Bonne année, tout le monde! Tous les membres de l’exécutif du groupe S&A espèrent que vous avez passé de joyeuses fêtes et que vous êtes prêts à relever les défis et à profiter des occasions que 2017 nous réserve. Voici les dernières nouvelles.
Nous apprenons cette semaine que l’administration Trump impose des restrictions sur les communications des dirigeants qui travaillent à l’Agence de protection de l’environnement des États-Unis et d’autres départements américains. Cette nouvelle nous rappelle brutalement le musellement des scientifiques fédéraux auquel s’était livré le gouvernement Harper dans notre pays et les préjudices causés non seulement à nos membres, mais aussi à la science, à l’intérêt public et à la démocratie.
Chers membres,
Nous sommes heureux de vous annoncer que le Conseil du Trésor demande maintenant à tous les ministères de verser des avances de salaire à tous les employés qui ne reçoivent pas de paye ou dont la paye est réduite à cause des problèmes du système de paye Phénix.
J’ai tenu une conférence de presse le 12 janvier pour demander que des mesures soient immédiatement prises à cet égard. Nous sommes ravis de voir que le gouvernement répondra mieux aux demandes de nos syndicats de créer des systèmes d’aide aux travailleurs éprouvant des difficultés financières à cause des problèmes continuels créés par Phénix.
Vous trouverez ici la note de service du Conseil du Trésor aux administrateurs généraux qui les encourage à suivre le processus de paiement prioritaire pour les employés aux prises avec des difficultés financières causées par les problèmes de paye. Nous avions appris par les membres qu’ils étaient souvent lésés par l’accès insuffisant à un système de paiement d’urgence. Nous nous réjouissons de voir qu’à la suite de nos demandes pressantes, le Conseil du Trésor a pris les mesures nécessaires pour combler cette lacune.
Comme toujours, pour toute question, n’hésitez pas à appeler votre bureau régional pour parler à l’un de nos agents des relations du travail.
Bien mieux ensemble!
Debi
Nous apprenons cette semaine que l’administration Trump impose des restrictions sur les communications des dirigeants qui travaillent à l’Agence de protection de l’environnement des États-Unis et d’autres départements américains. Cette nouvelle nous rappelle brutalement le musellement des scientifiques fédéraux auquel s’était livré le gouvernement Harper dans notre pays et les préjudices causés non seulement à nos membres, mais aussi à la science, à l’intérêt public et à la démocratie.
L’équipe de négociation du groupe ACIA-VM a rencontré l’employeur du 10 au 12 janvier 2017. Les parties ont fait des progrès pour régler les questions en litige.
L’employeur souhaite toujours apporter des changements drastiques aux heures de travail, aux heures supplémentaires et à l’Annexe sur la transition en matière d’emploi. Votre équipe de négociation est très préoccupée par ces changements proposés et s’y oppose fermement.
COMMUNIQUÉ DE PRESSE Diffusion immédiate
OTTAWA, le 12 janvier 2017 – L’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC) demande au gouvernement du Canada de mettre en place un système de paye séparé qui réglerait les problèmes de paye les plus graves de Phénix, et de s’assurer ainsi que ses employés sont payés comme il se doit.
« Nos membres attendent depuis bien trop longtemps et nous avons entendu beaucoup trop d’histoires d’horreur, déclare la présidente de l’IPFPC, Debi Daviau. Les employés qui éprouvent des difficultés financières parce que leur paye est considérablement réduite ou même réduite à néant devraient être payés par un système de paye parallèle en attendant que les problèmes de Phénix soient réglés et qu’ils puissent de nouveau être payés par ce système.
On nous avait promis que les lacunes touchant la paye d’urgence seraient comblées et que les employés insuffisamment payés pourraient recevoir des avances de salaire, ajoute Mme Daviau. En ce moment, ils n’ont rien. Cela fait presque un an que le fiasco Phénix a été imposé à nos membres. Les appels à la patience du gouvernement sont maintenant déraisonnables ».
L’IPFPC représente près de 55 000 scientifiques et professionnels du secteur public dans l’ensemble du pays, pour la plupart employés par le gouvernement fédéral.
Suivez-nous sur Facebook et Twitter (@pipsc_ipfpc)
-30-
Renseignements :
Johanne Fillion,
613-228-6310, poste 4953 (bureau)
ou (613) 883-4900 (cell.),
jfillion@pipsc.ca
AVIS DE CONVOCATION : Pour diffusion immédiate
OTTAWA, le 11 janvier 2017 – La présidente de l'Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC), Debi Daviau, va tenir une conférence de presse demain sur la Colline du Parlement à propos des problèmes récurrents du système de paye Phénix et exposera une exigence principale à l'égard du gouvernement.
