À tous les membres,
Dernièrement, j’ai envoyé aux quotidiens Globe and Mail un article d’opinion concernant les problèmes que le système de paye Phénix fait peser sur nos membres en précisant que la sous-traitance est une des causes profondes de la débâcle.
Je profite de l’occasion de leur publication cette semaine pour faire le point sur ce que fait votre syndicat pour atténuer les répercussions des problèmes de Phénix et en accélérer la réparation; rappelons que dès le début de la crise, nous avions affirmé que ce système de paye n’aurait jamais dû être déployé. Le gouvernement l’a quand même fait, malgré nos mises en garde, sans doute convaincu que les problèmes seraient vite corrigés. Ce ne fut pas le cas.
Toutefois, après de longs mois passés à faire du lobbyisme, à protester et à plaider auprès du gouvernement, je me sens maintenant plus à l’aise d’annoncer que nous avons commencé à prendre un nouveau virage avec l’employeur : à défaut de trouver un correctif immédiat, nous nous sommes engagés dans une approche commune pour réparer Phénix.
En mai, l’IPFPC a déposé deux griefs de principe à l’endroit de l’employeur. C’est notre seul vrai recours juridique pour le contraindre à réparer le système et à indemniser correctement tous les membres touchés ou lésés. Ces griefs sont peu susceptibles de déboucher sur une solution finale, mais ils concrétisent les attentes rigoureuses de la part de nos membres quant à une indemnisation et à un règlement prochains. Nous avions auparavant passé plusieurs mois à aider des centaines de membres à déposer des griefs individuels (dont plusieurs sont maintenant réglés), à écrire à des ministres et à les rencontrer, à préconiser l’adoption de nouvelles mesures pour aider nos membres, à garder cette question à l’ordre du jour dans les médias, à offrir des prêts aux personnes gravement touchées, à inciter de nombreux membres à protester, et à faire pression — avec succès — pour que le gouvernement dépense plus d’argent pour réparer le système.
À la fin juin, on m’a invitée à rencontrer le nouveau groupe de travail ministériel mis en place pour réparer Phénix, ce qui a enfin ouvert la porte à une collaboration plus étroite entre le gouvernement et certains membres du groupe CS dans le but de trouver des solutions. J’espère que le gouvernement en viendra à mieux apprécier toute l’importance de nos membres et à changer ses pratiques par rapport à la sous-traitance afin que de tels désastres ne se reproduisent plus.
Bien mieux ensemble!
Debi Daviau
Présidente