L'Institut professionnel de la fonction publique du Canada

Projet de loi C-27 – Qui est touché?

C-27 Document d’information
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Tous les cotisants à un RPPD devraient s’opposer à cette proposition de loi. Le gouvernement fédéral a compétence sur deux grands régimes de relations du travail : 1) le secteur fédéral (sociétés de la Couronne, banques et compagnies de télécommunications et de transport; et 2) la fonction publique fédérale (Conseil du Trésor et employeurs distincts). Le projet de loi C 27 touche directement le secteur fédéral, mais non la fonction publique fédérale. Cependant, le secteur fédéral comprend de nombreux membres de l’Institut dans diverses provinces, et les modifications à la loi actuelle auraient des conséquences importantes dans l’ensemble du pays. Le projet de loi C-27 ne touche aucun membre régi par la Loi sur la fonction publique, cependant il établit un dangereux précédent pour tous les Canadiens en éliminant les RPPD de la planification de la retraite. Si ces modifications radicales proposées entrent en vigueur dans un secteur de réglementation, nous verrons apparaître une forte tendance, et des pressions de plus en plus grandes seront exercées pour que l’autre secteur adopte aussi ces modifications.

Le projet de loi C-27 et la Loi de 1985 sur les normes de prestation de pension

Le projet de loi C-27 propose de changer radicalement la Loi de 1985 sur les normes de prestation de pension (LNPP), qui s’applique aux employeurs régis par le gouvernement fédéral, tels que les sociétés de la Couronne, les banques et les entreprises de télécommunications et de transport. La LNPP est entrée en vigueur il y a 50 ans pour protéger les travailleurs et les régimes de pension d’employeurs en forçant les employeurs à tenir leurs promesses. Elle garantit aux employés les prestations qu’ils ont acquises et force l’employeur à mettre de côté les fonds nécessaires pour financer ces engagements.

Le projet de loi C-27 affaiblit la LNPP et donne aux employeurs la possibilité de se dérober à leurs obligations à l’endroit des retraités.

Régimes de pension à prestations cibles vs régimes de pension à prestations déterminées

Le projet de loi C-27 crée officiellement et légalement un nouveau cadre en matière de pensions régies par le gouvernement fédéral, soit le régime de pension à prestations cibles (RPPC). Outre cette nouvelle structure de régime de retraite, cette mesure législative offre aux employeurs un moyen de convertir les régimes de pension à prestations déterminées (RPPD) en RPPC.

La plupart des membres de l’Institut bénéficient d’un RPPD, qui leur procure un revenu sûr et stable à leur retraite et des prestations prévisibles pendant leur vie active. Dans un RPPD, l’employeur doit assumer les déficits de la caisse de retraite. Pour ce faire, il peut hausser les taux de cotisation, mais les prestations ne changent pratiquement jamais. Même si les conditions peuvent changer, lorsqu’un employé cotise pendant un certain temps, les prestations qu’il reçoit pour cette période sont assurées (sauf en cas de faillite de l’employeur).

Le RPPC ressemble au RPPD, sauf que ce sont les cotisants au régime qui assument les risques et la responsabilité liés aux déficits ou au passif actuariel. Les garanties et les mécanismes de protection des employés sont transférés à l’employeur. Les cotisations de ce dernier ne changent pas, mais les prestations et les cotisations des employés peuvent fluctuer.

Conversion des régimes de pension à prestations déterminées en régimes de pension à prestations cibles

Toutefois, la nouvelle loi ne convertira pas automatiquement tous les RPPD en RPPC. Cette conversion ne peut être une décision unilatérale de l’employeur et les cotisants au régime doivent y consentir.

Conversion des régimes de pension à prestations déterminées en régimes de pension à prestations cibles (suite)

Un employeur pourrait aussi liquider un RPPD et créer un nouveau RPPC, ou exploiter les 2 plans à la fois.

Le projet de loi C-27 établit un processus par lequel les employeurs échangent un régime par un autre et offre un mécanisme de conversion d’un RPPD à un RPPC. Cela inclut le processus d’avis que l’employeur doit suivre pour que les cotisants au RPPD puissent renoncer aux prestations qu’ils ont déjà accumulées.

