L'Institut professionnel de la fonction publique du Canada

Depuis le 27 août 2019, les jours de congé compensatoire Phénix devraient figurer dans votre banque de congés.

Si vous avez travaillé au moins une journée en 2016-2017, 2017-2018 ou 2018-2019 et que vous avez été payé par Phénix, vous avez droit à une indemnité. Vous devriez avoir reçu deux jours de congé pour 2016-2017 et un jour de congé payé pour chaque année des exercices suivants. 

Vous recevrez également une indemnisation d'un jour de congé pour 2019-2020 après la fin du présent exercice financier.  

Si vous croyez qu’une erreur a été commise dans le nombre de jours compensatoires ajoutés à votre banque de congés, communiquez avec l’équipe des ressources humaines de votre ministère. Vous trouverez ses coordonnées dans le courriel que vous devriez avoir reçu de votre ministère. 

Les employés retraités, les anciens employés et la succession d’employés décédés pourront réclamer l’équivalent en espèces des jours de congé dus. Ce processus sera établi dans les prochaines semaines.

Nous nous efforçons aussi de faire appliquer cette entente aux membres qui travaillent à la Chambre des communes et au Sénat. Ces derniers n’ont pas encore reçu de jours compensatoires.

Le traitement des cas individuels d’employés lésés par Phénix se poursuit et ces employés recevront leur dû. Un processus de réclamation élargi pour les pertes financières causées par Phénix sera mis en œuvre au cours des semaines à venir. Un processus simplifié sera également établi pour redresser les torts plus sérieux causés par Phénix.

Pour plus de détails, consultez notre foire aux questions

Maintenant plus que jamais, les travailleurs et les travailleuses doivent se rassembler et prendre position en faveur d’un salaire minimum vital, de bonnes conditions de travail, de congés de maladie adéquats et d’une retraite confortable.

Nous avons eu une grosse année marquée par des gains à la table de négociation, des progrès pour en finir avec Phénix et une avancée très intéressante en matière de protection de nos congés de maladie.

Les membres de l’Institut célèbrent notre force collective à Calgary, à Ottawa et à Vancouver.

Je participe à la fête du Travail

Nous avons l’assurance-maladie, le salaire minimum et des congés parentaux grâce aux travailleurs et travailleuses de partout au Canada. C’est pourquoi chaque année, à la fête du Travail, les syndicats canadiens célèbrent les travailleurs et les travailleuses alors que nous poursuivons notre travail pour améliorer le niveau de vie canadien.

Un peu partout au pays, des syndicats vous invitent à des activités, défilés et pique-niques qui soulignent la fête du Travail.

Je participe à une activité syndicale locale!

Les syndicats canadiens se mobilisent pour demander un programme national de garderies.

Nous voulons que le fédéral offre à toutes les familles canadiennes un programme de qualité en matière d’apprentissage et de garde de jeunes enfants. Les grands gagnants? L’économie, l’égalité entre les genres, la participation des femmes au marché du travail et le bien-être des enfants.

Au Canada, il nous faut dès maintenant un programme national de garderies qui a fait ses preuves.

Les enfants – quels que soient l’endroit où ils vivent, leurs moyens, leur situation familiale ou leur culture – méritent des services de garde abordables et de qualité.

Les garderies du Canada sont sous-financées, trop chères et difficiles à trouver. On ne peut ignorer l’important fardeau financier sur les familles ni les pertes substantielles pour l’économie – il faut des garderies pour tout le monde, tout de suite!

Je passe à l’action.

J’ENVOIE LE COURRIEL

Nous sommes heureux d’annoncer que les groupes suivants ont voté en faveur de leurs nouvelles conventions collectives :

Félicitations à toutes les équipes de négociation qui ont travaillé d’arrache-pied pour conclure ces ententes. Merci à tous les membres de partout au pays qui ont appuyé leur équipe et qui l’ont aidée à négocier ces accords.

En raison de l’incapacité du système de paye Phénix à mettre en œuvre les changements en temps opportun, la mise en œuvre des nouvelles conventions collectives prendra jusqu’à 180 jours. Les membres des groupes susmentionnés recevront 400 $ à titre d’indemnité pour le retard.

Certains groupes, comme le groupe CS, sont toujours en négociation. Rendez-vous sur la page de votre groupe pour savoir où il en est dans ses négociations.

