L'Institut professionnel de la fonction publique du Canada

Avez-vous manqué le webinaire de l’IPFPC sur le Mois de l’histoire des Noirs?

De tout temps, les Noirs ont été confrontés à des obstacles systémiques pour accéder à de nombreuses disciplines professionnelles et sportives au Canada. Dans le cadre de ce webinaire, nous avons projeté le court-métrage « Ice Breakers », qui raconte l’histoire de Josh Crooks, un véritable modèle qui était le seul joueur de hockey noir de son équipe dans le Canada atlantique.

Nos panélistes, Éric Pierre-Louis (sergent de police et ancien joueur de football de la NCAA) et Marie Clarke Walker (consultante et ancienne secrétaire-trésorière du Congrès du travail du Canada) ont parlé des nombreuses réalisations dont les Canadiens noirs peuvent être fiers. Ils donnent leur point de vue unique sur la façon dont les Canadiens noirs ont brisé les barrières de la représentation dans la société. En tant que syndicat, nous pouvons tirer des enseignements de ces expériences.

Connectez-vous dès maintenant pour visionner la vidéo. Si vous voulez en savoir plus ou vous impliquer dans le caucus noir de l’Institut, écrivez-lui sans plus attendre.

Le 28 février 2022, la présidente du Conseil du Trésor, Mona Fortier, a annoncé la mise à jour des directives sur la santé au travail pour la fonction publique fédérale, ouvrant ainsi la voie au retour progressif de nos membres sur leurs lieux de travail. Aucun calendrier officiel n’a été présenté à ce jour.

La ministre avait précédemment indiqué que l’avenir de la fonction publique reposerait sur un modèle hybride (en partie en télétravail et en partie au bureau).

Nos discussions en cours avec l’employeur sont une excellente occasion de proposer des solutions de travail innovantes et flexibles pour nos membres.

Nombreux sont ceux qui ont exprimé leur préférence pour le télétravail, au moins une partie du temps, car il leur permet de mieux concilier vie professionnelle et vie privée sans perte de productivité ou d’efficacité.

Grâce aux nouvelles technologies, les fonctionnaires n’ont plus besoin d’être « attachés à leur bureau ». Nos membres ont amplement prouvé leur capacité à assurer les services et les programmes dont dépendent les Canadiens malgré les répercussions personnelles et professionnelles de la COVID.

Les régimes hybrides et de télétravail qui tiennent compte des préférences des membres et respectent le droit à la déconnexion sont la voie de l’avenir pour la fonction publique. Nous continuons à promouvoir des solutions créatives et novatrices pour nos membres, qui contribueront à définir la « nouvelle normalité ».

CHALK RIVER, le 21 février 2022 — Le groupe des Employés professionnels de Chalk River (EPCR), représenté par l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC), étudie ses options, car la conciliation avec les Laboratoires nucléaires canadiens (LNC) n’a pas réussi à dénouer une impasse d’un an qui concerne la rémunération équitable, la sous-traitance des emplois et les conditions de travail.

L’équipe de négociation a entamé une conciliation dans le but de parvenir à un accord négocié qui reconnaisse le travail professionnel des scientifiques et ingénieurs nucléaires du groupe EPCR. L’équipe de négociation est déçue par la dernière offre de l’entreprise.

Les membres du groupe EPCR assurent la sûreté de l’exploitation des réacteurs nucléaires et oeuvrent aux opérations de gestion sûre des déchets radioactifs ainsi qu’aux projets d’assainissement de l’environnement partout au Canada. La recherche en médecine nucléaire qu’effectuent les membres du groupe contribue aux soins et services de santé dispensés à la population canadienne.

« Nous avons veillé à ce que les Laboratoires nucléaires canadiens (LNC) demeurent vigoureux pendant la pandémie et, à l’avis même de l’entreprise, nous avons dépassé ses attentes, » explique Jonathan Fitzpatrick, le président du groupe Employés professionnels de Chalk River (EPCR). « Pourtant, alors que l’augmentation du coût de la vie est supérieure à 5 %, ce que l’entreprise propose est en réalité une baisse des salaires. »

« Aujourd’hui plus que jamais, nous sommes unis et nous continuerons à nous battre pour obtenir un salaire équitable, améliorer les conditions de travail et empêcher la sous-traitance de notre travail professionnel. L’employeur doit faire mieux, » estime Jonathan Fitzpatrick.

Les travailleuses et travailleurs du groupe seront en position de grève légale à 0 h 01 le 14 mars 2022. Bien que le groupe privilégie la conclusion d’un accord équitable sans arrêt de travail, la possibilité de moyens de pression reste sur la table.