Cette disposition est très dangereuse, car elle donne aux employeurs un but avantageux à réaliser au détriment des travailleurs et leur procure en plus le moyen de parvenir à leurs fins. Si cette loi entre en vigueur, nous prévoyons que les employeurs défendront agressivement ces changements à la table de négociations et forceront les travailleurs à choisir entre un long lock-out et l’acceptation de l’irréparable érosion de cet avantage social à long terme.

L’exemple du Nouveau-Brunswick

En 2012, le gouvernement conservateur du Nouveau-Brunswick a adopté une loi permettant aux employeurs de se libérer de leurs obligations et de mettre en place ce qu’ils appellent des régimes de pensions « à risques partagés ». Le terme « risques partagés » est trompeur, car en fait l’employeur se libère et fait assumer tous les risques aux cotisants au régime, y compris aux travailleurs déjà à la retraite.

L’ exemple de cette province est un cas extrême, car son gouvernement a imposé de force ce régime à des milliers de travailleurs tout en permettant aux travailleurs de faire ce changement de plein gré. Les résultats préliminaires de ces actions sont troublants.

Les travailleurs qui ont accepté la conversion de leur régime de pension estiment qu’on les a induits en erreur en leur donnant de l’information trompeuse ou erronée. Les cotisants se sont fait dire que les conditions de leur ancien régime étaient « pratiquement garanties » alors qu’en réalité ils avaient carrément renoncé à leurs garanties juridiques en convertissant leur régime de pension.

Depuis l’entrée en vigueur récente de cette loi du Nouveau-Brunswick, le nombre de Néo brunswickois ayant un RPPD a chuté de plus de 14

Qu’est-ce que le projet de loi C-27?

C-27 questions et réponses
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C’est un projet de loi présenté par le gouvernement fédéral qui faciliterait la conversion par les employeurs des régimes de pension à prestations déterminées (RPPD) en régimes de pension à prestations cibles (RPPC). Les RPPC procurent des revenus de retraite beaucoup moins sûrs que les RPPD, car ils font passer le fardeau de la sécurité de retraite des employeurs aux employés. Même si les employés visés par cette loi doivent d’abord accepter la conversion, nous craignons beaucoup que les employeurs exercent des pressions sur eux pour qu’ils convertissent leur RPPD à l’encontre de leurs intérêts. De plus, même si la loi proposée ne s’applique qu’à quelques employés de l’État, elle risquerait fortement de sonner le glas de tous les RPPD au gouvernement fédéral.

Pourquoi les RPPD sont-ils si importants?

Les RPPD garantissent une source de revenus de retraite aux travailleurs, car les employeurs sont tenus par la loi de respecter les obligations de paiement de ces régimes à la retraite des employés. Ainsi, les retraités qui possèdent des RPPD ont des revenus disponibles plus prévisibles (ce qui est bon pour eux comme pour l’économie), contribuent davantage aux recettes fiscales (ce qui aide à financer les programmes publics) et sollicitent moins les programmes de sécurité du revenu tels que le Programme de supplément de revenu garanti (SRG).

Quel est le problème avec les RPPC?

Les RPPC n’obligent pas les employeurs à respecter les mêmes obligations en matière de paiements garantis que les RPPD. Comme ces régimes ne « ciblent » que les revenus de retraite, les prestations pourraient baisser et c’est aux employés d’assumer cette baisse. Ces régimes sont nettement plus avantageux pour les employeurs que pour les employés.

Même si les RPPD sont généralement meilleurs que les REER et les régimes de retraite à cotisation déterminée, qui ne promettent aucun rendement, ils sont loin d’être aussi bons que les RPPD, qui offrent la plus grande sécurité de revenu de retraite disponible dans le marché.

J’ai entendu dire que les RPPD ne sont pas durables. Est-ce vrai?

