L'Institut professionnel de la fonction publique du Canada

À tous les membres du groupe VFS,

Bonjour,

Nous avons rencontré les présidents respectifs du sous-groupe VFS et de la zone CS, qui nous ont confirmé qu’ils appuient sans réserve la poursuite de notre combat pour une réforme majeure de la classification. Nous pouvons aller de l’avant forts d’un mandat clair.

Les recommandations relatives à Services partagés Canada (SPC) d’un récent rapport, encore une fois préparé par des consultants, montrent que le secteur privé n’est jamais avare de conseils en matière de sous-traitance au gouvernement du Canada. L’Examen de l’harmonisation des ressources de Services partagés Canada (SPC), entamé l’an dernier au coût de 1,35 M$ par Gartner Canada Inc., critique le gouvernement pour avoir largement sous-estimé « la taille, l’échelle et la complexité » de ses projets de TI. Gartner Canada entreprend ensuite de recommander plusieurs changements, dont la création d’un groupe de travail multidisciplinaire sur la transition de SPC formé de représentants de l’industrie et de cadres supérieurs du gouvernement, qui ferait office de « soupape de sécurité » en permettant aux ministères de trouver des solutions de rechange quand SPC ne suffit pas à la tâche, et la nécessité d’envisager de donner une nouvelle structure à SPC, telle que celle d’une agence, d’une société de la Couronne, d’un partenariat stratégique ou d’une entreprise commune. Toutes ces « solutions », si elles étaient adoptées, favoriseraient encore plus la sous-traitance des services que maintenant.

Il me semble qu’hier encore la ministre des Services publics et de l’Approvisionnement se levait à la Chambre des communes pour soutenir que SPC ne serait pas autorisé à externaliser près du tiers de ses effectifs, en dépit des recommandations du rapport de PricewaterhouseCoopers de 2014, commandité par SPC. Ce rapport-là mérite lui aussi de rester sur une tablette.

Après avoir réussi à négocier un libellé plus explicite pour protéger les membres CS des répercussions de la sous-traitance, quelle cruelle ironie de voir suggérer dans ce rapport l’externalisation encore plus généralisée par SPC des services de la fonction publique, plus encore que ce que le gouvernement Harper proposait! Et tout cela à la suite de la promesse de 2015 du gouvernement libéral de réduire ses dépenses en consultants externes à leurs niveaux de 2005-2006...

Le fait que le rapport Sommaire de gestion (le rapport complet n’a pas été rendu public) mentionne pas moins de 34 cas où l’information a été censurée est également troublant. Le gouvernement ne fait donc pas connaître la totalité de l’information et des recommandations sur lesquelles le rapport est fondé. L’Institut a déposé une demande d’accès à l’information pour en savoir plus.

Cette révélation suit de peu la diffusion d’un autre rapport, tiré d’un sondage auprès des employés de SPC mené en 2016 par Ipsos Affaires publiques, qui conclut notamment que la sous-traitance a contribué à fortement démoraliser les employés du Ministère, corroborant ainsi les conclusions de notre propre sondage de 2015.

La sous-traitance s’avérait un échec à cette époque et en est toujours un maintenant. Les dépassements de coûts chroniques, les retards et les autres problèmes liés notamment au regroupement des systèmes de courriel, au site Web canada.ca et au projet de transformation de la paye sont toujours là pour nous le rappeler.

Quand on pense « sous-traitance », un nouveau fiasco Phénix n’est jamais bien loin.

Le gouvernement devrait arrêter de recourir excessivement à la sous-traitance et commencer à écouter ses employés, notamment en investissant dans leur perfectionnement professionnel et dans les ressources dont ils ont besoin pour rendre SPC efficace. Le succès se trouve à l’interne et non dans des compagnies externes.

L’Institut écrira au président du Conseil du Trésor, Scott Brison, pour lui expliquer en détail ses préoccupations et prendra tous les moyens possibles pour que le rapport Gartner ne se réalise jamais.

Bien mieux ensemble!

Debi Daviau

Présidente

9 juin 2017

Nous avons vérifié les résultats de l’élection visant à pourvoir les postes de l'Exécutif du groupe VFS. Les candidats suivants ont été élus (noms soulignés); ils entreront en fonction le 1er juillet 2017.

Représentant régional du groupe CS

Manny Costain – Élu par acclamation

Représentant régional VFS de l’administration centrale

Brian Hassall 198
Kalim Kokozaki 038

Représentant VFS du Québec

Activités du Chapitre en 2017 et 2018

La présente note a pour objet de présenter des directives qui ont été élaborées pour encourager la tenue d’activités de mobilisation des membres dans les milieux de travail du territoire du chapitre d’Hamilton-Burlington. Ces lignes directrices émanent des discussions survenues à notre dernière AGA.

Chers membres,

La semaine prochaine (du 11 au 17 juin), ce sera la Semaine nationale de la fonction publique (SNFP). Depuis 1992, la SNFP nous donne l’occasion de souligner et de célébrer les contributions à la société des professionnels de la fonction publique du Canada. L'Institut professionnel appuie cette célébration des réalisations de ses membres, d’autant plus qu’il est le premier à avoir proposé sa création.

Cependant, vu les nombreux problèmes toujours pas réglés du système de paye Phénix, nous pensons aussi que cette année, il est essentiel de faire comprendre au gouvernement fédéral que ne pas payer correctement et de manière fiable le salaire qu’il doit à ses employés, ce n’est pas comme cela qu’on reconnaît leurs réalisations.

C’est pourquoi nous encourageons les membres de l’Institut à porter un macaron « Arrangez Phénix » la semaine prochaine. Ce faisant, vous nous aiderez non seulement à faire passer notre message, mais vous découragez aussi le gouvernement de continuer à donner en sous-traitance à de grandes multinationales telles qu’IBM le travail que les fonctionnaires sont les mieux placés pour effectuer, comme le traitement de vos payes.

