L'Institut professionnel de la fonction publique du Canada

Alors qu’une septième vague de COVID accompagnée de variantes hautement transmissibles est confirmée par les responsables de la santé publique, l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC) demande au Conseil du Trésor de donner la priorité à la santé et à la sécurité de ses travailleuses et travailleurs.

Malgré l’augmentation des cas de COVID et d’autres indicateurs, de nombreux ministères et organismes fédéraux maintiennent leurs plans de retour au bureau; la plupart de ces plans doivent entrer en vigueur immédiatement après la fête du Travail.

« Malgré la septième vague, les politiques de retour au bureau sont toujours en cours de déploiement », a déclaré Jennifer Carr, présidente de l’IPFPC. « Nous savons que nos membres s’inquiètent de la priorité qui sera donnée à leur santé et leur sécurité pendant cette transition, et il incombe à l’employeur de les protéger. »

En juin, l’IPFPC a organisé trois assemblées générales téléphoniques avec ses membres pour traiter de questions d’une grande importance, notamment le retour au travail. Au cours de ces assemblées, de nombreux membres ont exprimé leurs préoccupations concernant leur santé et leur vif désir de continuer à travailler à domicile.

« Soixante pour cent des membres de l’IPFPC veulent continuer à travailler à distance, et 25 % veulent s’assurer que leur régime de travail hybride est flexible. Nos membres prouvent depuis deux ans et demi qu’ils peuvent et veulent être productifs et engagés tout en travaillant à domicile en toute sécurité », a ajouté Mme Carr. « Compte tenu de l’évolution de la pandémie, nous demandons instamment au Conseil du Trésor de protéger leur santé et leur sécurité, et de réévaluer les plans de retour au bureau. »

L’IPFPC continue de plaider en faveur de politiques de retour au bureau à la fois sûres et souples. Les membres qui doivent retourner sur leur lieu de travail et qui ont des inquiétudes devraient consulter notre site Web pour obtenir plus d’informations sur les choix qui s’offrent à eux.

Le Conseil du Trésor demande une permission spéciale pour diviser l’administration publique centrale (APC) en plusieurs plans d’équité salariale, ce qui pourrait nuire à la capacité de réaliser l’équité salariale.

Malgré les mémoires d’opposition présentés par les syndicats représentant la majorité des employé·e·s de l’ACP, le Conseil du Trésor demande à la commissaire à l’équité salariale l’autorisation de répartir les fonctionnaires entre plusieurs plans d’équité salariale.

Lors des discussions préliminaires avec le Conseil du Trésor, nous avons expliqué notre vif désir d’adopter un seul plan. Même si les plans multiples sont autorisés par la Loi sur l’équité salariale, les directives indiquent clairement que ce n’est pas l’approche préférée ou par défaut. En effet, les plans multiples divisent les fonctionnaires, ce qui rend très difficile, voire impossible, la réalisation de l’équité salariale dans l’APC. 

Les syndicats, y compris l’IPFPC, se sont dits très préoccupés par le fait qu’une telle approche ne permettra pas d’identifier et de traiter la discrimination systémique fondée sur le genre en matière de rémunération. Contrairement à ce qui arrive avec un plan unique appliqué dans toute l’APC, qui oblige le Comité sur l’équité salariale à comparer toutes les catégories d’emploi (groupes plus niveaux), avec des plans multiples, les catégories d’emploi ne sont comparées qu’à l’intérieur d’un même plan.

Par exemple, le Conseil du Trésor peut souhaiter créer un régime pour les cols blancs, un autre pour les cols bleus et un autre pour le reste des travailleuses et travailleurs. Cette approche peut être plus facile sur le plan administratif et favoriser un outil d’évaluation des emplois (le système permettant de déterminer la valeur d’un emploi) plus ciblé. Malheureusement, comme les catégories d’emplois ne sont  comparées qu’à l’intérieur de chaque plan, cela signifie également que l’équité salariale se limite au cadre de chaque plan.

L’omission de comparateurs essentiels rend la réalisation d’une véritable équité salariale presque impossible et sert peut-être de mesure d’économie pour l’employeur.

