L'Institut professionnel de la fonction publique du Canada

C’est avec la plus grande tristesse que l’Institut a appris le décès prématuré de notre ami et collègue André Lortie.

Négociateur chevronné et hautement respecté, André a travaillé sans relâche durant nombre d’années pour défendre les intérêts de dizaines de milliers de membres de l’Institut, notamment des groupes CS, NUREG et de l’Université d’Ottawa. Ses collègues et ses homologues des parties patronales le tenaient en très haute estime.

L’Institut tient à transmettre ses plus sincères condoléances à la famille d’André et à ses nombreux amis. Ce fut un plaisir et un privilège de le connaître. Son engagement et son dévouement envers les membres de l’Institut étaient indéfectibles, et il nous manquera beaucoup.

Les membres et le personnel de l’Institut qui souhaitent rendre un dernier hommage à André sont invités à le faire sur sa page commémorative.

Félicitations aux lauréat·e·s de notre tout premier concours de la Semaine nationale de la fonction publique! Tous les jours qu’ils ou elles vont travailler, les membres de l’IPFPC protègent et servent les Canadien·ne·s de mille et une façons — c’est aussi le cas de nos cinq lauréat·e·s.

Cory Graham (Manitoba Association of Government Engineers — Warren, Manitoba) s’applique à susciter le changement et à améliorer les conditions environnementales sur les anciens sites miniers. Elle est fière d’être membre de l’IPFPC parce que le syndicat promeut l’équité pour tous. Elle est déléguée syndicale depuis 2014.

Chung Yip (Radiothérapeuthes de Sunnybrook, North York, Ontario) travaille comme radiothérapeute au Sunnybrook Health Sciences Centre. Grâce à ses liens avec le syndicat, il comprend bien les règles qui régissent les relations du travail et a pu conserver son emploi à temps plein pendant la pandémie.

Josée Varner (Services de santé, Calgary, Alberta) travaille comme infirmière au ministère des Anciens Combattants et est fière d’aider les client·e·s tout en travaillant de chez elle pendant la pandémie. Elle est heureuse d’être membre de l’IPFPC, car elle sent qu’il est à son service et à son écoute.

Laila Jiwani (Vérification, finances et sciences, Scarborough, Ontario) a été inspirée par les aînés souriants et positifs qu’elle a aidés à accéder à des services de soutien virtuel pendant la pandémie. Elle sait que son travail et son syndicat vont continuer à faire du Canada un pays où il fait toujours mieux vivre.

Sangeeta Gharge (Systèmes d’ordinateurs, Kanata, Ontario) a reçu un prix pour s’être « surpassée » au travail cette année. Elle est fière d’être membre de l’IPFPC, car elle sait que le syndicat la soutient.

L’IPFPC remercie chaleureusement ces cinq personnes remarquables et tous ses membres pour l’excellent travail qu’ils ou elles ont accompli cette année. Vous avez été là pour les Canadien·ne·s comme pour vos collègues. C’est cet esprit extraordinaire qui continuera à nous inspirer chaque jour.

pride flag

L’IPFPC est votre allié pour créer un lieu de travail accueillant et inclusif pour les travailleurs et travailleuses LGBTQ2S+

Notre communauté LGBTQ2S+ a surmonté des obstacles incroyables. Même si nous pouvons nous réjouir que le pays ait légalisé le mariage entre personnes de même sexe en 2005 et qu’il facilite l’expression de l’identité de genre dans ses documents officiels, il reste encore beaucoup de travail à faire pour mettre fin à la haine et à la discrimination. Les personnes LGBTQ2S+ vivent toujours la peur de la violence à la suite d’une macabre attaque homophobe à Toronto, du brûlage de drapeaux de la fierté et des microagressions quotidiennes.

Le Canada a laissé tomber la communauté LGBTQ2S+ à plusieurs reprises.

Lorsque les bars « queer » et les bains publics, considérés comme des lieux sûrs pour les LGBTQ2S+, ont fait l’objet de raids à Montréal, Toronto et Vancouver par les forces de police locales, les LGBTQ2S+ ont compris que leurs droits étaient menacés. Comment la communauté peut-elle se sentir en sécurité lorsque l’homosexualité est criminalisée par les personnes chargées de nous protéger?

Les LGBTQ2S+ travaillant dans la fonction publique sont encore en train de se remettre des purges qui ont eu lieu des années 1950 aux années 1990. Un service spécial a été créé au sein du gouvernement fédéral pour éradiquer les homosexuel(le)s de la fonction publique, contraignant les LGBTQ2S+ à vivre dans la peur. Le gouvernement a finalement présenté ses excuses pour cette purge, qui hante encore les fonctionnaires antérieurs et actuels et les membres de la communauté.

Et aujourd’hui, les hommes qui ont des rapports sexuels entre eux ne sont toujours pas autorisés à faire don de leur sang. Bien que tout le sang soit rigoureusement testé pour détecter d’éventuelles maladies après sa collecte, les politiques applicables sont encore ancrées dans les années 1980. Un homme hétérosexuel peut avoir des relations sexuelles avec autant de partenaires qu’il le souhaite et continuer à donner son sang sans conteste. C’est de la discrimination pure et simple.

Le mouvement syndical canadien joue un rôle clé dans le soutien qu’il apporte aux communautés LGBTQ2S+

Il préconise un réinvestissement massif dans les communautés LGBTQ2+. Les projets visant cette communauté revêtent une importance inestimable pour tisser un réseau de solidarité pour les personnes qui sortent du placard, qui ont besoin d’accéder à des services et qui veulent forger une culture de résistance contre l’homophobie, la transphobie et la biphobie.

Nous avons également appelé à éliminer les politiques discriminatoires du Canada en matière de don de sang qui obligent les homosexuels à être abstinents avant de donner leur sang, alors que les hétérosexuels peuvent avoir autant de partenaires sexuels qu’ils le souhaitent.

Normalisation de la diversité de l’identité de genre et de l’orientation sexuelle dans le monde du travail

Les LGBTQ2S+ ont du mal à se sentir à l’aise dans un lieu de travail hétéronormatif. Les personnes interrogées craignent que le port d’une tenue vestimentaire qui cadre avec leur nouvelle identité de genre soit considérée comme non professionnelle. Les personnes LGBTQ2S+ veulent que leurs collègues les voient au-delà de leur orientation sexuelle ou de leur identité de genre.

Nous sommes fiers d’appuyer la normalisation de la diversité de l’orientation sexuelle et de l’identité de genre au travail, marquant ainsi une rupture importante avec la culture hétéronormative. La campagne « Sois toi-même » du gouvernement du Canada est une excellente initiative, tout comme l’affichage des pronoms personnels sur Instagram à côté des noms d’utilisateurs.

