L'Institut professionnel de la fonction publique du Canada

Dr. Sean Li with Gold Medal

La présidente Daviau a remis la Médaille d’or à Sean Li en reconnaissance de son travail de pionnier dans le domaine de la recherche sur les vaccins, qui a été déterminant dans la lutte internationale contre les virus et les pandémies, notamment le COVID-19. Le Dr Li est chercheur scientifique et chef du laboratoire de recherche sur les vaccins de Santé Canada.

Le Dr Li a mis au point le premier test universel au monde basé sur les anticorps pour la détection des antigènes des virus de la grippe. Il évalue les facteurs qui expliquent le développement des effets d'immunisation dans les vaccins et les risques de réactions indésirables. Son expertise est sollicitée par l'Organisation mondiale de la santé, la Food and Drug Administration des États-Unis, ainsi que par des organismes de réglementation et des industries pharmaceutiques du monde entier.

L’Institut a créé le prix de la Médaille d’or en 1937 en vue de souligner le travail d’employés professionnels de la fonction publique ayant amélioré le bien-être de la population canadienne.   Ce prix vise également à sensibiliser le public au rôle et à la valeur des services assurés par les professionnels du gouvernement au Canada et ailleurs. 

Debi Daviau, présidente de l’Institut, a remis des prix à des membres méritants de l’Institut qui ont fait preuve d’un leadership exemplaire et inspirant; elle a également remercié les membres du jury — Bert Crossman (président), Ralph Herman et Nita Saville — d’avoir évalué les candidatures et recommandé ces lauréats.

Prix de membre à vie

Ce prix reconnaît les services exceptionnels d’une valeur durable pour l’Institut qui ont été rendus par un membre titulaire ou retraité ayant fait preuve de leadership pendant au moins 10 ans.

Steve BentStephen Bent (AFS) Ginette TardifGinette Tardif (SH) David YoungDavid Young (NR) 

 

Prix de la présidente pour réalisations exceptionnelles

Le Prix de la présidente pour réalisations exceptionnelles récompense les membres dont le sens de l’initiative promeut le professionnalisme et les contributions sont exceptionnelles dans des circonstances extraordinaires.

 

President's Achievement Award          Prix Dr. Galal Ali   Galal Ali (CS) Ming Hou     Ming Hou (RE)


Prix de service de l’Institut 

Le Prix de service de l’Institut récompense un service exceptionnel donné sur une longue durée et qui dépasse de loin ce qu’on attend d’un membre dévoué ayant siégé à de nombreux exécutifs d’organismes constituants.

Eva HenshawEva Henshaw (CS) Claude LordClaude Lord (ONF) Rob MacDonaldRob Macdonald (SP) Colin MuiseColin Muise (SH) Chris RoachChris Roach (VFS)

Service AwardÉquipe de négociation centrale :

Mehren Alaee (RE), hommage posthume; Adam Fenwick (SH); Stéphanie Fréchette (ACIA-S et A); Dale Hudson (NR); Kim McGuire (CP); Louis Poirier (CNRC-AR-ARC); Elizabeth Ptasznik (SP); Robert Scott (CS); Robert Trudeau (VFS); Suzelle Brosseau, négociatrice; Ryan Campbell, économiste

 

Rendez-vous sur la page consacrée aux prix pour en savoir plus sur le processus de mise en candidature.

L’union fait la force.

Pour en savoir plus sur les réalisations et les travaux continus du plus grand syndicat d’employé·e·s professionnel·le·s au Canada, consultez le rapport annuel de cette année.

Lire le rapport

Le rapport comporte un message de la présidente de l’IPFPC, Debi Daviau, dans lequel elle traite des grands dossiers de l’année 2021, dont la gestion de la pandémie, les négociations, le système de paye Phénix, les pensions, la défense de la science publique, et plus encore.

Edward Gillis, administrateur en chef des opérations et secrétaire exécutif de l’IPFPC, y explique comment nous maintenons notre orientation stratégique et investissons dans les projets audacieux et ambitieux que nos membres exigent de nous.

Nous condamnons l’interdiction imposée par le gouvernement du Nouveau-Brunswick aux fonctionnaires qui souhaitent faire des reconnaissances territoriales.

