Pour faire suite à la décision du Conseil d’administration de rendre obligatoire la vaccination complète contre la covid-19 pour assister à des réunions, événements ou activités syndicales en personne, l’IPFPC a mis au point un système pour automatiser l’obtention de la preuve de vaccination de l’Institut.
Veuillez noter que cette procédure n’est à suivre qu’une seule fois. Lorsque vous aurez soumis votre preuve de vaccination et qu’elle aura été approuvée, vous pourrez assister à toutes les réunions ou activités de l’IPFPC en personne.
Ce processus s’appuie sur la fonction Compte de frais dans Concur. Si vous avez déjà fait une demande de remboursement, vous connaissez déjà la marche à suivre. Cela dit, même si vous n’avez encore jamais utilisé Concur, nous vous facilitons la tâche en vous décrivant ci-dessous les six étapes à suivre.
Comment télécharger la preuve de vaccination
Étape 1. Connectez-vous à votre compte Concur et sélectionnez « Créer un nouveau compte de frais ». Pour vous connecter à Concur, cliquez ici. [Si vous n’avez jamais utilisé Concur ou ne vous y êtes jamais connecté, voici un guide pour vous aider à créer un compte].
Étape 2. Sélectionnez « Preuve de vaccination » lorsqu’on vous demande le « Nom de la réunion » et le menu « réunion ». Tapez « S/O » dans le champ « NAV/ID de la réunion »
Étape 3. Cliquez sur « Nouvelle dépense » et sélectionnez « Passeport vaccinal » dans la section 07. Autre
Étape 4. Sous « Date », entrez la date à laquelle vous avez reçu votre deuxième dose valide. Sous « Montant », entrez 0,00 $
Étape 5. Cliquez sur « Joindre un reçu » et joignez votre preuve de vaccination contre la covid-19. Il s’agit de votre récépissé de vaccination qui confirme que vous avez reçu votre deuxième dose de vaccination.
Étape 6. Cliquez sur « soumettre le compte de frais ».
Le personnel de l’Institut examinera votre preuve de vaccination. En cas de problème avec votre carnet de vaccination, quelqu’un prendra contact avec vous. En revanche, si vous n’avez pas de nouvelles, c’est que votre preuve de vaccination a été approuvée.
C’est avec beaucoup de tristesse et de regret que l’Institut vous informe du décès de notre ami et collègue, Harry Walker. Harry a décédé le 15 septembre 2021, entouré de sa famille, après une longue maladie.
Harry a a été membre de l'exécutif national du groupe VFS depuis sa création en 2001 jusqu'en 2016 en tant que représentant VFS CS de la consultation nationale.
Il était pleinement engagé envers les membres. Harry a été réconnu pour son travail exceptionnel au sein de la communauté CS.
En 2016, à l'assemblée générale annuelle, l’Institut a présenté le Prix de service à Harry.
Nous nous souviendrons de lui avec respect pour son engagement et son professionnalisme envers les membres.
Harry était également un passionné de Harley Davidson et assistait régulièrement, avec son épouse bien-aimée Terry, au rallye annuel de motos Sturgis dans le Dakota du Sud. Une dernière randonnée pour Harry aura lieu à Kelowna, en Colombie-Britannique, à une date ultérieure.
L’Institut présente ses condoléances à la famille de Harry et aux nombreux amis qui ont eu le privilège de le connaître.
OTTAWA, le 5 octobre 2021 — Les vérificateurs, les juricomptables et les autres fiscalistes de l’Agence du revenu du Canada (ARC) en ont assez de voir des particuliers et des sociétés fortunés éviter de payer l’impôt. Ils veulent le temps et les ressources nécessaires pour percevoir les taxes extraterritoriales, selon le syndicat qui les représente.
« La publication des documents Pandora fournit un autre aperçu troublant de la complexité du paysage commercial mondial qui permet à de nombreuses personnes et sociétés très riches de se tourner vers un paradis échappant aux règles fiscales », déclare Debi Daviau, présidente de l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC). Il faut investir davantage dans l’ARC tout en améliorant la transparence, la coopération et la volonté politique internationales de garantir que tout le monde paye sa juste part ».
Les libéraux se sont engagés dans leur plateforme à investir jusqu’à 1 milliard de dollars par année dans l’ARC pour lutter contre ce type d’évitement fiscal, et à travailler avec des partenaires internationaux pour mettre en place un impôt mondial minimum afin que les sociétés ne puissent pas échapper aux impôts qu’elles doivent.