Comment puis-je apporter mon soutien?

  • Utilisez notre fond d’écran de la fierté pour vos appels vidéo sur Zoom.
  • Ajoutez vos pronoms à votre pseudonyme dans votre signature de courriel et vos profils de médias sociaux.
  • Ajoutez vos pronoms personnels à votre signature de courriel professionnelle.
  • Faites un don à une organisation LGBTQ2S+ de votre communauté.

Nous avons fait de grands progrès, mais la lutte continue. Au sein de notre syndicat, de la fonction publique et du pays au complet, nous avons du travail à faire pour combattre la stigmatisation, mettre fin au harcèlement et créer les environnements accueillants et inclusifs que tout le monde mérite.

Gagnant·e·s du jeu-questionnaire

Félicitations aux gagnant·e·s de notre concours de la Fierté, Larisa et Michael!

Une série d’indices ont été laissés sur notre page Facebook, et les membres de l’IPFPC ont participé à un jeu-questionnaire en ligne les 27 et 28 juillet 2021. Larry Rousseau, viceprésident du Congrès du travail du Canada, était notre animateur invité.

Magasinez chez des marchand·e·s canadien·ne·s LGBTQ2+

Les gagnant·e·s du concours ont remporté 250 $ en cartes-cadeaux Etsy et sont invitéés à encourager les marchands LGBTQ2S+ canadiens du marché virtuel Etsy.

  1. GRRRL Spells (Toronto) — Une boutique appartenant à une personne de couleur queer non binaire qui se spécialise dans l’art et les accessoires queers.
  2. little rainbow paper co (Calgary) — Des œuvres originales numériques dessinées à la main et des aquarelles produites sur des cartes et des impressions LGBT.
  3. Yas Petit Poulet (Montréal) — Petite entreprise appartenant à une personne LGBT+, son slogan est «where pride meets art meets science» (où la fierté se conjugue à l’art et à la science), et ses produits sont axés sur l’exploration des identités queer dans une perspective scientifique.
  4. L’Amour Propre (Toronto) — Accessoires queers et positifs à l’égard de la sexualité, dont des porte-clés, des épinglettes, des médaillons pour animaux de compagnie et autres produits personnalisés et gravés.
  5. NeebingAndMary (Canada) — Drapeaux queers, culture pop, et divers trucs et objets contestataires.
  6. YasakwDesigns (Haida Gwaii) — Boutique de vêtements et d’accessoires dont la propriétaire est autochtone LGBTQ2S+.
  7. Lovestruckprints (Montréal) — Vêtements, accessoires, illustrations et trucs mignons sérigraphiés à Montréal.
  8. WerksByAshley (Windsor) — Illustrations et produits inspirés de la culture pop.
  9. ShatteringTheCeiling (Montréal) — Bousculer les normes par de l’art amusant, insolent et inclusif.
  10. HandandThistleShop (Toronto) — De beaux objets d’artisanat boho-chic pour rendre votre espace chaleureux.

Fierté à la fonction publique

Les membres de la fonction publique fédérale sont invités à participer à la semaine de la Fierté à la fonction publique, du 23 au 27 août 2021. En savoir plus

Nous sommes consternés par la décision de l’hôtel Hilton Vancouver Metrotown de mettre en lockout ses employé·e·s de la section locale 40 de UNITE HERE. La plupart des employé·e·s touché·e·s sont des femmes et des personnes racisées.

Il est tout à fait inacceptable que l’hôtel accepte des subventions salariales du gouvernement tout en procédant à des licenciements et en refusant de faire revenir les personnes qu’il a mises à pied.

Non loin de là, à l’hôtel Pacific Gateway, qui continue d’être utilisé par le gouvernement fédéral comme site de quarantaine, les employé·e·s allèguent que les emplois des hommes sont plus susceptibles d’être protégés que ceux des femmes

À compter d’aujourd’hui, l’Institut boycottera le Hilton Vancouver Metrotown et le Pacific Gateway Hotel. De concert avec nos collègues du mouvement ouvrier, nous avons décidé de faire affaire avec des entreprises qui respectent les travailleuses et les travailleurs. Nous invitons les membres de l’Institut et la population à faire de même, en solidarité avec les personnes concernées.

Si vous vous trouvez dans la région, veillez à ne pas franchir les piquets de grève. Ce boycott enverra un message clair à la direction des hôtels concernés : les lockouts et les licenciements discriminatoires ne seront pas tolérés. La direction doit écouter les demandes raisonnables de ses employé·e·s, qui ne demandent qu’à gagner leur vie.

Merci à la Région de la Colombie-Britannique et du Yukon qui a adopté une motion appuyant le boycott lors de son Conseil régional.

Questions d’ordre général

C’est quoi, un régime de pension? Les pensions, comment ça marche?

Une pension, c’est un revenu qu’on reçoit à la retraite. Tout au long de votre vie professionnelle, vous et votre employeur cotisez à votre régime de pension. Ces cotisations sont ensuite investies et, quand vous prenez votre retraite, votre pension provient de ce fonds d’investissement. En gros, votre pension est la combinaison de votre épargne obligée et du salaire différé versé par votre employeur. Ce n’est pas de l’argent dont on vous fait cadeau à la retraite.

Quels sont les différents types de pensions?

La plupart de nos membres ont un régime de pension à prestations déterminées. C’est un régime de pension qui offre un revenu annuel garanti à la retraite. Certains membres ont un régime de pension à prestations cibles. Un régime de retraite à prestations cibles vous donne également un revenu annuel à la retraite, mais ce revenu n’est pas garanti, car vous assumez une plus grande part du risque lié aux investissements et aux fluctuations du marché. Et nous avons des membres qui ont un régime de pension à cotisations déterminées. C’est un régime de pension qui ne fournit pas de revenu annuel, mais qui vous donne accès à vos fonds au moment de la retraite. Vous décidez alors du type de paiement que vous voulez.

Quelle est la différence entre un régime à prestations déterminées et un régime à prestations cibles?

Un régime de pension à prestations déterminées vous donne un revenu annuel garanti à la retraite. C’est le meilleur type de pension. L’employeur doit veiller à ce que le régime puisse payer votre pension et il assume le risque lié aux fluctuations du marché et aux investissements. En revanche, un régime de pension à prestations cibles vous donne un revenu annuel à la retraite qui n’est toutefois pas garanti. En cas de mauvais investissements avec les fonds de la caisse de retraite, vous pourriez devoir verser des cotisations plus élevées ou voir vos revenus de retraite baisser.

Comment pouvons-nous protéger notre régime à prestations déterminées quand l’employeur veut le remplacer par un régime à des prestations cibles?