Qu’il s’agisse d’appuyer le Mois de l’histoire autochtone, la Journée des Autochtones en direct ou le Caucus des membres autochtones de l’IPFPC, nos membres passent régulièrement à l’action en faveur de la réconciliation avec les Premières Nations, les Inuits et les Métis.

Les reconnaissances territoriales sont une part importante de cette action. Nous demandons à Hugh Fleming, ministre de la Justice du Nouveau-Brunswick, d’annuler immédiatement cette décision. Les membres syndiqués devraient être autorisés à reconnaître le territoire autochtone sur lequel ils travaillent.

Contactez votre délégué·e syndical·e si vous faites face à des mesures disciplinaires pour avoir fait des reconnaissances territoriales.

Nous sommes solidaires des peuples autochtones du Nouveau-Brunswick. Nous nous joignons à la Fédération des travailleurs du Nouveau-Brunswick pour demander au gouvernement du Nouveau-Brunswick de faire marche arrière concernant cette directive.

Hugo s’implique dans son syndicat depuis plus de dix ans. Il est aujourd’hui délégué syndical et délégué du groupe CS, en plus d’avoir participé à de nombreux projets et campagnes. Il considère qu’il y a plusieurs façons de s’impliquer et de soutenir le syndicat, et qu’il sufft parfois de dire sans détour ce dont on a besoin dans le milieu de travail.

«Notre syndicat n’est pas une entreprise qui fournit des services, mais une organisation qui est là pour nous et qui dépend de la mobilisation de ses membres. En nous impliquant à différents niveaux, nous pouvons rester près les uns des autres et veiller à ce que les décisions et les mesures prises par le syndicat correspondent à nos aspirations. Mais pour ce faire, il est important de s’investir pleinement.»

Hugo est passionné par la satisfaction des besoins de ses collègues syndiqué(e)s : il leur donne des informations, défend leurs intérêts, dispense des formations et encourage chacun(e) à faire entendre sa voix.


«Je suis très fer de mon travail de délégué syndical et à ce titre, je veille à ce que tous vivent une expérience positive comme membres, car lorsque ceux-ci sont heureux au travail, ils sont beaucoup plus en mesure d’améliorer les services publics, ainsi que le sort des travailleurs et travailleuses. Par conséquent, nous pouvons améliorer les systèmes gouvernementaux pour rendre les lieux de travail plus sûrs et mieux appropriés pour chaque fonctionnaire», ajoute-t-il.

Hugo a étudié le génie informatique à l’Université de Sherbrooke avant de devenir analyste de systèmes informatiques chez Environnement et Changement climatique Canada à Montréal.

Enfant, il s’est toujours intéressé aux dernières technologies et à l’évolution du domaine du génie, ce qui a fni par forger son parcours professionnel et sa passion. En tant que superviseurs aux applications de calcul haute performance, Hugo travaille sur modèles numériques qui prédisent entre autres les trajectoires des feux de forêt et les concentrations de polluants dans l’air. Ces données sont essentielles pour la prise de décisions factuelles qui permettent de sauver des vies.

De bien des façons, Hugo voit comment son activité syndicale a un effet domino qui se répercute d’un océan à l’autre.

«Un Canada meilleur est un pays où il y a plus de justice et d’équité. Cela signife que les gens doivent pouvoir disposer
des ressources qui leur sont indispensables sans pour autant y perdre leur portefeuille. Nous ne représentons pas seulement nos membres, mais aussi une bonne partie de la population éprouvant des problèmes semblables».

Lorsque nous nous battons pour nos pensions, nous nous battons aussi pour la sécurité de retraite de tous les Canadien(ne)s.
Lorsque nous faisons pression pour conclure des conventions équitables, nous plaçons la barre plus haut pour tous les
travailleurs et les travailleuses. Lorsque nous prenons position en faveur de l’assurance-médicaments, c’est par solidarité avec ceux et celles qui n’y ont pas accès.

Les syndicats doivent fgurer au nombre des mouvements qui protègent et améliorent les droits de la personne, notamment des travailleurs et travailleuses, et la force de l’IPFPC repose justement sur des membres comme Hugo qui œuvrent à cette fn et s’efforcent d’améliorer le quotidien des gens, de partout au Canada.
 

Le 26 octobre 2021, le premier ministre Justin Trudeau a présenté son nouveau cabinet. Nous tenons à féliciter l’honorable Mona Fortier pour sa nomination à la présidence du Conseil du Trésor du Canada.

