L'Institut professionnel de la fonction publique du Canada

Du 26 mai au 1er juin 2019, célébrons la Semaine nationale de l’accessibilité!

L’Institut s’est engagé à collaborer avec ses membres et leurs employeurs pour créer des milieux de travail inclusifs et exempts d’obstacles. En tant que fiers membres de l’Institut, chacun d’entre nous a un rôle à jouer dans la détermination et l’élimination des obstacles qui empêchent les membres de participer pleinement à toutes les activités en milieu de travail et de réaliser leurs aspirations personnelles et professionnelles.

Nous embrassons la diversité de la population canadienne ainsi que les talents et les forces uniques qui sont propres à un effectif diversifié. C’est le moment de s’engager à promouvoir l’accessibilité et l’inclusion dans nos milieux de travail et de célébrer les talents et les contributions de nos membres ayant un handicap.

N’hésitez pas à communiquer avec moi ou avec un membre du Comité des droits de la personne et de la diversité si vous avez des suggestions pour rendre nos milieux de travail plus accessibles et inclusifs!

En toute solidarité,

Waheed Khan

Président du Comité

Directeur de la RCN

 

En collaboration avec des collègues de l’équipe d’Équité en matière d’emploi et Diversité des Ressources humaines, un groupe de travail formé d’intervenants de Services publics et Approvisionnement Canada (SPAC) a été mis sur pied. Des représentants de l’équipe d’Équité en matière d’emploi, de l’équipe des relations du travail et du Réseau Fierté au travail, du Ministère, ont élaboré le guide Soutien aux employés transgenres : Guide à l’intention des employés et des gestionnaires (non disponible pour le moment).

Le présent Guide vise à  favoriser un environnement de travail sûr, empreint de respect et inclusif pour tous les employés, y compris les employés transgenres et ceux au genre variant.

Selon Gordon Bulmer de l’Institut, membre du Groupe de travail, ce travail montre que « le gouvernement du Canada peut donner l’exemple en matière de justice sociale et pas seulement se contenter de suivre les tendances ». Le Guide a reçu un Prix d’excellence de la fonction publique et il est considéré comme l’amorce d’un mouvement dans la fonction publique.

Nous célébrons cet important pas en avant et nous sommes fiers de nos membres qui ont investi leur énergie, leur expertise et leur passion dans ce projet. Les membres transgenres méritent de pouvoir se réaliser au travail dans la fonction publique!

Ottawa, le 28 mai 2019 - À l’issue de longues négociations avec le Conseil du Trésor, l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC) a conclu une entente prévoyant entre autres une augmentation salariale de 7 % sur quatre ans.

« Nos membres donnent le meilleur d’eux-mêmes au Canada et à leurs familles. Nous avons entamé ces négociations afin de conclure une entente qui reconnaît ce fait et le fait valoir », déclare Debi Daviau, présidente de l'IPFPC. « Non seulement avons-nous fait des progrès au chapitre du congé parental, mais nous avons aussi obtenu des augmentations salariales qui cadrent avec l’augmentation du coût de la vie. Je n’ai aucun doute que cette entente améliorera la vie de nos membres ».

L’entente prévoit également 10 jours de congé payés pour les membres survivants de violence familiale — un gain historique! « Nous voulons nous assurer que le milieu de travail n’est pas un obstacle pour ces personnes qui ont besoin d’aide et de soutien, et cette mesure est un pas important dans la bonne direction », précise la présidente Daviau.

Au chapitre du congé parental, l’IPFPC a réalisé d’autres gains : l’indemnité complémentaire s’appliquera à cinq semaines de plus et les indemnités sont désormais équitables pour les parents adoptifs.

Le syndicat a également convenu d’un libellé sur le harcèlement qui, pour la toute première fois dans l’histoire de la fonction publique canadienne, consacre le droit des travailleurs à un milieu de travail exempt de violence et de harcèlement.

Par ailleurs, l’entente garantit à l'IPFPC qu’il collaborera avec le Conseil du Trésor au processus de remplacement de Phénix, et prévoit des pénalités financières en cas de mise en œuvre tardive de l’entente ainsi que de la rémunération rétroactive.

« Nos membres étaient au premier plan de la lutte pour l’intégrité scientifique, l’équité fiscale, l’arrêt de la sous-traitance et le remplacement de Phénix. Aujourd’hui, nous faisons des avancées historiques pour mettre fin au harcèlement au travail et pour mettre en place des mesures de soutien en matière de violence familiale », selon la présidente. « Nos membres sont résolus, compétents et motivés, et c’est ainsi que nous obtenons des résultats ».

