L'Institut professionnel de la fonction publique du Canada
L’IPFPC veille à ce que tous les plans de retour de ses membres sur leur lieu de travail reposent sur les principes fondamentaux de la sécurité, de la flexibilité, de l’équité et de la clarté.

Nous sommes fiers de nous tenir aux côtés de nos frères et sœurs du Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes, qui se battent non seulement pour leur propre avenir, mais aussi pour l’avenir des services publics dans tout le Canada. Leur combat est notre combat; un combat pour protéger les bons emplois et les services de qualité pour toute la population canadienne.

À l’heure actuelle, Postes Canada doit faire face à une pression croissante pour concurrencer des services de livraison non réglementés qui exploitent les travailleurs et travailleuses à la demande et privilégient les itinéraires urbains les plus rentables. Mais la mission de Postes Canada est différente : elle dessert toutes les collectivités canadiennes, du centre-ville de Toronto aux villages reculés de l’Arctique, quel qu’en soit le coût. Ce service universel est un élément essentiel de notre tissu national, que nous ne pouvons pas nous permettre de perdre au profit d’entreprises privées qui font passer leurs profits avant les gens.

Nous sommes témoins d’une dangereuse transformation du travail en travail à la demande, où des emplois stables à temps plein sont remplacés par des postes précaires à temps partiel. Cela ne concerne pas que les employé·es des postes, mais aussi la protection de la dignité du travail lui-même. Lorsque des sociétés d’État sont contraintes de dégrader les conditions de travail pour concurrencer des entreprises privées sous-réglementées, tout le monde perd au change.

La vision du STTP va au-delà de la défense de ce que nous avons; il se bat pour étendre et améliorer nos services publics. Le combat qu’il mène aujourd’hui déterminera la manière dont le Canada relèvera demain le défi de l’économie à la demande. Nous pouvons soit nous enfoncer dans des emplois précaires, soit construire un avenir avec des services publics forts et de bons emplois pour tout le monde.

Nous demandons au gouvernement fédéral de prendre des mesures immédiates : résoudre ce conflit de manière équitable et combler les lacunes réglementaires qui permettent l’exploitation de travailleurs et travailleuses au moyen d’emplois précaires. Pour avoir des services publics de qualité, il faut protéger et respecter les employé·es.

L’heure de la solidarité a sonné. Rejoignez-nous sur la ligne de piquetage le mardi 10 décembre, de 7 h 30 à 9 h (HE), au 1424, avenue Sandford Fleming, pour vous tenir aux côtés des travailleurs et travailleuses du STTP. Apportez vos drapeaux de l’IPFPC et votre esprit combatif. Lorsque nous sommes solidaires, nous gagnons ensemble. Votre présence sur la ligne de piquetage est importante.

 

L’équité salariale est plus qu’une simple obligation légale; c’est un appel à l’action pour éliminer la discrimination salariale injuste entre les hommes et les femmes. Le personnel et les délégué·es syndicaux de l’IPFPC ont travaillé dur pour appliquer ces lois à 18 tableaux d’équité salariale différents pour nos membres.

Écouter notre équipe de leaders et de militant·es de l’équité salariale pour un webinaire et une période de questions sur la manière dont l’analyse de l’équité salariale pourrait affecter votre salaire et votre rémunération.

Visionnez le webinaire

 

OTTAWA, le 3 décembre 2024 — En violation flagrante de l’Orientation concernant la présence prescrite au lieu de travail qui permet aux employées et employés fédéraux autochtones de télétravailler, beaucoup d’employé·es autochtones ont reçu l’ordre de se présenter en personne à leur lieu de travail désigné sans aucune justification, même si ces personnes satisfont à tous les critères pour se prévaloir de cette exception. L’Association canadienne des employés professionnels (ACEP), l’Alliance de la fonction publique du Canada (AFPC), l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC) et le Réseau des employés fédéraux autochtones (REFA) demandent au Conseil du Trésor de confirmer l’exception permettant au personnel autochtone fédéral de faire du télétravail et de veiller à ce que la mise en œuvre de cette exemption soit uniforme dans tous les ministères. Il est essentiel que l’exception soit appliquée équitablement et qu’elle traduise l’intention initiale de donner de la flexibilité et un soutien au personnel autochtone du secteur public.