Vous pouvez obtenir des macarons « Arrangez Phénix » et d’autres articles de visibilité en écrivant à bienmieuxensemble@pipsc.ca.

Je vous demande instamment de participer à cette initiative. Après tout, nous le valons bien, et ce n’est qu’en travaillant ensemble que nous pouvons forcer le gouvernement à arranger Phénix pour de bon.

Bien mieux ensemble!

Debi Daviau
Présidente

Un nouveau rapport, commandé par Services partagés Canada (SPC), donne raison à l’Institut de signaler les dangers de la sous-traitance au gouvernement fédéral.

Le rapport, réalisé par Ipsos Affaires publiques et diffusé au début de la semaine, présente un résumé des consultations tenues à l’été et à l’automne 2016 auprès des employés de SPC, de leurs collègues de la fonction publique, des représentants de l’industrie et du public canadien.

Le rapport établit notamment que les employés de SPC attribuent directement le problème notoire de moral bas du personnel de cet organisme au recours excessif à des sous-traitants, à l’absence de possibilités d’avancement professionnel interne et au roulement du personnel.

En 2015, un sondage de l’Institut auprès des membres du groupe CS avait permis d’apprendre que les postes donnés en sous-traitance n’ont jamais été annoncés à l’interne, selon 91 % des répondants. Cette conclusion a été reprise, entre autres, dans le rapport Programmé pour l’échec, publié par l’Institut en juin 2016 pour soutenir que la sous-traitance est démoralisante, réduit la transparence du gouvernement fédéral et lui coûte cher en argent, en emplois et en productivité.

Le fiasco du système de paye Phénix et l’enlisement de l’initiative de transformation du système de courriel du gouvernement fédéral illustrent malheureusement comment de grandes multinationales effectuent du travail que les spécialistes du gouvernement, tels que les membres du groupe CS, pourraient mieux faire à l’interne.

Les preuves contre la sous-traitance sont là et continuent de s’accumuler. Le gouvernement fédéral devrait être très attentif aux conclusions de ce rapport et aux préoccupations exprimées par les principaux intervenants avant de poursuivre la modernisation de sa structure informatique.

Le 1er juin 2017, le Groupe de travail conjoint syndical-patronal sur la diversité et l’inclusion a présenté à Scott Brison, président du Conseil du Trésor, un bilan des progrès sur le travail du groupe.

Le mandat d’un an du Groupe de travail consiste à définir la diversité et l’inclusion dans la fonction publique, à établir le bien-fondé de la diversité et de l’inclusion et à recommander un cadre et un plan d’action.

Le rapport résume le travail accompli par le groupe au cours des 6 derniers mois et cible des domaines pouvant faire l’objet de mesures. Ces mesures visent notamment à créer des outils permettant de prendre en compte la diversité et l’inclusion lors de la prise de décisions et de l’élaboration de politiques, à mobiliser davantage les hauts dirigeants et les employés en ce qui concerne la diversité et l’inclusion et à améliorer l’éducation et la sensibilisation afin de favoriser le changement dans toute la fonction publique.

L’Institut est fier du rôle de premier plan qu’il joue dans la mise en œuvre de cette initiative. Nous tienons particulièrement à exprimer notre sincère reconnaissance à Waheed Khan, coprésident du Comité technique, pour son dévouement inlassable à la cause de la diversité et à cette initiative essentielle. 

« Nous devons identifier et éliminer les obstacles systémiques qui gardent certains groupes de Canadiens talentueux à l’écart de la fonction publique fédérale, et qui les empêchent de gravir les échelons et d’occuper un poste dans lequel ils peuvent contribuer de façon optimale à la santé des institutions de la fonction publique, qui est essentielle pour servir les Canadiens avec excellence. Nous devons faire preuve d’un leadership ayant la capacité et la détermination nécessaires pour changer la culture de la fonction publique de sorte qu’elle devienne plus représentative et inclusive. Une fonction publique qui récompense le talent, le professionnalisme et le dévouement, et où les antécédents, la culture, la religion et toute autre appartenance sont respectés et favorisés. »
Debi Daviau, présidente, Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC)

Le Groupe de travail devrait présenter son plan d’action à l’automne 2017.

Pour plus d’information :

Bilan des progrès : Groupe de travail conjoint syndical-patronal sur la diversité et l’inclusion dans la fonction publique

Groupe de travail conjoint syndical-patronal sur la diversité et l’inclusion dans la fonction publique

L’IPFPC joue un rôle de premier plan dans le Groupe de travail mixte syndical-patronal sur la diversité et l’inclusion dans la fonction publique

L'initiative pilote « Recrutement Anonyme », entrevue avec Debi Daviau sur CTV « Power Play » - enregistré le 21 avril 2017 (anglais seulement)

Aperçu démographique de la fonction publique fédérale du Canada, 2016

 

« La conférence de presse d’aujourd’hui de la sous-ministre Lemay nous montre que le gouvernement ne sait toujours pas prévoir, cette fois-ci la hausse parfaitement prévisible du nombre de rajustements de paye d’employés à effectuer à la suite de la mise en œuvre des nouvelles conventions collectives, se désole Steve Hindle, vice-président de l’Institut. Le gouvernement pensait composer avec cette augmentation et atteindre la fameuse « stabilité » du système avec son personnel existant et de nouveaux employés, mais ces derniers n’ont pour la plupart pas encore été embauchés. Il aurait dû prévoir ce problème il y a des mois, car le nombre de mouvements de paye produits par l’application des nouvelles conventions collectives ne fera qu’augmenter dans les prochains mois ».