L'Institut professionnel de la fonction publique du Canada

La fête du Travail est un jour férié officiel au Canada depuis 1894. L’origine de la fête du Travail remonte à 20 ans plus tôt, lorsque les syndicats ont commencé à organiser des défilés et des rassemblements à Toronto et à Ottawa pour célébrer la grève des imprimeurs de Toronto de 1872 — la première « lutte pour l’équité » qui a suscité de grands changements, comme la décriminalisation des syndicats au Canada.

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Faire la grève pour une journée de travail de neuf heures

La Toronto Typographical Union (TTU) exige des éditeurs de la ville une journée de travail de neuf heures plutôt que de 12 heures, six jours sur sept. Devant le refus des employeurs, les imprimeurs débraient le 25 mars 1872. Le 15 avril 1872, 10 000 sympathisants se présentent à un rassemblement à Queen’s Park alors que la population de Toronto ne compte que 50 000 habitants! 

L’éditeur du Globe, George Brown, lance une action en justice immédiate qui aboutit à l’arrestation du comité de grève pour conspiration criminelle. L’activité syndicale est toujours illégale en vertu du droit canadien.

L’effet domino de la puissance humaine

La manifestation de Toronto incite les chefs de file des travailleurs d’Ottawa à organiser un événement similaire. Quelques mois plus tard, le 3 septembre 1872, sept syndicats d’Ottawa organisent un défilé de plus d’un kilomètre de long, dirigé par une fanfare d’artillerie et flanqué de pompiers de la ville.

Le défilé passe devant la maison de Sir John A. MacDonald, alors premier ministre du Canada. Il promet de faire disparaître « les lois aussi barbares » que celles invoquées pour emprisonner les travailleurs de la TTU à Toronto.

Loi historique

Bien que la grève ne permette pas aux grévistes d’obtenir la journée de neuf heures, quelques mois avant une élection fédérale, sous la pression croissante des syndicats, MacDonald dirige l’adoption de la Loi sur les syndicats ouvriers, qui légalise et protège l’activité syndicale au Canada. 

Les défilés se poursuivent pour soutenir le mouvement pour la journée de neuf heures et deviennent des événements annuels dans des villes comme Toronto et Ottawa.

Un dirigeant syndical états-unien inspiré par les défilés syndicaux canadiens

En 1882, un dirigeant syndical états-unien, Peter McGuire, fondateur du syndicat des charpentiers et de l’American Federation of Labor, est invité à prendre la parole lors d’un défilé à Toronto. À son retour aux États-Unis, il organise un défilé similaire à New York le 5 septembre 1882.

L’événement gagne rapidement en popularité. Les premières célébrations de la fête du Travail ont lieu à Toronto (1882), Hamilton et Oshawa (1883), Montréal (1886), St Catharines (1887), Halifax (1888), Ottawa et Vancouver (1890) et London (1892).

La fête du Travail devient un jour férié officiel

En 1894, Grover Cleveland, président des États-Unis, déclare que le premier lundi de septembre est un jour férié fédéral officiel pour la fête du « travail ». Le Canada emboîte rapidement le pas. M. Cleveland veut éviter que le 1er mai, qui avait été proclamé Journée internationale des travailleurs en Europe par les syndicats et les partis socialistes, ne devienne également la journée des travailleurs aux États-Unis. Le 1er mai commémore également l’émeute de Haymarket à Chicago (1886).

Kal Sahota

Kal SahotaC’est avec beaucoup de tristesse et de regret que l’Institut vous informe du décès prématuré de notre ami et collègue Kal Sahota, directeur régional de la Colombie-Britannique et du Yukon. L'engagement de Kal envers les membres de l'Institut était profond et inébranlable. Il nous manquera beaucoup.

Kal a servi les membres de l'Institut avec distinction à plusieurs titres pendant deux décennies, notamment en tant que délégué syndical à Vancouver.  En 2014, il a été nommé délégué syndical de l'année de la région de la Colombie-Britannique et au Yukon.

Pendant des années, Kal a été membre de l'exécutif et de l'équipe de négociation du groupe VFS, ainsi que du comité des finances de l'Institut et du comité d'équité en matière d'emploi du groupe VFS.

Kal a également été président du chapitre de l'Agence du revenu du Canada de Vancouver.  En novembre 2021, il a été élu au Conseil d'administration de l'Institut à titre de directeur régional de la Colombie-Britannique et du Yukon, à compter du 1er janvier 2022.  