L’IPFPC et plusieurs collègues d’autres syndicats représentant des fonctionnaires à l’ACP collaborent à une soumission conjointe qui sera remise à la commissaire à l’équité salariale pour exprimer nos préoccupations face à cette approche et notre préférence pour un plan unique.  Nous serons heureux de vous communiquer d’autres informations dès qu’elles seront disponibles.

La Loi fédérale sur l’équité salariale sur l’équité salariale est entrée en vigueur à l’automne 2021. Elle exige la création d’un comité sur l’équité salariale chargé de concevoir et de mettre en œuvre un plan d’équité salariale qui permet de comparer les emplois chez un employeur donné. Étant donné la complexité de la création d’un tel plan pour l’APC, le Conseil du Trésor n’a pas encore mis sur pied ce comité, mais le travail préliminaire a commencé.

Les spécialistes de l’équité salariale de l’équipe de classification de l’IPFPC continuent de travailler en collaboration avec les membres et les représentant·e·s élus pour défendre les intérêts de nos membres à ces étapes préliminaires. Nous siégerons au comité une fois qu’il sera constitué.

Le 3 août, le Comité des partenaires du Régime de soins de santé de la fonction publique (RSSFP) a émis une recommandation conjointe visant l’acceptation d’une proposition de révision des prestations et de la protection offertes par le régime. Cette recommandation marque l’achèvement de près de quatre années de consultations avec le Conseil du Trésor au sujet des mises à jour du régime.

Les modifications au régime seront mises en œuvre le 1er juillet 2023.

Grâce à cette version révisée du régime, l’argent ne sera plus affecté à des médicaments dont le coût est trop élevé ou à des frais de pharmacie excessifs, mais plutôt à des choses qui font toute la différence pour vous et votre santé.

De nouvelles limites à l’égard des honoraires professionnels des pharmaciennes et pharmaciens, de la fréquence des renouvellements d’ordonnances, et de certains médicaments à coût élevé ont permis d’étendre considérablement la protection que vous avez demandée. En choisissant intelligemment où et comment vous achetez vos médicaments, vous pouvez réaliser d’importantes économies sur votre quote-part et éviter de dépasser les limites du régime.

L’IPFPC et l’autorité administrative du RSSFP vous fourniront des informations supplémentaires dès que celles-ci seront disponibles.

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Les principaux changements apportés au régime

À titre d’information seulement. Avant d’effectuer un achat, veuillez prendre connaissance des dernières mises à jour en vigueur qui figurent sur le site Web du régime. Les modifications au régime entreront en vigueur le 1er juillet 2023.

Favoriser la santé et le bien-être grâce à des soins médicaux fondés sur des données probantes et à un régime conçu en conséquence

  • Les services de soins de santé mentale, lorsqu’ils sont fournis par une ou un psychologue, une travailleuse ou un travailleur social, une ou un psychothérapeute ou une conseillère ou un conseiller qualifié : jusqu’à 5 000 $ par an (auparavant : 2 000 $). Pas besoin de prescription. Les professionnelles et professionnels acceptés varient selon les provinces;
  • Protection à l’égard des lunettes et des verres de contact : 400 $ tous les deux ans (auparavant : 275 $);
  • Chirurgie oculaire au laser : 2 000 $ à vie (auparavant : 1 000 $);
  • Massage, podiatre ou podologiste : 500 $ (auparavant : 300 $);
  • Sevrage du tabac : 2 000 $ à vie (auparavant : 1 000 $);
  • Nouvelle protection à l’égard des diététistes, des ergothérapeutes et des consultantes et consultants en allaitement : 300 $ par an.