Toutes ces améliorations des conditions de travail font partie des ententes de principe que viennent de conclure les groupes professionnels Vérification, commerce et achat (AV), Groupe Vérification, finances et sciences (VFS), Sciences appliquées et examen des brevets (SP) de l’IPFPC. Elles s’appliqueront également à d’autres groupes de l’IPFPC dès que ceux-ci concluront des ententes à leurs tables de négociations.

L’Institut professionnel de la fonction publique du Canada représente quelque 60 000 fonctionnaires professionnels un peu partout au Canada.

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Norma Domey in Winnipeg with CLC President
La vice-présidente de l'IPFPC, Norma Domey, accompagnée du président du CTC, Hassan Yussuf.

Les dirigeants syndicaux de tout le pays se sont rassemblés à Winnipeg la semaine dernière pour souligner le 100e anniversaire de la grève générale de Winnipeg et assister au Conseil canadien du Conseil du travail du Canada (CTC).

La vice-présidente Norma Domey y a assisté pour représenter l’Institut. Elle a donné une présentation sur sa participation à la Commission sur la condition de la femme de l’ONU, qui a eu lieu en mars.

Nous nous sommes souvenus des plus de 35 000 travailleurs et travailleuses des secteurs public et privé de Winnipeg qui ont uni leur voix en mai 1919 pour envoyer un message clair aux employeurs des secteurs public et privé et aux gouvernements et nous leur avons rendu hommage! La grève a duré six semaines et la détermination des grévistes a permis d’améliorer les salaires et de renforcer le droit à la négociation collective.

Pour célébrer l’acquisition de cette solide pierre d’assise pour le mouvement syndical du Canada, le CTC a présenté en grande première Stand!, son nouveau film (en anglais seulement). Stand! raconte l’histoire de la grève de Winnipeg de 1919 et montre comment les grévistes ont surmonté les obstacles culturels et sexistes pour se regrouper et gagner ensemble. Nous en tirons d’excellentes leçons pour livrer nos batailles d’aujourd’hui.

Voyez la bande-annonce de cet important film musical canadien..

PIPSC Vice-President Norma Domey presenting in Winnipeg
Norma Domey, vice-présidente de l'IPFPC, donne une présentation sur l'Institut à Winnipeg.
La vice-présidente Norma Domey accompagné du chef du NPD, Jagmeet Singh
La vice-présidente de l'IPFPC Norma Domey en compagnie du chef du NPD, Jagmeet Singh.

 

Le Conseil du Trésor et la Commissaire Lucki veulent transférer la paye des membres civils (MC) dans Phénix, un système de paye complètement défaillant. La présidente Debi Daviau a écrit à la Commissaire pour exprimer clairement notre opposition à ce projet.

Cela fait trois ans que nous nous battons pour aider nos membres victimes de Phénix; pourquoi voudrait-on exposer les MC de la GRC aux mêmes problèmes?

C’est le moment de vous exprimer.

J’écris à la Commissaire Lucki

Nous vous demandons de passer à l’action et d’envoyer un courriel à la Commissaire Lucki pour lui dire que vous ne voulez pas que votre paye soit traitée par le lamentable système Phénix. Nous militons pour la seule solution sensée : reporter l’intégration des MC et continuer à utiliser leur système de paye actuel.

Comme il faut que le plus de MC possible participent au mouvement, nous vous demandons d’encourager vos collègues à envoyer ce courriel, eux aussi.

Lancement de la nouvelle Étude sur les mesures d’adaptation en milieu de travail dans la fonction publique fédérale (du 6 au 24 mai 2019)

Chers collègues,

Le Bureau de l’accessibilité au sein de la fonction publique du Secrétariat du Conseil du Trésor mène actuellement une étude sur les pratiques actuelles d’adaptation en milieu de travail dans la fonction publique fédérale. Son objectif est de cerner les expériences communes, les pratiques exemplaires ainsi que les possibilités d’éliminer les obstacles et d’améliorer l’accessibilité en milieu de travail. L’information recueillie dans le cadre de cette étude établira une base de référence qui pourra servir à mesurer les progrès à mesure que des améliorations seront apportées.

La première phase de cette étude consiste en un sondage destiné aux fonctionnaires fédéraux qui ont demandé une mesure d’adaptation pour eux-mêmes ou pour un de leurs employés au cours des trois dernières années. Entre le 6 et le 24 mai, les employés et les superviseurs peuvent faire part de leurs commentaires directement par l’entremise de ce sondage ou lire les questions dans un format Word accessible et répondre par courriel à accessibility.accessibilite@tbs-sct.gc.ca. La page OPSA GCPedia comprend des liens menant à des versions accessibles du sondage; il est possible d’y accéder au moyen d’un ordinateur du gouvernement fédéral. Si vous ne pouvez pas suivre le lien, remplissez la version MS Word du sondage (ci-jointe) et l’envoyer à accessibility.accessibilite@tbs-sct.gc.ca.

