À l’heure actuelle, nos réunions et manifestations syndicales se déroulent normalement. Votre présence aux réunions, de même que vos déplacements pour le compte de l’Institut, sont à votre entière discrétion. Vous êtes libre de décider d’adapter ou non vos activités.
Nous sommes en communication permanente avec le gouvernement fédéral en ce qui concerne le coronavirus (COVID-19). Le Conseil national mixte (CNM) a mis sur pied un comité pour maintenir une ligne de communication directe entre le gouvernement et les syndicats afin d’assurer la coordination et la préparation des uns comme des autres.
Ce comité a tenu sa première réunion hebdomadaire le 6 mars. Le Conseil du Trésor a confirmé l’élaboration d’un plan de communication interne concernant le coronavirus (COVID-19). Le Conseil du Trésor avait déjà envoyé des instructions aux responsables des ressources humaines et des relations de travail de tous les ministères pour faire face à la situation. Vous devriez recevoir des instructions claires de votre employeur.
Nous continuerons à préconiser une communication transparente de la part du gouvernement fédéral.
Il est important que nous partagions la responsabilité de la santé en milieu de travail. Il peut s’agir de travailler à domicile ou de prendre des congés de maladie. Le bien-être de nos membres est primordial et nous vous encourageons à contacter votre délégué syndical si vous avez besoin d’aide pour gérer une absence attribuable à une maladie potentielle.
Pour des informations sur le coronavirus (COVID-19), consultez la page www.canada.ca/coronavirus ou le site Web de votre autorité sanitaire locale.
De nombreux groupes sont actuellement en négociation et les membres ne ménagent pas leurs efforts pour conclure de nouvelles conventions collectives. Les quelque 65 000 membres de l’IPFPC vous soutiennent en toute solidarité, et ce, d’un océan à l’autre.
Groupes de l’Agence canadienne d’inspection des aliments
Nos trois groupes de l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) sont actuellement en négociation.
Leurs équipes de négociation travaillent actuellement en étroite collaboration avec nos négociateurs professionnels pour trouver une solution à leurs problèmes de négociation.
Groupe Systèmes d’ordinateurs
Il y aura une commission de l’intérêt public (CIP) pour le groupe CS les 22 et 23 juin. Une CIP est une étape de conciliation entre les parties qui a pour but d’aider celles-ci à conclure une entente. Des séances d’information et des manifestations sont en cours d’organisation et ce groupe aura besoin du soutien de tous, surtout s’il décide d’exercer des moyens de pression à l’appui de ses revendications.
Groupe Manitoba Association of Government Engineers (MAGE)
Le groupe MAGE est actuellement en négociation avec le gouvernement du Manitoba. Ce gouvernement provincial a présenté le projet de loi 28, qui vise à limiter les droits des travailleurs, imposant entre autres un cadre applicable aux augmentations de rémunération futures. Nous croyons toutefois que ces augmentations doivent être négociées, et non légiférées par les gouvernements. Nous nous battons contre le projet de loi 28 devant les tribunaux pour garantir à nos membres le maintien de leur droit à la négociation collective.
Si ce projet de loi n’est pas rejeté, il aurait pour effet de limiter les augmentations salariales annuelles à 0 % la première et la deuxième année de la convention collective, à 0,75 % la troisième année et à 1 % la quatrième année. Ces pourcentages sont largement inférieurs à l’augmentation du coût de la vie, ce qui est inacceptable.
Groupe NAV CANADA
Les membres du groupe NAV CANADA et leur équipe de négociation ont travaillé fort et les membres ont voté le 10 mars pour ratifier leur entente de principe.
Groupes du Nouveau-Brunswick
Nos groupes au Nouveau-Brunswick vont bientôt négocier avec le gouvernement provincial. La province est actuellement dirigée par un gouvernement conservateur minoritaire et une élection pourrait être déclenchée à tout moment. Nous savons que ces groupes vont se battre pour obtenir un accord équitable, quel que soit le climat politique auquel ils sont confrontés.