L'Institut présente ses condoléances à la famille de Kal et aux nombreux amis qui ont eu le privilège de le connaître.

 

Funérailles : le jeudi 25 août 2022 à 13h00 au Riverside Funeral Home, 7410, rue Hopcott, Delta, Colombie-Britannique.

 

2022 Board of Directors
Conseil d'administration. Premier rang : Kal Sahota, Fedora Kalenda Mushiya, Sean O'Reilly, Stacy McLaren, Stéphanie Fréchette, Manny Costain, Julie Gagnon, John Purdie, Mark Muench, Norma Domey. Au-dessus : Eva Henshaw, Waheed Khan, Jenn Carr, Dave Sutherland, Chris Roach, Samah Henein

 

Les membres ont créé un « héritage vivant » en plantant des centaines d'arbres à travers le Canada pour célébrer le 100e anniversaire de l'Institut.

Ces arbres représentent la contribution et l'engagement continus des membres de l'Institut à assurer un avenir solide et sain aux Canadiens.

Les membres de l'Institut sont fiers de promouvoir la gérance de l'environnement, ce qui est plus important que jamais alors que nous tentons de faire face à la crise climatique en réduisant notre empreinte carbone.

À l'instar des membres de l'Institut qui servent les Canadiens de nombreuses façons, les arbres offrent une immense valeur pour aider les Canadiens à profiter d'un avenir meilleur et durable.

L'Institut s'est associé à Arbres Canada, un organisme à but non lucratif qui se consacre à la plantation et à l'entretien des arbres. Depuis 25 ans, cet organisme engage les collectivités, les gouvernements, les entreprises et les particuliers dans la recherche d'un milieu de vie plus vert et plus sain pour les Canadiens.

Depuis 1920, les membres de l'Institut ont joué un rôle important dans la collecte de données qui ont confirmé que nous sommes confrontés à une crise climatique. Qu'il s'agisse de surveiller la santé de nos forêts, de cartographier les étoiles ou de protéger la vitalité de nos écosystèmes marins, les services fournis par les membres de l'IPFPC sont des services sur lesquels tous les Canadiens comptent.

Whitehorse tree planting
Le directeur de la C.-B./Yukon, Kal Sahota (à droite), avec des membres
sur la rue Main​ à Whitehorse, Yukon, le 12 juin 2022

 

Regina tree planting
Les membres de la région ddes Prairies et des T. N.-O ont planté 80 arbres près de
l'édifice Tommy Douglas, à Regina, Saskatchewan, le 4 juin 2022
RCN
Les membres de la RCN ont planté des arbres près de l'hôpital Queensway-Carleton, Ottawa

 

Rencontre positive avec la présidente du Conseil du Trésor (CT), Mme Fortier, au sujet du retour au bureau

La présidente de l’IPFPC, Jennifer Carr, a rencontré la présidente du Conseil du Trésor, Mona Fortier, pour discuter des principales préoccupations des membres, dont le retour au bureau et l’examen stratégique des services publics annoncé par le gouvernement dans son budget 2022.

OTTAWA, le 6 juillet 2022 – Aujourd’hui, la porte-parole du NPD en matière d’équité et d’inégalité fiscales, Niki Ashton (Churchill–Keewatinook Aski), accompagnée de l’économiste et chercheur principal de Canadiens pour une fiscalité équitable, DT Cochrane, et de la présidente de l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada, Jennifer Carr, a réclamé aux libéraux de Justin Trudeau d’agir pour plus d’équité fiscale au Canada. Ils exhortent le gouvernement à mettre fin à son régime fiscal injuste et à obliger les ultra-riches à payer leur juste part d’impôts. Le directeur parlementaire du budget estime que le Canada a perdu jusqu'à 25 milliards de dollars rien qu'en 2018 en raison de la fraude et de l'évasion fiscales des riches et des grandes entreprises. Le NPD presse le gouvernement de combler l’écart fiscal, de déceler les échappatoires dans le code fiscal canadien et de doter l’Agence du revenu du Canada (ARC) des outils dont elle a besoin pour s’assurer que les milliardaires et les grandes entreprises payent leur juste part.