« Nous sommes sans convention collective depuis janvier 2021 et nos scientifiques et ingénieurs nucléaires sont à bout de patience. Ils nous ont donné le plus fort des mandats de l’histoire du groupe Employés professionnels de Chalk River (EPCR) pour exercer des moyens de pression pouvant aller jusqu’au déclenchement d’une grève. Nos membres méritent un traitement salarial équitable et nous sommes prêts à quitter les lieux de travail si c’est ce qu’il faut, » conclut M. Fitzpatrick.

Jennifer Carr, présidente de l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC), déclare que « les 60 000 professionnels du secteur public membres du syndicat soutiennent pleinement les 700 ingénieurs et scientifiques du campus de Chalk River des Laboratoires Nucléaires Canadiens. »

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Source : Johanne Fillion, cell. : 613-883-4900,  jfillion@pipsc.ca.

Si vous êtes touché par la manifestation du convoi en cours au centre-ville d’Ottawa, sachez que votre sécurité est la priorité absolue.

Si votre lieu de travail se trouve dans la zone de protestation, pour votre sécurité essayez de trouver des accommodements avec votre gestionnaire. Si vous devez entrer dans la zone de manifestation du centre-ville d’Ottawa, mais que êtes toujours incapable d’accéder à votre bureau en toute sécurité, votre gestionnaire peut considérer vous donner un code de congé 699 (« Autres congés payés ») pour prendre un congé payé pendant cette période exceptionnelle.

Au besoin, vous pouvez utiliser rétroactivement le code 699.

Ces instructions ont été envoyées aux gestionnaires à la suite de discussions entre l’IPFPC et le Conseil du Trésor. Si vous n’êtes pas certain de devoir utiliser le code 699 en raison de l’inaccessibilité de votre lieu de travail, contactez un délégué syndical qui travaille au même endroit que vous.

En 2020, l’équipe Les femmes en science a mené un sondage pour connaître les expériences réelles en matière de congé parental et de congé pour obligations familiales dans le secteur public fédéral. L’équipe a interrogé des membres du groupe Sciences appliquées et examen des brevets (SP), du groupe Commerce et achats (CP), du groupe Architecture, ingénierie et arpentage (NR), du groupe Services de santé (SH) et du groupe Recherche (RE).

Elle a découvert un système défaillant, qui repose sur des décisions managériales improvisées, qui oblige le personnel à prendre des décisions impossibles et qui pénalise de manière disproportionnée les femmes et les personnes de la diversité de genre.

Ses conclusions mettent en évidence la nécessité de créer une culture qui valorise l’empathie et le travail à faire pour la créer. Il nous faut une culture qui favorise des lieux de travail inclusifs et conviviaux pour toutes les personnes ayant des responsabilités en matière de soins. Elles renforcent également notre position et ce que nous ne cessons de promouvoir : des lignes directrices meilleures et plus claires concernant le congé au code 699, les congés de maladie et le congé parental.

Nous savons qu’une bonne partie des questions soulevées par le sondage ne concerne pas que la fonction publique ou les groupes qui y ont participé. Nous encourageons tout le monde – nos membres, les employeurs, les autres syndicats et les décideurs à tous les niveaux – à lire le rapport complet

Voici un aperçu des conclusions :

« J’ai choisi de ne pas avoir d’enfants, car j’ai l’impression que je ne pourrais pas répondre aux exigences de mon poste si j’avais un enfant ».

  • En effet, 48 % des personnes interrogées sont préoccupées par les répercussions de leurs responsabilités familiales sur leur carrière.
  • 34 % ont envisagé de retarder le moment d’avoir un enfant, de peur que cela ait un impact négatif sur leur carrière.

« J’ai été gestionnaire par intérim pendant quatre ans. Finalement, j’ai refusé le poste parce qu’il ne me laissait aucune flexibilité pour concilier mes responsabilités familiales et professionnelles durant la pandémie ».

  • 41 % des personnes interrogées ont dit croire que le congé de maternité et le congé parental pouvaient avoir un impact négatif sur le cheminement de carrière.
  • 22 % des personnes interrogées du domaine de la recherche ont indiqué que leur congé parental ou de maternité avait nui à leur financement.

« J’ai l’impression qu’il n’y a personne pour m’aider. À part parler à mon gestionnaire, je ne sais pas trop par où commencer. Mon employeur m’a donné très peu d’information ».

  • Seulement 2 % des personnes interrogées ayant besoin de soutien ont déclaré avoir accès à des services de garde d’enfants au travail.
  • Seulement 45 % pensent que les droits à un congé parental prévus à leur convention collective sont une mesure de soutien adéquate pour les familles et les nouveaux parents.