Groupes de l’Ontario
Nos membres qui travaillent dans le secteur de la santé en Ontario et à l’Université d’Ottawa commencent également à négocier. Tout comme nos membres au Manitoba, ces groupes se heurtent à un gouvernement provincial régressif. Nous nous battons contre la loi 124 devant les tribunaux. Ce projet de loi vise à miner les droits des travailleurs en remplaçant les négociations collectives par une législation sur les salaires. La loi 124 plafonnerait toute augmentation de salaire à 1 %, soit en dessous du coût de la vie.
Nos membres œuvrant au Sénat, au Musée de la nature, au Musée de l'histoire et au Musée de la guerre s'apprêtent également à entamer les négociations avec leurs employeurs respectifs.
Nous n’allons pas nous laisser faire et nous ferons front commun. Malgré la résistance de l’employeur ou la difficulté du climat politique, nous ne ferons pas marche arrière et nous proposerons le meilleur accord possible. Nous sommes forts de nos 60 000 membres et bien mieux ensemble. Solidarité!
Le 11 février 2020, le Conseil national de recherches du Canada (CNRC) a organisé un symposium à Ottawa pour marquer la Journée internationale des femmes et des filles en science. Le symposium a rendu hommage aux femmes travaillant dans le domaine des STGM (sciences, technologies, ingénierie et mathématiques) au sein du gouvernement fédéral.
La vice-présidente de l’IPFPC, Norma Domey, a représenté l’Institut lors de cet événement marquant, conformément aux portefeuilles qui lui ont été attribués. Le point culminant de la célébration a été la présentation d’affiches scientifiques; les participants ont eu l’occasion de voir les résultats de plus d’une centaine de projets menés par des femmes dans des ministères et organismes de recherche du gouvernement du Canada et d’en discuter.
Mme Domey était ravie d’échanger avec des femmes de l’IPFPC qui participent à notre Laboratoire d’apprentissage en science, qui vise à trouver des solutions systémiques pour supprimer les obstacles auxquels se heurtent les femmes en science au Canada.
L’Institut est fier de représenter les milliers de femmes qui travaillent dans le domaine des STIM dans le secteur public fédéral et rend hommage à leurs précieuses contributions à la science et à la technologie au Canada.
Le gouvernement choisi SAP pour travailler sur un projet pilote de solution de ressources humaines et de paye de prochaine génération
Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada
Mars 06, 2020, 11:05 ET
OTTAWA, le 6 mars 2020 - Tous les fonctionnaires méritent d'être payés correctement et à temps. C'est pourquoi le gouvernement s'emploie à créer une solution de ressources humaines et de paye à long terme, durable et efficace qui répond aux différents besoins des fonctionnaires fédéraux de partout au Canada.
Aujourd'hui, l'honorable Joyce Murray, ministre du Gouvernement numérique, a annoncé que SAP a été retenu en vue de collaborer avec le gouvernement à un projet pilote pour mettre à l'essai une solution de RH et de paye en fonction des besoins réels du gouvernement en la matière, dans toute leur complexité. Cette annonce fait suite à un processus d'évaluation rigoureux entrepris au cours des derniers mois auquel ont pris part trois fournisseurs qualifiés.
SAP travaillera avec le gouvernement du Canada à un projet pilote visant à tester une éventuelle solution de RH et de paye en fonction des besoins réels du gouvernement en la matière.
Les trois fournisseurs - SAP, Ceridian et Workday - continueront de faire partie de la liste des fournisseurs qualifiés pour de prochains travaux sur les RH et la paye avec le gouvernement.
Des fonctionnaires, ainsi que des agents négociateurs, ont participé au processus, et le gouvernement est déterminé à continuer de travailler avec eux au cours des prochaines étapes du projet. Les travaux à long terme visant à stabiliser le système de paye Phénix se poursuivront avec Services publics et Approvisionnement Canada.