D’abord, il faut comprendre ce qui fait d’un régime de pension à prestations déterminées la meilleure option. Ce type de pension garantit votre revenu à la retraite, et tous les risques liés aux fluctuations du marché sont assumés par l’employeur. Dans un régime à prestations cibles, c’est vous qui assumez ce risque. Passer d’un régime de pension à prestations déterminées à un régime à prestations cibles n’est donc pas une amélioration. Nous devons faire savoir à nos employeurs que nous lutterons contre toute mesure nuisant à nos pensions.

Quels sont les détails de ma pension personnelle? Pendant combien d’années dois-je cotiser? Quel sera mon revenu mensuel à la retraite?

L’Institut n’a pas accès à l’information sur les pensions individuelles, mais vous pouvez trouver de l’information générale dans notre page Web sur les pensions. Vous pouvez trouver un calcul détaillé de votre pension de retraite de la fonction publique au moyen de l’application Web de la rémunération (AWR) ou en appelant le Centre des pensions. Pour les autres types de pension, veuillez communiquer avec le service des RH pour obtenir des renseignements supplémentaires sur le régime.

Les pensions privées ou celles offertes par l’employeur sont-elles trop chères? Sont-elles non viables?

Durant votre vie professionnelle, vous et votre employeur cotisez à votre régime de pension. En gros, votre pension est la combinaison de votre épargne obligée et du salaire différé versé par votre employeur. Ces fonds sont ensuite investis et, quand vous prenez votre retraite, votre pension provient de ce fonds d’investissement. Selon le type de pension que vous avez, votre employeur peut être tenu de faire en sorte que cette pension puisse vous être versée au moment de votre retraite. Cependant, si les règles de votre régime sont respectées et que le régime est bien géré, il est peu probable que votre pension devienne trop chère ou non viable.

Le Régime de pension de retraite de la fonction publique (RPRFP) est-il trop coûteux ou est-il non viable pour le gouvernement canadien?

Durant votre vie professionnelle, vous et votre employeur (soit le gouvernement canadien, dans votre cas) cotisez à votre RPRFP. En gros, votre pension est la combinaison de votre épargne obligée et du salaire différé versé par votre employeur. Ces fonds, ainsi que les contributions de vos collègues, sont mis en commun et investis. À votre retraite, votre pension est payée à partir de ces fonds. Les régimes de pension à prestations déterminées, comme le RPRFP, sont conçus pour le long terme, ce qui signifie qu’ils peuvent résister aux baisses à court terme du marché. Le 31 mars 2019, la valeur du Régime était estimée à 168 milliards de dollars, et malgré les fluctuations récentes du marché liées à la pandémie de COVID–19, on estime que sa condition est toujours stable et favorable.

Ça va plutôt bien pour nous. Pourquoi faut-il se préoccuper de la protection de nos pensions?

Nous devons protéger nos pensions et lutter pour que tout le monde ait la sécurité de la retraite.

Les gouvernements fédéral et provinciaux envisagent d’adopter une loi qui pourrait menacer nos régimes de pension offerts par l’employeur. Par exemple, en 2016, le gouvernement libéral fédéral a présenté un projet de loi visant à autoriser les employeurs régis par les lois fédérales et les sociétés d’État à remplacer les régimes à prestations déterminées, garantis, par des régimes à prestations cibles, qui comportent des risques. Et le gouvernement provincial conservateur du Nouveau-Brunswick a même réussi à faire adopter une loi similaire qui a des répercussions sur les membres de l’IPFPC dans cette province.

Seulement 37 % des Canadiens bénéficient d’un régime de pension offert par l’employeur qui leur assure une bonne retraite et seuls 25 % ont un régime à prestations déterminées.

Les personnes âgées qui n’ont pas de régime de retraite offert par l’employeur ne peuvent compter que sur leur épargne personnelle, le Régime de pensions du Canada (RPC), la pension de la sécurité de la vieillesse (SV) et le Supplément de revenu garanti (SRG). Au Canada, en 2018, seuls 22 % des contribuables cotisaient à un REER, et les foyers canadiens n’avaient pu mettre de côté que 852 $, en moyenne.

Les programmes de pension du gouvernement employés seuls laissent de nombreuses personnes âgées dans la pauvreté, et les jeunes risquent le même sort en raison de la précarité des emplois qu’ils occupent. C’est pourquoi le mouvement syndical canadien lutte pour universaliser les régimes de pension et améliorer ces programmes gouvernementaux.

Que faisons-nous pour aider les personnes qui n’ont pas de régime de pension offert par l’employeur?

Les programmes de pension du gouvernement employés seuls laissent de nombreuses personnes âgées dans la pauvreté, et les jeunes risquent le même sort en raison de la précarité des emplois qu’ils occupent. C’est pourquoi le mouvement syndical canadien lutte pour universaliser les régimes de pension et améliorer ces programmes gouvernementaux. Tout le monde au Canada mérite la sécurité de la retraite.

En 2019, le Congrès du travail du Canada a milité et a réussi à faire passer le RPC d’un quart à un tiers du revenu moyen. Cette victoire nous fait avancer d’un pas résolu vers l’objectif d’augmenter le RPC à la moitié du revenu moyen. Nous pouvons y arriver et ainsi garantir la sécurité de la retraite pour tout le monde.

Nous faisons front commun avec le Congrès du travail du Canada pour assurer à tous la sécurité de la retraite. Il est inacceptable que des personnes âgées vivent en dessous du seuil de pauvreté, et nous ne laisserons pas les jeunes travailleurs subir le même sort.

Régime de pension de retraite de la fonction publique (RPRFP)

Que dois-je faire avant de prendre ma retraite?

D’abord, le plus important dans la préparation de votre retraite, c’est de comprendre votre régime de pension. Comme bon point de départ, consultez la page Quelles sont les étapes à suivre pour se préparer à la retraite? du gouvernement fédéral. Vous pourrez aussi y trouver une foire aux questions utiles. 

C’est quoi, un régime de pension?

 

Avant 2017, les fonctionnaires recevaient un relevé de pension annuel, qui indiquait la valeur de transfert actuelle de leur pension et une estimation de leurs prestations de retraite. Ces dernières années, les problèmes du système de paye Phénix ont empêché l’émission de ces relevés. Si vous avez besoin d’un relevé de pension parce que vous approchez de la retraite ou que vous avez besoin d’un renseignement précis, vous pouvez contacter le Centre des pensions. L’annulation de l’émission des relevés de pension n’a aucune incidence sur vos gains ouvrant droit à pension. 

Comment puis-je obtenir un relevé de pension?