 

Le ministère de l’Emploi et du Développement social envisage de modifier le Code du travail afin d’y inclure la gratuité des produits d’hygiène menstruelle dans les lieux de travail fédéraux. Cette mesure profiterait à environ 480 000 fonctionnaires fédéraux.

Actuellement, en vertu de la partie II du Code canadien du travail, l’employeur est tenu de fournir du papier hygiénique, du savon, de l’eau chaude et un moyen de se sécher les mains. Cette modification proposée ajouterait des serviettes hygiéniques et des tampons à cette liste.

Les produits d’hygiène menstruelle sont une nécessité de base et sont essentiels à la santé des femmes et des personnes qui ont leurs règles. Nous avons répondu à l’avis d’intention du gouvernement fédéral et fait savoir clairement que nous appuyons la gratuité de divers produits d’hygiène menstruelle dans les milieux de travail fédéraux et ceux qui sont sous réglementation fédérale.
 

LISEZ NOS OBSERVATIONS

Nous convenons que les produits d’hygiène menstruelle comme les serviettes hygiéniques et les tampons sont essentiels à la santé des Canadiennes et leur permettent de participer pleinement à la vie professionnelle et sociale. L’inclusion des produits d’hygiène menstruelle au travail est une mesure concrète que le gouvernement fédéral peut prendre pour faire progresser l’équité entre les genres. La gratuité de ces produits dans les toilettes réduira le tabou des menstruations, omniprésent dans notre société, et favorisera la santé.

Comme il faudra 18 à 24 mois pour terminer le processus réglementaire visant à modifier le Code canadien du travail, ceci sera terminé bien après les élections fédérales, prévues en octobre. Cette décision sera prise par le prochain Parlement.

Services aux autochtones Canada (SAC) a récemment annoncé la création du Centre de coordination des services infirmiers (CCSI), un projet d’envergure visant à régler les grands problèmes qui touchent les professionnels des soins infirmiers de l’IPFPC œuvrant dans les régions reculées du pays, notamment :

  • le recrutement et le maintien en poste
  • l’isolement
  • la sécurité
  • la charge de travail
  • la connectivité

La nécessité de trouver des solutions novatrices à ces problèmes, qui ont nui à la prestation des services de santé dans les collectivités éloignées du Nord, est reconnue depuis un certain temps déjà. À compter du printemps 2018, une série de consultations patronales-syndicales ont réuni des centaines de nos membres dans quelque 75 sites de travail répartis un peu partout en Ontario, au Manitoba, en Alberta et au Québec. Ginette Tardif, coprésidente de l’équipe de consultation de SAC, a joué un rôle déterminant pour recueillir les commentaires du personnel infirmier de première ligne et pour concevoir un plan efficace pour mieux les aider.

Le système de soutien actuel à niveaux multiples repose sur un certain nombre de ressources ministérielles distinctes qui utilisent chacune un ensemble différent de processus et de procédures. Les délais d’intervention et les normes de service sont issus des milieux de travail classiques du gouvernement fédéral et ont peu en commun avec les réalités du Nord canadien. De plus, la transition de Santé Canada à SAC a ralenti le soutien offert au personnel infirmier dans les régions éloignées, aggravant ainsi une situation déjà difficile.

Par contraste, à compter de l’automne prochain, le CCSI fera ses premiers pas en vue de mettre en place un guichet unique virtuel pour offrir aux infirmiers et infirmières une gamme de services et de ressources intégrés et spécialisés. Des améliorations majeures seront progressivement apportées dans des domaines critiques comme le soutien technique, la sécurité, la sécurité des patients, la réception et le triage, la dotation, l’approvisionnement, le soutien opérationnel, la formation et le bien-être du personnel.

Le personnel infirmier a besoin des bons outils pour offrir des services de soins de santé de qualité dans les collectivités éloignées du Canada. La création du Centre est une étape majeure à cet égard; elle illustre ce qu’on peut faire lorsque l’employeur prend le temps de collaborer avec notre syndicat et nos membres pour atteindre un objectif commun.