« Nous demandons instamment au gouvernement d’accélérer la mise en oeuvre de son programme d’équité fiscale », poursuit la présidente Daviau. La population canadienne et assurément les fiscalistes de l’ARC en ont assez de ces tours de passe-passe ».
Selon un sondage d’Abacus Data commandé par l’Institut Broadbent et l’IPFPC, 92 % des Canadiens sont favorables à l’élimination des échappatoires fiscales utilisées principalement par les riches et veulent qu’il soit plus difficile pour les sociétés de comptabiliser stratégiquement leurs bénéfices dans des paradis fiscaux.
« Les lois fiscales doivent être révisées et les fiscalistes de l’ARC ont besoin des ressources nécessaires pour les faire appliquer de manière équitable. Le nouveau gouvernement libéral a promis de prendre ce problème au sérieux, le prochain ministre du Revenu devrait recevoir des instructions claires dans sa lettre de mandat », conclut Mme Daviau.
L’Institut professionnel de la fonction publique du Canada représente environ 60 000 professionnels de la fonction publique partout au Canada, dont près de 12 000 vérificateurs, juricomptables et autres fiscalistes employés à l’ARC.
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Pour plus d’information : Johanne Fillion, 613-883-4900 (cellulaire), jfillion@pipsc.ca
En 2021, nous avons remis 36 bourses d’études d’une valeur totale de 56,000 $. À ce jour, 542 étudiants ont reçu plus de 1 050 000 $ en bourses.
La Fondation remercie sincèrement les membres et les sociétés commanditaires de leur soutien. Félicitations à tous les lauréats.
Bourses d'études du Fonds des fondateurs
Bourse d'études de 1 000 $ en l'honneur de Gerry Hunder
- Aarushi Saha, Ottawa, ON (Krishna Saha, CS)
Bourse d'études de 1 500 $ offerte par le groupe Systèmes d'ordinateurs (CS)
- Razi Syed, Ottawa, ON (Raheem Syed, CS)
Bourse d'études de 1 500 $
- Renee Slen, Calgary, AB (Pansy Slen, VFS)
Bourses d'études de 1 000 $
- Peter Lee, Vancouver, C.-B. (Winnie Chan, VFS)
- Mennah Nasr, Ottawa, ON (Ghada Badr, CS)
Bourses d'études de la Séries des commanditaires
Bourse d'études de 5 000 $
- Emma White, Corner Brook, T.-N. (Paul White, CS)
Bourses d'études de 1 500 $
- Ore Adeylinka, Calgary, AB (Wuraola Adeyinka, VFS)
- Evelyn Blaney, Sackville, N.-B. (Becky Whittam, SP)
- Parameshwar Chockalingam, Ottawa, ON (Chock Shanmugam, CS)
- Laura Caraccio, Ottawa, ON (Denise Janes, CS)
- Nikita Chopra, Ajax, ON (Jyoti Chopra, AFS)
- Katrina Dufour Doherty, Candiac, QC (James Philip Doherty, NR)
- Maryam Felfel, Ottawa, ON (Asmaa Shehata, CS)
- Adam Gulamhusein, Calgary, AB (Aminmohamed Gulamhusein, VFS)
- Lauren Langdon-Burton, Beaver Bank, N.- É. (Grant Burton, CS)
- Victoria Li, Ottawa, ON (Dicheng Liu, CS)
- Cailyn MacAulay, Stratford, PEI (Terry MacAulay, CS)
- Simrit Rakhra, Vancouver, C.-B. (Sukhjit Singh Rakhra, VFS)
- Yiming (Linda) Song, Kirkland, QC (Naiheng Song, CNRC-AR/ARC)
- Amy Wang, Ottawa, ON (Qunfang Gao, SP)
- Ally Zhao, Vaughan, ON (Xiaowen Zhang, SP)
Lauréats des Repaires jeunesse du Canada
$1,500 scholarships
- Kariesha Bailey (Ottawa, ON), Université Carleton, B.Sc.
- Mikeala Finley (Riverview, N.-B), Collège communautaire du Nouveau-Brunswick
- Anna Grant (Gatineau, QC), Université de Québec en Outaouais
- Emily Gunn (Norris Arm, T.-N.), Université Memorial de Terre-Neuve, B.A.