En 2017, le Centre des pensions a cessé d’émettre des relevés de pension en raison de problèmes du système de paye Phénix. L’application Web de la rémunération (AWR) permet notamment d’obtenir ces renseignements, mais comme ils proviennent du système de paye Phénix, ils peuvent être erronés. Nous vous recommandons de contacter directement le Centre des pensions pour obtenir une estimation précise de vos prestations de retraite. Il est recommandé de demander une estimation de votre pension au Centre des pensions quand vous approchez de votre retraite ou que vous avez des questions à poser. L’annulation de l’émission des relevés de pension n’a aucune incidence sur vos gains ouvrant droit à pension. 

Comment puis-je contacter le Centre des pensions?

Le Centre des pensions est une ressource essentielle pour tout ce qui concerne votre pension. À l’heure actuelle, c’est la seule qui peut vous donner une estimation précise de votre pension. Veuillez avoir votre code d’identification de dossier personnel (CIDP) en main lorsque vous communiquez avec le Centre des pensions

Combien de temps avant mon départ à la retraite devrais-je communiquer avec le Centre des pensions?

Vous devriez contacter le Centre des pensions au moins six mois avant votre date de départ à la retraite. Le Centre doit recevoir un avis officiel de départ à la retraite au moins trois mois avant la date de début de votre retraite. Pour plus d’information, consultez la foire aux questions du gouvernement du Canada Préparation à la retraite - Pension.

Comment était le RPRFP avant 2000?

Avant 2000, les pensions de la fonction publique étaient versées directement à partir des cotisations de l’employeur et de l’employé. Comme le régime n’était pas investi correctement, il n’y avait pas de gains liés à l’investissement pour amortir les pensions en cas de fluctuation soudaine des coûts ou des revenus. Le régime était volatile. Investissements PSP a été créé en 1999 pour séparer les cotisations à un régime de pension des autres fonds du gouvernement. Investissements PSP gère séparément les cotisations aux pensions de l’employeur et des employés depuis 2000 et les investit dans l’économie canadienne et mondiale. Ainsi, le revenu que vous touchez à la retraite provient de ce fonds d’investissement et non directement des caisses du gouvernement. Le RPRFP est donc plus durable et plus rentable pour les contribuables.

Quelle est la différence entre le groupe 1 et le groupe 2 pour les pensions? En ce qui concerne ma pension, comment savoir si je fais partie du groupe 1 ou du groupe 2?

Si vous cotisiez au régime le 31 décembre 2012 ou avant, vous faites partie du groupe 1. Si vous cotisiez au régime le 1er janvier 2013 ou après, vous faites partie du groupe 2. L’âge de la retraite pour les personnes du groupe 1 est de 60 ans (retraite anticipée à 55 ans), et celui pour les personnes du groupe 2 est de 65 ans (retraite anticipée à 60 ans). Les cotisations annuelles au régime du groupe 2 sont moins élevées à cause du nombre d’années de service de plus qu’il faut compter pour recevoir une pleine pension.

La réduction de mes heures hebdomadaires aura-t-elle une incidence sur ma pension? Puis-je prendre une préretraite en travaillant à temps partiel? 

Certaines personnes souhaitent prendre une préretraite en choisissant de travailler à temps partiel et en réduisant leurs heures de travail à mesure qu’elles se rapprochent de leur date de départ à la retraite. Cependant, comme réduire ses heures de travail réduit également le salaire annuel, cette décision peut avoir un impact - très variable d’une personne à une autre - sur la pension, le cas échéant. Vous devez toujours contacter votre Centre des pensions et obtenir des renseignements précis pour tous les scénarios que vous envisagez. 

Pour plus d’information sur les modalités de travail à temps partiel, vous pouvez consulter la Directive sur les congés et les modalités de travail spéciales et la Trousse d’information sur les congés non payés.

Comment vais-je calculer ma pension?

Veuillez noter que le syndicat n’a pas accès à vos renseignements personnels nécessaires au calcul de votre pension pour des raisons de confidentialité. Votre revenu de retraite est calculé en fonction de vos cinq années de service consécutives les mieux payées et du nombre d’années de service que vous comptez. Vous pouvez utiliser le Calculateur de base de pension de retraite pour estimer vos prestations mensuelles et annuelles. Nous vous recommandons de contacter le Centre des pensions pour obtenir un relevé de pension précis, basé sur vos revenus réels et vos états de service. 

Ma pension va-t-elle suivre le coût de la vie et le taux d’inflation?

Oui, les prestations du RPRFP sont indexées. L’indexation est le rajustement annuel au coût de la vie, basé sur l’indice des prix à la consommation (IPC) officiel. C’est un calcul objectif couramment utilisé. Sans l’indexation, le pouvoir d’achat des personnes retraitées diminuerait avec le temps. L’indexation permet à votre pension de suivre le cours de l’inflation et lui conserve sa valeur dans le temps.Vous pouvez accéder à plus d’informations sur l’indexation et les taux actuels ici.

Les problèmes du système de paye Phénix peuvent-ils avoir un impact sur ma retraite?

Quand vous aurez informé le Centre des pensions de la date de votre départ, le traitement de votre dossier commencera immédiatement. Toute inexactitude liée aux informations envoyées par le système de paye Phénix sera alors corrigée au besoin par le Centre des pensions. Dès qu’il disposera de l’information exacte liée à votre paye, le Centre des pensions traitera vos prestations de retraite. Pour plus de détails, veuillez consulter la foire aux questions du gouvernement du Canada, Préparation à la retraite - Pension, ou contactez directement le Centre des pensions pour obtenir une estimation de vos revenus de pension ou poser des questions. Il convient de noter que l’annulation de l’émission de relevés de pension n’a aucune incidence sur vos gains ouvrant droit à pension.

Quelle est la différence entre un régime à prestations déterminées et un régime à prestations cibles?

Un régime de retraite à prestations déterminées est un régime de pension qui vous donne un revenu de retraite annuel garanti. C’est le meilleur type de pension. L’employeur doit veiller à ce que le régime puisse payer votre pension et il assume le risque lié aux investissements et aux fluctuations du marché. En revanche, un régime de pension à prestations cibles vous reverse un revenu annuel à la retraite, mais ce revenu n’est pas garanti. En cas de mauvais investissements, vous pourriez devoir verser des cotisations plus élevées ou voir vos revenus de retraite baisser. Ce n’est qu’un des nombreux facteurs susceptibles d’avoir une incidence sur une pension à des prestations cibles. 

Le Régime de pension de retraite de la fonction publique (RPRFP) est-il trop coûteux ou est-il non viable pour le gouvernement canadien?