Quand: Le 12 janvier 2017, 11h 30
Lieu: Salle Charles Lynch, 130S, Bloc du centre
L’IPFPC représente près de 55 000 scientifiques et professionnels du secteur public dans l'ensemble du pays, pour la plupart employés par le gouvernement fédéral.
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- 30 -
Renseignements : Johanne Fillion (613) 228-6310 poste 4953 (bureau) ou
(613) 883-4900 (cell.)
jfillion@pipsc.ca
Bonjour,
Alors que nous approchons de la fin de l’année, j’aimerais faire le point sur le système de paye Phénix et sur les mesures prises par l’IPFPC afin de trouver des solutions immédiates et durables au fiasco dans lequel nous sommes empêtrés.
Même si nous lui avions demandé en avril dernier d’interrompre la mise en place du système, le gouvernement a décidé de la poursuivre. Depuis les militants, le personnel et la direction de l’Institut se sont activement employés à aider les nombreux membres aux prises avec des problèmes de paye, tels que : salaire manquant, salaire partiel, trop-payés ainsi que prestations parentales ou prestations d’invalidité non versées en raison de problèmes systémiques du système de paye. Le simple fait de tenter de savoir comment déposer une plainte est pour le moins fastidieux. Il est à la fois honteux et inacceptable qu’après tant de mois, d’innombrables cas demeurent non résolus.
Durant cette période, nous avons exercé plusieurs moyens de pression pour inciter le gouvernement à agir : lobbyisme auprès de ministres, de députés et de hauts fonctionnaires, communication avec les médias, ralliement à d’autres syndicats et traitement de cas critiques individuels avec l’employeur. Nous avons défendu les intérêts des membres aux tables de consultation ainsi qu’au sein des groupes de travail mixtes (syndicaux-patronaux); nous avons porté une attention spéciale aux groupes comme le personnel infirmier du Nord, qui a été sévèrement touché par la transformation. Après des pressions croissantes, Santé Canada a décider de mettre ses propres ressources au service du centre de paye pour régler cette situation inédite. L’été dernier, l’Institut a offert d’aider les étudiants qui ont été touchés disproportionnellement par les problèmes de Phénix en expliquant comment obtenir l’assistance du Centre des services de paye de Miramichi, et même en transmettant au Conseil du Trésor et à d’autres hauts fonctionnaires les cas particulièrement urgents que le gouvernement devrait traiter rapidement. Nous avons constaté que la grande majorité des problèmes touchant la rémunération des étudiants ont été réglés avant le début de la nouvelle année scolaire. Nous espérons que ces efforts montrent à la nouvelle génération toute l’utilité de bénéficier du soutien d’un syndicat.
Par suite des pressions exercées par l’Institut, le Conseil du Trésor a mis sur pied un Bureau des réclamations pour rembourser les fonctionnaires qui ont dû engager des frais en raison des problèmes liés à Phénix. En outre, votre syndicat a décidé de consentir des prêts aux membres touchés. À ce jour, nous avons accordé 14 prêts, et nous entendons bien continuer à le faire jusqu’à ce que le système fonctionne comme il se doit. Comme les trop-perçus figurent au nombre des problèmes courants de ce système, nous devons également composer avec des questions fiscales préoccupantes. En misant sur l’expertise fiscale de l’IPFPC, nous avons collaboré avec le Conseil du Trésor et l’Agence du revenu du Canada pour tenter d’atténuer les répercussions sur les membres. Nous avons également organisé une manifestation d’Halloween en y allant de notre propre version lugubre de l’oiseau Phénix après que le gouvernement eût raté l’échéance qu’il s’était lui-même fixée pour éliminer l’arriéré. La manifestation a grandement retenu l’attention des médias et a fait en sorte que la situation est demeurée bien à l’esprit des politiciens, des médias et du grand public.
Il y a quelques progrès quant à des solutions provisoires qui permettraient d’améliorer les choses. Nous soutenons depuis longtemps que la politique du gouvernement, qui consiste à émettre des paiements d’urgence uniquement à ceux qui ne touchent aucun salaire, est injuste et qu’elle cause du tort à beaucoup d’autres salariés. Nous espérons apprendre bientôt que des paiements prioritaires peuvent aussi être versés aux membres qui connaissent des difficultés attribuables à des paiements insuffisants. De plus, bon nombre de hauts fonctionnaires nous ont dit vouloir faire partie de la solution. Nous avons transmis ce message au Conseil du Trésor et à Services publics et Approvisionnement Canada (SPAC), qui prennent maintenant des mesures pour permettre aux ministères d’inscrire des informations dans le système pour accélérer les délais de traitement.