Prochaines étapes

Le congé pour soins est une priorité absolue pour les membres de l’IPFPC, et c’est pourquoi nous mettons sur pied une campagne à plusieurs volets pour aborder les problèmes révélés dans le sondage et pour faire avancer les recommandations formulées dans le rapport final. Nous commençons par l’information et la sensibilisation. Des webinaires sur les options de congé, la manière de s’en prévaloir et ce qu’il faut faire en cas de refus continueront d’être proposés aux membres.

Nous recueillons également des preuves en vue des négociations collectives. En commençant par le travail de l’équipe Les femmes en science, l’IPFPC étendra ses recherches à l’ensemble des membres, puis travaillera avec les négociatrices et négociateurs et les équipes de négociation pour élaborer les propositions fondées sur des preuves dont nous avons besoin pour étayer et défendre efficacement ces questions à la table des négociations.

LIRE LE RAPPORT INTÉGRALE

Alors que le convoi qui tient le centre-ville d’Ottawa en otage entre dans sa deuxième semaine, il est temps que tous les ordres de gouvernement interviennent pour assurer la sécurité du public.

L’Institut croit fermement au droit des Canadiens et des Canadiennes de manifester pacifiquement — un droit protégé par la Charte —, mais comme on l’a vu la semaine dernière, ce convoi nuit grandement aux résident(e)s, aux entreprises et aux travailleurs et travailleuses du centre-ville.

Les manifestant(e)s du convoi ont bafoué les directives de santé publique, en plus de menacer les travailleurs et travailleuses ainsi que les membres de la communauté — en particulier les personnes racisées, les personnes 2SLGBTQ+ et les femmes. L’Institut déplore les images de croix gammées, de drapeaux confédérés et d’autres symboles de haine brandis lors de la présence du convoi dans la capitale.

De nombreuses petites entreprises du centre-ville, déjà en difficulté en raison de la pandémie, ont été contraintes de fermer leurs portes pour assurer la sécurité des employé(e)s. Les signalements de crimes haineux ont explosé. Certain(e)s résident(e)s sont piégé(e)s dans leur domicile de crainte d’aller dehors. Nos membres nous disent qu’il est difficile de dormir, et encore plus de travailler à la maison, à cause du bruit constant des klaxons. Les zones résidentielles sont envahies par le bruit, les odeurs de carburant et l’afflux de participant(e)s aux convois.

Les gens sont fatigués et frustrés. Le temps est venu de privilégier la prestation de services publics de qualité et de permettre aux travailleurs et aux travailleuses d’accéder à des congés pour soins, de gagner des salaires équitables et de travailler en toute sécurité.

Pour l’instant, les klaxons doivent cesser — il est temps pour le convoi de quitter les lieux.

Il y a tant de choses à apprendre et à explorer dans l’histoire des Noirs au Canada!

Une fois de plus, l’Institut se joint au mouvement syndical canadien pour célébrer le Mois de l’histoire des Noirs. L’histoire des Noirs mérite une représentation équitable dans les médias, les arts et la littérature. Nous saluons les projets qui la mettent en lumière et s’efforcent de corriger les déséquilibres historiques.

Assistez à la projection du film « La ligue oubliée ».

Seul joueur de hockey noir de son équipe dans les Maritimes, Josh Crooks est un véritable pionnier. Sans le soutien qu’il a reçu après des incidents racistes, il aurait pu abandonner complètement son sport favori.

Il n’a pas trouvé sa place dans l’équipe par un simple coup de chance.

Pendant longtemps, les Noirs n’avaient pas le droit de jouer au hockey avec des athlètes blancs. Le Coloured Hockey League of the Maritimes a été créée en 1895 pour susciter le changement et rendre ce sport plus accessible.

Aujourd’hui, l’histoire de Josh est un rappel important de la manière dont nous devons soutenir les Noirs qui font œuvre de pionniers au travail, dans les sports ou dans la société civile.

Nous avons invité des conférenciers à traiter de ces sujets et d’autres encore dans le cadre de notre webinaire gratuit pour les membres de l’Institut, intitulé « Améliorer la représentation des Canadiens noirs : des équipes sportives aux lieux de travail ».

Activité : Améliorer la représentation des Canadien·ne·s noir·e·s : des équipes sportives aux lieux de travail

Date : Mercredi 16 février 2022

Heure : De 12 h à 13 h 30 (HE)

Format : Webinaire avec projection d’un court métrage, suivi d’une discussion en groupe

Conférenciers :

Éric Pierre-Louis, ancien joueur de football de la NCAA

Richard Gaboton, agent de la formation à l’IPFPC

Micaëlla Riché, spécialiste de l’acquisition de talents sportifs et ancienne joueuse de basket-ball professionnelle

Confirmez votre présence

Quel est l’enjeu cette année?

Nous savons que les travailleurs noirs ont besoin des syndicats pour passer à l’action et s’attaquer au racisme systémique. Vous pouvez compter sur votre syndicat pour en faire une priorité et y travailler sans relâche.

