la décision de la Cour, du travail que font ces travailleuses et travailleurs pour assurer le bon fonctionnement de la province et de l’appui massif de la population, le gouvernement Ford doit renoncer à faire appel et abroger le projet de loi 124. »
L’IPFPC représente plus de 70 000 membres à travers le Canada. En Ontario, l’IPFPC représente des centaines de professionnel.le.s de la santé travaillant dans les centres anticancéreux du Sunnybrook Health Sciences Centre à Toronto, du Juravinski Cancer Centre à Hamilton, du Walker Family Cancer Centre à Niagara, de l’hôpital régional de Windsor et du Thunder Bay Regional Health Sciences Centre. Notre syndicat représente également les physicien.ne.s médicaux de tout l’Ontario et les professionnel.le.s des TI de l’Université d’Ottawa, qui sont touché.e.s par la loi 124.
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Pour plus d’information : Johanne Fillion, 613-883-4900 (cellulaire), jfillion@pipsc.ca
Le 29 novembre 2022, la présidente du Conseil du Trésor, Mona Fortier, a annoncé la nomination d’un groupe d’experts chargé de revoir la Loi sur la protection des fonctionnaires divulgateurs d’actes répréhensibles (LPFDAR).
L’IPFPC se félicite de cette révision et demande depuis longtemps des améliorations à la loi existante. Nous avions précédemment fait part de nos commentaires sur la mise à jour de la LPFDAR au Comité permanent des opérations gouvernementales et des prévisions budgétaires de la Chambre des communes en février 2017; il a fallu beaucoup de temps au gouvernement pour avancer sur cette question essentielle.
Les gens comptent sur les services fournis quotidiennement par nos membres pour rendre leur vie plus sûre, plus saine et plus prospère. Bien que rare, la divulgation d’actes répréhensibles doit également être considérée comme un service rendu à nos concitoyens. Lorsqu’un professionnel de la fonction publique a essayé toutes les autres voies possibles pour résoudre un problème important, mais que ses préoccupations sont rejetées par les autorités supérieures, il agit avec intégrité et honnêteté, conformément à son engagement à protéger et à servir le bien collectif.
Malheureusement, pour un trop grand nombre de scientifiques, dénoncer, c’est aussi sacrifier sa carrière pour le bien collectif. Il ne devrait pas en être ainsi. Nous devons veiller à ce qu’il n’y ait pas d’obstacles insurmontables sur la route de ces professionnels courageux et éthiques de la fonction publique.
Nous sommes également très fiers que le directeur des Relations du travail de l’Institut, David Yazbeck, ait été nommé au sein du groupe d’experts. David apporte des dizaines d’années d’expérience en droit du travail et une connaissance approfondie des questions en jeu, et nous sommes très heureux qu’il ait été reconnu comme un véritable expert en la matière par le gouvernement.
Nous sommes impatients de collaborer avec le groupe d’experts pour réviser la loi en vue de la mise en œuvre de recommandations qui protégeront non seulement les dénonciateurs lorsqu’ils se manifestent, mais aussi les intérêts du public canadien en général.