L'Institut professionnel de la fonction publique du Canada

L’équipe de négociation du groupe NUREG a rencontré la direction de la Commission canadienne de sûreté nucléaire (CCSN) les 10 et 11 avril 2017. Nous avons négocié jusqu’à ce que la CCSN rompe les négociations, mardi en fin d’après-midi.

LA DIRECTION DE LA CCSN A REFUSÉ DE NÉGOCIER UNE ENTENTE ÉQUITABLE.

La direction de la CCSN a grandement déçu votre équipe de négociation pour les raisons suivantes :

Chers membres,

Cela fait plusieurs mois que l’Institut conteste énergiquement le projet de loi C-27 visant à modifier la Loi de 1985 sur les normes de prestation de pension. Pour réussir à convaincre le gouvernement qu’une telle dégradation de la sécurité de nos pensions est inacceptable, nous vous demandons de bien vouloir écrire à votre député(e), en vous servant de notre lettre modèle. Notre gouvernement dit qu’il est à l’écoute de tous les Canadiens; eh bien, faisons-lui connaître notre opinion.

Copiez la lettre ci-dessous dans un courriel et envoyez-la à votre député(e) (vous trouverez son adresse électronique ici), avec copie conforme au ministre des Finances et au premier ministre (adresses électroniques au bas de la page) pour qu’ils sachent tous que vous n’êtes pas d’accord avec le projet de loi C-27.

Merci de votre attention et de votre appui.

Debi Daviau


Monsieur le Député (Madame la Députée),

Je vous écris à propos du projet de loi C-27 visant à modifier la Loi sur les normes de prestation de pension.

Ce projet de loi donnera la possibilité à tous les employeurs régis par le gouvernement fédéral de mettre fin à la sécurité des régimes de pensions et de nous refiler les risques en remplaçant les régimes de pension à prestations déterminées par des régimes à prestations cibles. Il établit un dangereux précédent pour l’avenir des régimes de pensions à prestations déterminées et leurs prestataires.

L’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC), qui me représente ainsi que 55 000 autres employés de la fonction publique fédérale et provinciale, a déjà exprimé sa grande inquiétude et sa consternation à l’égard de cette mesure législative.

Je m’oppose fortement à ce projet de loi et vous demande de le retirer. Je demande également au gouvernement de s’employer plutôt à créer un environnement législatif et économique favorable aux régimes de pension à prestations déterminées.

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Député (Madame la Députée), l’assurance de ma considération distinguée.

C.c. : Ministre Bill Morneau, Bill.Morneau@parl.gc.ca
C.c. : Premier ministre Justin Trudeau, justin.trudeau@parl.gc.ca

Chers membres civils de la GRC,

Depuis notre message du 21 février 2017, l’Institut est en pourparlers avec le Secrétariat du Conseil du Trésor sur le processus déterminatif des groupes professionnels qu’il représente. Nous sommes résolus à défendre au mieux vos intérêts tout au long de ce processus et nous envisageons deux moyens d’être reconnus comme votre agent négociateur avant cette détermination. Nous vous donnerons plus de détails très bientôt.

Nous remercions tous ceux qui nous ont contactés à civilian_members@pipsc.ca et nous compilons toute l’information recueillie pour pouvoir répondre à vos commentaires et à vos préoccupations, tout en rassemblant les coordonnées qui nous permettent de communiquer plus efficacement et de vous tenir informés des nouveaux développements. Nous vous incitons à prendre un moment pour remplir notre formulaire de demande d’adhésion.

Soyez assurés que notre but est de maintenir les conditions d’emploi actuelles des membres civils et que le processus déterminatif se déroule le plus harmonieusement possible pour faciliter votre intégration aux groupes professionnels représentés par l’Institut.

Nous sommes heureux de vous accueillir dans notre communauté de professionnels qui se dévouent tous les jours pour les Canadiens. Nous sommes persuadés que nous serons plus forts ensemble.

Bien mieux ensemble!
Debi Daviau

Après une trop longue attente, nous avons enfin rencontré l’employeur afin de discuter des termes de la prochaine convention collective. Celle-ci est échue depuis le 20 juin 2014. Maintenant que l’employeur a finalement obtenu un mandat clair de la part du Conseil du Trésor, les deux parties se sont entendues pour faire avancer le dossier et en arriver à une entente négociée le plus rapidement possible. Certaines propositions ont été échangées. Nous devrions prochainement être en mesure de présenter aux membres les termes d’une entente de principe.

The BCFNHA group executives are seeking individuals from the general membership who are working in the Vancouver area and who would be interested in becoming part of the bargaining team for the next round of collective bargaining (negotiations) with the employer. If you are interested in joining the bargaining team or would like more information, then please contact the Sharon Trasatti-President of the BCFNHA group at: 250-338-7528 or email trasatti@telus.net by April 25, 2017.