- Emma Hardy (Summerside, Î.P.-É.), Université de l'Île-du-Prince-Édouard, sciences
- Krishna Kapoor (Mississauga, ON), Université York, sciences
- Benjamin Luong, (Victoria, C.-B.), Université de Victoria, ingénierie
- Yusar Malik (London, ON) Université Western, sciences
- Ninioluwa Marr, (Winnipeg, MB), Université de Manitoba, sciences
- Eh Hser Moo (Vancouver, C.-B.), Université Trinity Western, commerce
- Kiara O’Neil (Gatineau, QC), Université de Québec en Outaouais, sciences
- Meegan Porter (Orléans), Collège Algonquin, sciences en santé
- Breanna Ross (Yorkton, SK) Université de Regina, commerce
- Pallav Singh (Etobicoke, ON) Université de Toronto, ingénierie
- Lucy Wilson (Calgary, AB) Université de Calgary, sciences
Nos bourses d’études sont financées par des dons généreux de membres individuels, d’organismes constituants et de commanditaires.
Nous pouvons tous venir en aide à une nouvelle génération de jeunes professionnels et marquer leur vie de façon positive.
Plus tôt cet été, le gouvernement a annoncé le lancement d’un nouveau groupe de travail chargé de réviser la Loi sur l’équité en matière d’emploi et d’éliminer les obstacles au recrutement, à la promotion et au maintien en poste des membres des groupes en quête d’équité dans les milieux de travail sous réglementation fédérale.
Cette question est primordiale pour nos membres, et l’IPFPC soutient pleinement le travail du groupe de travail.
Compte tenu de la perspective unique de nos membres sur la situation de l’équité, de la diversité et de l’inclusion (EDI) dans les milieux de travail fédéraux, nous sommes impatients de travailler avec le groupe de travail à l’élaboration de solutions permanentes pour régler ce problème très important. Nous avons contacté sa présidente, la professeure Adelle Blackett, pour demander une rencontre avec son équipe dans les semaines à venir et nous avons également soumis notre analyse et nos recommandations par écrit.
La représentation des groupes en quête d’équité dans les milieux de travail fédéraux ne peut s’améliorer dans le contexte actuel. Il est urgent de créer des lieux de travail fédéraux qui reflètent vraiment la population canadienne et ses valeurs. Le gouvernement fédéral doit renoncer aux « solutions miracles » et s’attaquer à ce problème crucial une fois pour toutes.
Veuillez noter que nous sommes en train de préparer un second mémoire pour le groupe de travail : celui-là illustrera les expériences de nos membres racisés face à la dotation et à l’équité en matière d’emploi dans la fonction publique fédérale.
Le gouvernement fédéral a annoncé aujourd’hui qu’il rendrait obligatoire la vaccination contre la COVID-19 pour tout son personnel sous réglementation fédérale.
En tant que syndicat représentant les scientifiques qui ont approuvé les vaccins contre la COVID-19, l’IPFPC salue tous les efforts visant à augmenter la couverture vaccinale au Canada. Cela inclut une politique qui rend les vaccins plus accessibles à nos membres employés au gouvernement fédéral et qui respecte les raisons légitimes pour lesquelles un·e fonctionnaire peut ne pas être vacciné·e.
Un employeur ne peut pas obliger ses employé·e·s à se faire vacciner, mais il peut encourager la vaccination et même en faire une condition d’emploi dans certains cas. Cependant, une politique globale qui ne tient pas compte des exceptions légitimes nécessaires est vouée à l’échec.
C’est pourquoi nous travaillons avec le gouvernement pour lui faire comprendre ce qu’il a omis d’inclure dans sa proposition de politique et ainsi l’aider à s’assurer qu’il s’agit d’une bonne politique.
Le point :
Le Conseil du Trésor nous a informés qu’il rendrait public son projet de politique révisée dans quelques jours. Nous ne connaissons donc toujours pas les détails importants, comme ce qu’il en sera des accommodements pour les membres qui ne peuvent pas être vaccinés. Il nous est donc difficile de répondre aux préoccupations individuelles.
Le meilleur conseil que nous puissions donner aux membres qui pensent avoir besoin d’un accommodement est d’attendre que la politique soit rendue publique avant de demander l’aide du syndicat.