Fournit une protection complète aux membres qui se trouvent dans des situations difficiles

  • Programme d’autorisation préalable pour un nombre limité de médicaments à coût élevé afin de garantir que le plan de traitement est approprié et rentable (nouveau). Dispositions relatives aux droits acquis pour les membres qui prennent actuellement des médicaments à coût élevé;
  • Affirmation de genre : 75 000 $ à vie (nouveau) et protection automatique pour l’électrolyse;
  • Électrolyse : 1 200 $ par an (auparavant : plafond par séance);
  • Perruques : 1 500 $ (auparavant : 1 000 $) et protection à l’égard des nouvelles pathologies;
  • Lubrifiant injectable pour les articulations : 600 $ (nouveau);
  • Naturopathe et ostéopathe : 500 $ (auparavant : 300 $);
  • Les soins des pieds effectués par une infirmière ou un infirmier de santé publique bénéficient d’une protection par l’entremise de la prestation pour podiatre (nouveau);
  • Soins infirmiers : 20 000 $ (auparavant : 15 000 $);
  • Orthophoniste : 750 $ (auparavant : 500 $) et protection à l’égard de l’audiologiste au titre de cette garantie (nouveau);
  • Matériel de ventilation en pression positive continue : 500 $ (auparavant : 300 $);
  • Chaussures orthopédiques : 250 $ (auparavant : 150 $);
  • Fauteuil roulant dans les cinq ans suivant la dernière demande de remboursement, lorsque l’état de santé change de sorte qu’un nouveau type de fauteuil est nécessaire (nouvelle exception);
  • Nouvelle protection pour les moniteurs médicaux indispensables, notamment l’oxymètre de pouls, le sphygmo-oxymètre, le saturomètre et le sphygmomanomètre, une fois tous les 60 mois chacun;
  • Prolongation de la protection et des taux de cotisation à l’égard du congé parental et du congé pour proches aidantes et aidants (auparavant : limité).

Changements pour les personnes retraitées

  • L’exonération des primes pour les personnes retraitées à faibles revenus est étendue à celles qui ont pris leur retraite après 2015 (auparavant : exclu);
  • Les personnes retraitées qui ont accumulé six ans de service sont admissibles aux prestations de retraite, que ce service ouvre droit à pension ou non (elles peuvent accumuler des années de service admissibles au RSSFP après la retraite ou dès l’âge de 71 ans);
  • Le réemploi après la retraite n’aura plus d’impact négatif sur les protections ultérieures auxquelles a droit la personne retraitée.

Protection pour les diabétiques

  • Pistolets à injection d’insuline : 1 000 $ tous les trois ans (auparavant : 760 $);
  • Glucomètres sans utilisation de pompe à insuline : jusqu’à 700 $ tous les cinq ans;
  • Nouvelle protection à l’égard de l’approvisionnement continu en fournitures pour les glucomètres (diabète de type 1) : 3 000 $;
  • Nouvelle protection à l’égard d’autres fournitures pour le dépistage du diabète (diabète de type 2), telles que les lecteurs de glycémie en continu et les bandelettes réactives : jusqu’à 3 000 $.

Innover grâce à des outils numériques, des partenariats industriels, de nouvelles technologies et des soins préventifs

  • Permettre aux infirmières et infirmiers praticiens de délivrer des ordonnances visant l’obtention de soins infirmiers ou de fournitures médicales, à condition que cela fasse partie de leur champ d’activité (auparavant : exclu);
  • Retrait du corridor de physiothérapie et introduction d'un maximum de 1 500 $ (nouveau plafond)
  • Nouvelle protection pour les aiguilles lorsqu’elles sont prescrites à 200 $;
  • Modification de la définition de conjointe et de conjoint pour supprimer l’exigence voulant que la relation soit de notoriété publique;
  • Protection à l’égard de l’acupuncture (500 $) lorsqu’elle est pratiquée par une acupunctrice ou un acupuncteur agréé (suppression de l’exigence qu’elle soit pratiquée par un médecin);
  • Allocation annuelle de 200 $ pour la réparation des appareils auditifs (nouveau), allocation pour les piles (200 $), le maximum quinquennal étant de 1 500 $ (auparavant : 1 000 $);
  • Permanence de la protection à l’égard de certains actes médicaux ne bénéficiant pas d’une protection dans toutes les provinces et tous les territoires (auparavant : exclu).