Commentaires de Debi Daviau, présidente de l’IPFPC, concernant la séance d’information technique sur le système de paye Phénix, et nouvelles indiquant qu’une rémunération au rendement pourrait avoir été versée à des cadres du Ministère chargés de superviser le système

Une fois de plus, les membres de l’IPFPC sortent de cette dernière séance d’information technique sans avoir l’impression que le système Phénix sera bientôt corrigé.

Il y a eu bien sûr un peu de rafistolage ici et là, mais aucune solution globale n’est encore en vue. Le gouvernement aime bien souligner l’« état stable » du système (par exemple, en ce qui concerne les demandes de congés de maternité et de congé parental), mais rien n’indique que des fonds seraient rendus disponibles pour s’assurer de trouver en temps opportun une solution à long terme qui réglera tous les problèmes. Il reste encore à corriger de nombreuses demandes de congé d’invalidité faites par des fonctionnaires fédéraux qui comptent parmi les plus vulnérables.

La sous-ministre Lemay a également fait remarquer que « la façon dont nous organisons notre travail aujourd’hui ne constitue pas notre approche à long terme ».

En fait, c’est précisément pourquoi nous avons recommandé l’inclusion d’un fonds d’urgence pour régler les problèmes de Phénix dans le dernier budget fédéral, ainsi que le suivi d’une formation supplémentaire par les informaticiens du gouvernement. Le gouvernement ne devrait pas continuer à dépendre d’IBM ou d’autres consultants pour régler les problèmes de Phénix. On pourrait ainsi trouver un correctif dont pourraient s’occuper les fonctionnaires spécialisés en informatique. Nous ne voyons aucun signe d’une telle planification à long terme.

Nous allons consulter les membres qui nous ont demandé de l’aide, spécialement ceux qui sont en congé parental ou de maternité, pour vérifier si leur dossier est bel et bien réglé.

Enfin, la possibilité que les cadres supervisant le système de paye Phénix aient pu toucher une rémunération au rendement est profondément troublante; si tel était le cas, il s’agirait d’un détournement scandaleux des impôts des Canadiens — spécialement compte tenu du nombre considérable de fonctionnaires qui, nous le savons, continuent à être privés de sommes qui leur sont dues, et après que le gouvernement ait déclaré, en décembre dernier, que le versement de primes aux cadres supervisant Phénix était à l’étude.

Diffusion immédiate

Ottawa, le 22 mars 2017 – Le gouvernement fédéral a annoncé qu’il investira 529,9 millions de dollars de plus dans la lutte à l’évasion et l’évitement fiscaux en engageant de nouveaux vérificateurs. C’est une bonne nouvelle, mais les investissements stratégiques nécessaires dans le personnel scientifique font défaut dans ce budget « Innovation », tant attendu, selon l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC). Qui plus est, le gouvernement continue d’être lent à réduire les milliards de dollars actuellement dépensés en services sous-traités et n’investit rien de plus dans le règlement des problèmes du système de paie Phénix, malgré les demandes pressantes des syndicats à ce sujet.

« Les nouveaux investissements aideront l’Agence du revenu du Canada (ARC) à s’assurer que les milliardaires et les grandes sociétés paient leur juste part d’impôt, déclare la présidente de l’IPFPC, Debi Daviau. Mais après des années de réduction d’emplois et de programmes sous le gouvernement Harper, il reste encore au moins 1500 emplois de scientifiques à rétablir pour maintenir des niveaux de service adéquats et restaurer l’importante expertise fédérale. »

« Réduire les dépenses annuelles en sous-traitance de services publics (environ 12 milliards de dollars actuellement) renforcerait également les services publics tout en réduisant les profits d’entreprises réalisés au détriment des contribuables. Le gouvernement avait promis de réduire les dépenses en consultants externes à leurs niveaux de 2005 2006 d’ici 10 ans. Nous estimons qu’il pourrait – et devrait – le faire pendant son mandat. »

« Nous sommes bien sûr déçus que le gouvernement choisisse de ne pas consacrer plus de fonds pour corriger une fois pour toutes le fiasco Phénix, certainement l’un des chapitres les plus sombres – et les plus longs – en matière de mauvaise gestion de la fonction publique fédérale, conclut Mme Daviau. À cet égard, son silence est assourdissant. »

L’IPFPC représente près de 55 000 scientifiques et professionnels du secteur public fédéral dans l’ensemble du pays.

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Renseignements : Johanne Fillion (613) 228-6310 poste 2303 (bureau) ou (613) 883-4900 (cellulaire)
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