Dès que les vaccins ont été approuvés, l’Institut a fait pression sur le gouvernement pour qu’il respecte son obligation de fournir des vaccins à ses employé·e·s qui occupent des postes critiques. À l’époque, le gouvernement a délégué cette responsabilité aux provinces. Maintenant que la couverture vaccinale dans les lieux de travail fédéraux semble l’intéresser davantage, nous voulons le voir adopter nos recommandations.
Nous demandons également au gouvernement fédéral de poursuivre d’autres mesures pouvant réduire l’exposition au virus, comme le télétravail, les horaires décalés et la flexibilité dont les travailleurs et travaillleuses ont besoin pour s’occuper de leur famille.
Pour aider nos membres à faire un choix éclairé le 20 septembre, nous avons envoyé un sondage non partisan aux principaux partis politiques du Canada. Nous avons demandé aux partis quelle était leur position à l’égard des enjeux les plus importants pour nos membres.
Nous avons reçu des réponses du Parti libéral du Canada, du Parti conservateur du Canada et du Nouveau Parti démocratique. Le Parti vert du Canada et le Bloc Québécois n’ont pas encore répondu. Voici les réponses que nous avons reçues des partis dans l’ordre où elles nous ont été soumises.
1. Allez-vous investir 95 M$ dans NAVIGAR sur quatre ans, en sus des budgets de formation existants, afin que la fonction publique du Canada soit prête à relever les défis de demain?
Parti libéral du Canada
Nous croyons dans une fonction publique forte et formée pour faire face aux difficultés de demain. Nous continuerons de soutenir l’École de la fonction publique du Canada pour nous assurer que la formation correspond aux besoins actuels et à venir en matière de compétences pour les employés de la fonction publique. Notre gouvernement libéral soutient également le Centre des Compétences futures grâce à nos investissements dans le Programme Compétences futures, et nous demeurons toujours ouverts aux solutions novatrices de formation et de perfectionnement.
Parti conservateur
Les employés de l’État ont joué un rôle vital dans la réponse du Canada à la COVID-19. L’aide apportée à tous les Canadiens en ces temps difficiles n’aurait pas été possible sans l’excellent travail de notre fonction publique dévouée et professionnelle.
Les conservateurs du Canada reconnaissent l’importance d’une formation professionnelle pour tous les Canadiens, dont la fonction publique. Nous sommes d’avis qu’il faut accorder priorité au recrutement et au maintien en poste, en mettant l’accent sur le recyclage et le perfectionnement des compétences pour les travailleurs. Nous essaierons d’attirer les meilleurs talents dans notre fonction publique et de les doter des outils et de la formation dont ils ont besoin pour bien servir les Canadiens.
Nouveau Parti démocratique du Canada
Les néo-démocrates reconnaissent le rôle crucial que joue la fonction publique dans la prestation des programmes publics sur lesquels comptent les Canadiens et nous soutenons les employés de l’État dévoués et professionnels du Canada. Nous savons que pour continuer d’offrir des programmes publics de haute qualité rapidement, avec efficacité et équité, les employés de l’État doivent être prêts à s’adapter aux nouvelles technologies, aux nouvelles situations et aux nouvelles urgences publiques. Nous travaillerons avec les syndicats de la fonction publique pour mettre en place une formation adéquate, appropriée et efficace qui répond aux besoins des employés de l’État et garantit un avenir solide à nos programmes et services publics.
2. Allez-vous investir dans la formation, les nouvelles technologies, le personnel de vérification et d’enquête des bureaux régionaux pour aider l’ARC à débusquer les riches fraudeurs fiscaux et obliger les grandes sociétés à payer ce qu’elles doivent et mettre fin au « transfert des bénéfices » et à la « fixation du prix de transfert » des entreprises?
Parti libéral du Canada
Nous croyons en un régime fiscal équitable. Nous reconnaissons le rôle crucial que joue l’Agence du revenu du Canada dans la réduction de l’évitement fiscal et de l’évasion fiscale, c’est pourquoi dans le Budget de 2016, nous avons investi 444 M$ dans l’Agence du revenu du Canada pour lui permettre de sévir contre l’évasion fiscale et de lutter contre l’évitement fiscal. Nous nous engageons à investir de nouvelles ressources pour permettre à l’Agence du revenu du Canada de réduire encore davantage l’évitement fiscal et l’évasion fiscale des particuliers et des grandes entreprises fortunés.