Nous soutenons toujours aussi fermement le recours collectif contre le gouvernement fédéral pour discrimination envers les Noirs.

Nous appuyons également le Caucus fédéral des employés noirs. La représentation des travailleurs est importante et nous sommes ravis que les travailleurs noirs disposent d’une plateforme pour affirmer les priorités et aborder les problèmes qui touchent la fonction publique fédérale.

Caucus des membres noirs de l’Institut

Nous avons mis sur pied le Caucus des membres noirs, qui se fait entendre haut et fort pour assurer la représentation des Noirs au sein de notre syndicat. Travaillant sous les auspices du Comité des droits de la personne et de la diversité, le Caucus ouvre la voie à l’édification d’un mouvement syndical qui soutient les familles noires et combat le racisme anti-Noirs. Le Caucus noir de l’IPFPC recherche de volontaires. Écrivez-lui pour en savoir plus sur les diverses façons de vous impliquer.

Briser les barrières

La représentation, c’est important.

Lorsque les jeunes Noirs voient des scientifiques, des acteurs et des athlètes noirs réussir, ils savent qu’ils ont leur place dans ces disciplines.

Les Canadiens noirs ont dû franchir maints obstacles pour faire carrière dans des domaines où ils ont toujours été sous-représentés. Les syndicats travaillent sans relâche pour accroître leur représentation par différents moyens afin de garantir la prise en compte de différents points de vue dans les négociations, les processus décisionnels et la représentation au travail.

Tout comme dans les universités et les lieux de travail, les barrières systémiques sont présentes dans le monde du sport. Dans les Maritimes, ces obstacles ont poussé des gens à créer la Black Hockey League. Cette année, nous nous intéressons de plus près à l’incidence des obstacles systémiques à la participation des Noirs dans le sport et le monde universitaire, ainsi qu’aux parallèles entre ces obstacles et le monde du travail.

Plus de ressources sur le Mois de l’histoire des Noirs

La retraite, c’est commencer à vivre la vie pour laquelle on a épargné. Mais ce n'est pas tout le monde qui sait comment planifier sa retraite et ses attentes.

C’est pourquoi nous lançons un tout nouveau webinaire sur tout ce que vous devez savoir pour préparer votre retraite. Nous verrons quand et comment vous devriez commencer à la planifier, comment traiter avec le centre des pensions de la fonction publique et ce à quoi vous pouvez vous attendre au cours des premiers mois.

Vous êtes-vous déjà demandé : Quand devrais-je annoncer à mon ou ma gestionnaire que je prends ma retraite? Quand mon premier chèque de pension devrait-il arriver? Ai-je encore droit à des avantages sociaux? Qu’est-ce qui arrive avec mes jours de congé de maladie non utilisés?

Si vous vous êtes posé ces questions, ce webinaire est pour vous! Que vous preniez votre retraite dans 5 jours, 5 mois ou 5 ans, vous êtes les bienvenu·e· si vous voulez simplement en savoir plus.

Nous vous encourageons à regarder la vidéo, même si vous avez déjà participé à un webinaire sur les pensions par le passé. Ce webinaire couvre des sujets nouveaux et plus détaillés avec les spécialistes de l’équipe de rémunération de l’IPFPC.

 

Pour toute question, écrivez-nous à bienmieuxensemble@ipfpc.ca.

TÉLÉCHARGER LA LISTE DE CONTRÔLE

Le gouvernement du Canada a interrompu ses plans de retour au bureau en raison de la variante Omicron de la COVID-19.

L’IPFPC et 12 autres syndicats fédéraux exhortent maintenant la dirigeante principale des ressources humaines à publier des directives claires et cohérentes en matière de télétravail. Tous les travailleurs qui peuvent actuellement exercer leurs fonctions depuis leur domicile devraient être en télétravail. Ces directives doivent être appliquées de la même manière dans toutes les régions et tous les ministères.

Les travailleurs essentiels doivent également recevoir en priorité les doses de rappel du vaccin. Ces doses sont recommandées pour renforcer la protection contre la variante Omicron. De nombreux travailleurs essentiels ne peuvent pas recevoir de doses de rappel à l’heure actuelle parce qu’ils ne répondent pas aux critères de leur province ou territoire. Le gouvernement fédéral doit intervenir pour les aider à obtenir cette dose sans délai.

Nous avons envoyé une lettre à la présidente du Conseil du Trésor, Mona Fortier, pour lui faire part de nos préoccupations (version anglaise ci-jointe).

LIRE LA LETTRE

Vous pouvez également lire la réponse de la Présidente du Conseil du Trésor.

LIRE LA RÉPONSE DE L’HON. MONA FORTIER