En tant que députée de la circonscription d’Ottawa-Vanier, la ministre Fortier comprend bien les expériences et les défis auxquels sont confrontés les employés professionnels de la fonction publique, dont beaucoup sont ses électeurs. Lorsque le fiasco Phénix a commencé à faire la une des journaux, elle nous a contactés pour voir comment elle pouvait nous aider à corriger la situation. Nous avons salué son engagement à l’époque, et nous continuerons à l’informer sur les enjeux de la fonction publique du point de vue de nos membres.

Après les élections à la présidence de l’IPFPC, nous convoquerons une réunion pour discuter des priorités actuelles de notre syndicat : des modalités de travail flexibles pour nos membres, des lieux de travail sûrs et les négociations (qui pourraient commencer dès février 2022).

Nous sommes impatients d’établir des relations productives, dans un souci de consultation, avec la ministre Fortier.

Point-de vue / Il y a beaucoup de leçons à tirer de la pandémie de Covid-19, mais la plus grande d’entre elles, c’est certainement la nécessité de mieux se préparer à la prochaine crise. Qu’elle concerne une atteinte à la cybersécurité, une crise sanitaire ou une crise climatique, notre fonction publique doit y être prête.

Une lettre d'opinion de Debi Daviau

Pour la surmonter et être en mesure d’affronter les changements sociétaux omniprésents, le Canada a besoin d’une fonction publique bien formée et résiliente. La fonction publique du Canada a été reconnue comme l’une des plus efficaces du monde, mais nous devons continuer à améliorer les compétences des fonctionnaires pour être prêts, la prochaine fois qu’une crise surviendra. En réalité, la plupart des employeurs, y compris le gouvernement du Canada, n’ont pas encore commencé à relever sérieusement les défis posés par l’évolution rapide des lieux de travail et des technologies, comme l’automatisation et l’intelligence artificielle (IA). La fonction publique doit se préparer dès maintenant et mieux comprendre quelles sont les compétences requises pour les emplois de demain et quel type de formation les fonctionnaires doivent suivre.

Le changement, c’est maintenant la norme dans nos milieux de travail et la fonction publique du Canada ne fait pas exception. Il y a deux ans, qui aurait pu imaginer que les dizaines de milliers de fonctionnaires qui travaillent normalement au pré Tunney, à la Place du Portage et à l’édifice Harry Hays à Calgary, travailleraient maintenant dans leur salon, dans leur chambre à coucher ou sur leur table de cuisine? Anticiper l’évolution des marchés du travail et doter les travailleurs des compétences dont ils ont besoin pour s’adapter aux lieux de travail en mutation rapide est l’un des défis de notre époque.

Pour relever ces défis, les employeurs, les travailleurs, les gouvernements et les syndicats doivent collaborer pour trouver ensemble des solutions innovantes, nouvelles et à long terme.

Pour sa part, l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC) cherche à utiliser les dernières technologies de pointe pour aider la fonction publique professionnelle du Canada à se préparer à faire face avec succès aux bouleversements technologiques, sociaux, environnementaux et économiques. Nous voulons aider nos membres à obtenir les conseils et les compétences dont ils ont besoin pour s’épanouir professionnellement et offrir des services exceptionnels aux Canadiens.

Grâce à un nouvel investissement de 2,6 M$ du gouvernement fédéral, l’Institut est en train de mettre au point un outil novateur pour aider à former les fonctionnaires professionnels, le Centre des Compétences futures (CCF). À l’heure où les lieux de travail et les emplois évoluent, notre nouvelle plateforme permettra aux professionnels d’accéder à des recherches novatrices, d’obtenir des informations précieuses sur l’impact des changements sociétaux sur leur travail et d’avoir des possibilités de développement professionnel qui peuvent les aider à faire progresser leur carrière.

Nos membres nous ont dit à maintes reprises qu’ils souhaitaient améliorer leurs compétences et se préparer aux changements technologiques, comme l’automatisation croissante et l’IA. Nos recherches ont montré qu’une majorité écrasante, soit 70 % de nos membres, souhaite ardemment avoir de meilleures possibilités de formation et de développement professionnels. Les fonctionnaires professionnels cherchent de l’aide pour commencer à développer aujourd’hui les compétences qui leur permettront de réussir dans le monde du travail de demain.