« Alors que les travailleuses et travailleurs en arrachent pour joindre les deux bouts, il est inacceptable que les ultra-riches et les puissants s’en tirent à bon compte, a déclaré Mme Ashton. Nous enregistrons des milliards de dollars de pertes liées à la fraude et à l’évasion fiscales qui pourraient être investis dans les services sociaux dont les familles canadiennes ont besoin pour s’en sortir, en particulier lorsque le coût de la vie monte en flèche. Justin Trudeau doit agir dès maintenant pour rendre les choses plus équitables pour les Canadiennes et Canadiens. Il doit aussi doter l’ARC des outils dont elle a besoin pour obliger les ultra-riches et les puissants à payer leur juste part. »

Tout récemment, nous avons appris que les libéraux ont collaboré avec le cabinet d’expertise comptable KPMG pour éviter que ceux-ci payent leur juste part d’impôt. Alors que nos travailleuses et travailleurs peinent à s’en sortir, ils regardent avec indignation le gouvernement se plier aux désirs des grandes entreprises et des milliardaires. Depuis que les libéraux sont arrivés au pouvoir il y a sept ans, ils ont permis aux grandes entreprises et aux milliardaires de ne pas payer d’impôts. Le NPD se bat pour que cette situation change.

« En tant que député∙es, nous avons l’obligation de veiller à l’équité fiscale et d’éliminer les échappatoires qui permettent aux ultra-riches et aux puissants de s’en tirer à bon compte, a ajouté Mme Ashton. Il est temps d’agir. Les libéraux doivent réviser la loi qui confère aux ultra-riches le droit d’éviter de payer leur juste part. Nous devons également exercer une surveillance accrue, notamment en créant un comité spécial chargé de l’équité fiscale. Il est temps de veiller à ce que l’élite paye sa juste part. »

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Citations des validatrice et validateur :

« Les députées et députés doivent porter une attention particulière à la question des impôts si nous voulons obtenir le régime fiscal plus équitable que la population canadienne attend et mérite. »

- L’économiste et chercheur principal de Canadiens pour une fiscalité équitable, DT Cochrane
 

« Nous ne pouvons pas faire l’économie d’un investissement dans l’ARC. Au delà du financement des services publics, c’est une question d’équité. Tout le monde, y compris les ultra-riches et les entreprises, doit payer sa juste part. C’est la responsabilité de chaque personne de contribuer à la société qui lui a permis de réussir. Il ne s’agit pas de s’en prendre à monsieur et madame Tout-le-Monde qui travaillent fort et respectent les règles. Il s’agit de s’assurer qu’ils ne sont pas les seuls à contribuer à notre régime fiscal et aux services publics sur lesquels tout le monde compte. »

- La présidente de l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada, Jennifer Carr
 

Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec :

Centre des médias du NPD : 613-222-2351 ou media@npd.ca

Visualiser dans votre navigateur:
www.npd.ca/nouvelles/le-npd-exige-des-mesures-concretes-pour-obliger-les-ultra-riches-et-les-puissants-payer

Judith King

C'est avec tristesse que l’Institut a appris le décès de Judith King le 4 décembre 2021.

Née à Ottawa de fiers membres de la fonction publique fédérale, Judith a servi les membres de l'Institut avec distinction en tant que agente des relations de travail de 1980 à 2005.

Avec une grande sérénité, Judith était méticuleuse, méthodique et féroce dans sa défense de ce qui était juste.

Son intelligence aiguisée, son esprit critique, son éthique de travail infatigable et sa bienveillance humaine innée lui ont valu non seulement le respect de ses collègues, mais ont eu un impact retentissant sur l'issue favorable des résolutions tout au long de sa carrière, améliorant ainsi la vie de nombreuses personnes.

Les membres et le personnel de l’Institut offrent leurs sincères condoléances à la famille de Judith et à ses proches, et en particulier à sa sœur, Maureen, qui était également un membre de longue date du personnel de l'Institut.

L’assemblée générale annuelle (AGA) 2022 de l’IPFPC aura lieu en personne les 18 et 19 novembre 2022 à Montréal, au Québec.

Si vous souhaitez représenter la délégation de votre groupe, remplissez le formulaire de candidature ci-dessous avant le 28 juin à midi (HE).

Ce formulaire est uniquement destiné aux membres des groupes suivants :

RSPNCB, CCC, ACIA (IN, S&A, VM), MCH, MCN, C des C, CCM, MP, NAV, NB (tous les groupes), ONF-PG, MBAC, MAGE, CNRC (IS, LS, TR), SEN, RT-SUN, TME-SUN, TOURISME, HTB-RT, UOTTAWA, CCW, RT-HRW, GEPW, GETW, RHY

L’AGA est l’assemblée des délégué·e·s qui représentent les membres de l’IPFPC. Elle a pour but de revoir et d’établir l’orientation de la politique du syndicat. Des enjeux y seront présentés, débattus et soumis au vote des délégué·e·s.