« Les employés du gouvernement du Canada travaillent dur et méritent d'être payés avec exactitude et à temps. L'annonce d'aujourd'hui est une étape importante vers la mise en place d'une solution de nouvelle génération efficace, mieux adaptée à la complexité de la structure des ressources humaines et de la paye du gouvernement fédéral. Je suis déterminée à faire progresser ce projet, tout en prenant le temps de garantir que le travail soit bien fait. »
- L'honorable Joyce Murray, ministre du Gouvernement numérique
« Il s'agit d'une étape importante vers la mise en place d'une solution efficace en matière de ressources humaines et de paye. Nos membres ont été appelés à soutenir la conception d'une nouvelle solution qui répond à leurs besoins, et je suis heureuse d'entrevoir la lumière au bout du tunnel. »
- Debi Daviau, présidente de l'Institut professionnel de la fonction publique du Canada
« Faisant fond sur les progrès déjà réalisés, nous continuons de nous concentrer sur l'élimination de l'arriérage et sur la stabilisation du système de rémunération Phénix, même pendant que le gouvernement prend des mesures importantes pour trouver une nouvelle solution. La stabilisation du système de rémunération actuelle, et le soutien des employés tout au long du processus, sont des conditions essentielles pour une transition sans heurts et réussie vers un nouveau système de paye. »
- L'honorable Anita Anand, ministre des Services publics et de l'Approvisionnement
« L'équipe SAP se réjouit à l'idée de continuer de travailler avec les fonctionnaires, les syndicats et les employés sur une solution moderne et numérique, une solution qui répondra aux besoins de la fonction publique fédérale et de ses employés. »
- Andy Canhan, Président SAP Canada
SOURCE: Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada
En février 2020, le vérificateur général a publié un rapport qui a révélé de graves problèmes de harcèlement, de discrimination et de violence dans les milieux de travail de l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) et du Service correctionnel du Canada (SCC).
Au vu de ces constatations préoccupantes, une intervention immédiate de l’ASFC et du SCC est nécessaire. Les recommandations du présent rapport doivent être mises en œuvre sur-le-champ.
Absence de stratégie contre le harcèlement, la discrimination et la violence
L’ASFC et le SCC n’ont pas de stratégie en place pour lutter contre le harcèlement, la discrimination et la violence en milieu de travail. Il n’existe pas de cadre pour évaluer et signaler ce type de situation. Les employeurs ne sont pas en mesure d’exercer une surveillance ou d’effectuer un suivi.
Incohérences dans le traitement des plaintes
On remarque d’importantes lacunes et un manque de cohérence dans le traitement des plaintes de harcèlement, de discrimination et de violence en milieu de travail :
- les employés ne sont pas toujours informés des mécanismes informels de règlement des différends;
- les employeurs n’évaluent pas toujours les plaintes avant de les accepter ou de les rejeter.
Le traitement des plaintes repose sur un processus décisionnel incohérent qui laisse place à la subjectivité. Le vérificateur général a constaté que des plaintes de violence en milieu de travail n’avaient pas fait l’objet d’une enquête par l’employeur ni d’une évaluation initiale.
Depuis deux ans, l’ASFC dispose d’un plan de communication qu’elle n’a pas mis en œuvre relativement à son système de gestion informelle des conflits et à l’adoption d’une stratégie favorisant un milieu de travail respectueux. Le SCC a évalué seulement 18 de ses 148 milieux de travail en vue d’élaborer une stratégie pour chaque unité, laissant 130 unités sans évaluation ni stratégie. Une campagne favorisant le respect au travail a été lancée à l’échelle du SCC, mais l’absence d’une stratégie ou de mesures de suivi fait en sorte qu’il est impossible d’en mesurer l’efficacité.
Obligation de l’ASFC et du SCC en tant qu’employeurs fédéraux d’assurer un milieu de travail respectueux à leurs employés.
L’ASFC et le SCC n’ont pas respecté leur obligation d’assurer un milieu de travail respectueux.
Lors de notre ronde de négociations centrales de 2019 avec le Conseil du Trésor, nous avons fait un gain historique en matière de harcèlement au travail : nos conventions collectives sont les premières dans la fonction publique canadienne à consacrer le droit des travailleurs à un milieu de travail exempt de violence et de harcèlement.
Nous misons sur cette importante victoire et pressons le Conseil du Trésor de mettre fin au harcèlement, à la discrimination et à la violence dans tous les milieux de travail. Nous exigeons des milieux de travail sûrs et sains pour tous. Nous demandons la mise en œuvre immédiate de toutes les recommandations formulées par le vérificateur général dans son rapport.