À l’origine, cette exemption visait à permettre aux Autochtones de vivre et de travailler dans leurs communautés et à reconnaître l’importance de maintenir des liens culturels et familiaux forts. Ces liens sont primordiaux et influent souvent sur les décisions des Autochtones relatives à l’emploi, comme il est souligné dans la politique du Conseil du Trésor, qui reconnaît que pour la plupart des Autochtones, vivre et travailler au sein de leur communauté constitue une « composante essentielle de leur identité ». Garantir le respect de l’exception permet de maintenir ce principe et de favoriser l’intégrité culturelle et le bien-être des employé·es autochtones. 

Le Conseil du Trésor a maintes fois réitéré qu’il est important que les Autochtones travaillent dans leurs communautés, car il s’agit là d’un engagement clé pris dans le cadre de la réconciliation. Cet engagement concrétise la promesse plus globale du gouvernement de respecter l’autodétermination et la continuité culturelle des populations autochtones. Cependant, le REFA a fait savoir que la direction de plusieurs ministères font fi de ces exceptions et compromettent ainsi le succès de cette importante initiative de réconciliation. De telles actions minent la confiance et diminuent la capacité du gouvernement à retisser des liens avec les peuples autochtones. Ce non-respect de l’exemption nuit également au recrutement et à la rétention du personnel autochtone et va à l’encontre de l’engagement pris par le gouvernement de favoriser un environnement de travail inclusif et bienveillant, qui tient compte des besoins et des priorités uniques des communautés autochtones et qui les respecte.


Citations

« Cet acharnement à appliquer l’Orientation concernant la présence prescrite au lieu de travail – une politique mal pensée – au détriment des droits des Autochtones envoie le mauvais message et témoigne de l’incohérence du gouvernement face à ses objectifs déclarés de respect et de réconciliation, soutient Nathan Prier, président de l’ACEP. Ce gouvernement ne semble pas comprendre l’importance cruciale de cette exception, qui est au cœur de la survie culturelle et du bien-être des Autochtones. Nous demandons au gouvernement d’honorer son engagement envers les peuples autochtones en veillant à ce que l’exception soit maintenue et respectée de façon uniforme dans tout le secteur public fédéral ».

« Accorder au télétravail la place qui lui revient, c’est seulement un volet de l’équation. L’avenir du travail, ça passe par des milieux de travail progressistes, inclusifs et dynamiques », explique Sharon DeSousa, présidente nationale de l’AFPC. « Le gouvernement fédéral rate une occasion en or d’éliminer les obstacles qui étouffent la voix des groupes marginalisés et de créer une fonction publique qui reflète la diversité de notre pays et tient véritablement compte des communautés autochtones et des régions éloignées. »

 « Avec sa politique ratée de retour obligatoire au bureau, le gouvernement fédéral montre une fois de plus son vrai visage, en bafouant cette fois-ci les droits des travailleuses et travailleurs autochtones, déclare Jennifer Carr, présidente de l’IPFPC. Refuser aux Autochtones l’autorisation de travailler dans leurs communautés n’est pas qu’un oubli anodin, c’est le genre de mépris flagrant qui a des conséquences concrètes sur les droits, la sécurité et l’identité culturelle des Autochtones. Il faut corriger ça. Maintenant ».

« Refuser cette exemption va directement à l’encontre des obligations énoncées dans la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones, des appels à l’action de la Commission de vérité et réconciliation, du rapport final de l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées, des objectifs d’embauche des employé·es autochtones fixés par le greffier, ainsi que d’autres objectifs de réconciliation nationale énoncés à maintes reprises, expliquent les cadres du Réseau des employés fédéraux autochtones. Cette exception doit être communiquée clairement et sans délai aux gestionnaires, y compris au niveau des SMA, dans tous les ministères, afin d’éviter d’aggraver le stress et les préjudices subis par les fonctionnaires autochtones ».
 