Des RPPD bien gérés constituent non seulement la source de revenu de retraite la plus fiable pour les travailleurs, mais aussi l’une des plus durables. C’est pourquoi ces régimes sont les plus populaires depuis des décennies. En effet, 71 % des travailleurs canadiens qui cotisent à des régimes de pension agréés ont des RPPD. Autrefois, les RPPD étaient sous-financés surtout parce que les employeurs pouvaient puiser dans les caisses de retraite en période de prospérité, ce qui expliquait leur vulnérabilité dans les temps difficiles.

D’accord, mais... et les travailleurs du secteur public sans RPPD?

Il est vrai que les travailleurs du secteur public sont plus nombreux à avoir des RPPD que ceux du secteur privé. La force des syndicats peut l’expliquer, mais en partie seulement. Tous les Canadiens veulent et méritent la sécurité de retraite et devraient faire pression sur leurs députés pour qu’ils promeuvent les RPPD et des lois plus strictes qui les protègent. S’opposer au projet de loi C-27, c’est un début.

Arêttons C-27

Téléchargez une carte postale Arrêtons C-27! dans notre site Web pour l’envoyer à votre député. Si vous n’êtes pas déjà membre actif de l’Institut, joignez-vous à l’équipe Bien mieux ensemble et aidez-nous à obtenir de bonnes pensions pour tout le monde. Si vous n’êtes pas encore syndiqué, pensez à le devenir et à défendre la sécurité de retraite. D’autres organisations, telles que l’Association nationale des retraités fédéraux, défendent elles aussi vigoureusement les RPPD, et il est intéressant de les contacter ou d’en devenir membre. En unissant nos voix, nous pouvons tous nous assurer la sécurité de retraite!

C-27: Les régimes à prestations cibles

Qu’est-ce que le projet de loi C-27?

C-27 Presentation
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  • Le projet de loi C-27 crée un nouveau cadre en matière de pensions régies par le gouvernement fédéral –le régime de pension à prestations cibles.
  • Il propose de changer radicalement la Loi de 1985 sur les normes de prestation de pension (LNPP).
  • La LNPP garantit aux employés les prestations qu’ils ont acquises et force l’employeur à mettre de côté les fonds nécessaires pour financer ces engagements.
  • La LNPP s’applique aux employeurs régis par le gouvernement fédéral, tels que les sociétés de la Couronne, les banques et les entreprises de télécommunications et de transport.
  • Le projet de loi C-27 affaiblit la LNPP et donne aux employeurs la possibilité de se dérober à leurs obligations à l’endroit des retraités.
  • Il établit aussi un processus par lequel un employeur peut convertir un régime de pension à prestations déterminées (RPPD) en un régime de pension à prestations cibles (RPPC).
  • Cette conversion ne peut être une décision unilatérale de l’employeur –les cotisants au régime doivent y consentir.
  • Un employeur pourrait aussi liquider un RPPD et créer un nouveau RPPC , ou exploiter les deux plans à la fois.

Qui est touché?

  • Environ 1700 membres de l’IPFPC sont touchés (CCC, MCH, MCN,CCT, EPCR, MBAC,NAVCAN, GEPW, WTEG, RHY).
  • Des milliers de retraités canadiens, actuels et futurs, sont également touchés.
  • Le projet de loi C-27 menace directement leur sécurité de retraite.
  • Si cette loi entre en vigueur, nous prévoyons que les employeurs défendront agressivement ces changements et forceront les travailleurs à accepter l’érosion de cet avantage social à long terme.Elle établit un dangereux précédent pour tous les Canadiens en éliminant les RPPD de la planification de la retraite.
  • Le gouvernement devrait s’employer à créer un environnement législatif et économique favorable aux régimes de pension à prestations déterminées.

RPPD vs RPPC

  • La plupart des membres de l’Institut bénéficient d’un RPPD régi par la Loi sur la pension de la fonction publique.
  • Il leur procure un revenu sûr et stable à leur retraite et des prestations prévisibles pendant leur vie active.
  • Dans un RPPD, l’employeur doit assumer les déficits de la caisse de retraite. Même si les conditions peuvent changer, lorsqu’un employé cotise pendant un certain temps, les prestations qu’il reçoit pour cette période sont assurées (sauf en cas de faillite de l’employeur).
  • Le RPPC ressemble au RPPD, sauf que ce sont les cotisants au régime qui assument les risques et la responsabilité liés aux déficits ou au passif actuariel. Les garanties et les mécanismes de protection des employés disparaissent. Les prestations et les cotisations des employés peuvent fluctuer.