Le Comité des droits de la personne et de la diversité (CDDP) de l’IPFPC s’est engagé à sensibiliser les gens aux mesures d’accessibilité et à promouvoir un milieu de travail inclusif et accueillant où tous les fonctionnaires peuvent s’épanouir. Nous encourageons tous les membres de l’IPFPC à participer à cette étude. N’hésitez pas à adresser vos questions et commentaires à moi-même ou à tout autre membre du Comité.

En toute solidarité,

Waheed Khan

Président du CDPD

Directeur de la RCN

Un rapport publié hier par le directeur parlementaire du budget (DPB) confirme ce que nous nous évertuons à répéter depuis novembre 2018 : non seulement faut-il remplacer Phénix, mais il est possible de le faire à un coût raisonnable.

Jeter de l’argent par les fenêtres n’est jamais une bonne stratégie. Il faudra bien un jour cesser de donner de l’argent à des entreprises comme IBM pour colmater les brèches d’un système qui ne fonctionne pas. Si le gouvernement précédent avait écouté les conseils de ses propres professionnels, nous aurions pu éviter tout ce gâchis. Phénix a infligé énormément de souffrances inutiles aux fonctionnaires, et tous les Canadiens doivent assumer les pertes financières faramineuses qu’il continue d’entraîner.

Non seulement ses coûts ont-ils explosé, mais ils sont devenus incontrôlables en raison des erreurs en cascade commises tout au long de l’externalisation de la conception et du déploiement du projet.

Toutefois, il ne suffit pas de déplorer les erreurs du passé sans prendre de mesures concrètes.

Le gouvernement est en train de chercher un système de remplacement et l’IPFPC est fier d’être un chef de file dans ce processus. Nous croyons que si le nouveau projet de rémunération est réalisé sans ligne idéologique et en consultation avec les fonctionnaires, il sera possible d’en limiter les coûts. Bien que le rapport du DPB ne tienne pas compte de tous les aspects du nouveau système intégré de paye et de RH de prochaine génération, il montre toute l’urgence d’instaurer un nouveau système.

Nous réclamons la mise en place de ce système dès que possible, et le Conseil du Trésor a annoncé à cet égard la mise à l’essai de projets pilotes dès cet automne.

Je ferai pression auprès du gouvernement pour qu’il engage clairement les fonds nécessaires avant les prochaines élections afin de poursuivre le développement du nouveau système. Il faut voir les choses telles qu’elles sont : tous sortiront gagnants de la conception rapide d’un nouveau système — aussi bien les employés de la fonction publique que le gouvernement fédéral et les contribuables canadiens.

Bien mieux ensemble.

Debi Daviau, présidente de l’Institut

Les gens seront peut-être surpris d’apprendre que l’Institut compte des infirmières parmi ses membres. Valerie Emery est l’une d’elles.

Valerie ne craint jamais la routine dans son travail. Car pour les infirmières de l’urgence de l’Hôpital général de Whitehorse, les jours se suivent et ne se ressemblent pas. « Dans un quart de travail de 12 heures, on voit des patients avec toutes sortes de problèmes : maux de gorge, fractures, traumatismes accidentels. C’est la variété des soins prodigués qui rend ce travail si intéressant », explique-t-elle. Valerie travaille à cet hôpital depuis presque 10 ans, mais elle est affectée à l’urgence depuis un peu plus d’un an. Enfant, elle voulait déjà être infirmière. Avec une mère et une marraine infirmières, elle savait dans quoi elle
s’embarquait.


« Je me trouve chanceuse de toujours avoir su ce que je voulais faire, car j’ai pu m’orienter vers cette carrière tôt à l’école ».

Valerie considère que pouvoir s’occuper des autres est un immense privilège. « Dans la salle d’urgence, les gens vivent la pire journée de leur vie, alors je suis heureuse d’aller vers eux et de les aider à passer cette journée, à traverser cette crise… c’est un bonheur de pouvoir faire ça pour eux et leur famille ».

Valerie adore la variété de ses tâches, mais le plus difficile pour elle, c’est d’être sollicitée de toute part, une exigence inhérente à son travail. « Ça peut être très chaotique et il faut constamment changer ses priorités quand de nouveaux patients arrivent à l’urgence. La personne dont je m’occupe peut ne plus être prioritaire, alors je dois continuellement rediriger mon attention ».

Quand un patient entre à l’hôpital, l’infirmière est l’une des premières personnes qu’il voit. C’est elle qui fait le triage et qui décide de l’urgence des soins dont il a besoin. Et comme il n’y a qu’un ou deux médecins à l’urgence de Whitehorse, la plupart des soins sont donnés par les infirmières. Valerie craint qu’il n’y ait pas assez d’infirmières pour s’occuper des patients et leur assurer des soins de bonne qualité. « Notre capacité d’accueil est poussée à ses limites, et j’ai bien peur que certains patients ne reçoivent que les soins minimums. Si nous avions plus de personnel, nous pourrions vraiment donner des soins de qualité aux patients. Nous avons besoin de plus de personnel pour assurer sur tous les fronts », explique-t-elle.

Quand on est infirmière dans le Nord, les services restreints et le manque de spécialistes s’ajoutent aux difficultés. Il faut être généraliste, cumuler bien des fonctions et être prête à transférer un patient à un plus grand hôpital.

« Si un patient arrive à l’urgence pour une crise cardiaque, il peut être nécessaire de communiquer tout de suite avec l’équipe médicale pour envoyer le patient par avion vers un centre de soins tertiaires et le sauver ». Cependant, Valerie est parfaitement heureuse de travailler dans un petit hôpital et une petite communauté. Pendant ses études à Victoria, on lui a proposé de faire un stage à Whitehorse, ce qu’elle a accepté. Deux ans plus tard, Whitehorse, c’était sa ville.

« L’infirmière qui travaille dans un petit centre peut prendre de l’expérience dans plusieurs domaines. Je n’aurais jamais pu faire ça dans un grand centre urbain. Pendant mon stage, j’ai pu travailler à l’unité de soins intensifs, à l’urgence, à la salle de réveil et à la chirurgie ambulatoire. Les possibilités de m’épanouir dans ma profession étaient tellement nombreuses…

Et je ne peux plus me passer du soleil de minuit », conclut-elle en riant.
 

Le 15 mai 1919, plus de 35 000 personnes travaillant dans les secteurs public et privé à Winnipeg s’unissaient pour envoyer un message clair aux employeurs et aux gouvernements : elles feraient la grève pour obtenir de meilleurs salaires et le droit de négocier collectivement.

Malgré les différences entre les cultures et les sexes, les travailleuses et travailleurs ont su faire front commun pour paralyser la ville de Winnipeg pendant six semaines, sans négliger de maintenir les services essentiels. Les femmes ont d’ailleurs joué un rôle important dans la grève (en anglais) en figurant parmi les premières personnes à débrayer.

Même si la grève a fini par être réprimée et que beaucoup de meneurs se sont fait emprisonner ou déporter, elle a laissé un héritage de réformes des lois du travail qui a redéfini le travail équitable et sécuritaire dans l’ensemble du pays.

Nous disposons aujourd’hui d’un filet de sécurité sociale beaucoup plus solide que celui dont rêvait la main-d’œuvre d’il y a 100 ans. Nous avons des soins de santé universels, des salaires minimums, des pensions de vieillesse et une assurance-emploi. Nous avons des congés de maternité, des fins de semaine de congé et des normes de santé et de sécurité, en partie grâce aux sacrifices des grévistes.

Vu la conjoncture économique changeante qui continue à menacer certains secteurs d’activité et à en créer de nouveaux, il faut d’abord retenir de la grève générale de Winnipeg de 1919 que les travailleuses et les travailleurs doivent vaincre la peur et la dissension pour se syndiquer et défendre leurs droits.

Lisez-en davantage sur le Congrès du travail du Canada, publié dans le Winnipeg Free Press (en anglais) et le Toronto Star (en anglais).

L’Assemblée des Premières Nations (APN) nous demande notre appui. La session parlementaire actuelle prendra fin à la mi-juin, et l’APN nous demande de signer trois pétitions très importantes.

Quand il sera adopté, le projet de loi C-262 obligera le gouvernement fédéral à se conformer à la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones.

Ce projet de loi entraîne la création du Commissariat aux langues autochtones, qui protégera les 58 langues et 90 dialectes autochtones du Canada. La langue, c’est le cœur de l’identité, de la culture, de la spiritualité, de l’histoire et de l’autodétermination des Premières Nations.

Le Canada doit faire face aux conséquences du pensionnat des enfants des Premières Nations, par lequel des enfants ont été enlevés à leur famille et placés sous la tutelle du gouvernement. Le projet de loi C-92 vise à protéger les enfants des Premières Nations en visant la prévention plutôt que l’appréhension et en veillant à ce que les enfants restent dans leur famille ou leur communauté dans la mesure du possible.

(En anglais) 

Je signe la pétition