L’IPFPC cherche à amener le gouvernement à collaborer à la planification du monde du travail de l’avenir et à relever le défi pressant de la requalification et de l’amélioration des compétences des fonctionnaires. Le travail que nous accomplissons aidera la fonction publique professionnelle du Canada à avancer et à faire face sans difficulté à la prochaine crise.

N’oublions pas que lorsque notre fonction publique réussit, c’est que le gouvernement du Canada réussit à fournir aux Canadiens les services dont ils ont besoin. Aujourd’hui, demain et à l’avenir. Nous devrions tous appuyer ce projet.

Debi Daviau
Présidente de l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC)

Cette lettre d'opinion a été publiée dans Le Droit, dans l'édition du 13 octobre 2021.

Le Régime de soins de santé de la fonction publique (RSSFP) mène un sondage auprès de ses membres sur ses communications numériques. Nous vous encourageons à partager vos expériences avec le RSSFP pour aider le Régime à améliorer son site Web, ses infolettres et sa présence dans les médias sociaux.

Je réponds au sondage

Le RSSFP est le régime de soins de santé payé par l'employeur qui couvre la plupart des membres de l'IPFPC employés par l'administration publique centrale et les employeurs distincts.

Comme vous le savez probablement déjà, le Secrétariat du Conseil du Trésor a publié la version finale de sa Politique sur la vaccination obligatoire contre la COVID-19, qui s’applique aux fonctionnaires fédéraux, y compris ceux de la GRC.

Nous vous invitons à consulter la Politique en détail afin de comprendre son incidence sur vous.

Le premier ministre a annoncé que les sociétés d’État, les organismes et les autres employeurs de la fonction publique fédérale devront mettre en œuvre des politiques semblables, mais le Conseil du Trésor a précisé que sa politique ne s’appliquera pas immédiatement à eux.

En tant que syndicat représentant les scientifiques qui ont approuvé les vaccins contre la COVID-19, l’IPFPC salue tous les efforts visant à augmenter la couverture vaccinale au Canada. Cela inclut une politique qui rend les vaccins plus accessibles à nos membres employés au gouvernement fédéral et qui respecte les raisons légitimes pour lesquelles un·e fonctionnaire peut ne pas être vacciné·e.

Un employeur ne peut pas obliger son personnel à se faire vacciner, mais il peut encourager la vaccination et même en faire une condition d’emploi dans certains cas.

Le processus de consultation avec le Conseil du Trésor a été précipité et nous en sommes insatisfaits. Néanmoins, nous devons composer avec la politique dans sa forme actuelle.

Les conséquences du non-respect de ses dispositions sont très graves. Nous voulons avant tout nous assurer que les membres de l’Institut respectent les règles, que ce soit en se faisant vacciner ou en se faisant accorder une mesure d’adaptation, conformément à la politique.

La politique prévoit des mesures d’adaptation dans quelques cas bien précis :

  • une contre-indication médicale certifiée;
  • des motifs religieux;
  • tout autre motif de discrimination illicite en vertu de la Loi canadienne sur les droits de la personne.

Voici ce que vous devez faire pour vous y conformer :

  1. Si vous n’êtes pas encore vacciné, prenez rendez-vous pour le faire dès que possible.
  2. Présentez votre attestation de vaccination selon les instructions de votre ministère ou organisme.
  3. Si vous voulez demander une mesure d’adaptation, utilisez les outils mis à votre disposition par votre ministère ou organisme.

Si votre demande est refusée de façon déraisonnable, nos spécialistes des relations du travail se pencheront sur votre cas et vous recommanderont la marche à suivre. Veuillez utiliser ce formulaire spécial d’aide à la vaccination pour demander de l’aide, mais seulement après que votre demande de mesure d’adaptation a été refusée.

Certaines personnes ont exprimé des inquiétudes quant au respect de leur vie privée lors de la présentation de leur attestation de vaccination ou d’autres renseignements médicaux personnels à leur employeur. Nous suivrons ce dossier avec diligence pour garantir la protection de vos renseignements personnels.

Nous déployons d’importants efforts pour veiller à ce que tous les membres de l’IPFPC soient traités de manière équitable et respectueuse et nous vous remercions de votre coopération et de votre patience.