L’exemple du Nouveau-Brunswick

  • En 2012, le gouvernement du Nouveau-Brunswick a mis en place ce qu’il appelle un régime de pensions à « risques partagés».
  • Le terme est trompeur, car en fait l’employeur se libère et fait assumer tous les risques aux cotisants au régime, y compris aux travailleurs déjà à la retraite.
  • Le gouvernement provincial a aussi permis aux travailleurs de faire ce changement de plein gré. Ceux qui l’ont fait estiment qu’on les a induits en erreur. Les cotisants se sont fait dire que les conditions de leur ancien régime étaient «pratiquement garanties» alors qu’en réalité ils avaient carrément renoncé à leurs garanties juridiques .
  • Depuis l’entrée en vigueur de cette loi du Nouveau-Brunswick, le nombre de Néo-brunswickois ayant un RPPD a chuté de plus de 14%.
  • D’après vous, c’est ça la sécurité de retraite?

Qu’avons-nous fait jusqu’ici pour arrêter C-27?

  • Nous avons écrit au ministre fédéral des Finances.
  • Nous avons encouragé nos membres à signer une pétition contre C-27.
  • Nous avons encouragé nos membres à envoyer une carte postale préparée par l’Institut à leur député fédéral.
  • Nous avons créé une lettre type à expédier aux députés fédéraux.

Que pouvez-VOUS faire pour arrêter C-27?

Arêttons C-27

  • Signez la carte postale (contactez l’équipe de la Mobilisation) et envoyez-la (sans frais) à votre député :
  • Écrivez à votre député (la lettre type est disponible).
  • Devenez un membre plus actif, joignez-vous à l’équipe Bien mieux ensembleet aidez-nous à obtenir de bonnes pensions pour tout le monde.
  • Suivez-nous sur Facebook et sur Twitter (@pipsc_ipfpc).

Des questions?

Exécutif Région de l'Ontario - Bulletin du printemps - Rapport du directeur

J’aborderai plusieurs questions dans ce rapport...

Donald Trump

À ma grande surprise comme à celle de plusieurs, Donald Trump a été élu président des États-Unis d’Amérique.

Trump s’est lui-même décrit comme le champion des travailleurs et parle de ramener les emplois manufacturiers en Amérique, mais on peut dire sans crainte de se tromper qu’il n’est pas un partisan du mouvement syndical.

La 98e assemblée générale annuelle (AGA) de l'Institut professionnel de la fonction publique du Canada aura lieu les 17 et 18 novembre 2017 à l’hôtel Hilton Lac-Leamy situé à Gatineau, au Québec, à compter de 8 h 30 le 17 novembre 2017. . Seuls les frais des délégués officiels seront remboursés.

Le groupe AV acceptera les mises en candidature jusqu’à midi le 2 juin 2017.

Aux membres civils de la Gendarmerie royale du Canada,

Le gouvernement a annoncé que les membres civils de la GRC seront réputés être nommés en vertu de la Loi sur l’emploi fonction publique (LEFP) le 26 avril 2018. En raison de la nature du travail que vous faites, si vous êtes actuellement membre des groupes professionnels suivants de la GRC, votre agent négociateur sera l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC), qui représente quelque 55 000 professionnels des secteurs publics fédéraux et provinciaux du Canada :

  • Commerce et achat (SPS-COM)
  • Personnel affecté aux ordinateurs (SPS-CP)
  • Services de laboratoires et d’identification judiciaires (SSJ et I), Spécialiste des laboratoires judiciaires (SLJ)
  • Ingénieur électronique et Architecture (SPS-EE)
  • Recherche scientifique (SE-RES)
  • Aumônier (SPS-CHP)
  • Sciences infirmières (SPS-HN)
  • Médecin (SPS-MO)
  • Psychologue (SPS-PSY)

Vous feriez partie des groupes professionnels correspondants de l’IPFPC, respectivement : Vérification, commerce et achat (AV), Systèmes d’ordinateurs (CS), Sciences appliquées et examen des brevets (SP), Architecture, génie et arpentage (NR), Recherche (RE) et Services de santé (SH).