Parti conservateur
Les conservateurs du Canada veilleront à ce que l’Agence du revenu du Canada (ARC) réponde aux besoins des Canadiens, offre des services et des conseils de qualité, respecte les petites entreprises et concentre ses efforts sur les riches fraudeurs fiscaux et les grandes sociétés.
Nous allons augmenter le financement de l’ARC, l’élevant à 750 M$ par année, pour renforcer l’application de l’imposition internationale aux multinationales et de l’imposition aux grandes sociétés et la lutte contre l’évasion fiscale en général.
Nous mesurerons et signalerons également l’écart fiscal, en détail, par type d’imposition et la raison du manque à gagner, afin que les ressources de l’ARC puissent être réaffectées là où les problèmes existent.
Nouveau Parti démocratique du Canada
Les Canadiens savent que les services publics sur lesquels nous comptons tous doivent être financés de manière durable. Mais depuis trop longtemps, les gouvernements libéraux et conservateurs répètent aux Canadiens de réduire leurs attentes et diminuent les services, tout en faisant des offres spéciales aux grandes sociétés et aux grands pollueurs et en accordant des allégements fiscaux à leurs amis les plus riches. Au lieu d’aider les familles canadiennes, ils ont offert des cadeaux scandaleux aux plus riches, tout en laissant les coûts augmenter pour tous les autres.
Nous reconnaissons que pour assurer l’équité de notre système fiscal, les fraudeurs fiscaux bien nantis ne devraient pas s’en tirer comme ça. L’ARC a besoin des outils, des ressources et de la formation nécessaires pour se tenir au fait des procédés complexes d’évitement fiscal. Nous investirons à l’ARC pour assurer le recouvrement de ce qui est dû aux Canadiens. Nous allons également prévenir les échappatoires, notamment en éliminant les titres au porteur, créer un registre sur les propriétaires effectifs pour lutter contre le blanchiment d’argent, et réprimer les techniques d’évitement fiscal comme le transfert des bénéfices. Nous allons également améliorer la transparence des impôts payés par les grandes sociétés afin d’augmenter la confiance dans notre régime fiscal.
3. Allez-vous augmenter de 800 M$ les dépenses scientifiques publiques fédérales afin de rétablir les dépenses scientifiques internes à leurs niveaux de 2010-2011?
Parti libéral du Canada
Nous reconnaissons le rôle crucial que joue la science au gouvernement fédéral pour régler certains des problèmes les plus importants d’aujourd’hui qu’il s’agisse des changements climatiques ou de la recherche sur les maladies à impact élevé. C’est pourquoi nous avons augmenté les investissements totaux internes effectués dans les sciences et la technologie de plus de 600 millions de dollars depuis 2014-2015.
Si le gouvernement libéral est réélu, nous continuerons d’augmenter les investissements internes en science et technologie pendant son mandat de quatre ans afin que les scientifiques et les employés concernés du gouvernement fédéral soient en mesure de poursuivre leur important travail.
Parti conservateur
Les conservateurs du Canada reconnaissent qu’il est important que le gouvernement finance la science et la recherche. Le travail des scientifiques est vital pour l’avenir du Canada, y compris pour protéger la santé et la sécurité des Canadiens.
Nouveau Parti démocratique du Canada
Nous croyons en une science publique indépendante. Un gouvernement néo-démocrate élargira le rôle du conseiller scientifique en chef afin de lui permettre de surveiller la capacité scientifique fédérale et créera un poste d’agent scientifique parlementaire pour informer les parlementaires des preuves scientifiques. Nous ferons également des investissements dans la science publique fédérale, surtout en climatologie, et nous examinerons la situation du financement scientifique fédéral dans l’ensemble du gouvernement, en veillant à ce que les travaux scientifiques gouvernementaux soient menés d’une manière indépendante et libre de toute gestion et surveillance politiques, avec de solides politiques d’intégrité scientifique.
4. Allez-vous réformer les pratiques de sous-traitance du gouvernement, réduire les dépenses des entrepreneurs à leurs niveaux de 2011 et créer une fonction publique égalitaire et équitable?
Parti libéral du Canada
La fonction publique professionnelle du Canada est l’une des meilleures du monde et elle travaille fort pour livrer les programmes et services sur lesquels compte la population.