Jean-Philippe a fait un stage au Centre météorologique canadien après des études en informatique à l’UQAC et à l’UQAM. « C’était très intéressant. Cela dit, je me passionne beaucoup plus pour la schématisation de scénarios possibles que pour la météorologie. », dit Jean-Philippe. Le transfert de ses connaissances et de sa formation dans un domaine ayant des applications directes pour la société est ce qui animait Jean-Philippe, qui s’est rapidement trouvé un emploi au Centre après son stage en 1998.

Avec l’équipe de la Section de la réponse aux urgences environnementales (SRUE) du Centre, Jean-Philippe collabore à la conception de modèles sophistiqués qui simulent la propagation de matières dangereuses dans un secteur donné — à une échelle donnée — une ville, une région, voire même la planète.
 


«Grâce à la superinformatique, nous avons accès à de gros volumes de données. C’est très stimulant. Le Centre météorologique canadien ne dort jamais. Nous recueillons des données en temps réel de partout dans le monde — et même de l’espace.»

«Je m’occupe tous les jours de traduire les connaissances scientifques en de l’information utile pour les premiers répondants», explique le programmeur-analyste. Feux de forêt, feux de produits chimiques, déversements de produits toxiques, incidents nucléaires, cendres volcaniques. Jean-Philippe aide les scientifques à prédire l’évolution de la propagation de matières dangereuses en fonction des conditions atmosphériques et de la géographie du secteur.

Par exemple, le vent peut jouer un rôle important dans le transport des particules dans l’atmosphère et la détermination des zones touchées. Et, ces dernières années, Jean-Philippe et ses collègues mettent au point des outils de modélisation aquatique afn d’étudier des incidents comme le déversement de pétrole dans l’eau.

Ces connaissances sont essentielles, explique Jean-Philippe. Il en va de la protection de la population et de l’environnement. Ces diverses simulations éclairent les décisions prises par les services d’intervention d’urgence lors de situations dangereuses. Courants atmosphériques, courants marins, immeubles, topographie — Jean-Philippe doit tout prendre en compte. « Nous avons modélisé presque tout ce qui peut se disséminer dans l’air, même les papillons! », explique en riant Jean-Philippe.

Élections fédérales à l’horizon

C’est la relâche estivale au Parlement, les députés sont dans leur circonscription et les prochaines élections fédérales sont à nos portes. Avec des élections à date fixe, le jour du scrutin devrait tomber le lundi 21 octobre 2019.

Le 18 juin 2019, la présidente de l’Institut, Debi Daviau, a eu l’honneur de s’adresser aux membres du Caucus des employés fédéraux noirs (CEFN), un organisme ayant pour vocation de lutter contre les obstacles à la carrière dans la fonction publique, tels le racisme, le harcèlement et la sous-représentation.

Les employés noirs et ceux des autres minorités visibles continuent de se heurter à des obstacles après avoir été embauchés dans la fonction publique, même si le niveau de scolarité des membres des minorités visibles est souvent supérieur à celui de la population moyenne.

C’est pourquoi l’Institut est fier que des candidates exceptionnelles issues de minorités visibles aient été élues à son Conseil d’administration récemment. Plus particulièrement, nous célébrons l’élection de la première femme noire au Conseil d’administration, la directrice régionale de la RCN Jennie Esnard, et celle de la première femme noire à l’exécutif de l’Institut, Norma Domey, en presque 100 ans.

L’inclusion de groupes sous-représentés dans sa structure dirigeante permet à l’Institut de tenir compte des besoins de tous ses membres dans les décisions, les stratégies, les projets et les initiatives de mobilisation des membres.

L’Institut embrasse la diversité de la population canadienne ainsi que les talents et les forces uniques inhérents à un effectif diversifié. La diversité renforce notre syndicat et nous continuerons de mieux représenter les membres des minorités visibles et de les aider à s’impliquer activement comme dirigeants de l’Institut. Si nous ne sommes pas le reflet de la diversité de nos milieux de travail et de nos collectivités, nous ne survivrons pas en tant que syndicat.

Nous nous engageons à collaborer avec nos employeurs pour créer des milieux de travail inclusifs et exempts d’obstacles. En tant que syndicat, l’Institut a un rôle actif à jouer dans la détection et l’élimination des obstacles qui empêchent les membres de participer pleinement à toutes les activités en milieu de travail et de réaliser leurs aspirations personnelles et professionnelles.