Pour vous assurer de bénéficier de la protection d’un syndicat dès que possible, l’Institut a présenté une demande à la Commission des relations de travail et de l’emploi dans la fonction publique (CRTEFP), en vertu de l’article 58 de la Loi sur les relations de travail dans la fonction publique, pour devenir votre agent négociateur le plus tôt possible. Cela vous permettrait d’avoir des représentants officiels à votre service avant le mois d’avril 2018.

Nous communiquerons régulièrement avec vous pour vous informer de la progression de cette demande dans les semaines et les mois à venir. En attendant, nous avons préparé les questions et réponses suivantes pour vous aider au cours de la période de transition.

Qu’est-ce que l’article 58 de la Loi sur les relations de travail dans la fonction publique?

La Commission des relations de travail et de l’emploi dans la fonction publique a le pouvoir de se prononcer sur l’appartenance de tout fonctionnaire ou de toute catégorie de fonctionnaires à une unité de négociation qu’elle a jugé appropriée à la négociation collective, ou sur leur appartenance à toute autre unité.

Comme votre rémunération a toujours été semblable et que vous serez converti à un groupe professionnel correspondant de l’IPFPC, nous demandons à la Commission de déterminer que vous êtes déjà membre d’un groupe professionnel actuel représenté par l’IPFPC.

L’IPFPC protégera-t-il mes conditions de travail et avantages sociaux actuels?

Il y a plusieurs différences entre les modalités et conditions de travail des membres civils et celles des fonctionnaires à la rémunération comparable qui travaillent dans l’administration publique centrale.

Le Conseil du Trésor s’est engagé à maintenir vos conditions d’emploi, alors que les parties mettront au point un processus pour traiter de ces questions.

L’IPFPC est déterminé à protéger vos conditions d’emploi actuelles dans le cadre de ces discussions, mais celles-ci seront soumises à un accord avec le Conseil du Trésor. Au bout du compte, en sa qualité d’employeur, le Conseil du Trésor doit être disposé à protéger les conditions d’emploi qui étaient les vôtres au moment de votre désignation.

Qu’est-ce que l’IPFPC peut faire pour moi?

En tant que syndiqué, vous bénéficierez de plusieurs avantages importants. Vos cotisations servent à payer les services de négociateurs, de chercheurs et d’analystes de très haut calibre lorsque votre groupe négocie une nouvelle convention collective. Les délégués syndicaux et le personnel de l’IPFPC vous offrent des services de représentation de qualité à chaque étape du processus de règlement des griefs. L’IPFPC vous donne des conseils d’experts pour corriger les inégalités dans les descriptions de travail et les classifications. Les experts juridiques de l’IPFPC connaissent la loi et offrent des services complets de défense des droits des membres. Et en faisant régulièrement des présentations devant des comités parlementaires, des interventions en cour, des promotions médiatiques et des activités de mobilisation ponctuelles, l’IPFPC s’assure de bien faire entendre votre voix auprès du gouvernement et du public.

Quand est-ce que je deviendrai membre de l’IPFPC et que je commencerai à payer des cotisations syndicales?

Vous allez officiellement devenir membre de l’IPFPC et commencer à payer des cotisations à la date fixée par la CRTEFP une fois qu’elle aura rendu sa décision concernant notre demande. Nous nous attendons à ce que ce soit durant l’automne 2017. Vous serez informé de la décision de la Commission le plus tôt possible.

Quelles seront mes cotisations?

Les cotisations de l’Institut s’élèvent à 72,56 $ par mois, soit 870,72 $ par année. Veuillez noter qu’elles sont déductibles d’impôt.

Vais-je recevoir une augmentation salariale rétroactive lorsque les membres de mon groupe de l’IPFPC recevront la leur?