Nous nous engageons à revoir la formation existante fournie par l’École de la fonction publique du Canada afin d’assurer la formation des employés en place dans le but de limiter le recours à la sous-traitance pour nos projets.
Parti conservateur
Les employés de l’État jouent un rôle important dans notre société, comme en témoigne l’excellent travail effectué par la fonction publique pendant la pandémie de COVID-19. Les conservateurs du Canada sont pour une fonction publique forte et respectent le rôle qu’elle joue dans l’élaboration et la prestation des politiques et des programmes.
Nouveau Parti démocratique du Canada
Les néo-démocrates croient qu’une fonction publique dévouée et permanente est une fonction publique forte et vigoureuse. Nous travaillerons en collaboration avec les syndicats de la fonction publique pour réduire le recours à la sous-traitance et aux services d’aide temporaire afin de favoriser l’expertise interne et de renforcer la solide culture d’excellence de la fonction publique.
5. Allez-vous ne pas appuyer une éventuelle loi qui ressemblerait au projet de loi C-224, qui a été rejeté au cours de la dernière législature?
Parti libéral du Canada
En mars 2021, les Libéraux se sont opposés au projet de loi C-224 en raison des répercussions éventuelles sur les niveaux d’emploi dans la fonction publique au Québec, de la prestation des avantages aux résidents du Québec, de la lutte contre l’évasion fiscale internationale et du coût important de la mise en œuvre de cette proposition.
Des efforts importants ont été déployés par le gouvernement du Canada, via l’ARC, pour réduire le fardeau administratif pour les contribuables du Québec. En fait, l’ARC a amorcé des discussions avec la Province de Québec pour simplifier ou combiner certains formulaires d’impôt et simplifier le processus de déclaration de revenus.
Parti conservateur
Nous protégerons les emplois de l’ARC dans les régions du Québec dans toutes nos négociations avec le gouvernement du Québec en vue de mettre en place une déclaration de revenus unique pour les Québécois.
Nouveau Parti démocratique du Canada
Après avoir entendu les témoins en comité, les néo-démocrates ont voté contre le projet de loi C-224. Presque tous les témoins ont déclaré clairement que le projet de loi C-224 présentait de grandes lacunes, car il compromettait 4 700 bons emplois à la grandeur du Québec. Les néo-démocrates reconnaissent en principe que la simplification des formulaires fiscaux faciliterait la vie des Québécois qui sont les seuls citoyens du pays à devoir remplir deux déclarations de revenus, mais nous ne croyons pas que cela devrait se faire au détriment des travailleurs et nous n’appuierons pas une loi qui ne tient pas compte de l’impact sur les travailleurs.
6. Allez-vous mettre en place une assurance-médicaments publique, universelle pour tous les Canadiens?
Parti libéral du Canada
Une économie vigoureuse n’est possible que lorsque les gens sont en santé. Les Canadiens ont accès à certains des meilleurs médecins, infirmiers et infirmières, hôpitaux et traitements du monde grâce à nos systèmes publics de soins de santé. Cependant, certains Canadiens éprouvent de la difficulté à payer les médicaments dont ils ont besoin.
Le gouvernement prend des mesures concrètes pour instaurer un régime d’assurance-médicaments universel national.
Les arguments en faveur d’un régime d’assurance-médicaments universel national sont bien établis. Le gouvernement s’est engagé à travailler avec les provinces, les territoires et les intervenants pour s’appuyer sur les éléments fondamentaux déjà en cours, comme la stratégie nationale sur les médicaments onéreux pour le traitement des maladies rares, dans le but de mettre en place un régime universel national.
En 2018, le gouvernement du Canada mis sur pied le Conseil consultatif sur la mise en œuvre d’un régime national d’assurance-médicaments et l’a chargé de fournir des conseils indépendants sur la meilleure façon d’instaurer un régime d’assurance-médicaments universel national.
Sur ses conseils, le gouvernement travaille avec les provinces, les territoires et d’autres intervenants à faire avancer l’établissement des éléments fondamentaux du régime d’assurance-médicaments universel national, dont :
- une nouvelle Agence canadienne des médicaments qui négocierait le prix des médicaments au nom de tous les Canadiens, ce qui permettrait de réduire les coûts;
- un formulaire national qu’élaborera l’Agence canadienne des médicaments;
- une stratégie nationale sur les médicaments onéreux pour le traitement des maladies rares, avec un financement de 500 M$ par année, en continu, à compter de 2022-2023.