Durant votre vie professionnelle, vous et votre employeur (soit le gouvernement canadien, dans votre cas) cotisez à votre RPRFP. En gros, votre pension est la combinaison de votre épargne obligée et du salaire différé versé par votre employeur. Ces fonds, ainsi que les contributions de vos collègues, sont mis en commun et investis. À votre retraite, votre pension est payée à partir de ces fonds. Les régimes de pension à prestations déterminées, comme le RPRFP, sont conçus pour le long terme, ce qui signifie qu’ils peuvent résister aux baisses à court terme du marché.

Le 31 mars 2019, la valeur du Régime était estimée à 168 milliards de dollars, et malgré les fluctuations récentes du marché liées à la pandémie, on estime que sa condition est toujours stable et favorable. Les formules actuarielles continuent de garantir que le régime est correctement financé et financièrement viable à long terme.

Régime de pension à prestations cibles (PC)

Un régime de pension à prestations cibles, c’est quoi et comment ça marche?

Tout au long de votre vie professionnelle, vous et votre employeur cotisez à votre régime de pension. Ces fonds sont ensuite investis et, quand vous prenez votre retraite, votre pension provient de ce fonds d’investissement. En gros, votre pension est la combinaison de votre épargne obligée et du salaire différé versé par votre employeur. Avec une pension à prestations cibles, vous recevrez un revenu annuel jusqu’à votre décès, mais son montant n’est pas garanti. Pour plus d’information sur votre régime de retraite à cotisations déterminées, veuillez contacter votre service des ressources humaines ou des pensions.

Quelle est la différence entre un régime de retraite à prestations cibles et les autres régimes disponibles?

Un peu comme un régime à prestations déterminées, un régime de retraite à prestations cibles fournit un revenu annuel jusqu’à votre décès. Cependant, les régimes à prestations cibles fluctuent davantage, et les risques associés aux investissements de la caisse de retraite sont assumés en tout ou en partie par les personnes employées ou retraitées. Par exemple, en cas de mauvais investissements, vous pourriez devoir verser des cotisations plus élevées ou voir vos revenus de retraite baisser. Ce n’est qu’un des nombreux facteurs susceptibles d’avoir une incidence sur une pension à des prestations cibles. 

Pour résumer, le fonctionnement d’un régime à prestations cibles ressemble beaucoup à celui d’un régime à prestations déterminées jusqu’à ce que quelque chose tourne mal. Par contre, que le régime soit à prestations cibles ou déterminées, les cotisations sont mises en commun, ce qui les protège mieux des baisses à court terme du marché que les régimes de retraite à cotisations déterminées. 

De plus, un régime à prestations cibles, c’est mieux que rien et c’est préférable à l’obligation de puiser dans ses épargnes personnelles, car votre employeur y cotise lui aussi. Pour plus d’information sur votre régime de retraite à prestations cibles, veuillez contacter votre service des ressources humaines ou des pensions.

Quand puis-je commencer à recevoir mes prestations du RPC/RRQ?

L’âge normal pour commencer à recevoir des prestations du Régime de pensions du Canada (RPC)/Régime des rentes du Québec (RRQ) est de 65 ans. Vous pouvez choisir de commencer à recevoir des prestations de RPC/RRQ plus tôt, à 60 ans, même si vous travaillez encore. Mais faire ce choix diminuera le montant de vos prestations de retraite pour le reste de votre vie. Il est important de savoir que vous continuerez à cotiser au RPC/RRQ tant que vous travaillerez, et que le calcul de vos paiements sera effectué en fonction du moment où vous commencerez à recevoir des prestations du RPC/RRQ. Pour plus d’information sur les options disponibles, veuillez contacter Service Canada

Comment savoir si je recevrai des prestations du RPC ou du RRQ?

C’est votre lieu de résidence qui détermine si vous recevrez des prestations du Régime de pensions du Canada (RPC) ou du Régime des rentes du Québec (RRQ). Si vous vivez au Québec, vous recevrez des prestations du RRQ. Si vous vivez ailleurs au Canada, vos prestations proviendront du RPC. Les deux régimes sont coordonnés. Ainsi, même si vous avez vécu au Québec pendant la majeure partie de votre carrière, mais que vous choisissez ensuite de prendre votre retraite en Colombie-Britannique, le RPC tiendra compte de vos cotisations au RRQ au cours de votre carrière. 

Si ma pension de retraite offerte par l’employeur fait trop augmenter mes revenus de retraite, se pourrait-il que je ne reçoive aucune prestation du RPC/RPQ ou de la SV?

Vous cotisez au RPC/RRQ en plus de cotiser au régime de pensions de votre employeur et vous avez droit à des prestations, quels que soient vos revenus de retraite. Par contre, comme la Sécurité de la vieillesse (SV) dépend de vos revenus, vos prestations pourraient être réduites si vos revenus sont élevés. Vous pouvez contacter Service Canada pour obtenir plus d’information sur le RPC/RRQ et la SV.

Régime de pension à cotisations déterminées (CD)

Un régime de pension à cotisations déterminées, c’est quoi et comment ça marche?

Tout au long de votre vie professionnelle, vous et votre employeur cotisez à votre régime de pension. Les cotisations à un régime de retraite à cotisations déterminées sont fixes et elles sont déterminées par vous et votre employeur.

Ces fonds sont ensuite investis en fonction de ce que vous choisissez dans le portefeuille d’options que vous offre le régime. Le montant de vos prestations de retraite va dépendre du rendement de ces investissements dans le marché. À votre retraite, vous aurez cette pension et vous déciderez de la manière dont elle vous sera versée, souvent en achetant une rente. 

En gros, votre pension est la combinaison de votre épargne obligée et du salaire différé versé par votre employeur. Pour plus d’information sur votre régime de retraite à cotisations déterminées, veuillez contacter votre service des ressources humaines ou des pensions.

Comment protégeons-nous notre pension à cotisations déterminées contre les fluctuations du marché?

Votre régime de retraite à cotisations déterminées compte différentes options d’investissement (actions, fonds communs de placement, etc.), généralement à divers degrés de risque et taux projetés de rendement. En tant que cotisant·e au régime, vous créez votre propre portefeuille de placements en fonction de ces options. La plupart des conseillers ou conseillères financiers vous recommanderont de choisir des investissements plus risqués quand vous êtes jeune et de passer à des investissements moins risqués lorsque vous vous rapprochez de l’âge de la retraite. Quoi qu’il en soit, pour prendre une bonne décision, il est très important que vous teniez compte de votre tolérance personnelle au risque et du type de gestion de vos fonds. Pour toute question relative à votre pension et à la gestion de vos investissements, vous pouvez contacter votre service des ressources humaines ou des pensions. Vous pouvez également demander des conseils financiers privés si vous avez besoin de plus de conseils concernant vos investissements. Pour des raisons de confidentialité, veuillez noter que le syndicat n’a pas accès à vos renseignements personnels nécessaires au calcul de votre pension.