Adopter une vision à long terme fondée sur des soins de santé durables, efficaces et abordables qui offrent une valeur optimale aux membres actuelles et actuels, aux membres retraitées et retraités ainsi qu’à toute la population canadienne

  • Substitution générique ou biosimilaire obligatoire, avec une procédure rigoureuse à l’égard des exceptions (nouveaux critères pour les exceptions);
  • Plafonnement des honoraires professionnels des pharmaciennes et pharmaciens à 8 $ par médicament, sauf pour certains médicaments spéciaux (nouveau);
  • Fréquence maximale de renouvellement des médicaments d’entretien à cinq fois l’an, lorsque cela est approprié et que la quote-part est inférieure à 100 $ pour une période de trois mois (nouveau);
  • Les préparations magistrales ne bénéficient d’une protection que lorsqu’un ingrédient actif bénéficierait d’une protection au titre du régime d’assurance-médicaments (nouveau);
  • Le plafond de la protection afférente aux médicaments onéreux passe à 3 500 $ (auparavant : 3 000 $).
  • Les membres peuvent éviter l’augmentation des frais de médicaments remboursables ou même les réduire en renouvelant les médicaments pour des périodes de trois mois (lorsque cela est autorisé) et en choisissant une pharmacie à faible coût telle qu’une pharmacie de vente par correspondance ou une pharmacie de club de membres. Ces options sont offertes à toutes les personnes qui participent au régime, et ce, sans adhésion ni frais supplémentaires.

Le RSSFP est un régime de soins de santé offert par l’employeur aux employées et employés actuels et retraités de la fonction publique fédérale, ainsi qu’à leurs familles, qui travaillent ou qui sont à la retraite de l’administration publique centrale et de la plupart des organismes employeurs. Il offre une protection à l’égard de nombreuses dépenses de santé qui ne sont pas assurées par le régime de soins de santé de leur province.

Bien que les prestations ne soient pas négociables en vertu de la législation relative au travail dans la fonction publique fédérale, le Conseil du Trésor a mis en place un forum consultatif pour examiner le régime sur une base cyclique. Les mises à jour du régime sont fondées sur les commentaires des membres, obtenus notamment au moyen d’un sondage réalisé auprès d’elles et eux en 2017, et sur un étalonnage par rapport à des régimes comparables du secteur privé et du secteur public.

À l’automne 2021, le recouvrement des trop-perçus de Phénix a été lancé auprès des fonctionnaires qui, de l’avis du Centre des services de paye de la fonction publique, ont été payés en trop par le système de paye Phénix, en 2016 et par la suite.

Les fonctionnaires qui ont reçu une lettre les informant d’un trop-perçu avaient quatre semaines pour y répondre en acceptant ou en contestant le montant ou la validité du trop-perçu. Le fait de ne pas y répondre entraînait le recouvrement du trop-perçu indiqué.

Même si des membres ont reçu une lettre de trop-perçu indiquant avec exactitude le montant du trop-perçu, la procédure est problématique pour beaucoup. L’IPFPC a déposé des griefs de principe en raison de l’approche adoptée par l’employeur pour recouvrer les trop-perçus. Ces griefs de principe contestent la nature coercitive du recouvrement des trop-perçus. Par exemple, dans certains cas l’employeur n’a pas fourni aux fonctionnaires l’information exacte ni des options de remboursement des trop-perçus présumés.

Des membres peuvent avoir reçu une lettre concernant le recouvrement de trop-perçus datant de plus de 6 ans. Les trop-perçus versés il y a plus de 6 ans dépassent le délai légal de prescription en matière de recouvrement. Si cela s’applique à vous, veuillez contacter notre équipe d’assistance Phénix en remplissant notre formulaire d’aide relative à Phénix. Notre équipe vous communiquera la marche à suivre, y compris les instructions sur la façon de déposer un grief. 

Si vous avez reçu par erreur une lettre concernant un trop-perçu ou que le montant du trop-perçu indiqué dans la lettre est inexact, veuillez consulter notre FAQ. Vous y trouverez des instructions sur la façon de répondre à une lettre concernant des trop-perçus et des conseils sur ce qu’il faut faire ensuite.

Si une conseillère ou un conseiller en rémunération ne vous donne pas les détails qui vous permettent de comprendre votre trop-perçu ou des options de remboursement raisonnables, nous allons vous aider à passer aux étapes suivantes, y compris à déposer un grief. L’IPFPC demeure à la disposition de ses membres pour les aider à régler leurs problèmes de paye causés par Phénix.