Recommandations du vérificateur général :
- Que l’ASFC et le SCC élaborent et mettent en œuvre des stratégies globales pour lutter contre le harcèlement, la discrimination et la violence en milieu de travail, et que chaque stratégie soit fondée sur les risques et appuyée par des plans d’action. À des fins d’amélioration continue, les responsabilités doivent être clairement définies et le rendement doit être surveillé.
- Que l’ASFC et le SCC informent toujours les employés des processus informels à leur disposition pour le règlement des plaintes de harcèlement et de violence en milieu de travail.
- Que l’ASFC et le SCC documentent les résultats de leurs analyses pour appuyer les décisions lors du traitement des plaintes de harcèlement, de discrimination et de violence en milieu de travail.
Nos membres de l’ASFC et du SCC sont dévoués à leur travail et méritent des milieux de travail sûrs et sains, ainsi que des employeurs qui prennent leurs obligations au sérieux.
Nous savons que le manque de personnel aggrave la situation. Debi Daviau, présidente de l’IPFPC, et Éric Massey, délégué syndical et infirmier à l’Établissement Archambault de Sainte-Anne-des-Plaines, au Québec, ont été très clairs à ce sujet lorsqu’ils se sont adressés au Comité sénatorial permanent des droits de la personne. L’insuffisance de personnel au SCC rend nos membres qui fournissent des soins de santé particulièrement vulnérables à la violence en milieu de travail. Cette situation doit être corrigée.
Le 25 février 2020, l’IPFPC a envoyé une nombreuse délégation sur la Colline du Parlement d’Ottawa dans le cadre de la Journée annuelle de lobbying du CTC.
Des centaines de représentants du mouvement syndical canadien ont rencontré des députés et des sénateurs pour leur parler de questions qui revêtent une grande importance non seulement pour les travailleurs, mais pour tous les Canadiens, notamment la mise en place d’un régime national d’assurance-médicaments, d’un salaire minimum national et de dispositions sur la sécurité de la retraite.
Une coalition de syndicats de l’Ontario, coordonnée par la Fédération du travail de l’Ontario (FTO) et regroupant environ 270 000 travailleurs et travailleuses et plus de quarante syndicats, a annoncé aujourd’hui qu’elle avait intenté une contestation constitutionnelle de la loi 124, Loi visant à préserver la viabilité du secteur public pour les générations futures.
La loi 124 viole les droits de négociation collective qu’englobe la liberté d’association garantie par la Charte canadienne des droits et libertés.
Un nombre croissant de syndicats des secteurs public et privé s’opposent à la loi 124, la contestation constitutionnelle s’inscrivant dans le cadre de la campagne du mouvement syndical ontarien destinée à faire révoquer cette loi.
« Les salaires sont négociés à la table de négociation et ne sont pas imposés par la loi. Nous sommes fiers de nous associer à d’autres syndicats pour protéger le droit à la négociation collective », a déclaré la présidente de l’IPFPC, Debi Daviau. « Nous ne laisserons pas le gouvernement Ford s’attaquer aux droits de nos membres. Nous allons contre-attaquer sans relâche. »
« Chaque travailleuse ou travailleur du Canada a le droit de s’associer librement et de négocier collectivement avec son employeur. Les membres de cette coalition s’allieront aux syndicats qui ont déjà intenté ou s’apprêtent à intenter des contestations semblables afin de défendre ce droit », déclare Patty Coates, présidente de la FTO. « L’opposition à la loi 124 continuera à s’intensifier jusqu’à ce que le gouvernement abroge cette loi inconstitutionnelle. »
La loi 124 restreint les augmentations de la rémunération, y compris les salaires, les pensions et les avantages sociaux, de millions de personnes syndiquées travaillant dans le secteur public élargi de l’Ontario à 1 % par année pour des périodes de trois ans, ce qui est inférieur même à la hausse du coût de la vie.