Quand puis-je commencer à recevoir mes prestations du RPC/RRQ?

L’âge normal pour commencer à recevoir des prestations du Régime de pensions du Canada (RPC)/Régime des rentes du Québec (RRQ) est de 65 ans. Cependant, si vous le souhaitez, vous pouvez commencer à recevoir des prestations du RPC/RRQ à 60 ans, même si vous travaillez encore, mais vos prestations s’en trouveront réduites pour le reste de votre vie. Vous devez savoir que vous continuerez à cotiser au RPC/RRQ tant que vous travaillerez, et que le calcul de vos paiements sera effectué en fonction du moment où vous commencerez à recevoir des prestations du RPC/RRQ. Pour plus d’information sur les options disponibles, veuillez contacter Service Canada

Comment savoir si je recevrai des prestations du RPC ou du RRQ?

C’est votre lieu de résidence qui détermine si vous recevrez des prestations du Régime de pensions du Canada (RPC) ou du Régime des rentes du Québec (RRQ) Si vous vivez au Québec, vous recevrez des prestations du RRQ. Si vous vivez ailleurs au Canada, vos prestations proviendront du RPC. Les deux régimes sont coordonnés. Ainsi, même si vous avez vécu au Québec pendant la majeure partie de votre carrière, mais que vous choisissez ensuite de prendre votre retraite en Colombie-Britannique, le RPC tiendra compte de vos cotisations au RRQ au cours de votre carrière. 

Si ma pension de retraite offerte par l’employeur fait trop augmenter mes revenus de retraite, se pourrait-il que je ne reçoive aucune prestation du RPC/RRQ ou de la SV?

Vous cotisez au Régime de pensions du Canada (RPC)/Régime des rentes du Québec (RRQ) en plus de cotiser au régime de pensions de votre employeur et vous avez droit à des prestations, quels que soient vos revenus de retraite. Par contre, comme la Sécurité de la vieillesse (SV) dépend de vos revenus, vos prestations pourraient être réduites si vos revenus sont élevés. Pour plus d’information sur le RPC/RRQ et la SV, veuillez contacter Service Canada.

Régime de pension à prestations déterminées (PD)

Que dois-je faire avant de prendre ma retraite?

Avant d’envisager de prendre votre retraite, vous devriez toujours contacter votre service des ressources humaines ou des pensions pour connaître les démarches à faire avant de prendre votre retraite et obtenir une estimation du montant de vos prestations. Pour des raisons de confidentialité, il faut noter que le syndicat n’a pas accès à vos renseignements personnels nécessaires au calcul de votre pension. 

C’est quoi, un relevé de pension?

La plupart des régimes à prestations déterminées fournissent un relevé de pension annuel aux participant·e·s au régime.  Il peut être distribué par courriel ou par la poste, et il fournit de l’information personnalisée sur votre pension.  Certains régimes de pension vous permettent même de vérifier votre information en temps réel via un portail Web. Si vous souhaitez recevoir un relevé de pension ou en savoir plus, contactez votre service des ressources humaines ou des pensions.  Veuillez noter que le syndicat n’a pas accès à vos renseignements personnels nécessaires au calcul de votre pension pour des raisons de confidentialité. 

Quel est l’âge de la retraite prévu par mon régime?

Selon votre employeur et votre régime de pension, l’âge de la retraite peut différer. Vous pouvez demander cette information à votre service des ressources humaines ou des pensions. 

La réduction de mes heures hebdomadaires aura-t-elle une incidence sur ma pension? Puis-je prendre une préretraite en travaillant à temps partiel? 

Certaines personnes souhaitent prendre une préretraite en choisissant de travailler à temps partiel et en réduisant leurs heures de travail à mesure qu’elles se rapprochent de leur date de départ à la retraite. Cependant, comme réduire ses heures de travail réduit également le salaire annuel, cette décision peut avoir un impact sur la pension. Toutefois, cet impact, le cas échéant, varie considérablement d’une personne à une autre. Vous devez toujours contacter votre service des ressources humaines ou le service des pensions et obtenir des renseignements précis pour tous les scénarios que vous envisagez. 

Comment vais-je calculer ma pension?

Veuillez noter que le syndicat n’a pas accès à vos renseignements personnels nécessaires au calcul de votre pension pour des raisons de confidentialité.Mais, selon votre employeur, des outils sont peut-être à votre disposition pour estimer votre pension. Nous vous recommandons de contacter votre service des ressources humaines ou des pensions pour obtenir plus d’informations sur votre pension personnelle. 

Ma pension va-t-elle suivre le coût de la vie et le taux d’inflation?

Beaucoup de régimes à prestations déterminées sont indexés. L’indexation est le rajustement annuel au coût de la vie, basé sur l’indice des prix à la consommation (IPC) officiel. C’est un calcul objectif couramment utilisé. Sans l’indexation, le pouvoir d’achat des personnes retraitées diminuerait avec le temps. L’indexation permet à votre pension de suivre le cours de l’inflation et lui conserve sa valeur dans le temps. Nous vous recommandons de contacter votre service des ressources humaines ou des pensions pour savoir si et comment votre régime est indexé.

La « valeur de rachat », c’est quoi? Et qu’est-ce qu’on peut faire avec?

Si vous quittez votre emploi avant la retraite, vous pouvez avoir la possibilité de retirer la « valeur de rachat » de votre pension de votre régime à prestations déterminées  (soit, en gros, sa valeur actuelle). Si vous demandez de reprendre votre valeur de rachat, vous pouvez investir cet argent dans un autre instrument d’épargne-retraite. Cependant, en la retirant de votre régime à prestations définies et en l’investissant vous-même, vous assumez tous les risques de vos décisions, alors que c’est votre employeur qui assume les risques liés au régime de retraite. Vous pouvez également l’encaisser, mais cette somme sera imposée comme un revenu.  Le choix de retirer la valeur de rachat vous appartient, mais il n’est presque jamais financièrement avantageux par rapport aux autres options. Si vous envisagez de retirer la valeur de rachat, nous vous recommandons vivement de consulter plusieurs conseillers financiers avant de le faire. Si vous avez besoin d’aide pour comprendre comment votre valeur de rachat a été calculée, vous pouvez nous écrire à pensionsbenefits@pipsc.ca

Qu’advient-il de ma pension après mon décès?

Cela dépend de votre situation personnelle et de votre situation de famille, entre autres. Presque tous les régimes à prestations déterminées comprennent aussi une garantie des prestations : si vous décédez avant votre retraite ou un certain nombre d’années après celle-ci, une somme sera versée à votre succession. Vous devez contacter votre service des ressources humaines ou des pensions pour connaître les dispositions relatives à votre pension et vous assurer que l’information sur votre situation de famille et vos bénéficiaires sont toujours à jour. 