Tout est gratuit, y compris les repas, le transport et l’hôtel, et votre salaire sera compensé comme il se doit.

Si vous avez des questions ou que vous souhaitez obtenir de plus amples informations, communiquez avec Sean O’Reilly à soreilly@pipsc.ca.

Vous devez vous déconnecter du réseau privé virtuel (RPV) du gouvernement et utiliser un appareil personnel pour télécharger le formulaire.

Le gouvernement fédéral a annoncé son intention de mettre fin aux mandats de vaccination contre la COVID-19 le 20 juin 2022. Cela signifie que la politique de vaccination des fonctionnaires fédéraux de l’administration publique centrale, y compris la GRC, ne sera plus en vigueur. Les sociétés d’État et les organismes distincts ont été invités à suspendre eux aussi cette exigence.

À compter du 20 juin 2022, les membres en congé non payé ou en situation d’accommodement seront autorisés à retourner au travail. Si les circonstances de la pandémie venaient à changer, le gouvernement fédéral pourra adapter ses politiques en fonction des directives de santé publique. Nous espérons que les organismes distincts adopteront bientôt la même approche et nous vous tiendrons informés de l’évolution des choses.

Malheureusement, cette information a été communiquée à la présidente de l’Institut par l’intermédiaire des médias avant que l’employeur ne nous informe du changement. À l’instar d’autres syndicats, nous demandons une mise à jour depuis des semaines. Nous avons informé le Conseil du Trésor de notre déception et nous espérons que la collaboration sera une priorité à l’avenir.

Il s’agit d’une bonne nouvelle de la part de l’employeur, car nous avons insisté pour que cette politique reflète la situation actuelle de la pandémie. En mai 2022, l’Institut a déposé des griefs de principe contre l’application de la politique de vaccination obligatoire aux employés en congé non payé (CNP) au-delà du 6 avril 2022. Ces griefs restent en vigueur jusqu’à ce que nous ayons plus de détails.

Nos membres se sont surpassés tout au long de la pandémie pour assurer le bien-être de leurs collègues et de toute la population. Nous encourageons tous les membres à continuer à suivre les directives de santé publique et à maintenir leurs vaccinations à jour.

L’employeur doit faire en sorte que ses lieux de travail soient sûrs, en particulier lorsque les membres y font leur retour. Nous continuerons à plaider en faveur de régimes de travail flexibles et du télétravail, car nous vivons dans un monde virtuel et nos membres ont prouvé leur capacité à être productifs tout en travaillant à distance.

Le Comité des droits de la personne et de la diversité de l’IPFPC est ravi de diriger les célébrations du Mois de l’histoire autochtone de cette année.

La Commission de vérité et de réconciliation a présenté 94 appels à l’action que les professionnels de la fonction publique, comme tous les Canadiens, ont le devoir de soutenir et mettre en œuvre.

En particulier, les membres de l’IPFPC devraient connaître la recommandation n° 57, qui invite les professionnels de la fonction publique à s’engager en faveur de la réconciliation par la sensibilisation.

S’inscrire à un cours sur l’histoire autochtone

Ces cours explorent les différentes histoires et les perspectives contemporaines des peuples autochtones vivant au Canada. Ils informent les participants sur le rôle et les responsabilités du gouvernement du Canada envers les peuples autochtones et sur leur lutte permanente contre le colonialisme.

Les membres de l’IPFPC qui s’inscrivent à l’un de ces cours peuvent télécharger la preuve de leur inscription pour avoir une chance de gagner une carte-cadeau de 500 $ pour soutenir les artistes et entreprises autochtones qui suivent :

La période du concours est maintenant terminée. Félicitations à Boyong Liang, membre de l'IPFPC du groupe VFS, gagnant du concours du Mois de l'histoire des autochtones pour 2022.

Cours

L’École de la fonction publique du Canada offre plusieurs cours dans le cadre de sa série d’apprentissage sur les questions autochtones.

S’INSCRIRE À UN COURS DE L’EFPC

L’Université de l’Alberta propose un cours en ligne gratuit intitulé « Indigenous Canada » (en anglais seulement), qui comprend 12 leçons et qui est dispensé par sa faculté d’études autochtones. Vous pouvez également payer une somme modique pour obtenir un certificat à l’issue de la formation.

S’INSCRIRE AU COURS DE L’UNIVERSITÉ DE L’ALBERTA

Renseignez-vous sur la vérité et la réconciliation lors de votre prochaine réunion de direction

Souhaitez-vous en savoir plus sur la vérité et la réconciliation lors de la prochaine réunion de votre chapitre, votre groupe ou votre région? Le Comité des droits de la personne et de la diversité de l’IPFPC est heureux de se joindre à votre réunion pour une présentation d’une heure sur l’importance de la vérité et de la réconciliation.

DEMANDER UNE PRÉSENTATION

Journée des Autochtones en direct

L’IPFPC est fier de parrainer l’émission d’APTN intitulée Journée des Autochtones en direct. Nous vous encourageons à assister aux célébrations en personne si vous êtes dans le territoire du Traité 1 (région de Winnipeg), ou en ligne par webdiffusion en direct le 18 juin à 18 h (HC).

Cette année, la Journée, qui était un concert traditionnel, est devenue un événement culturel et artistique qui braque les projecteurs sur le thème suivant : « Célébrons nos territoires. » L’émission célèbre la diversité des genres et le lien crucial qui unit les femmes autochtones à la terre. Chaque acte est dirigé par une femme autochtone ou un membre de la communauté 2SLGBTQ+.

Vous entendrez également la présidente Jenn Carr s’adresser à la communauté, avant le feu d’artifice officiel de l’IPFPC.

Ralliez le Caucus autochtone de l’IPFPC

Le Caucus autochtone conseille le Comité des droits de la personne et de la diversité de l’IPFPC sur les sujets directement liés aux membres autochtones.

Sa mission est de promouvoir l’équité dans le syndicat et sur le lieu de travail pour les membres autochtones en éliminant les obstacles, y compris le racisme anti-Autochtones, et d’instaurer des environnements dans lesquels les membres peuvent réaliser leur plein potentiel.

L’IPFPC est maintenant à la recherche de membres souhaitant faire partie du Caucus pour un mandat d’un an. Cette année, l’accent est mis sur le soutien à l’élaboration d’un plan stratégique triennal pour le Caucus et sur la centralisation du travail existant sur le racisme anti-Autochtones (c.-à-d. projets de recherche, comités, conseils consultatifs).

Les membres autochtones, y compris les Premières Nations, les Inuits et les Métis, sont invités à poser leur candidature. Pour ce faire, il leur suffit de déclarer leur intérêt à Greg Scriver, président du CDPD, à l’adresse suivante : gscriver@pipsc.ca.

Le 2 juin 2022, les électeurs ontariens ont réélu les conservateurs de M. Ford. Bien que ce ne soit pas le résultat que nous espérions, c’est la réalité à laquelle nous sommes tous confrontés. Nous devons poursuivre notre combat pour assurer des augmentations salariales équitables à nos membres.

Le 20 juin 2022 marque le 3e anniversaire de la loi 124 de M. Ford. Ce projet de loi limite les augmentations salariales issues des négociations collectives à 1 % par an pendant trois ans pour tous les fonctionnaires de l’Ontario. Cette limite s’applique également aux travailleurs hospitaliers essentiels.

Nous refusons d’accepter ce projet de loi.

« Ma priorité absolue est de rétablir le droit de négocier une convention collective équitable », a déclaré la présidente Jennifer Carr. « Nos membres ont travaillé sans relâche pour assurer des soins et des traitements aux patients vulnérables tout au long de la pandémie — le projet de loi 124 ignore complètement tout le travail qu’ils ont fait. »

Nous collaborons avec les fédérations du travail de l’Ontario et d’autres syndicats pour contester ce projet de loi. Nous avons également soutenu les efforts de la Coalition ontarienne de la santé visant à sensibiliser les gens à la privatisation des soins de santé tout au long de la campagne électorale. Ensemble, nous nous battons bec et ongles pour rétablir les droits de négociation collective en contestant la constitutionnalité du projet de loi 124.

Le projet de loi doit être abrogé.

Nos membres ont assuré la prestation de services essentiels aux Ontariens. Nous ne cesserons de nous battre pour vous jusqu’à ce que vous obteniez le respect, et le salaire, que vous méritez.