La JOURNÉE INTERNATIONALE DES FEMMES est le fruit des mouvements syndicaux d’Amérique du Nord et d’Europe et marque un virage vers la participation égale des femmes dans la société. Les Nations Unies ont proclamé 1975 « Année internationale des femmes » et ont commencé à célébrer la JIF le 8 mars, adoptant par la suite une résolution désignant le 8 mars « Journée internationale des femmes ».
Elle est l’occasion de célébrer les progrès accomplis pour parvenir à l’égalité des sexes et à l’autonomisation des femmes, de faire le point sur les améliorations apportées et de s’efforcer de maintenir cet élan vers l’égalité des sexes dans le monde. C’est l’occasion de mettre en avant les actes remarquables réalisés par les femmes et de s’unir pour faire progresser l’égalité des genres dans le monde.
Le thème de cette année est un appel à l’action visant l’exploitation du pouvoir de la technologie pour créer un monde plus juste. L’innovation et la technologie sont porteuses d’opportunités, mais la fracture numérique entre les sexes se creuse et les femmes sont sous-représentées dans le domaine des sciences, des technologies, de l’ingénierie, des mathématiques et du design (STEM). Cette fracture est un obstacle au développement et à l’influence d’innovations respectueuses des genres et à la réalisation de gains transformatifs. Il est impératif d’éliminer les obstacles auxquels se heurtent les femmes dans le domaine des STIM et de stimuler de nouvelles idées et solutions pour transformer notre société et renforcer notre économie.
L’Institut invite ses membres à célébrer, à reconnaître et à honorer les réalisations des femmes dans leur vie!
#JIF2019 #journéedesfemmes #innoverpourlechangement #BalanceforBetter #WIKI4WOMEN
En anglais : #IWD2019 #WomensDay #InnovateForChange #BalanceforBetter #WIKI4WOMEN
Condition féminine Canada
https://cfc-swc.gc.ca/commemoration/iwd-jif/theme-fr.html
Nations Unies – Journée internationale des femmes
http://www.un.org/fr/events/womensday/index.shtml
UNESCO – Priorité : égalité des genres
https://fr.unesco.org/genderequality
Comité des droits de la personne et de la diversité 2019 de l’Institut
Courriel : chrd-cdpd@pipsc.ca
Cette année, pour souligner la Journée internationale des femmes, nous demandons aux membres de nous raconter une anecdote liée aux congés familiaux.
Ces congés vous ont-ils aidé(e) ou nui?
Existaient-ils quand vous en aviez besoin?
Partager votre expérience aide votre équipe de négociation et montre à l’employeur à quel point vous tenez aux congés familiaux et vous en avez besoin.
RACONTEZ VOTRE HISTOIRE
En 2001, la présidente Debi Daviau a dû batailler ferme pour obtenir son droit aux congés parentaux.
Elle était enceinte de son troisième enfant, Jesse, quand son employeur a refusé d’appliquer les nouvelles dispositions législatives sur le prolongement de 6 mois à 12 mois du congé parental payé de sa convention collective.
Malgré son insistance, le conseiller en rémunération refusait toujours d’appliquer cette nouvelle disposition. Finalement, la présidente Daviau a convaincu ses collègues de la Direction de l’assurance-emploi de DRHC d’alors de rédiger une note d’information que sa SMA a utilisée pour lui assurer le versement de 12 mois d’indemnité supplémentaire pour son congé parental ainsi qu’à tout autre parent attendant un enfant au Ministère!
C’est cette lutte qui a fait naître la vocation syndicale de la présidente Daviau.
Personne ne devrait avoir à lutter pour s’occuper de sa famille.
Tout le monde s’attend à ce que le gouvernement fédéral soit un employeur modèle et qu’il aide les fonctionnaires à donner leur maximum au travail et dans leur famille.
Dites à votre employeur « faites donc mieux! ». Vous méritez de meilleurs congés parentaux. Parlez-nous de votre expérience.
Pour en savoir plus sur la ronde de négociations en cours et la campagne Faites donc mieux :
https://www.ipfpc.ca/faitesdoncmieux
Les résultats du Sondage auprès des fonctionnaires fédéraux (SAFF) de 2018 ont été publiés. Tout comme pour le sondage de 2017, les données recueillies donnent matière à réflexion sur les progrès (ou l’absence de progrès) réalisés par le gouvernement à l’égard de certains des dossiers les plus préoccupants pour les membres de l’Institut.
Harcèlement en milieu de travail
Lors des sondages précédents, 18 % et 19 % des répondants en 2017 et en 2014 respectivement avaient déclaré être victimes de harcèlement. En 2018, seulement 15 % disent subir le même sort. Toutefois, comme la période visée par le plus récent sondage est passée de deux ans à un an, ces résultats ne sont pas comparables.
Ce qui est sans doute plus révélateur encore est que seulement 48 % des fonctionnaires ayant répondu au sondage sont satisfaits de la manière dont les ministères prennent en charge les cas de harcèlement.
Les résultats du sondage montrent en outre des différences notables selon le genre. Les femmes qui ont répondu avoir subi du harcèlement au travail au cours de la dernière année sont 3 % plus nombreuses que les hommes. Parmi les répondants de diverses identités de genre, 30 % déclarent être victimes de harcèlement, comparativement à 13 % des hommes et à 16 % des femmes.
Les fonctionnaires de la catégorie scientifique et professionnelle (la majeure partie des membres de l’Institut) qui déclarent subir du harcèlement sont un peu moins nombreux (2 % en 2018) que les autres fonctionnaires. Il en va quelque peu de même pour le taux de satisfaction qui est 1 % de moins chez ces mêmes fonctionnaires pour ce qui est des mécanismes de prise en charge des cas de harcèlement dans les ministères.
Par conséquent, les données recueillies lors du dernier sondage justifient encore plus l’urgence de faire valoir que nos membres méritent une meilleure protection contre le harcèlement. Bref, disons au gouvernement : Faites donc mieux.
Bien-être psychologique
Les données sur le mieux-être psychologique laissent par contre entrevoir des signes d’amélioration. Par comparaison avec 2017 où seulement 56 % des répondants avaient décrit la fonction publique comme un milieu de travail psychologiquement sain, 59 % sont maintenant de cet avis.
De plus, en ce qui a trait à la sensibilisation à la santé mentale en milieu de travail, 71 % des répondants estiment que leur ministère prend les bons moyens, comparativement à 67 % l’an dernier.
Il est encore trop tôt pour dire si c’est grâce ou non à la Stratégie en santé mentale mise en place en 2017.
Phénix
Il n’est pas surprenant de constater que le système de paye Phénix est toujours un grave problème. Parmi les répondants au SAFF, 70 % disent en avoir subi les contrecoups au cours de la dernière année, ce qui représente une augmentation de 3 % par rapport à 2017. Chez le personnel professionnel et scientifique, l’augmentation est pire encore, le pourcentage à ce chapitre étant passé de 62 % en 2017 à 67 % en 2018.
Le taux de satisfaction lié à la manière dont les ministères et le centre de paye traitent les problèmes causés par Phénix demeure inchangé, c’est-à-dire très faible. Dans l’ensemble, seulement 36 % des répondants se disent satisfaits de l’aide reçue de leur ministère ou agence pour résoudre leurs problèmes de paye.
Le nombre de chèques de paye manquants demeure le même, soit 10 % des fonctionnaires de la catégorie scientifique et professionnelle qui signalent ne pas avoir reçu tous leurs chèques de paye en 2017 et en 2018.
Malgré les améliorations, il semble absurde de crier victoire dans une année où 29 % du personnel professionnel et scientifique ont été sous-payés et où 30 % ont reçu un chèque de paye comportant des erreurs liées à leur rémunération d’intérim ou d’heures supplémentaires.
Plus tôt nous obtiendrons un nouveau système de paye efficace, mieux ce sera.
L’Institut célèbre le Mois national du génie.
Chaque année en mars, les organismes de réglementation du génie des provinces et des territoires du Canada célèbrent la contribution des ingénieurs à notre quotidien et font découvrir les disciplines du génie aux jeunes.
Le Conseil sectoriel de l’ingénierie, qui représente des membres de la fonction publique, d’organismes et d’employeurs distincts du gouvernement fédéral, vous invite à fêter le Mois national du génie (mars 2019) avec lui et des milliers de membres de l’Institut dans les quatre coins du Canada.
Allez à https://engineerscanada.ca/fr pour en savoir plus sur le Mois national du génie et connaître les activités près de chez vous.
Échangez avec nous!
- Parlez-nous des festivités auxquelles vous avez participé ou de votre parcours en génie sur notre page Facebook.
- Suivez les échanges sur Twitter à l’aide des mots-clics #Moisnationaldugénie, #NEM2019 et #NEGM2019.
Le Conseil sectoriel de l’ingénierie promeut le génie à l’Institut et ailleurs. Il organise des activités pour nos membres de la profession d’ingénieur. Des questions? Écrivez à Jonathan Fitzpatrick (jfitzpat@pipsc.ca), président du Conseil sectoriel de l’ingénierie.
Le 26 février, des dirigeants syndicaux de tout le Canada se sont rendus à Ottawa pour rencontrer des députés fédéraux et des sénateurs. Plus de 350 militants, dont quelques membres de l'IPFPC, ont fait pression sur eux pour qu’un régime d’assurance-médicaments soit créé et pour que les travailleuses et les travailleurs actifs et retraités soient traités équitablement quand des entreprises se restructurent ou font faillite. C’était la journée de lobbying la plus importante de l’histoire du CTC; 354 délégués y ont participé, en 194 rencontres.
Le Canada est le seul pays industrialisé dont les soins de santé universels n’incluent pas les médicaments.
Aujourd’hui, 3,5 millions de Canadiens n’ont pas les moyens d’acheter des médicaments d’ordonnance. Le tiers des Canadiens n’ont pas de couverture d’assurance-médicaments au travail et doivent payer leurs médicaments (de la pilule anticonceptionnelle à l’insuline) de leur poche.
Les syndicats canadiens tentent de faire adopter un régime universel d’assurance-médicaments qui couvre toute la population canadienne, peu importe les revenus, l’âge ou le lieu de travail ou de résidence.
Les Canadiens pourront avoir un meilleur accès aux médicaments et faire des économies si les achats de médicaments sont faits en vrac et coordonnés. Saviez-vous qu’en Nouvelle-Zélande, où une autorité publique négocie pour l’ensemble du pays, il n’en coûte que 15 $ par année pour prendre le médicament anti-cholestérol Lipitor, comparativement à 811 $ au Canada? Se doter d’un régime d'assurance-médicaments, c’est économique.
91 % des Canadiens croient que le remboursement universel des médicaments d’ordonnance devrait être inclus dans leur régime public de soins de santé. Ensemble, nous pouvons l’obtenir. Demandez, vous aussi, un régime d’assurance-médicaments pour tous les Canadiens et les Canadiennes.
En matière de pensions, les gouvernements doivent donner la priorité aux employés et aux retraités. Il faut modifier les lois sur la faillite afin que les travailleuses et les travailleurs actifs et retraités se trouvent dans le haut plutôt que dans le bas de la liste des créanciers. Le gouvernement doit accorder une super-priorité aux pensions et aux avantages sociaux pour qu’ils soient payés avant que d’autres créanciers (tels que les banques, les bailleurs de fonds et les détenteurs de titres de créance) touchent leur part des actifs liquidés.
Plus de 60 participants sont venus d’un peu partout au Canada pour apprendre, échanger des idées et planifier une campagne de mobilisation des jeunes professionnels de l’Institut.
Ces militants ont concrètement préparé la mise en œuvre de la campagne Faites donc mieux chez les membres régionaux. Il ne fait aucun doute que leur travail mobilisera les membres et fera ressortir notre solidarité à la table de négociations.
Appuyez-les en vous informant sur la campagne et en y participant.
Les participants ont également pu bénéficier des conseils de notre conférencier principal, David Colette, directeur général et cofondateur d’Abacus Data. Il a présenté son analyse avant-gardiste sur les points de vue et les comportements des milléniaux et leur impact sur la main-d’œuvre d’aujourd’hui.
D’autres panels nous ont informés sur le renforcement des capacités, les stratégies d’organisation efficaces, les leçons tirées d’initiatives réussies et les instruments de mobilisation des membres.
Si vous êtes un jeune travailleur ou une jeune travailleuse qui souhaite participer aux activités de sensibilisation des membres de l’Institut, communiquez avec notre équipe de mobilisation : bienmieuxensemble@ipfpc.ca.
On a annoncé cette semaine qu’il faudra encore trois à cinq ans pour rattraper tous les retards de paiement de Phénix et au moins 10 ans de plus pour stabiliser le système. On voit bien qu’en ce troisième anniversaire du lancement du système de paye Phénix, il faudrait s’employer ̵ en priorité et au plus vite ̵ à mettre en œuvre le système qui remplacera Phénix.