Dans les prochaines semaines, Santé Canada établira les options relatives à cette stratégie et s’engagera auprès des provinces, des territoires, des patients, de l’industrie et d’autres groupes désireux de confirmer l’orientation à suivre pour l’avenir. Le gouvernement en profitera pour lancer son plan annoncé de financer en continu le programme sur les médicaments onéreux pour le traitement des maladies rares à hauteur de 500 M$. Le gouvernement s’engagera également directement avec ses partenaires à mettre en œuvre le régime national universel d’assurance-médicaments, en s’attaquant également à d’autres priorités importantes en matière de santé, au niveau provincial et territorial.
Le gouvernement du Canada tirera des enseignements des efforts déployés par l’I.P.-É. pour informer la poursuite de son travail en vue d’instaurer un régime d’assurance-médicaments universel.
Parti conservateur
Notre Plan de rétablissement du Canada comporte un plan détaillé de protection du système de santé. Nous nous engageons à rencontrer les premiers ministres dans les 100 premiers jours qui suivront la formation du gouvernement pour proposer un nouvel accord sur la santé avec les provinces et les territoires qui portera le taux de croissance annuel du Transfert canadien en matière de santé à au moins 6 %. Cela permettra d’injecter près de 60 milliards de dollars dans les systèmes de santé provinciaux sur les 10 prochaines années.
Nouveau Parti démocratique du Canada
Les néo-démocrates reconnaissent que la vie devient inabordable pour le Canadien moyen et que beaucoup trop de personnes n'ont plus les moyens de se payer à la fois nourriture et médicaments. Malheureusement, les libéraux ne font que parler de l’assurance-médicaments depuis six ans, sans agir. Les néo-démocrates se mettront au travail pour en faire une réalité immédiatement. Dès notre élection, nous travaillerons en partenariat avec les provinces pour entreprendre les travaux à la fin de 2022 et consacrer un investissement fédéral annuel de 10 milliards de dollars. Cela signifie que les gens auront accès aux médicaments de la même manière qu’ils ont accès aux soins médicaux et hospitaliers — gratuitement au point de service. Le tout serait financé par un système d’assurance publique qui couvre tous les citoyens. Ainsi, à la pharmacie, vous aurez besoin de votre carte d’assurance maladie, mais pas de votre carte de crédit. Voilà qui mettrait fin aux copaiements, aux franchises et aux primes inabordables qui coûtent aux familles des centaines, voire des milliers de dollars par année.
Le 27 juillet 2021, suivant la réussite du stade exploratoire au ministère du Patrimoine canadien, le gouvernement a annoncé la mise à l’essai du système de paye et de RH de la prochaine génération (ProGen) dans deux autres organismes fédéraux ayant des besoins complexes en matière de planification et de paye, soit le ministère des Pêches et des Océans et la Garde côtière canadienne. Ces ministères comptent parmi les groupes de l’administration publique centrale dont la gestion de la paye est la plus complexe.
L’essai de ProGen à Patrimoine canadien se poursuivra car les complexités qui s’y trouvent en matière de Ressources humaines (RH) représentent bien les défis du gouvernement.
De plus, Développement économique Canada pour les régions du Québec (DEC-Q) effectuera des tests auprès des utilisateurs du point de vue des employés, des gestionnaires et des professionnels des RH de langue française. Les essais réalisés à DEC-Q permettront également d’évaluer si les petits organismes gouvernementaux ou ceux d’envergure régionale dont le siège social est situé à l’extérieur de la RCN seront également bien servis par le nouveau logiciel.
Tous les tests ont lieu parallèlement aux systèmes de RH et de paye existants, dans un environnement contrôlé qui est complètement distinct du système de paye actuel. Nos membres continueront d’être payés au moyen du système de paye actuel pendant toute la phase d’essai.
Plusieurs ateliers seront bientôt organisés avec des personnes qui font les essais et nos membres seront invités à y participer.
Les hauts responsables du projet nous ont assuré que tout nouveau système de paye ne sera pas lancé tant qu’il n’aura pas passé tous les tests avec succès. Le côté infonuagique du système est un peu inquiétant, mais si nous avons bien compris, toutes les mesures de sécurité possibles y seront intégrées.
Nous continuerons de vous tenir au courant de tout nouveau développement dans les mois à venir.