À l’instar de trop de transformations informatiques récentes, les problèmes de notre système de paye sont largement attribuables à la sous-traitance mal planifiée et malavisée d’un projet gouvernemental. La décision de ne choisir qu’un prestataire extérieur — IBM — et de contourner notre propre communauté CS fait en sorte que les échecs de Phénix sont maintenant plus coûteux et plus compliqués à réparer. Après avoir fait l’objet de vives pressions pour demander à sa propre communauté informatique de mettre au point des solutions, Marie Lemay, sous-ministre de SPAC, a collaboré avec moi pour lancer un appel conjoint aux membres CS qui savent utiliser PeopleSoft (le programme qui a inspiré Phénix) en vue de trouver des solutions.
Vous avez ma parole : réparer le système Phénix demeurera au sommet de mes priorités dans la nouvelle année. Pour l’instant, j’aimerais remercier tous les militants, les employés et les dirigeants de l’Institut qui ont été au service de nos membres.
Comme j’ai coutume de dire, nous sommes vraiment Bien mieux ensemble.
Joyeuses Fêtes!
Debi Daviau
Présidente de l’Institut
Chers membres,
La semaine dernière, j’ai eu l’occasion de rencontrer le sous-ministre Simon Kennedy pour lui parler des problèmes que le système de paye Phénix fait peser sur nos membres à Santé Canada.
Au cours des derniers mois, nous avons établi une très bonne relation de travail avec M. Kennedy et l’équipe des ressources humaines du Ministère. En dépit de ce qui précède, et malgré les efforts déployés par tous les intervenants, le règlement des problèmes du système de paye Phénix s’est révélé non seulement très difficile, mais aussi beaucoup trop long.
Nous avons été heureux d’apprendre que le sous-ministre et l’Institut conviennent de la nécessité d’améliorer l’accès aux paiements d’urgence ou prioritaires. Comme nous le savons bien, les difficultés de Phénix ne se limitent pas aux employés qui sont entièrement privés de salaire; en effet, d’autres touchent un salaire largement inférieur à ce qu’ils devraient recevoir, et ce, pendant des mois et des mois. Ce manque à gagner n’est pas une somme négligeable, et peut constituer une grande partie du salaire de la personne. Nous avons bon espoir qu’il sera possible de mettre en place un système de rémunération prioritaire élargi et que les ministères émettent des chèques pour remédier aux cas difficiles. Ce n’est qu’une question de gros bon sens.
Nous avons également discuté de la nécessité que les ministères disposent d’un meilleur accès à Phénix et qu’ils aient la capacité d’agir directement au lieu d’attendre qu’un centre de paye centralisé et surchargé effectue la plus grande partie du travail. Nous espérons qu’une fois mise en œuvre, cette mesure réduira le nombre de problèmes.
Je voudrais également profiter de cette occasion pour remercier les bénévoles de l’IPFPC, comme Ginette Tardif, présidente de l’équipe nationale de consultation de Santé Canada, qui ont travaillé sans relâche pour aider les membres à faire connaître leurs problèmes, ou qui ont simplement été à leur écoute. Ils ont donné généreusement de leur temps et je leur suis profondément reconnaissante de tout le travail qu’ils font pour autrui. Je continuerai de collaborer avec vos représentants afin que le gouvernement prenne toutes les mesures possibles pour que nos membres soient payés comme il se doit et pour que nous disposions de solutions durables qui nous permettront de tourner la page sur cet inacceptable fiasco.
Comme toujours, je vous encourage à nous informer de tout problème de paye en communiquant avec un des agents de relations du travail de votre bureau régional.
En vous souhaitant de joyeuses Fêtes, je tiens à vous remercier pour votre travail soutenu et, bien sûr, votre persévérance.
Cordialement,
Debi Daviau
Présidente de l’IPFPC
Appels frauduleux pour le recouvrement des sommes payées en trop
Nous venons d’apprendre que l’un de nos membres ainsi que d’autres employés de la fonction publique du Canada ont fait l’objet d’appels d’une prétendue agence de recouvrement qui se disait mandaté par le gouvernement à percevoir les sommes payés en trop dans la foulée des ratés du système de paye Phénix. Ces appels sont frauduleux.
Le gouvernement ne fait pas appel à une agence de recouvrement
Dans un communiqué http://www.tpsgc-pwgsc.gc.ca/comm/index-fra.html émis il y a quelques heures, le gouvernement a confirmé ne pas faire affaire avec des agences de recouvrement.
Si vous recevez un appel suspect d’une agence qui prétend exiger le remboursement d’un trop-payé, ne lui communiquez aucun renseignement personnel (par exemple votre adresse, votre numéro de carte de crédit ou de compte bancaire), et surtout, ne prenez aucune disposition de remboursement. Si l’agence frauduleuse communique avec vous, veuillez le signaler à votre police locale et au Centre antifraude du Canada (Section Signaler un incident) http://www.antifraudcentre-centreantifraude.ca/reportincident-signalerincident/index-fra.htm et discutez-en avec votre agent de sécurité ministériel, qui vous guidera et vous conseillera sur les façons de protéger vos renseignements personnels