« Les travailleurs et les travailleuses de cette province s’opposent à la réduction des services publics dans nos communautés et aux violations de nos droits garantis par la Charte », dit Fred Hahn, président du SCFP-Ontario. « Nous sommes plus nombreux qu’eux et nous combattons sur tous les fronts, des bureaux des députés provinciaux aux couloirs de Queen’s Park, à la rue et aux tribunaux. Le gouvernement Ford a créé une crise et il cherche maintenant à l’attribuer à d’autres, mais nous refusons d’être des boucs émissaires ou de payer le prix de cette crise. »
« Cette loi nuit à l’exercice du droit du personnel enseignant de l’Ontario de négocier collectivement, compromet l’autonomie des universités ontariennes et mine les bases d’importants services publics de l’Ontario », déclare Michael Conlon, directeur exécutif de l’Union des associations des professeurs des universités de l’Ontario (OCUFA). « L’OCUFA est fière de faire partie de la coalition de syndicats contestant cette loi inutile et inconstitutionnelle. »
« En 2015, la Cour suprême du Canada a reconnu que la liberté d’association garantie par la Charte des droits et libertés assure une protection constitutionnelle au droit significatif de négocier collectivement et au droit de grève », dit Steven Barrett, de Goldblatt Partners, principal conseiller juridique de la coalition syndicale.
La taille de la coalition de dix syndicats qui a annoncé son intention d’intenter une contestation en vertu de la Charte en décembre 2019 a quadruplé depuis.
Les travailleurs et les travailleuses affectés par la loi 124 qui s’unissent dans le cadre de la coalition comprennent les personnes au service du gouvernement provincial, des sociétés d’État, des conseils scolaires, des universités, des collèges, des hôpitaux, des foyers de soins de longue durée sans but lucratif, des sociétés d’aide à l’enfance, des organismes de services sociaux et des secteurs de l’électricité et de l’énergie.
En coordonnant les efforts de résistance, les syndicats ont déjà réussi à contester avec succès des lois violant les droits des travailleurs et travailleuses, y compris la loi 115 du gouvernement libéral précédent. Les tribunaux ont conclu que la loi 115 violait les droits garantis par la Charte aux travailleurs et travailleuses, et elle a fini par être révoquée.
« Disons clairement que le mouvement syndical de l’Ontario est uni dans son opposition à cette atteinte inutile, injuste et inconstitutionnelle aux droits des travailleurs et travailleuses », conclut madame Coates.
Les inquiétudes des membres civils de la GRC de l’IPFPC ont été entendues. Il a été recommandé que la conversion soit reportée à cause de Phénix.
Le président du Conseil du Trésor, Jean-Yves Duclos, en consultation avec le ministre de la Sécurité publique, Bill Blair, a décidé de recommander au Conseil du Trésor de ne pas donner suite à ce transfert, qui était prévu pour le 21 mai 2020.
« C’est la bonne décision et un gain pour nos membres. Nous sommes heureux d’apprendre que les préoccupations de nos membres civils concernant Phénix ont été entendues haut et clair », de dire Debi Daviau, présidente de l’IPFPC. « Je tiens à remercier tous les membres de l’IPFPC qui ont soutenu les membres civils de la GRC en envoyant des courriels aux décideurs. »
Des milliers de membres de l’IPFPC ont envoyé des courriels aux principaux décideurs dans le but de stopper le transfert des membres civils de la GRC au système Phénix. Ils ont demandé de continuer à être payés au moyen de leur système de paye actuel tant que le gouvernement n’aura pas adopté un nouveau système de paye pleinement fonctionnel.
Brenda Lucki, la commissaire de la GRC, a communiqué avec les membres civils de la GRC pour leur faire savoir que les tests approfondis relatifs à la stabilité du système de paye Phénix étaient maintenant terminés et qu’ils ont conclu « ne pas être totalement convaincus que toutes les conditions sont en place pour procéder avec succès au transfert. »
« Nous continuerons de travailler avec le Conseil du Trésor et la commissaire de la GRC pour nous assurer d’avoir une voie claire à suivre pour l’avenir. Nous devons disposer de mécanismes appropriés pour faciliter l’entrée de la GRC dans la fonction publique », d’ajouter la présidente Daviau.