*****

À propos de l’ACEP

Forte de plus de 25 000 membres, l’Association canadienne des employés professionnels est l’un des plus grands syndicats du secteur public fédéral du Canada. L’ACEP se consacre à la défense des intérêts des employé·es fédéraux des groupes Économique et services de sciences sociales (EC) et Traduction (TR), ainsi que des employé·es de la Bibliothèque du Parlement (BdP), du Bureau du directeur parlementaire du budget (BDPB) et des membres civil·es de la Gendarmerie royale du Canada (ESS et TRL). Plus de détails ici.
 

À propos de l’AFPC

L’Alliance de la Fonction publique du Canada est le plus grand syndicat de la fonction publique fédérale du Canada; l’Alliance représente près de 230 000 travailleuses et travailleurs dans chaque province et territoire du Canada, dont plus de 165 000 dans la fonction publique fédérale. Plus de détails ici.


À propos de l’IPFPC

L’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC) a été fondé en 1920. Comptant plus de 75 000 membres, l’IPFPC est le plus grand syndicat canadien représentant des scientifiques et des professionnelles et professionnels employés par le gouvernement fédéral et certains gouvernements provinciaux et territoriaux. Plus de détails ici.

À propos du REFA

Le Réseau des employés fédéraux autochtones (REFA) a pour mission de favoriser le respect et l’inclusion dans la fonction publique fédérale, et de ce fait l’épanouissement professionnel des Autochtones, des Inuits et des Métis, dans le respect de leurs identités culturelles. Le REFA établit des liens interministériels, défend l’équité au travail, soutient le développement personnel et professionnel et promeut l’intégration équilibrée de l’autochtonité dans les postes de la fonction publique.

Ottawa, le 26 novembre 2024 – L’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC) s’oppose fermement à la décision du gouvernement de transférer 1,9 milliard de dollars du Régime de retraite de la fonction publique (RRFP) à ses recettes générales - une somme dépassant l’excédent autorisé. Cette décision ne tient pas compte des cotisations égales des travailleur·ses au régime, alors que beaucoup d’entre eux/elles font face à des avis de licenciement.

« Ce n’est pas simplement de l’argent trouvé dans le traîneau du père Noël; il s’agit là de l’argent de nos membres, de leurs salaires différés », calcule Jennifer Carr, présidente de l’IPFPC. « Les employé·es fédéraux cotisent à hauteur de 50 % à l’alimentation de leur régime de pension, mais ne reçoivent aucune part de cet excédent supplémentaire.»

Le rapport actuariel déposé le 25 novembre par la présidente du Conseil du Trésor, Anita Anand, confirme la solidité du régime de pension, qui affichait des rendements exceptionnels de 18,4 % en 2021 et de 10,9 % en 2022. Ces rendements, combinés aux cotisations de nos membres, ont contribué à la constitution de cet excédent.

« Imaginez qu’une banque dise à un épargnant que, même si ses investissements ont engendré des profits exceptionnels, elle va empocher ces profits », poursuit Mme Carr. « Cela semble presque criminel. »

L’IPFPC n’a cessé de plaider en faveur de meilleures méthodes de gestion de cet excédent, qui profiteraient à la fois au gouvernement et aux membres. Une période d’exonération de cotisations pour les employeurs et les employé·es apporterait un soulagement immédiat. Des améliorations ciblées du régime de pension garantiraient la viabilité à long terme du fonds et feraient preuve d’un véritable respect pour la contribution des effectifs de la fonction publique à l'essor du Canada.

Au lieu de cela, le gouvernement veut utiliser les cotisations de ses employé·es pour payer ses mauvaises décisions, comme le recours abusif et coûteux à la sous-traitance et le gâchis de plusieurs milliards de dollars du système de paie Phénix. Ceci ne devrait pas concerner uniquement les travailleur·ses, mais aussi le public.

« Alors que le gouvernement parle de consulter les parties prenantes, il a tout de même  pris cette décision unilatéralement… une fois de plus », ajoute Jennifer Carr. « Dans un régime de pension où les employé·es et l’employeur cotisent à parts égales, l’opinion des employé·es devrait être prise en compte de manière égale dans la prise de décision. »

L’IPFPC demande au gouvernement de suspendre ce transfert et d’engager une véritable consultation avec les syndicats. Toute solution doit tenir compte de la cotisation de 50 % des employé·es au régime.

 « Si les cotisations de pension de nos membres peuvent contribuer à résoudre les problèmes budgétaires du gouvernement, ces mêmes fonds devraient être utilisés pour protéger leurs emplois », soutient la présidente de l’IPFPC. « Un fonds bien géré et durable devrait signifier un traitement équitable des cotisant·es, et pas seulement des mesures financières. »

L’Institut professionnel de la fonction publique du Canada représente plus de 75 000 professionnel·les de la fonction publique à travers le Canada, y compris des ingénieur·es, des travailleur·ses de la santé, et des scientifiques et chercheur·ses fédéraux. Suivez-nous sur Facebook, sur X (anciennement connu sous le nom de Twitter) et sur Instagram.                                                 

-30-

L’Institut se tient fermement aux côtés du Réseau des employés fédéraux autochtones (REFA) pour plaider en faveur d’un traitement équitable des travailleur·ses autochtones de la fonction publique. Beaucoup d’employé·es autochtones de la fonction publique fédérale, y compris des membres de l’IPFPC, ont exprimé de sérieuses inquiétudes quant à la mise en œuvre du mandat de retour au travail (RAB) du gouvernement fédéral. Ces préoccupations portent sur le refus d’accorder des exemptions aux employé·es autochtones vivant dans un rayon de 125 km de leur lieu de travail officiel.

Le mandat du gouvernement fédéral en matière de RAB comprend une exemption autonome essentielle permettant aux employé·es autochtones de travailler à partir de leur collectivité, quelle que soit la proximité du bureau. Cette exemption est essentielle à la fois pour l’identité culturelle et pour la sécurité personnelle. Cependant, beaucoup de travailleur·ses autochtones se sont vu·es refuser cette exemption à plusieurs reprises.

Le refus de cette exemption va directement à l’encontre des obligations du gouvernement fédéral en vertu de la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones et des appels à l’action de la Commission de vérité et réconciliation. Cette restriction arbitraire est particulièrement préjudiciable aux femmes autochtones, dont les préoccupations en matière de sécurité, particulièrement dans le contexte de la crise actuelle des femmes et filles autochtones disparues et assassinées (FFADA), font du travail à distance une option vitale. 

Le refus d’accorder des exemptions compromet le bien-être des employé·es autochtones et l’engagement du Canada en faveur de la réconciliation. La présidente du Conseil du Trésor, Anita Anand, doit intervenir.

L’IPFPC, tout comme d’autres syndicats, demande à madame Anand d’agir immédiatement pour clarifier l’exemption autonome pour les Autochtones à tou·tes les sous-ministres, leurs équivalents et les haut·es fonctionnaires concerné·es dans tous les ministères et organismes fédéraux couverts par le mandat avant le 28 novembre 2024.

Les employé·es autochtones ont le droit de travailler dans le respect de leurs besoins culturels, de leur sécurité personnelle et de leur bien-être. L’Institut plaidera toujours pour que ces droits soient respectés et protégés sur le lieu de travail.

Lisez notre lettre conjointe à la présidente du Conseil du Trésor, Anita Anand, ici.

 

 

Le Comité permanent de l’accès à l’information, de la protection des renseignements personnels et de l’éthique a récemment présenté le rapport de son étude : « Utilisation par le gouvernement fédéral d’outils technologiques permettant d’extraire des données sur des appareils mobiles et ordinateurs ».

L’Institut prend la protection de la vie privée de ses membres très au sérieux. C’est pourquoi nous sommes heureux de constater que nos idées et nos préoccupations ont influencé le rapport du comité et que plusieurs de nos recommandations clés ont été adoptées. Le rapport souligne notamment notre position sur l’obligation accrue de réaliser des évaluations des facteurs relatifs à la vie privée (EFVP) et sur la nécessité de consulter le commissaire à la protection de la vie privée avant d’utiliser des outils technologiques nouveaux ou substantiellement mis à jour.

« La technologie évolue rapidement et nos pratiques doivent refléter cette réalité. » Jennifer Carr, présidente de l’Institut (p. 44). 

Le rapport met notamment en évidence nos préoccupations en ce qui concerne :

  • le consentement du personnel, d’autant plus que les politiques actuelles de protection de la vie privée ont été formulées avant l’avènement des services basés sur l’informatique dans le nuage (p. 39);
  • les pratiques en matière de consentement varient considérablement d’une institution à l’autre;
  • la réalisation d’EFVP (p. 37, p. 41) et la nécessité de prévoir des conséquences réelles lorsque les hauts fonctionnaires ne réalisent pas ces évaluations de manière appropriée;
  • la nécessité pour le Conseil du Trésor d’établir des lignes directrices plus claires sur les cas où les programmes nouveaux et modifiés nécessitent de nouvelles EFVP. 

Lisez le rapport complet.

L’IPFPC continuera à défendre les droits de ses membres et à demander au gouvernement d’accepter ses recommandations afin de donner la priorité à la protection de la vie privée sur des lieux de travail qui évoluent rapidement.

En 2024, nous avons accordé des bourses d’études à 21 lauréat·es. Merci à nos membres et à nos sociétés commanditaires. Félicitations à nos lauréat·es.

Bourse d’études de 5 000 $

  • Julia Kirney, Ottawa, Ont. (Chris Kirney, NR), Université de Waterloo

Bourses d’études de 1 500 $

  • Rowan Blanch, Upper Nappan, N.-É. (Julie Paquet, SP), Université Mount Allison
  • Emily Qi, Nepean, Ont. (Aidu Qi, NR), Université de Waterloo
  • Sachin Gupta, Dartmouth, N.-É. (Sanjeev Gupta, VFS), Université Dalhousie
  • Jonathan Ndayegamiye, Charlottetown, Î.-P.-É. (Judith Nyiraneza, RE), Université Dalhousie
  • Ava Zidek, Ottawa, Ont. (Angelika Zidek, RE), Université d’Ottawa
  • Tessa Dec, Vancouver, C.-B. (Katja De Bock, ONF), Université de la Colombie-Britannique
  • Tara Emadi, Nepean, Ont. (Daryoush Emadi, NR), Université McGill
  • Callista Chan, Markham, Ont. (Melissa Lam, VFS), Université Western
  • Liz Herr, Mississauga, Ont. (Qi Herr, VFS), Université McMaster
  • Kate Grant, Cornwall, Î.-P.-É. (Darcy Grant, NR), Université du Nouveau-Brunswick
  • Joelle Marchenko, Winnipeg, Man. (Uri Marchenko, TI), Université du Manitoba
  •  Zander Karaganis, Ottawa, Ont. (George Karaganis, SP), Université de Toronto
  • Pari Goyal, Vancouver, C.-B. (Sarika Goyal, VFS), Université de la Colombie-Britannique
  • Ava Nouri, Mississauga, Ont. (Bijan Nouri, VFS), Université McMaster
  • Kanto Ratsimandresy, St. John’s, T.-N.-L. (Andry Ratsimandresy, RE), Université d’Ottawa
  • Emilia Wesolkowski, Ottawa, Ont. (Slawomir Wesolkowski, NR), Université d’Ottawa
  • Alexis Shepherd, Surrey, C.-B. (Aaron Shepherd, TI), Université de la Colombie-Britannique
  • Sam Waite, Kelowna, C.-B. (Brent Waite, ACIA-S&A), Université Carleton

Bourses d’études de 1 000 $

  • Michael Yang, Markham, Ont. (Min Xu, VFS), Université Johns-Hopkins
  • Serena Valdez Soc, Winnipeg, Man. (Giselle Valdez Soc, CP), Université du Manitoba

Vous pouvez nous aider à soutenir la nouvelle génération de jeunes professionnel·les et faire une différence dans leur vie.

Je fais un don

En 2023, nous avons accordé des bourses d’études à 20 lauréat·es. Merci à nos membres et à nos sociétés commanditaires. Félicitations à nos lauréat·es.

Bourse d’études de 5 000 $

  • Guntaas Randhawa, Chestermere, AB (Harpreet Randhawa, VFS), Université de Calgary

Bourses d’études de 1 500 $

  • Adele Winker, Victoria, C.-B. (Robert Winker, VFS), Université de la Colombie-Britannique
  • Annabel Lu, Ottawa, Ont. (Jie Wu, TI), Université de la Colombie-Britannique 
  • Antong Hou, Ottawa, Ont. (Jiali Shang, RE), Université Harvard
  • Cynthia Zhang, Ottawa, Ont. (Yanhui Tong, NR), Université de Waterloo 
  • Diya Chakravarty, Ottawa, Ont. (Dipankar Chakravarty, SP,) Université d’Ottawa
  • Isla Smith, Ottawa, Ont. (Murray Smith, SP), Université Bishop’s
  • Katherine Langille, Ottawa, Ont. (Heather Langille, SH), Université de Waterloo
  • Paul Felfli, Ottawa, Ont. (Georges Felfli, NR), Université Carleton
  • Ronan Briggs, Carp, Ont. (Stephanie Watson, SP), Université d’Ottawa
  • Sophia Song Qu, Ottawa, Ont. (Haicheng Qu, NR), Université de Waterloo/Université Wilfrid-Laurier
  • Anna Reso, Maple, Ont. (Enton Reso, ACIA-S&A), Université Queen’s 
  • Grace Zhou, Oakville, Ont. (Amy Ly, VFS), Université Western
  • Joshua Dierickse, Waterloo, Ont. (Jie Dierickse, VFS), Université de Waterloo
  • Julia Gotovsky, Thornhill, Ont. (Gail Dangoor, SH), Université Western
  • Lisa Kappen, Brampton, Ont. (Sumy Kappen, VFS), Université McMaster
  • Julian Lau, Edmonton, Alb. (Andy Lau, TI), Université de Toronto
  • Marika Leblanc, Middle Sackville, N.-É. (Stéphane Leblanc, SP), Université Sainte-Anne

Bourses d’études de 1 000 $

  • Affaan Abid, Corman Park, Sask. (Aman Abid, CNRC-AR/ACR), Université de la Saskatchewan
  • Anil Singh, St Andrews, N.-B. (Rabindra Singh, SP), Université du Nouveau-Brunswick

Vous pouvez nous aider à soutenir la nouvelle génération de jeunes professionnel·les et faire une différence dans leur vie.

Je fais un don

L’IPFPC s’inquiète vivement de l’annonce faite par l’Agence du revenu du Canada de licencier environ 580 titulaires de postes à durée déterminée d’ici la mi-décembre. Ces réductions peuvent être considérées comme une indication de rajustements plus généralisés des effectifs dans l’ensemble de la fonction publique.

« Comment les Canadien·nes peuvent-ils attendre le même niveau de qualité de service s’il y a moins de personnel? déclare la présidente de l’Institut, Jennifer Carr. Il ne s’agit pas seulement de chiffres sur une feuille de calcul, mais de professionnel·les qualifiés qui jouent un rôle essentiel dans notre système fiscal. »

L’un des principaux rôles des employés de l’ARC est de protéger les sources de revenus en s’attaquant aux riches fraudeurs fiscaux et aux paradis fiscaux extraterritoriaux. En veillant à ce que ces groupes paient ce qu’ils doivent, il ne serait plus nécessaire de procéder à ces réductions dévastatrices. 

« L’ARC joue un rôle essentiel en traquant les paradis fiscaux à l’étranger et en veillant à ce que les milliardaires paient leur juste part.  Il est temps de renforcer cette capacité, et non de l’affaiblir », d’ajouter Mme Carr. 

Autre sujet de préoccupation : les postes à durée déterminée constituent généralement un point d’entrée crucial pour les nouveaux talents dans la fonction publique. L’ARC devant faire face à une vague de départs à la retraite dans les années à venir, il s’agit d’un signal inquiétant pour l’avenir de notre main-d’œuvre. 

« Les réductions imposées par M. Harper en 2012 ont commencé par des postes à durée déterminée, avant de s’étendre à la suppression de 1 200 emplois. Si cela se reproduit, cela pourrait entraîner la perte d’une nouvelle génération de fonctionnaires au moment même où nous en avons le plus besoin », conclut Mme Carr.

Il est temps pour le gouvernement de suspendre ces réductions et d’engager une véritable consultation avec les syndicats. Le temps est venu d’élaborer une stratégie durable en matière de main-d’œuvre qui garantisse la qualité des services publics et l’avenir de notre fonction publique.