Mais pour ce faire, le gouvernement doit engager les fonds nécessaires à sa mise en œuvre et le faire maintenant, pour protéger ce projet de l’incertitude relative aux prochaines élections fédérales.
C'est pourquoi j'ai tenu cette semaine une conférence de presse, en compagnie du vice-président Stéphane Aubry, pour demander au gouvernement d’engager ces fonds dans le budget fédéral du mois prochain, qui sera le dernier prévu avant les élections. En effet, si le budget était adopté, leur engagement empêcherait le projet de tomber aux oubliettes et aiderait à garantir le lancement d’un nouveau système dans les meilleurs délais.
Mais ne vous y trompez pas : mieux protéger votre paye fait toujours partie des priorités clés de l’Institut pour la présente ronde de négociations collectives.
Si les fonctionnaires fédéraux ont un problème qu’il faut régler maintenant, car il est tributaire des prochaines élections fédérales, c’est bien celui de leur trouver un système de paye qui marche. Le système de paye qu’ils méritent.
Pour faire mieux que Phénix, le gouvernement devrait se préparer à payer maintenant, sans plus attendre.
Bien mieux ensemble!
Debi Daviau
Présidente
À cause du fiasco Phénix, des fonctionnaires ont été sous-payés, surpayés ou n’ont pas été payés du tout. Un processus d’approvisionnement a été lancé pour trouver un système de paye qui remplacera Phénix.
Christine Kleindienst
Service correctionnel Canada – Mission, C.-B.
En avril 2016, Christine n’a pas été payée. Cette situation a duré des mois et aujourd’hui, son chèque de paye n’est toujours pas au bon montant. Comme mère monoparentale, elle a dû demander des avances salariales d’urgence, qui n’ont remplacé qu’à 60 % sa paye habituelle, et emprunter de l’argent à sa famille pour joindre les deux bouts.
Pour Christine, « ce fut la période la plus stressante de (sa) vie... Ça a causé énormément de stress à des milliers de personnes sur le plan émotionnel, financier et psychologique et il faut que ça cesse ».
François Marceau
Innovation, Sciences et Développement économique Canada – Gatineau, QC
Pendant des années, François a pris cinq semaines de congé non payé pour passer du temps avec ses enfants, qui vivent à des heures de route de chez lui. Le fiasco Phénix l’a obligé à renoncer à son congé en 2018 et il en sera probablement de même en 2019. François perd du temps précieux à passer avec ses enfants.
Laura Makokis
Santé Canada – Saddle Lake, Alb.
Laura travaille à Santé Canada depuis 33 ans. Il y a deux ans, sa paye a baissé sans explication. Après avoir porté plainte, elle a obtenu un rajustement rétroactif sur ces reçus de paye, sans pour autant recevoir les 12 000 $ qu’on lui doit. « Chaque fois qu’on appelait Phénix, on se faisait dire que quelqu’un nous contacterait après avoir reçu la plainte, explique Laura. Eh bien, jamais personne n’a communiqué avec moi à propos de l’erreur de Phénix ni ne m’a dit si je recevrais une indemnité pour la perte de mes revenus ».
Julien Fabienne
Services Correctionnels du Canada – Lavaltrie, QC
Alors qu’il était en congé de maladie non payé depuis huit mois, une erreur de Phénix a permis à Julien de recevoir l’intégralité de sa paye. Aucun relevé d’emploi ne lui a été émis et il n’a donc pas pu bénéficier de prestations d’assurance-emploi ou de maladie qu’après de longues procédures et l’intégralité de ces indemnités après plus de 30 mois, ne lui a toujours pas été versée. Même s’il avait rempli tous les formulaires nécessaires, il a dû passer des heures de pendant son congé de maladie à faire des appels téléphoniques et remplir de multiples documents pour tenter de corriger le problème.
Pour Julien, « l’énergie dépensée, l’énorme vague d’anxiété, de frustration et de désarroi que ça a créé et le sentiment de ne toujours pas être reconnu par son l’employeur durant ces 30 mois de procédures, ça n’a pas de sens. Tout ça suscite des sentiments incroyables de colère, d’insécurité, d’abandon et de découragement ».