Les dirigeants de l’IPFPC poursuivront leur travail avec la commissaire de la GRC, et nous tiendrons les membres civils de la GRC au courant de tout changement ou progrès.
Cette annonce n’entraîne aucun changement dans les modalités d’emploi des membres civils de la GRC.
Tout membre civil de la GRC qui vit des problèmes au travail devrait communiquer avec son délégué syndical.
OTTAWA, le 27 février 2020 – L’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC) souligne le 4e anniversaire du défaillant système de paye Phénix en exhortant ses membres de passer à l’action pour stopper les plans visant la migration des membres civils de la GRC vers le système Phénix.
L’IPFPC invite ses 60 000 membres à envoyer un courriel au président du Conseil du Trésor, Jean-Yves Duclos, à la commissaire de la GRC, Brenda Lucki, et à la ministre de Services publics et Approvisionnement Canada, Anita Anand, pour leur demander de stopper le transfert des nouveaux membres de l’IPFPC au système de paye Phénix.
« Malgré nos objections claires et répétées, la commissaire de la GRC a toujours l’intention de transférer les membres civils de la GRC nouvellement syndiqués au défaillant système de paye Phénix », de dire la présidente de l’IPFPC Debi Daviau dans un message aux membres. Nous ne baisserons pas les bras. Nous exhortons tous les membres de l’Institut professionnel à agir immédiatement et à manifester clairement notre opposition. »
Il n’y a aucune raison d’exposer davantage de fonctionnaires aux graves conséquences de Phénix.
Depuis quatre ans, les employés de l’État soumis à ce système sont sous-payés, surpayés ou pas payés du tout. Les membres de l’IPFPC commencent tout juste à avoir accès à des réclamations et à des indemnités pour leurs pertes financières et personnelles.
Selon le plus récent Sondage auprès des fonctionnaires fédéraux mené par le Conseil du Trésor (2019), une augmentation de 4 % par rapport à 2018-2019 a été enregistrée dans le nombre de répondants dont la paye aurait été touchée par les problèmes de Phénix — portant leur pourcentage de 70 % en 2018 à 74 % en 2019. Moins de la moitié des répondants signalent que leurs problèmes de rémunération et d’indemnisation ont tous été réglés (44 % en 2019). Au total, 182 306 employés de 86 ministères et organismes fédéraux ont répondu au sondage.
« C’en est assez, il n’y a pas de raison d’ajouter d’autres problèmes à ceux qui sont déjà accumulés. Il est temps de mettre un terme à ce désastre une fois pour toutes », de conclure la présidente Daviau.
L’Institut professionnel de la fonction publique du Canada représente quelque 60 000 fonctionnaires professionnels partout au Canada.
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Pour de plus amples renseignements : Johanne Fillion, 613-228-6310, poste 4953 (bureau), ou 613-883-4900 (cell.)
Des manifestations de solidarité avec le peuple Wet'suwet'en ont lieu partout au pays. Elles sont de plus en plus nombreuses en Colombie-Britannique et à Ottawa.
Nous respectons pleinement le droit de manifester garanti par la Charte, et nous tenons également à cœur la sécurité et le bien-être de nos membres.
Si vous travaillez dans un endroit où une manifestation a lieu, voici ce que vous devez savoir en tant que membre de l’IPFPC :
- Vous avez le droit de refuser de travailler ou de franchir une ligne de piquetage si vous ne pouvez accéder à votre lieu de travail ou exercer vos fonctions en toute sécurité.
- Ne défiez pas les manifestants et ne mettez pas votre sécurité en danger.
- Si vous vous inquiétez pour votre sécurité, veuillez contacter immédiatement votre superviseur ainsi qu’un délégué syndical de l’IPFPC qui travaille au même endroit pour obtenir des informations précises sur la marche à suivre.
- Si vous ne pouvez accéder à votre lieu de travail ou exercer vos fonctions en toute sécurité et que votre employeur refuse de vous payer les heures manquées, veuillez contacter un délégué syndical.
Si vous avez des questions, votre délégué syndical est là pour vous aider. Si vous ne trouvez aucun délégué syndical, appelez un agent des relations du travail.