L'Institut professionnel de la fonction publique du Canada

Journée de deuil national

 

Chaque année, en ce jour de deuil national, nous rendons hommage aux personnes qui ont perdu la vie, ont subi des blessures ou sont tombées malades à la suite d’un accident du travail ou d’une exposition professionnelle.

Venez assister aux cérémonies avec les membres de l’IPFPC et les militants syndicaux de partout au pays ce dimanche 28 avril.

J’ASSISTE À UNE CÉRÉMONIE

Nous continuons de demander aux employeurs et aux gouvernements d’en faire plus pour éviter des décès. Passez à l’action avec les travailleurs du Canada et écrivez à votre ministre du Travail provincial pour lui demander de prendre les mesures suivantes :

  • Mettre en place des inspections proactives, un régime d’application rigoureux, des comités de santé et de sécurité solides et adopter une approche systémique de la prévention;
  • Mettre sur pied un comité de santé et de sécurité au travail fort et efficace;
  • Veiller à ce qu’il y ait des conséquences pour les employeurs qui ne s’acquittent pas de leur obligation d’offrir un milieu de travail sécuritaire;
  • Demander à votre homologue fédéral de rétablir l’ancienne définition plus stricte de « danger » dans le Code canadien du travail. Le droit de refuser un travail dangereux est l’un des trois droits fondamentaux au travail au Canada.
J’ENVOIE UN COURRIEL

Prenez le temps de discuter santé et sécurité au travail avec vos collègues et de leur parler des conséquences qu’un accident pourrait avoir sur leur vie.

Un accident est si vite arrivé! Pourtant, les accidents sont souvent évitables.

L’IPFPC livre bataille à la table centrale de négociations pour obtenir des mesures de protection de la paye, améliorer les congés familiaux et raffermir les mesures anti-harcèlement.

Nous y sommes presque : encore un petit effort!

Participez à notre webinaire pour avoir un aperçu de nos propositions les plus importantes, de la campagne Faites donc mieux et de la conjoncture politique qui nous incite plus que jamais à faire adopter nos propositions.

INSCRIVEZ-VOUS!

Inscrivez-vous à un webinaire de 45 minutes. Choisissez l’heure (en journée ou en soirée) qui vous convient le mieux le 29 ou le 30 avril.

La fonction publique canadienne est la meilleure du monde. Vous donnez votre maximum à votre famille et à votre collectivité. Tous les jours, vous voulez faire encore mieux.

N’est-ce pas au tour de l’employeur de faire mieux?

Des femmes du monde entier se sont réunies à New York pour assister à la 63e session de la Commission de la condition de la femme des Nations Unies. La vice-présidente de l’Institut Norma Domey nous a représentés dans la délégation du Congrès du travail du Canada (CTC).

Norma Domey and the Canadian Labour Congress Delegation

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Cette année, la session de la Commission a surtout porté sur les systèmes de protection sociale, l’accès aux services publics et les infrastructures durables au service de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes et des filles, tous des thèmes très importants pour les syndicats.

La v.-p. Norma Domey au côté de l’honorable Maryam Monsef, la ministre du Développement international et ministre des Femmes et de l'Égalité des genres.
La v.-p. Norma Domey au côté de l’honorable Maryam Monsef, la ministre du Développement international et ministre des Femmes et de l'Égalité des genres.

La v.-p. Domey a assisté à de nombreuses séances, réunions officielles, formations, comptes rendus d’organisations non gouvernementales et activités de réseautage importantes. Elle a notamment participé à une séance sur le renforcement du rôle des femmes dans le processus de négociation ainsi que dans le rétablissement de la paix et de la sécurité. Le panel d’experts a analysé les pratiques exemplaires et les expériences des femmes, et identifié les points d’entrée, les mécanismes et les recommandations possibles pour enrichir les rôles des femmes.

« Ce fut un honneur de représenter mon syndicat et une source d’inspiration pour moi de m’associer à tant de femmes fortes de partout dans le monde. Il ne fait aucun doute que nous avons encore un long chemin à parcourir. À bien des égards, les temps sont durs, mais nous avons tant de choses à faire », soutient Norma Domey.

À l’appui du mouvement étudiant mondial, la v.-p. Domey nous a également représentés à la Marche pour la justice climatique, dans notre délégation du Congrès du travail du Canada.

En 2001, j’ai dû me battre pour avoir un congé parental.