La fête du Travail est un jour férié officiel au Canada depuis 1894. L’origine de la fête du Travail remonte à 20 ans plus tôt, lorsque les syndicats ont commencé à organiser des défilés et des rassemblements à Toronto et à Ottawa pour célébrer la grève des imprimeurs de Toronto de 1872 — la première « lutte pour l’équité » qui a suscité de grands changements, comme la décriminalisation des syndicats au Canada.

Faites défiler la page pour en savoir plus!

Faire la grève pour une journée de travail de neuf heures

La Toronto Typographical Union (TTU) exige des éditeurs de la ville une journée de travail de neuf heures plutôt que de 12 heures, six jours sur sept. Devant le refus des employeurs, les imprimeurs débraient le 25 mars 1872. Le 15 avril 1872, 10 000 sympathisants se présentent à un rassemblement à Queen’s Park alors que la population de Toronto ne compte que 50 000 habitants! 

L’éditeur du Globe, George Brown, lance une action en justice immédiate qui aboutit à l’arrestation du comité de grève pour conspiration criminelle. L’activité syndicale est toujours illégale en vertu du droit canadien.

L’effet domino de la puissance humaine

La manifestation de Toronto incite les chefs de file des travailleurs d’Ottawa à organiser un événement similaire. Quelques mois plus tard, le 3 septembre 1872, sept syndicats d’Ottawa organisent un défilé de plus d’un kilomètre de long, dirigé par une fanfare d’artillerie et flanqué de pompiers de la ville.

Le défilé passe devant la maison de Sir John A. MacDonald, alors premier ministre du Canada. Il promet de faire disparaître « les lois aussi barbares » que celles invoquées pour emprisonner les travailleurs de la TTU à Toronto.

Loi historique

Bien que la grève ne permette pas aux grévistes d’obtenir la journée de neuf heures, quelques mois avant une élection fédérale, sous la pression croissante des syndicats, MacDonald dirige l’adoption de la Loi sur les syndicats ouvriers, qui légalise et protège l’activité syndicale au Canada. 

Les défilés se poursuivent pour soutenir le mouvement pour la journée de neuf heures et deviennent des événements annuels dans des villes comme Toronto et Ottawa.

Un dirigeant syndical états-unien inspiré par les défilés syndicaux canadiens

En 1882, un dirigeant syndical états-unien, Peter McGuire, fondateur du syndicat des charpentiers et de l’American Federation of Labor, est invité à prendre la parole lors d’un défilé à Toronto. À son retour aux États-Unis, il organise un défilé similaire à New York le 5 septembre 1882.

L’événement gagne rapidement en popularité. Les premières célébrations de la fête du Travail ont lieu à Toronto (1882), Hamilton et Oshawa (1883), Montréal (1886), St Catharines (1887), Halifax (1888), Ottawa et Vancouver (1890) et London (1892).

La fête du Travail devient un jour férié officiel

En 1894, Grover Cleveland, président des États-Unis, déclare que le premier lundi de septembre est un jour férié fédéral officiel pour la fête du « travail ». Le Canada emboîte rapidement le pas. M. Cleveland veut éviter que le 1er mai, qui avait été proclamé Journée internationale des travailleurs en Europe par les syndicats et les partis socialistes, ne devienne également la journée des travailleurs aux États-Unis. Le 1er mai commémore également l’émeute de Haymarket à Chicago (1886).

Kal Sahota

Kal SahotaC’est avec beaucoup de tristesse et de regret que l’Institut vous informe du décès prématuré de notre ami et collègue Kal Sahota, directeur régional de la Colombie-Britannique et du Yukon. L'engagement de Kal envers les membres de l'Institut était profond et inébranlable. Il nous manquera beaucoup.

Kal a servi les membres de l'Institut avec distinction à plusieurs titres pendant deux décennies, notamment en tant que délégué syndical à Vancouver.  En 2014, il a été nommé délégué syndical de l'année de la région de la Colombie-Britannique et au Yukon.

Pendant des années, Kal a été membre de l'exécutif et de l'équipe de négociation du groupe VFS, ainsi que du comité des finances de l'Institut et du comité d'équité en matière d'emploi du groupe VFS.

Kal a également été président du chapitre de l'Agence du revenu du Canada de Vancouver.  En novembre 2021, il a été élu au Conseil d'administration de l'Institut à titre de directeur régional de la Colombie-Britannique et du Yukon, à compter du 1er janvier 2022.  

L'Institut présente ses condoléances à la famille de Kal et aux nombreux amis qui ont eu le privilège de le connaître.

 

Funérailles : le jeudi 25 août 2022 à 13h00 au Riverside Funeral Home, 7410, rue Hopcott, Delta, Colombie-Britannique.

 

2022 Board of Directors
Conseil d'administration. Premier rang : Kal Sahota, Fedora Kalenda Mushiya, Sean O'Reilly, Stacy McLaren, Stéphanie Fréchette, Manny Costain, Julie Gagnon, John Purdie, Mark Muench, Norma Domey. Au-dessus : Eva Henshaw, Waheed Khan, Jenn Carr, Dave Sutherland, Chris Roach, Samah Henein

 

Les membres ont créé un « héritage vivant » en plantant des centaines d'arbres à travers le Canada pour célébrer le 100e anniversaire de l'Institut.

Ces arbres représentent la contribution et l'engagement continus des membres de l'Institut à assurer un avenir solide et sain aux Canadiens.

Les membres de l'Institut sont fiers de promouvoir la gérance de l'environnement, ce qui est plus important que jamais alors que nous tentons de faire face à la crise climatique en réduisant notre empreinte carbone.

À l'instar des membres de l'Institut qui servent les Canadiens de nombreuses façons, les arbres offrent une immense valeur pour aider les Canadiens à profiter d'un avenir meilleur et durable.

L'Institut s'est associé à Arbres Canada, un organisme à but non lucratif qui se consacre à la plantation et à l'entretien des arbres. Depuis 25 ans, cet organisme engage les collectivités, les gouvernements, les entreprises et les particuliers dans la recherche d'un milieu de vie plus vert et plus sain pour les Canadiens.

Depuis 1920, les membres de l'Institut ont joué un rôle important dans la collecte de données qui ont confirmé que nous sommes confrontés à une crise climatique. Qu'il s'agisse de surveiller la santé de nos forêts, de cartographier les étoiles ou de protéger la vitalité de nos écosystèmes marins, les services fournis par les membres de l'IPFPC sont des services sur lesquels tous les Canadiens comptent.

Whitehorse tree planting
Le directeur de la C.-B./Yukon, Kal Sahota (à droite), avec des membres
sur la rue Main​ à Whitehorse, Yukon, le 12 juin 2022

 

Regina tree planting
Les membres de la région ddes Prairies et des T. N.-O ont planté 80 arbres près de
l'édifice Tommy Douglas, à Regina, Saskatchewan, le 4 juin 2022
RCN
Les membres de la RCN ont planté des arbres près de l'hôpital Queensway-Carleton, Ottawa

 

Rencontre positive avec la présidente du Conseil du Trésor (CT), Mme Fortier, au sujet du retour au bureau

La présidente de l’IPFPC, Jennifer Carr, a rencontré la présidente du Conseil du Trésor, Mona Fortier, pour discuter des principales préoccupations des membres, dont le retour au bureau et l’examen stratégique des services publics annoncé par le gouvernement dans son budget 2022.

OTTAWA, le 6 juillet 2022 – Aujourd’hui, la porte-parole du NPD en matière d’équité et d’inégalité fiscales, Niki Ashton (Churchill–Keewatinook Aski), accompagnée de l’économiste et chercheur principal de Canadiens pour une fiscalité équitable, DT Cochrane, et de la présidente de l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada, Jennifer Carr, a réclamé aux libéraux de Justin Trudeau d’agir pour plus d’équité fiscale au Canada. Ils exhortent le gouvernement à mettre fin à son régime fiscal injuste et à obliger les ultra-riches à payer leur juste part d’impôts. Le directeur parlementaire du budget estime que le Canada a perdu jusqu'à 25 milliards de dollars rien qu'en 2018 en raison de la fraude et de l'évasion fiscales des riches et des grandes entreprises. Le NPD presse le gouvernement de combler l’écart fiscal, de déceler les échappatoires dans le code fiscal canadien et de doter l’Agence du revenu du Canada (ARC) des outils dont elle a besoin pour s’assurer que les milliardaires et les grandes entreprises payent leur juste part.