Oui. Le Conseil du Trésor s’est engagé à vous accorder des augmentations salariales en même temps que les autres employés qui font partie de votre unité de négociation correspondante de l’IPFPC.

Comment m’inscrire pour devenir membre de l’IPFPC?

Rendez-vous à www.pipsc.ca pour remplir le formulaire de demande sous la rubrique Comment devenir membre, dans la section Outils.

Comment puis-je obtenir plus d’information?

L’IPFPC tiendra des séances d’information à l’intention des employés touchés. Les dates, heures et lieux de ces séances seront annoncés sous peu.

Diffusion immédiate

Ottawa, le 1er mai 2017 – Après que le gouvernement a annoncé au début de l’année que les membres civils de la Gendarmerie Royale du Canada (GRC) seront réputés être nommés en vertu de la Loi sur l’emploi fonction publique (LEFP) au mois d’avril 2018, l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC) a présenté une demande à la Commission des relations de travail et de l’emploi dans la fonction publique (CRTEFP) pour devenir l’agent négociateur de près de 1360 employés, dont les principales fonctions sont comprises dans les unités de négociation de l’Institut, qui est leur agent négociateur accrédité.

Cela permettrait à ces employés de la GRC de bénéficier de la protection d’un syndicat et d’avoir des représentants officiels à leur service dès que possible.

Même si les conditions de travail des membres civils diffèrent à certains égards de celles de leurs collègues de la fonction publique fédérale, l’Institut a pris les mesures nécessaires pour protéger les droits et les conditions de travail des futurs membres durant la période transitoire de leur intégration dans la fonction publique.

« Nous sommes heureux d’accueillir ces nouveaux membres dans notre communauté de professionnels qui se dévouent tous les jours pour les Canadiens. Nous sommes persuadés que nous serons plus forts ensemble », déclare la présidente de l’IPFPC, Debi Daviau. « Nous voulons maintenir les conditions d’emploi actuelles des membres civils et faire en sorte que le processus déterminatif se déroule le plus harmonieusement possible pour faciliter l’intégration de ces membres aux groupes professionnels représentés par l’Institut ».

L’IPFPC représente quelque 55 000 professionnels des secteurs publics fédéraux et provinciaux du Canada.

Suivez-nous sur Facebook et Twitter (@pipsc_ipfpc).

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Renseignements :
Pierre Villon
613-228-6310, poste 4928 (bureau)
ou 613-794-9369 (cell.)
pvillon@pipsc.ca

ÉLECTIONS DE LA GUILDE - 2017

Les élections de l’exécutif de la Guilde sont maintenant en cours. Vous trouverez ci-joint un bulletin de mise en candidature. Nous vous invitons à poser votre candidature et à joindre l’exécutif de la Guilde afin de mieux aider les membres retraités.

Cette année, nous devons élire un représentant de la RCN, un de la région de l’Atlantique, un de la Colombie britannique / Yukon et un de l’Ontario pour des mandats de trois ans.

Communiqué de presse

Ottawa, le 28 avril 2017 – Des représentants de plusieurs syndicats de la fonction publique fédérale ont réagi avec prudence à l’annonce hier de la création d’un groupe de travail gouvernemental afin de régler les problèmes du système de paye Phénix.

Le « Groupe de travail des ministres chargés d'atteindre la stabilité du système de paye », sera présidé par Ralph Goodale, ministre de la Sécurité publique et de la Protection civile et comprend plusieurs ministres, dont ceux des Finances, du Conseil du Trésor et des Services publics.