Lorsque je travaillais au gouvernement fédéral et que j’étais enceinte de mon troisième enfant, mon employeur refusait d’appliquer une nouvelle loi qui prolongeait le congé parental de 6 à 12 mois, de même qu’une disposition de notre convention collective à cet effet.

J’ai fini par convaincre mes collègues de rédiger une note d’information que notre sous-ministre adjoint a utilisée pour nous assurer 12 mois de congé parental supplémentaire, à moi et à toutes les femmes enceintes de mon ministère.

C’est de cette lutte qu’est née mon envie de m’impliquer dans mon syndicat.

N’oublions pas que c’était la fonction publique fédérale, un milieu de travail censé être exemplaire.

Je pensais que personne – et encore moins un fonctionnaire – ne devrait avoir à se battre autant pour prendre soin de sa famille. Eh bien, j’avais tellement tort!

Les temps ont changé, mais les difficultés demeurent.

La hausse rapide du nombre de parents milléniaux sur le marché du travail, le déclin de la génération du baby-boom, la précarisation de l’emploi, le coût élevé du logement, la baisse des attentes envers l’économie mondiale contribuent à mettre en évidence le besoin le plus important (ou celui qui devrait l’être) : passer plus de temps avec sa famille. Selon un récent sondage (lien en anglais seulement) international mené auprès de 3000 travailleurs dans 8 pays (dont le Canada), la priorité absolue de la plupart des travailleurs, c’est de passer plus de temps avec leur famille.

En 2017, le gouvernement Trudeau annonçait que tous les parents employés à la fonction publique fédérale auraient la possibilité de prolonger encore plus leur congé parental. De 35 semaines, comme actuellement, sa durée pourrait passer à 61 semaines. Pour un gouvernement élu notamment parce qu’il est favorable à la classe moyenne, au féminisme et à l’amélioration de l’équilibre entre la vie professionnelle et la vie privée, cette mesure semblait raisonnable et progressiste.

Mais l’une des faiblesses évidentes de cette politique, dès le départ, fut de ne pas prévoir de fonds supplémentaires pour financer ce congé parental prolongé. Évidemment, les parents peuvent prolonger leur congé, mais ils doivent le faire avec le même budget. Ils peuvent choisir de recevoir des prestations parentales de l’assurance-emploi (AE) au taux actuel de 55 % de leur rémunération hebdomadaire moyenne pendant 35 semaines ou d’en recevoir pendant un maximum de 61 % à un taux de 33 %.

Les employeurs tels que le gouvernement fédéral doivent alors répondre à cette question épineuse : comment le gouvernement fédéral peut-il montrer l’exemple et rendre le congé parental prolongé financièrement possible pour les fonctionnaires fédéraux?

Par ailleurs, le congé parental n’est pas le seul congé payé dont les parents au travail ont besoin.

Quelles protections existe-t-il pour éviter qu’un soutien de famille perde son emploi ou subisse des pertes financières catastrophiques en s’occupant d’un membre de sa famille gravement malade ou en phase terminale? Selon l’Association canadienne de soins palliatifs, près du quart (23 %) des Canadiens se sont occupés d’un membre de leur famille ou d’un ami proche gravement malade au cours des 12 mois précédents et 41 % d’entre eux ont eu besoin de leurs économies personnelles. Des modifications à la loi fédérale, également annoncées en 2017, assurent la sécurité d’emploi et jusqu'à 26 semaines de congé à un taux pouvant atteindre 55 % du salaire moyen pour fournir des soins palliatifs et de compassion à un être cher. Mais vu le pronostic incertain de nombreuses maladies, combien de gens trouvent ces prestations adéquates?

Nous rêvons tous d’avoir une famille heureuse. Malheureusement, certaines personnes ont des rêves beaucoup plus modestes : ne pas vivre dans la violence. Des congés spécialement conçus pour aider les victimes de violence familiale à obtenir l’aide juridique ou une autre forme d’aide dont elles et leurs enfants ont besoin sont reconnus comme essentiels, même s’ils sont rarement utilisés. L’Australie fait œuvre de pionnier à cet égard. Ainsi, en 2016, l’État de Victoria accordait aux employés du secteur public jusqu'à 20 jours de congé payé pour violence familiale (lien en anglais seulement). L’an dernier, le Canada a annoncé (lien en anglais seulement) qu’il accorderait aux travailleurs du secteur privé sous réglementation fédérale un congé de 10 jours pour violence familiale, dont seulement la moitié serait payé. Mon syndicat et d’autres syndicats représentant des fonctionnaires négocient actuellement les dispositions sur les congés pour violence familiale que nous avons proposées.