« Alors que les travailleuses et travailleurs en arrachent pour joindre les deux bouts, il est inacceptable que les ultra-riches et les puissants s’en tirent à bon compte, a déclaré Mme Ashton. Nous enregistrons des milliards de dollars de pertes liées à la fraude et à l’évasion fiscales qui pourraient être investis dans les services sociaux dont les familles canadiennes ont besoin pour s’en sortir, en particulier lorsque le coût de la vie monte en flèche. Justin Trudeau doit agir dès maintenant pour rendre les choses plus équitables pour les Canadiennes et Canadiens. Il doit aussi doter l’ARC des outils dont elle a besoin pour obliger les ultra-riches et les puissants à payer leur juste part. »

Tout récemment, nous avons appris que les libéraux ont collaboré avec le cabinet d’expertise comptable KPMG pour éviter que ceux-ci payent leur juste part d’impôt. Alors que nos travailleuses et travailleurs peinent à s’en sortir, ils regardent avec indignation le gouvernement se plier aux désirs des grandes entreprises et des milliardaires. Depuis que les libéraux sont arrivés au pouvoir il y a sept ans, ils ont permis aux grandes entreprises et aux milliardaires de ne pas payer d’impôts. Le NPD se bat pour que cette situation change.

« En tant que député∙es, nous avons l’obligation de veiller à l’équité fiscale et d’éliminer les échappatoires qui permettent aux ultra-riches et aux puissants de s’en tirer à bon compte, a ajouté Mme Ashton. Il est temps d’agir. Les libéraux doivent réviser la loi qui confère aux ultra-riches le droit d’éviter de payer leur juste part. Nous devons également exercer une surveillance accrue, notamment en créant un comité spécial chargé de l’équité fiscale. Il est temps de veiller à ce que l’élite paye sa juste part. »

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Citations des validatrice et validateur :

« Les députées et députés doivent porter une attention particulière à la question des impôts si nous voulons obtenir le régime fiscal plus équitable que la population canadienne attend et mérite. »

- L’économiste et chercheur principal de Canadiens pour une fiscalité équitable, DT Cochrane
 

« Nous ne pouvons pas faire l’économie d’un investissement dans l’ARC. Au delà du financement des services publics, c’est une question d’équité. Tout le monde, y compris les ultra-riches et les entreprises, doit payer sa juste part. C’est la responsabilité de chaque personne de contribuer à la société qui lui a permis de réussir. Il ne s’agit pas de s’en prendre à monsieur et madame Tout-le-Monde qui travaillent fort et respectent les règles. Il s’agit de s’assurer qu’ils ne sont pas les seuls à contribuer à notre régime fiscal et aux services publics sur lesquels tout le monde compte. »

- La présidente de l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada, Jennifer Carr
 

Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec :

Centre des médias du NPD : 613-222-2351 ou media@npd.ca

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Judith King

C'est avec tristesse que l’Institut a appris le décès de Judith King le 4 décembre 2021.

Née à Ottawa de fiers membres de la fonction publique fédérale, Judith a servi les membres de l'Institut avec distinction en tant que agente des relations de travail de 1980 à 2005.

Avec une grande sérénité, Judith était méticuleuse, méthodique et féroce dans sa défense de ce qui était juste.

Son intelligence aiguisée, son esprit critique, son éthique de travail infatigable et sa bienveillance humaine innée lui ont valu non seulement le respect de ses collègues, mais ont eu un impact retentissant sur l'issue favorable des résolutions tout au long de sa carrière, améliorant ainsi la vie de nombreuses personnes.

Les membres et le personnel de l’Institut offrent leurs sincères condoléances à la famille de Judith et à ses proches, et en particulier à sa sœur, Maureen, qui était également un membre de longue date du personnel de l'Institut.