Quand puis-je commencer à recevoir mes prestations du RPC/RRQ?

L’âge normal pour commencer à recevoir des prestations du Régime de pensions du Canada (RPC)/Régime des rentes du Québec (RRQ) est de 65 ans. Vous pouvez choisir de commencer à recevoir des prestations de RPC/RRQ plus tôt, à 60 ans, même si vous travaillez encore. Mais faire ce choix diminuera le montant de vos prestations de retraite pour le reste de votre vie. Il est important de savoir que vous continuerez à cotiser au RPC/RRQ tant que vous travaillerez, et que le calcul de vos paiements sera effectué en fonction du moment où vous commencerez à recevoir des prestations du RPC/RRQ. Vous pouvez contacter Service Canada pour obtenir plus d’information sur les options qui s’offrent à vous.

Comment savoir si je recevrai des prestations du RPC ou du RRQ?

C’est votre lieu de résidence qui détermine si vous recevrez des prestations du Régime de pensions du Canada (RPC) ou du Régime des rentes du Québec (RRQ). Si vous vivez au Québec, vous recevrez donc des prestations du RRQ. Si vous vivez ailleurs au Canada, vos prestations proviendront du RPC. Les deux régimes sont coordonnés. Ainsi, même si vous avez vécu au Québec pendant la majeure partie de votre carrière, mais que vous choisissez ensuite de prendre votre retraite en Colombie-Britannique, le RPC tiendra compte de vos cotisations au RRQ au cours de votre carrière. 

Si ma pension de retraite offerte par l’employeur fait trop augmenter mes revenus de retraite, se pourrait-il que je ne reçoive pas de prestations du Régime de pensions du Canada (RPC)/Régime des rentes du Québec (RRQ) ou de la Sécurité de la vieillesse (SV)?

Vous cotisez au RPC/RRQ en plus de cotiser au régime de pensions de votre employeur et vous avez droit à des prestations, quels que soient vos revenus de retraite. Par contre, comme la SV dépend de vos revenus, vos prestations pourraient être réduites si vos revenus sont élevés. Vous pouvez contacter Service Canada pour obtenir plus d’information sur le RPC/RRQ et la SV.

Quelle est la différence entre un régime à prestations déterminées et un régime à prestations cibles?

C’est un régime de pension qui offre un revenu annuel garanti à la retraite. C’est le meilleur type de pension. L’employeur doit veiller à ce que le régime puisse payer votre pension et il assume le risque lié aux fluctuations du marché et aux investissements. En revanche, un régime de pension à prestations cibles vous reverse un revenu annuel à la retraite, mais ce revenu n’est pas garanti. En cas de mauvais investissements avec les fonds de la caisse de retraite, vous pourriez devoir verser des cotisations plus élevées ou voir vos revenus de retraite baisser. Ce n’est qu’un des nombreux facteurs susceptibles d’avoir une incidence sur une pension à des prestations cibles.

Tous les jours qu’ils vont travailler, les membres de l’Institut protègent et servent les Canadien·ne·s de mille et une façons. Que vous travailliez pour le gouvernement fédéral ou une agence ou que vous soyez des professionnel·e·s de la santé de première ligne, vous, les fonctionnaires avez fait des miracles l’année dernière.

Vous avez été là pour les Canadien·ne·s et pour vos collègues. À l’IPFPC, nous nous épaulons les uns les autres.

Découvrez des histoires inspirantes de membres - puis participez au tirage d’une carte-cadeau de 250 $ de chez Canadian Tire ou d’AirPods d’Apple en répondant à un court sondage.

Les scientifiques de l’IPFPC du Laboratoire national de microbiologie à Winnipeg ont innové lorsqu’une pénurie mondiale de fournitures de laboratoire a réduit la capacité à diagnostiquer la COVID-19. Grâce à ces membres et à leur volonté de privilégier la production au Canada, la capacité nationale de traiter les tests Covid est passée de quelques milliers de tests à 200 000 tests COVID-19 par jour.

Les membres de tous les groupes de l’IPFPC ont collaboré à l’élaboration du système de Prestation canadienne d’urgence (PCU), grâce auquel un soutien au revenu a pu être versé aux Canadien·ne·s qui en avaient besoin immédiatement. Nos membres ont travaillé sur appel 24 heures sur 24, 7 jours par semaine, le soir et la fin de semaine, pendant 4 semaines. Ce projet aurait normalement pris deux ans à démarrer.

Les membres de l’IPFPC se sont mobilisés pour faire de longs quarts de travail afin de répondre aux appels téléphonique touchant la PCU et d’aider les Canadien·ne·s à obtenir le soutien au revenu dont ils ont besoin. C’était une tâche totalement étrangère aux fonctions normales de ces professionnel·le·s dévoués, conscients que tout le monde devait mettre l’épaule à la roue pour aider les Canadien·ne·s à passer à travers la pandémie.

 

À VOUS les honneurs! Sondage et concours de la Semaine nationale de la fonction publique.

Votre syndicat célèbre tout ce que vous faites pour les Canadien·ne·s. En remplissant le bref sondage ci-dessous, vous participerez au tirage au sort d’AirPods d’Apple ou d’une carte-cadeau de Canadian Tire d’une valeur de 250 $. 

Vous devez avoir envoyé votre formulaire avant minuit le dimanche 20 juin à minuit pour avoir le droit de gagner. Le concours est ouvert à l’ensemble des membres de l’IPFPC. Les gagnant·e·s seront sélectionnés par tirage au sort. Seules les personnes qui auront gagné seront contactées. Toute question concernant ce concours doit être adressée à bienmieuxensemble@ipfpc.ca.

Veuillez vous déconnecter du réseau virtuel privé du gouvernement et utiliser un ordinateur personnel afin d’assurer que le formulaire s’affiche correctement dans l’espace ci-dessous.

La découverte des restes de 215 enfants dans une fosse commune sur le site d’un ancien pensionnat autochtone de la Colombie-Britannique nous bouleverse profondément. Ce nombre inconcevable de victimes témoigne de la grave injustice dont souffrent encore aujourd’hui les familles autochtones de ce pays.

Victimes d’abus physiques, sexuels et émotionnels, des milliers d’enfants sont morts dans les pensionnats en raison de mauvais traitements, de négligence et de maladie.

Bon nombre d’entre eux ont été enterrés dans des tombes anonymes, comme celles trouvées à Kamloops, et leurs parents n’ont jamais su ce qui leur est arrivé. La Commission de vérité et réconciliation (CVR) estime que plus de 4000 enfants sont morts dans les pensionnats, mais comme les décès n’ont pas été enregistrés, le nombre exact reste inconnu. Nous ignorons aussi où se trouvent les autres sites d’inhumation, car très peu sont officiellement documentés, et encore moins entretenus. 

C’est pourquoi nous soutenons les appels lancés par les leaders autochtones et le rapport de la CVR au gouvernement fédéral pour qu’il crée un registre en ligne des lieux où sont inhumés les enfants des pensionnats, et qu’il collabore avec les groupes concernés pour élaborer un plan d’identification, de documentation, d’entretien et de commémoration de ces lieux. La CVR a réclamé 1,5 million de dollars pour financer la recherche de tombes anonymes en 2009, ce qui lui a été refusé par le gouvernement fédéral. L’heure est venue de verser ces fonds.

Une ligne d’écoute téléphonique nationale sur les pensionnats autochtones a été mise en place pour apporter du soutien aux anciens élèves et aux personnes touchées. Pour du soutien émotionnel et du counseling, la ligne d’écoute nationale est ouverte jour et nuit : 1-866-925-4419.

Juin est le Mois national de l’histoire autochtone au Canada, et cette année, les membres de l’IPFPC de tout le pays sont mobilisés pour le changement.

En tant que professionnel·le·s de la fonction publique canadienne, il est important de reconnaître que le Canada est habité par des peuples autochtones depuis des milliers d’années. Nous participons activement à la réconciliation avec les communautés des Premières nations, des Inuits et des Métis. Et nous explorerons les problèmes auxquels sont confrontés les peuples autochtones au travail dans un webinaire révélateur.

Cette année, nous faisons un travail de conscience face aux terres que nous occupons, en signe de respect pour les peuples autochtones. Nous allons découvrir les traditions, les langues et l’art indigènes.

Voici 5 raisons qui nous motivent à prendre part à la réconciliation :

  1. Selon les critères de vitalité des langues établis par l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), au moins 87 langues autochtones au Canada sont en danger de disparition. Le gouvernement doit intervenir pour soutenir les projets de revitalisation des langues autochtones.
  2. Le gouvernement fédéral s’était engagé à lever les avis concernant l’eau potable dans les réserves des Premières nations d’ici 2021, mais il reporte maintenant cette date à 2026. Vu qu’il est essentiel d’avoir de l’eau potable, ce retard est inacceptable, tant pour les parlementaires que pour les leaders autochtones.
  3. Les Inuits du Nunavut souffrent du grave sous-financement de la Société d’habitation du Nunavut. Le logement est un droit de la personne, et le gouvernement doit intervenir pour résoudre cette crise de la santé et du logement.
  4. La discrimination systémique est encore très répandue dans le système de police de notre pays, car les Autochtones risquent 10 fois plus d’être abattus par un policier que les Blancs. Nous avons tous un rôle à jouer pour mettre fin au racisme systémique.
  5. Les recommandations du rapport de la Commission de vérité et réconciliation ne sont toujours pas entièrement mises en œuvre.

Cinq raisons de s’inspirer du militantisme des leaders communautaires autochtones :

  1. L’Association nationale des centres d’amitié élargit la gamme de ses services en créant des centres communautaires pour les peuples autochtones du monde entier.
  2. Les Centres d’accès aux services de santé pour les Autochtones proposent des soins de santé traditionnels dans tout le pays.
  3. La reconnaissance des territoires se fait de plus en plus couramment. Il ne faut pas oublier que les colons ont déplacé les communautés autochtones pour construire nos villes et nos villages et que nous pouvons nous racheter auprès d’elles.
  4. Le Canada a finalement présenté ses excuses aux communautés inuites pour avoir réinstallé de force des communautés inuites, séparé des familles et imposé l’abattage des chiens de traîneau aux Inuits entre 1950 et 1975.
  5. La mode arctique défile sur les podiums de New York et de Paris et attire l’attention sur les communautés autochtones du Nord.

Passez à l’action!

 

Webinaire                      Reconnaissance des territoires

S’INSCRIRE AU WEBINAIRE                                                    RECONNAISSANCE DES TERRITOIRES

Inscrivez-vous au webinaire du 29 juin avec                                           Local love
la sénatrice Kim Pate et Mocassin Joe                                                    ACPPU                                       
                                                                                                                 

Événements des communautés autochtones                      Centres d'amitié

ÉVÉNEMENTS DES COMMUNAUTÉS AUTOCHTONES        CENTRES D’AMITIÉ

Québec : Pow Wow de Kahnawake (en anglais seulement)                   Association nationale des centres d’amitié

               Pow Wow de Gesgapegiag (en anglais seulement)                Centre Wabano

Ontario : Pow Wow de Wikwemikong                                                     Montréal Autochtone

Nunavut : Compétition de danse carrée de Rankin Inlet 

National: Journée des autochtones en direct                   

                                                                                                    

 

Le 13 mai 2021, Debi Daviau, présidente de l’Institut, a comparu devant le Comité du Sénat sur les affaires sociales pour commenter la façon dont les changements apportés au projet de loi C-30 — Loi d’exécution du budget de 2021 — peuvent contribuer à éliminer les obstacles qui nuisent aux groupes en quête d’équité dans la fonction publique fédérale.

Nous sommes d’avis que les changements proposés représentent une amélioration par rapport à l’actuelle Loi sur l’emploi dans la fonction publique, car ils favorisent la reconnaissance des effets des préjugés et des obstacles sur la sélection et la promotion des candidates et des candidats issus de groupes en quête d’équité.

À la fin janvier, nous avons participé à une consultation du Comité d’équité en matière d’emploi du Conseil national mixte sur cette question, où nous avons exposé plusieurs préoccupations :

  • Nous n’avons pas beaucoup confiance à l’endroit des processus fédéraux de dotation en personnel.
  • La délégation de pouvoirs de dotation aux gestionnaires locaux a compromis l’équité, la diversité et l’inclusion de nos membres.
  • Le système dresse les employé·e·s les un·e·s contre les autres.
  • Nos membres sont frustrés par la manière dont les postes sont pourvus et dont les promotions sont accordées.
  • Il arrive souvent que des candidat·e·s soient préférés à d’autres parce qu’on dit que ces personnes « cadrent » mieux avec le poste, même si elles sont moins qualifiées.
  • Les nominations intérimaires sont faites et prolongées sans aucune justification par des processus non annoncés.

Il est urgent de créer des lieux de travail fédéraux qui reflètent véritablement la population canadienne et ses valeurs. La représentation des groupes en quête d’équité dans les milieux de travail fédéraux ne peut s’améliorer dans le contexte actuel. Il ne faut plus se contenter d’apporter des solutions de fortune à ce problème critique.