Il ne devrait pas y avoir de plus ardent défenseur d’un congé parental mieux payé que le gouvernement qui a annoncé la prolongation de sa durée. Et l’absence flagrante d’augmentation des prestations d’AE est une importante lacune de la politique gouvernementale actuelle.

Il ne faut pas oublier que la prolongation peu généreuse du congé parental par le gouvernement a été accordée au moment même où la fonction publique continue de subir d’énormes perturbations en raison du fiasco Phénix. Essayez d’élever une famille quand vous n’êtes pas sûr de pouvoir toucher votre prochaine paye! J’ai des membres qui repoussent même l’idée d’élever une famille.

Et ceux qui ont une famille ont tellement d’histoires à raconter... Beaucoup déplorent le manque de congés pour s’occuper de membres de leur famille malades ou mourants : une jeune mère dont la maladie débilitante soudaine oblige son conjoint à prendre tous ses congés pour s’occuper de sa famille, un membre dont le conjoint a un cancer au stade 4 et n’a plus que quelques mois à vivre, une femme dont l’enfant est atteint d’allergies potentiellement mortelles, un membre qui doit subir une chirurgie et a besoin de soins postopératoires complets, une membre qui a un parent atteint de la maladie d’Alzheimer… Ces difficultés de la vie réelle sont d’autant plus accentuées par les sempiternels problèmes de fiabilité du système de paye Phénix, qui ont privé une membre de paye pour toute la durée de son congé de maternité. Comme l’a fait remarquer une membre au sujet des problèmes qu’elle a connus avec Phénix tout en luttant pour retrouver la santé : « Je peux honnêtement dire que me battre contre mon cancer a été plus facile que me battre contre Phénix ».

En passant, toutes ces personnes travaillent dans la fonction publique fédérale, qui offre des salaires et des conditions de travail supérieurs à ceux de la plupart des employeurs canadiens, grâce entre autres à la force des syndicats.

C’est pourquoi cette année, à la table de négociations, nos membres veulent principalement que le gouvernement fédéral fasse mieux en tant qu’employeur modèle en acceptant d’améliorer le congé parental, le congé de soignant, le congé pour maladie grave et le congé pour violence familiale.

Si le Canada veut être concurrentiel dans les secteurs les plus importants de l’économie mondiale, il devrait l'être aussi dans ce qui est le plus important pour les parents qui travaillent. (Ce n’est pas un hasard si les pays européens ayant des dispositions enviables en matière de congé parental, dont la Suède et le Danemark, figurent aussi parmi les pays où les inégalités de revenu sont les plus faibles du monde.)

Donner le bon exemple à d’autres employeurs et gouvernements (comme celui de l’Ontario) ne devrait pas être moins une priorité pour le gouvernement fédéral que pour les parents qui s’efforcent d’élever des enfants résilients à une époque où il est de plus en plus difficile de rêver. C’est impossible d’être un modèle avec le budget de l’an dernier.

Tant que tous les parents canadiens qui travaillent n’auront pas l’assurance de ne plus souffrir financièrement parce qu’ils n’ont pas de paye pendant qu’ils s’occupent d’un membre de la famille gravement malade ou mourant, tant que les parents n’auront pas le supplément nécessaire pour véritablement améliorer l’équilibre entre leur vie professionnelle et leur vie privée que leur promettait le congé parental prolongé, et tant que la violence familiale ne sera plus un fléau pour certaines familles, les Canadiens devront attendre que le gouvernement canadien devienne enfin un employeur modèle et donne l’exemple.

Debi Daviau est présidente de l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC), qui représente près de 60 000 scientifiques et autres professionnels employés principalement au gouvernement fédéral.

Cet article, dans sa version anglaise, a été publié pour la première fois sur le site du National Observer par la Présidente Debi Daviau. 

Le processus de remplacement du système Phénix est en cours.

L’équipe ProGen RH et paye chargée de l’approvisionnement vient tout juste de lancer une Expo numérique des utilisateurs. Cette exposition vous donne l’occasion de mettre à l’essai des solutions de paye possibles, de donner vos impressions et de poser des questions.

Je vous invite à prendre quelques instants pour nous faire part de vos commentaires avant le 30 avril (date limite). Vos commentaires sont essentiels au bon remplacement de Phénix.

Puisque ce lien ne fonctionne que dans le réseau du gouvernement du Canada, vous pouvez également communiquer avec l’équipe ProGen RH et paye sur Twitter (mots-clics #NextGenHRPay et #ProGenRHPaye) ou par l’intermédiaire de son site Web.

Même si le budget 2018 prévoyait un nouvel investissement de 1,7 milliard de dollars en recherche scientifique, les scientifiques fédéraux ne s’étaient pas réjouis trop vite, car une grande partie de l’argent attribué se voulait une réponse directe aux constatations de l’Examen du soutien fédéral aux sciences, qui n’ont tenu aucunement compte de la science publique et de son bassin de talents scientifiques. Et en matière d’investissement, c’est la même histoire qui se répète dans le Budget 2019-2020.

Les Canadiens qui ont à cœur la science publique ont tout de même eu quelques bonnes raisons de célébrer depuis l’élection du gouvernement Trudeau. La première mesure significative s’est traduite par la protection de l’intégrité scientifique et l’entente conclue entre le gouvernement et l’IPFPC, le syndicat représentant ses scientifiques, pour enchâsser ces droits dans les conventions collectives et les politiques gouvernementales. Au cours des trois dernières années, le gouvernement Trudeau s’est chargé de réduire la pénurie de main-d’œuvre scientifique causée par les vagues de réduction du gouvernement antérieur. Il a ainsi rétabli 1 500 postes de scientifiques, d’ingénieurs et de chercheurs fédéraux.

Dans un contexte scientifique plus large, l’IPFPC salue le fait que le Budget 2019 s’engage dans la bonne direction pour les étudiants en sciences. Les étudiants qui reçoivent des bourses de recherche du gouvernement fédéral pourront maintenant se prévaloir d’un congé parental en vertu de l’AE. Les organismes subventionnaires fédéraux pourront également prolonger le congé parental de 6 à 12 mois dans le cas des boursiers et des boursiers de recherches postdoctorales.  

Les dépenses réelles en science - en particulier en R et D - sont aujourd'hui plus faibles qu'elles ne l'étaient sous le gouvernement Harper

La plupart des Canadiens seraient toutefois déçus d’apprendre que les dépenses réelles en recherche et en développement (R et D) au gouvernement sont inférieures aujourd’hui à ce qu’elles étaient sous le gouvernement Harper. Même si le financement général de la science est passé de 10,4 milliards de dollars en 2015-2016 à 11,3 milliards de dollars en 2018-2019,1 les dépenses réelles en science publique fédérale selon les prévisions devraient être de 112 millions de dollars inférieures en 2018-2019 à celles de 2014-2015.2 Les dépenses en R et D des scientifiques du gouvernement ont diminué de 891 millions de dollars par rapport à 2010-2011 sous le gouvernement Harper.3

Les gestes posés par le gouvernement fédéral ces dernières années impliquent que son rôle consiste moins à participer à la recherche fondamentale et à la science de réglementation, et davantage à diriger l’argent de la science fédérale vers le secteur privé et les universités dans l’espoir de stimuler l’innovation.

Cette stratégie manque carrément la cible.

Songez à certains des besoins les plus fondamentaux des Canadiens et de notre économie. Nous comptons sur les scientifiques de la fonction publique pour assurer la sécurité de l’air que nous respirons, de l’eau que nous buvons et des aliments que nous consommons. Alors que nos collectivités se débattent avec l’impact des changements climatiques, on ne peut assez insister sur l’importance de la capacité scientifique de la fonction publique. Et pourtant, à quelques exceptions près, la recherche fondamentale et la science réglementaire gouvernementale sont pratiquement absentes du Budget 2019.

L’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA), Santé Canada et Transport Canada obtiennent au total 219,1 millions de dollars sur cinq ans pour le guide de réglementation consolidé, même si l’annonce demeure vague. De nouveaux processus comportant la numérisation du travail et des normes de réglementation de l’ACIA pourraient avoir des répercussions sur le travail de nos scientifiques spécialisés dans la salubrité des aliments. Il faudrait les consulter à l’égard de ces changements afin que le service important qu’ils offrent aux Canadiens ne soit pas perturbé.

Une autre lueur d’espoir est l’établissement d’un nouveau Fonds scientifique stratégique, prévu pour 2022-2023, après de longues consultations avec des organismes tiers de recherche et de science non gouvernementale. L’engagement reste vulnérable aux résultats des prochaines élections. Si le gouvernement va de l’avant avec son programme de financement stratégique au cours des prochaines années, les scientifiques de la fonction publique devraient être au centre de ces consultations.

Qu’il s’agisse de R et D ou de réglementation fondée sur la science, l’IPFPC est d’avis que les Canadiens doivent avoir un meilleur accès à la science publique. La tendance dangereuse vers un sous-financement de la science publique devrait et peut être renversée. La conseillère scientifique en chef doit mettre au point des paramètres pour évaluer la capacité scientifique du gouvernement et faire rapport sur cette capacité.

En sa qualité de syndicat représentant 15 000 scientifiques de la fonction publique, l’IPFPC est prêt à apporter son aide.

Par Maxime Gingras

Agent de recherche de l’IPFPC

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Cet article, dans sa version anglaise, a été publié pour la première fois dans la Section éditoriale 2019 du Centre d'étude sur la politique scientifique canadienne.

1Statistique Canada. Tableau 27-10-0026-01 Dépenses de l’administration fédérale en activités scientifiques et technologiques, selon les principaux ministères et organismes - Perspectives (x 1 000 000).

2Statistique Canada. Tableau 27-10-0006-01 Dépenses de l’administration fédérale en sciences et technologie et leurs composantes, selon l’activité et le secteur d’exécution – Perspectives (x 1 000 000) – Fichier électronique de l’IPFPC Dépenses intra-muros de l’administration fédérale selon le type d’activité scientifique.

3Statistique Canada. Tableau 27-10-0026-01 Dépenses de l’administration fédérale en activités scientifiques et technologiques, selon les principaux ministères et organismes - Perspectives (x 1 000 000). Calculs des auteurs. Voir le fichier de l’IPFPC sur les dépenses intra-muros ministérielles en R et D et en ASC de 2010 à 2019.

 

Droits et justice pour les autochtones

Le 2 avril dernier, le Congrès du travail du Canada (CTC) a orchestré sur la colline parlementaire sa première journée de lobbying sur les Autochtones, un moment historique pour le mouvement syndical. Cent vingt-neuf militantes et militants provenant de 21 syndicats affiliés au CTC ont rencontré 78 membres de la Chambre des communes et du Sénat du Canada.

Ainsi, des défenseurs et défenseuses des droits des Premières Nations, d’origine autochtone ou non, ont d’une même voix enjoint les parlementaires à mettre l’épaule à la roue pour :

Enjeu 1 : Rendre justice relativement aux meurtres et disparitions des femmes et de filles autochtones

Enjeu 2 : Assurer l’accès à l’eau potable aux communautés des Premières Nations

Enjeu 3 : Favoriser l’éducation aux élèves autochtones et rendre hommage aux enfants des pensionnats autochtones

Enjeu 4 : Journée nationale de la vérité et de la réconciliation

Journée internationale des autochtones

 

Indigenous Lobby - Prep training full room

Nos membres Steve Malenfant, Cheryl Morris, Charlotte Young, Tammy Okemaysim, Jordon Loverock, Greg Scriver, Kimberley Skanes (Directrice, Région de l’Atlantique) et Norma Domey (Vice-présidente) composaient la délégation de l’IPFPC. Nous sommes toujours fiers de souligner l’engagement de nos membres à l’endroit de la vérité et de la réconciliation et de leur passion en matière d’égalité et la justice pour les Premières Nations.
 

Liberal MP with PIPSC Rep Charlotte Young

 

MP Sheri Benson with Tammy Okemaysim

 

MP Eva Nassif Vimy with PIPSC Rep Kimberley_Skanes

 

MP Yves Robillard with Jocelyne Dubois from the CLC and PIPSC Rep Steve Malenfant

 

MP Shaun Chen with PIPSC VP Norma Domey

Nous remercions tout spécialement Greg Scriver, le représentant de l'IPFPC sur le caucus des Premières Nations du CTC, qui a fait office de co-responsable de l’événement, de sa coordination et de son organisation, conjointement avec la directrice de la campagne contre le racime et pour les droits de la personne au CTC, Mojdeh Cox. Ce travail de solidarité est d’importance et continuera tant que justice et égalité ne seront pas reconnues.

 

MP Nathan Cullen with PIPSC Rep Greg Scriver

 

Mercredi, les membres de l’IPFPC de tout le pays se sont virtuellement rassemblés pour participer au webinaire sur les négociations centrales de la présidente Debi Daviau et du directeur des relations du travail nationales, Richard Beaulé.

Si vous n’avez pu vous connecter ou si vous souhaitez le revoir, la vidéo du webinaire est maintenant disponible en ligne.

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Le webinaire vous donne un aperçu de nos propositions, de notre campagne Faites donc mieux et de nos stratégies pour obtenir des gains à la table de négociations.

La fonction publique canadienne est la meilleure du monde. Vous donnez votre maximum à votre famille et à votre collectivité. Tous les jours vous voulez faire encore mieux.

N’est-ce pas au tour de l’employeur de faire mieux?

Zul Nanji est un vérificateur international à la retraite de l’ARC. Originaire du Kenya, Zul travaille en fiscalité internationale depuis son arrivée à Ottawa en 1992. Il a travaillé comme vérificateur pendant 35 ans.

« Nous voyons la fiscalité comme un sport — parfois, nous gagnons et parfois, nous perdons. Et c’est par rapport aux grandes sociétés que nous voulons gagner. Nous tentons de trouver les erreurs dans leur déclaration. Et nous en trouvons! » Pourquoi est-ce important? Selon Zul, la population canadienne est en droit de s’attendre à ce que tout le monde paie sa part d’impôt.

« Ce n’est pas juste qu’une grande société puisse transférer des millions de dollars ailleurs dans le monde sans payer d’impôt, retrancher cette somme de sa déclaration, puis ramener l’argent au pays sous forme de prêt ou de cadeau pour ne pas avoir à payer d’impôt », estime Zul. « Elle a récolté cet argent au Canada, alors elle doit payer son dû. »
 


Ce n’est pas simplement une question d’équité — Zul sait ce qui est en jeu si l’ARC ne réussit pas à sévir contre ce genre de fraude ou d’activité illégale.

« Demandez tout ce que vous voulez à vos représentants du gouvernement. Si les coffres sont pleins, ça ira, sinon, ils doivent vous le refuser, ou c’est alors le déficit budgétaire, et vos enfants et petits-enfants devront en faire les frais. »

Les dossiers de Zul avaient une incidence considérable sur la population canadienne. Son travail diligent a permis aux entreprises canadiennes de concurrencer les importations.

Zul est fier d’avoir représenté les intérêts du Canada sur l’échiquier international. « Lorsque je participais à des réunions à l’étranger, je m’assurais de débattre les questions fiscales avec les représentants des autres pays en cherchant avant tout à défendre l’intérêt du Canada. »

Zul demeure d’avis que les services de l’ARC doivent continuer de relever du secteur public.

« À l’ARC, nous ne nous attardons pas aux profits. Nous cherchons à rendre service à la population », souligne Zul. « Nous cherchons à ce que tout le monde paie sa juste part, car nous voulons assurer le droit aux écoles, aux hôpitaux et aux services sociaux. »

Même à la retraite, Zul continue de rendre service en faisant du bénévolat. Il offre aux aînés de les aider à remplir leur déclaration fiscale.
 

 

Cette semaine, des membres d’un peu partout au pays tiendront des activités dans leur lieu de travail pour inviter le gouvernement fédéral à faire mieux en ce qui concerne les congés familiaux. Des dîners ou séances d’information, et des activités familiales rassembleront les membres et montreront leur force et leur solidarité avec l’équipe de négociation centrale.

Le mercredi 10 avril plus précisement, les membres pourront également participer à des webinaires de formation pour entendre la présidente, Debi Daviau, et le directeur des relations du travail nationales, Richard Beaulé, faire le point sur les négociations centrales.

Il n’est pas trop tard pour s’y inscrire.

Webinaire en anglais : 11 h – 11 h 30 (heure avancée de l’Est - Vous cherchez votre fuseau horaire?)

RSVP

Webinaire en français : 12 h 30 – 13 h (heure avancée de l’Est - Vous cherchez votre fuseau horaire?)

RSVP

Webinaire en anglais : 15 h – 15 h 30 (heure avancée de l’Est - Vous cherchez votre fuseau horaire?)

RSVP

La fonction publique canadienne est la meilleure du monde. Vous donnez votre maximum à votre famille et à votre collectivité. Tous les jours vous voulez faire encore mieux.

N’est-ce pas au tour de l’employeur de faire mieux?