La présidente de l’Alliance de la Fonction publique du Canada, Robyn Benson, a indiqué que « l’APFC salue toute annonce du gouvernement qui vise à réparer Phénix. Nous constatons que le gouvernement prend finalement ces problèmes au sérieux, mais nous avons besoin de voir des gestes concrets. » Elle a ajouté que les fonctionnaires ont besoin d’un système qui les paient, les paient à temps et qui verse toutes les sommes dues. « Nous attendons encore un échéancier qui prévoira ceci. »

« Cette annonce est le résultat d’un lobbying constant des syndicats de la fonction publique au nom de leurs membres, a ajouté Debi Daviau de l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada. Dans son dernier budget, le gouvernement fédéral n’avait pas répondu à notre demande de consacrer 75 millions de dollars pour régler Phénix. L’annonce ne fait pas état d’argent frais, mais les 70 $ millions par année qui seront consacrés à Phénix au cours des deux prochaines années sont bienvenus. On va s’assurer que ces sommes sont bel et bien consacrées à réparer Phénix. »

Des représentants syndicaux vont travailler étroitement avec le groupe de travail ministériel sur Phénix et vont rappeler au gouvernement qu’il doit compenser les employés ayant souffert des ratés de Phénix, et les compenser pour les intérêts perdus en raison des délais à obtenir les sommes qui leur sont dues.

Selon André Picotte, président par intérim de l’Association canadienne des employés professionnels, « le fiasco de Phénix s’explique par le mise en œuvre d’un plan qui n’a pas tenu compte des intérêts des employés de la fonction publique. »

De son côté, Jason Godin le président du Syndicat des agents correctionnels du Canada – CSN, a déclaré : « Nous voulons accueillir l’annonce positivement et croire que cette nouvelle tentative de réparer Phénix sera la bonne, mais nous demeurons prudent. De nouveaux cas problématiques font surface à toutes les deux semaines, alors il est difficile d’afficher un grand enthousiasme à ce moment. »

Finalement, les syndicats de la fonction publique vont également demander que le gouvernement s’engage à trois choses : qu’il embauche plus de personnel ayant plein accès à Phénix afin de répondre aux requêtes des employés; qu’il embauche du personnel permanent, et non temporaire, dans les centres d’appel, du personnel qui a la formation et les compétences pour aider les employés et; qu’il garde les centres satellites de paye ouverts tant que tous les problèmes de Phénix n’auront pas été réglés.

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Les 18 syndicats agent négociateurs de la fonction publique fédérale sont :

  • Alliance de la Fonction publique du Canada
  • Association canadienne des agents financiers
  • Association canadienne des employés professionnels
  • Association canadienne du contrôle du trafic aérien, section locale 5454
  • Association des employés du Conseil de recherches
  • Association des juristes de Justice
  • Association des métiers des chantiers maritimes du gouvernement fédéral
  • Association des pilotes fédéraux du Canada
  • Association des professeurs des collèges militaires canadiens
  • Association professionnelle des agents du service extérieur
  • Conseil des métiers et du travail des chantiers maritimes du gouvernement fédéral (est)
  • Conseil des métiers et du travail des chantiers maritimes du gouvernement fédéral (ouest)
  • Fraternité internationale des ouvriers en électricité, section locale 2228
  • Guilde de la marine marchande du Canada
  • Institut professionnel de la fonction publique du Canada
  • Syndicat des agents correctionnels du Canada – CSN
  • Syndicat des agents de communications de la Garde côtière, section locale 2182
  • Unifor, section locale 588-G

Renseignements :

Pierre Lebel, ACEP
plebel@acep-cape.ca
613-236-9181, poste 263 ou 613-889-1027

Jonathan Choquette, AFPC
choquej@psac-afpc.com
819-773-2511

Johanne Fillion, IPFPC
jfillion@pipsc.ca
613-228-6310, poste 4953 ou 613-883-4900

Katerine Desgroseilliers, CSN
Katerine.Desgroseilliers@csn.qc.ca
514-598-2163 ou 514-265-4250

L’équipe de négociation du groupe PTIUO a rencontré celle de l’Université les 20 et 26 avril 2017 pour entamer les négociations visant le renouvellement de votre convention collective. Les parties ont échangé leurs propositions.

Elles ont convenu de se réunir les 9, 10 et 11 mai ainsi que les 23, 24 et 25 mai 2017. Assistez à l’AGA le 18 mai prochain pour écouter le compte-rendu des négociations et en savoir plus à ce sujet. L’ensemble des propositions du Groupe sera publié bientôt. Votre équipe de négociation communiquera avec vous pour connaître votre opinion à cet égard.