Pour atteindre ces objectifs, l’Institut avait principalement pour stratégie de participer activement au Groupe de travail mixte patronal-syndical sur la diversité et l’inclusion, qui a consulté plus de 12 000 fonctionnaires et investi plus d’un an dans la rédaction de son rapport. Le directeur régional de la RCN, Waheed Khan, était coprésident de son comité technique.

Le Groupe de travail a formulé 44 recommandations pour promouvoir la diversité et l’inclusion dans la fonction publique. Nous devons toutefois veiller à ce que cet important rapport ne tombe pas dans l’oubli. Nous suivons de près l’évolution de la situation à cet égard, et l’Institut s’est réjoui de l’annonce par le gouvernement de la création d’un Centre pour la diversité, l’inclusion et le mieux-être, qui ressemble au Centre d’excellence que le Groupe de travail recommandait. Il sera heureux de collaborer avec le Conseil du Trésor pour que le Centre proposé soit axé sur l’action et que tous les employés, en particulier les employés noirs, en retirent des avantages concrets.

Par ailleurs, l’Institut appuie les principales demandes du CEFN.

Nous convenons qu’il faut combler les lacunes relatives aux données et créer un réseau de soutien pour permettre aux membres de la communauté noire d’atteindre leurs objectifs professionnels, c’est-à-dire décrocher des postes supérieurs au gouvernement.

Nous croyons aussi que le gouvernement fédéral devrait nommer des champions dans chacun de ses ministères.

Et il faudrait bien sûr que le gouvernement fédéral manifeste du respect pour la Décennie internationale des personnes d’ascendance africaine.

Nous avons communiqué notre appui aux objectifs du Caucus dans une lettre adressée à la présidente du Conseil du Trésor, Joyce Murray

Le 1er mai 2019, la présidente de l’Institut, Debi Daviau, a fait part de notre vive opposition au fait que les membres civils de la GRC passent au système défaillant de rémunération Phénix. La Commissaire de la GRC, Brenda Lucki, a répondu le 16 mai en nous informant qu’elle maintenait sa décision de passer à ce système.

Nous ne céderons pas, et la présidente Daviau l’a bien fait comprendre dans sa réponse ci-dessous :


Brenda Lucki
Commissaire, Gendarmerie royale du Canada
Direction générale de la GRC
73, promenade Leikin
Ottawa (Ontario)  K1J 7X1

Le 25 juillet 2019

Madame la Commissaire,

Je vous remercie d’avoir rapidement répondu à ma lettre du 1er mai 2019 concernant le transfert éventuel de quelque 1 300 membres civils (MC) de la GRC représentés par l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada au système de paye Phénix.

Je reconnais que la GRC, le Secrétariat du Conseil du Trésor et Services publics et Approvisionnement Canada (SPAC) ont pris des mesures pour atténuer les effets désastreux de ce système sur les employés fédéraux. Ces mesures se sont cependant révélées insuffisantes pour résoudre les problèmes de rémunération que connaissent des centaines de milliers de fonctionnaires partout au Canada. Les progrès à cet égard ont été, au mieux, graduels.

L’ampleur de l’arriéré des problèmes de paye non résolus au Centre de paye de la fonction publique, la signature récente de plusieurs conventions collectives importantes sans que les conventions collectives précédentes n’aient encore été entièrement mises en œuvre et la recherche constante d’un système de remplacement par le gouvernement illustrent bien la nécessité de se tenir loin de Phénix et de ne pas accroître la charge de travail qu’il n’arrive déjà pas à traiter.

Compte tenu de cette situation déplorable, je ne peux que vivement désapprouver votre affirmation selon laquelle « il serait prématuré de prendre des décisions concernant le système de paye ». Au contraire, la capacité de payer ses employés correctement et à temps devrait être une préoccupation immédiate pour la GRC, et non une considération secondaire.

Près de 600 membres de l’IPFPC qui travaillent à la GRC vous ont envoyé un courriel vous exhortant à cesser d’envisager d’imposer ce désastreux système aux membres civils. J’espère que vous tiendrez compte de leurs vives inquiétudes et que vous prendrez la bonne décision.

Dans l’optique de régler ce problème dans les plus brefs délais, j’ai demandé à mon personnel de communiquer avec votre bureau afin d’organiser une réunion dans les jours à venir. 

Veuillez agréer, Madame la Commissaire, l’expression de mes sentiments distingués.

Debi Daviau
Présidente de l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada