L'Institut professionnel de la fonction publique du Canada

Nous sommes heureux d’apprendre que le gouvernement du Canada a reconduit le mandat de Mme Mona Nemer au poste de conseillère scientifique en chef du gouvernement (CSC).

Le 10 septembre, Debi Daviau, présidente de l’IPFPC, a justement envoyée une lettre au ministre de l’Innovation, de la Science et de l’Industrie pour demander la reconduction de ce mandat.

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La science publique joue un rôle essentiel pour assurer le bien-être des Canadiens. Elle est le moteur de l’innovation qui stimule notre économie et permet à nos industries clés de rester compétitives à l’échelle mondiale. On ne saurait surestimer l’importance du rôle de la CSC à cet égard, ainsi que dans le soutien de l’infrastructure scientifique et des chercheurs de notre pays.

Nous avons une excellente relation de travail avec Mme Nemer.

Son leadership et sa collaboration ont été déterminants pour intégrer l’intégrité scientifique au sein du gouvernement fédéral. La politique sur l’intégrité scientifique encadre les processus décisionnels de nature scientifique et prescrit les lignes directrices devant régir un débat public non muselé sur les recherches que mènent nos membres.

Le Caucus des membres noirs de l’IPFPC recherche des bénévoles pour faire partie de son équipe de direction.

Ce Caucus supervisera l’élaboration et la mise en œuvre de stratégies de lutte contre le racisme anti-Noirs à l’IPFPC et chez nos employeurs en conseillant le Comité des droits de la personne et de la diversité (CDPD) sur les questions et les politiques directement liées avec le racisme anti-Noirs. Il identifiera et éliminera les obstacles à la réussite des membres noirs et créera un environnement propice à la réalisation de leur plein potentiel.

Le Caucus des membres noirs aspire à un IPFPC et à des employeurs antiracistes.

En août 2020, le CDPD a annoncé la formation du Caucus des membres noirs de l’IPFPC, dirigé par Jennie Esnard, présidente du CDPD, et Din Kamaldin, membre du CDPD.

Jennie Esnard, HRDC Chair, and Din Kamaldin, HRDC member.

 

Nous invitons les membres noirs de l’IPFPC de toutes les communautés à postuler à l’équipe de direction au plus tard le 21 septembre 2020.

Je postule

Nous recherchons des membres qui sont prêts à aider le Caucus des membres noirs à réaliser ses objectifs à court et à long terme. Il y a 4 postes disponibles dans l’équipe de direction. Celle-ci doit être prête à se réunir régulièrement par vidéoconférence pour les deux premiers mois, le cas échéant.

C’est votre chance de diriger et de mettre en œuvre des politiques et des programmes qui aident les membres noirs de l’IPFPC. Vous aurez l’occasion de travailler avec des alliés antiracistes pour renforcer l’antiracisme de votre syndicat et de votre lieu de travail.

Si vous avez des questions concernant la façon de postuler à l’équipe de direction, veuillez contacter Jennie Esnard et Din Kamaldin à caucusnoir@ipfpc.ca.

La présidente de l’IPFPC, Debi Daviau, a contacté tous les dirigeants politiques du Nouveau‑Brunswick afin de clarifier leurs positions sur les questions qui importent le plus à nos membres.

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Plusieurs centaines de membres de l’IPFPC vivent et travaillent au Nouveau-Brunswick. Nos membres de cette province comprennent des procureurs de la Couronne, des avocats de la Couronne, des employés des services d’aide juridique, des agronomes et des agrologues, des ingénieurs, des architectes, des arpenteurs ainsi que des vétérinaires et des pathologistes vétérinaires, qui ont tous continué à fournir des services essentiels à la population du Nouveau-Brunswick pendant la crise de la COVID-19. Beaucoup sont aussi en première ligne d’intervention provinciale et fédérale.

La présidente Daviau a demandé à chaque partie de clarifier sa position sur les questions suivantes :

(1) Si vous êtes élu, que fera votre parti pour garantir qu’une fonction publique provinciale efficace et bien financée restera en place dans les années à venir ?

(2) Si votre parti est élu, compte tenu des préoccupations sanitaires liées à la pandémie de COVID-19, que fera-t-il pour assurer la sécurité de nos membres qui retournent à leur lieu de travail habituel? Et votre parti appuiera-t-il des mesures favorisant l’équilibre entre la vie professionnelle et la vie privée pour nos membres et leur famille, étant donné l’incertitude persistante face à ce que sera la « nouvelle normalité »?

(3) S’il est élu, votre parti veillera-t-il à ce que nos membres reçoivent un salaire équitable et concurrentiel par rapport à celui de leurs homologues de l’ensemble du Canada? Comme vous le savez peut-être, les professionnels de la fonction publique du Nouveau-Brunswick sont actuellement parmi les moins bien payés du pays.

(4) Comme leur régime de retraite à prestations déterminées a été remplacé par un régime de retraite à risques partagés, nos membres se retrouvent avec un régime qui leur en donne moins et qui leur coûte plus cher. Si votre parti est élu, que fera-t-il pour combler cette lacune?

Nous sommes un syndicat non partisan et nous sommes prêts à collaborer avec le prochain gouvernement provincial pour que les Néo-Brunswickois continuent de recevoir les excellents services publics auxquels ils s’attendent et dont ils ont besoin.

De nombreux employés du secteur public fédéral ne connaissent pas leurs droits au congé parental et au congé pour obligations familiales. Ces droits existent pour aider les employés ayant des responsabilités parentales et de soignant à mieux concilier leur vie professionnelle et leur vie privée. Cependant, comme certains employés ne connaissent pas leurs droits, ils ne se prévalent pas de ces dispositions.

C’est pourquoi l’équipe du projet Les femmes en science de l’IPFPC a élaboré un document infographique qui explique les droits généraux aux congés de maternité, aux congés parentaux et aux congés pour obligations familiales et les droits relatifs au retour au travail dont bénéficient les employés du secteur public fédéral.

Même si l’information contenue dans ce document provient presque exclusivement de 5 conventions collectives (RE, NR, SP, SH et AV) et de l’assurance-emploi, la plupart des droits mentionnés sont communs à plusieurs groupes.

Nous espérons que ce document vous aidera à connaître vos droits en tant que parent ou soignant et à mieux les comprendre. 

Parental leave graphic

Le Régime d’assurance-invalidité (AI) accepte temporairement des signatures et formulaires électroniques.

Afin d'aider les membres, les médecins et les gestionnaires pendant la pandémie de la COVID-19, la Sun Life acceptera temporairement les quatre formulaires de demande de règlement d’AI soumis avec des signatures électroniques, plutôt que des signatures manuscrites, par courriel à disabilityclaims@sunlife.com.

Pour demander des prestations aux termes du RAI, il faut remplir quatre formulaires et les envoyer à la Sun Life :

  • Déclaration de l’employé
  • Déclaration du médecin traitant
  • Déclaration de l’employeur
  • Déclaration du conseiller à la rémunération

Les quatre formulaires se trouvent sur le site Web du Régime d’assurance-invalidité de la Sun Life.

Acceptation temporaire de la Déclaration de l’employeur par un cadre supérieur

Temporairement, un cadre supérieur du membre peut remplir et envoyer la Déclaration de l’employeur s’il indique à la Sun Life qu’il le fait en raison de l’indisponibilité du gestionnaire immédiat du membre. 

Dans ce cas, le nom du gestionnaire immédiat non disponible doit alors être mentionné sur le formulaire, sur une feuille de papier distincte, ou dans le courriel d’envoi. S’il n’est pas possible de faire remplir le formulaire par un cadre supérieur, le membre doit appeler la Sun Life au 1-800-361-5875.

Les membres qui ont de la difficulté à faire remplir la Déclaration du médecin traitant doivent également appeler la Sun Life pour discuter de leur situation.

Comme toujours, si vous ou votre médecin traitant avez des questions ou des préoccupations, veuillez communiquer avec la Sun Life au 1-800-361-5875.

Les parents et les éducateurs prennent des décisions difficiles à l’approche du mois de septembre. Pour les membres de l’IPFPC qui travaillent dans la fonction publique fédérale, chaque situation sera unique en fonction de leur ministère et de l’école de leurs enfants.

Il est important que vous parliez de votre situation personnelle avec votre gestionnaire. Il vous conseillera, en collaboration avec votre direction des ressources humaines (RH) à propos des congés que vous pouvez prendre pour vous occuper de vos enfants si leur école n’ouvre qu’à temps partiel ou si vos enfants sont inscrits à des cours en ligne.

Si la direction et les RH n’offrent ni solutions ni conseils proactifs en cette période stressante, nos équipes de consultation peuvent vous aider. Contactez le président ou la présidente de l’équipe de consultation de votre ministère https://ipfpc.ca/fr/relations-de-travail/consultation. Cette personne aura l'information la plus récente, car elle rencontre régulièrement votre ministère pour discuter de ces questions importantes.  

En ce qui concerne la réouverture des écoles, de nombreuses questions demeurent sans réponse, par exemple : « Que se passera-t-il en cas d’éclosion de COVID-19 à l’école? Qu’est-ce qui arrive si l’école ferme? Qu’est-ce que je fais si mon enfant est malade? Que se passe-t-il quand mon congé est terminé? Quel congé pourrai-je avoir si je choisis de ne pas envoyer mes enfants à l’école? »

L’IPFPC cherche maintenant des réponses à ces questions importantes. Nous travaillons avec tous les intervenants, tous les syndicats représentant les fonctionnaires fédéraux, pour garantir que vous aurez les congés dont vous avez besoin. C’est une question prioritaire dans nos discussions avec le Conseil du Trésor et le Bureau du dirigeant principal des ressources humaines.

Nous tentons de faire modifier temporairement votre convention collective pour que vous puissiez faire face à la tempête de la COVID-19. Nous préconisons le maintien du code des congés 699 et une plus grande latitude quant à l’horaire de travail, afin de vous donner l’accommodement le plus adapté à votre situation et le plus raisonnable.

Nous avons beaucoup de membres qui sont parents et soignants et qui doivent choisir entre s’occuper de leur famille et travailler. Le taux de participation des femmes au marché du travail a reculé de près de 30 ans. Des places dans des garderies sécuritaires et fiables, maintenant et tout au long de la crise sanitaire, ainsi que des écoles publiques ouvertes en toute sécurité sont évidemment la solution.

Notre équipe est là pour vous aider si vous n’obtenez pas le soutien dont vous avez besoin de la part de votre employeur.

Le 12 août, le Conseil d’administration de l’Institut a tenu une réunion extraordinaire pour traiter de la reprise des réunions en personne des membres de l’IPFPC. Après une longue discussion, nous avons décidé que toutes les réunions en personne des membres seront suspendues jusqu’à la fin de 2020.

Le Conseil reconnaît le rôle crucial des réunions en personne dans la vie de notre syndicat et sait que chacun souhaite les reprendre le plus tôt possible. Toutefois, il a aussi indiqué que la santé et la sécurité des membres et du personnel sont sa priorité absolue.

La page Web intitulée Situations des réunions des membres a été mise à jour en conséquence.

Il suit donc la situation en permanence tout en préparant la reprise éventuelle des réunions en personne; il réexaminera la situation avant l’assemblée générale annuelle du 5 décembre 2020.

Dans l’intervalle, les organismes constituants sont encouragés à continuer de mener leurs activités de manière virtuelle en utilisant Zoom ou d’autres moyens de visioconférence ou de téléconférence.

Le 10 juin 2020, Norma Domey, vice-présidente de l’Institut et présidente du Comité consultatif des sciences, a orchestré nos efforts de mobilisation sur #ShutDownAcademia et #shutdownSTEM, une campagne lancée par une coalition multi-identitaire et intersectionnelle composée de professionnels et d’universitaires du secteur des sciences, de la technologie, de l'ingénierie et des mathématiques (STIM) qui agissent pour la vie des Noirs. 

Ce jour-là, des milliers de professionnels et d’universitaires du monde entier ont cessé de travailler pour observer 8 minutes et 46 secondes de silence contre le racisme.

La vice-présidente Domey et le Comité consultatif des sciences ont ensuite tenu une conversation très informative avec des professionnels des sciences de tout le pays sur la condition des Noirs au Canada. Elle a notamment déclaré : « Nous ne pouvons plus rester les bras croisés. Le racisme systémique doit être combattu et dénoncé sur-le-champ. À titre d’alliés, votre aide à tous compte. Les Canadiens doivent tous ensemble éradiquer le racisme.

Les membres de l’Institut peuvent contribuer à la lutte contre le racisme de plusieurs façons :

  • demander des comptes aux dirigeants élus de tous les paliers de gouvernement et veiller à ce qu’ils agissent pour le bien de tous les citoyens, et pas seulement dans l’intérêt de quelques privilégiés; 
  • construire des ponts avec des particuliers et des familles de différentes communautés culturelles;
  • sensibiliser leurs enfants et leurs petits-enfants à ce sujet.

Pour en savoir plus sur #ShutDownAcademia et #ShutDownSTEM, cliquez ici (site en anglais seulement).

Des professionnels de la science partout au Canada ont participé à la discussion
Des professionnels de la science partout au Canada ont participé à la discussion.

 

Malgré la crise de la COVID-19, les fonctionnaires travaillent fort pour les gens du pays. Nous avons préparé la Prestation canadienne d’urgence (PCU) en un temps record. Nous avons travaillé sans relâche pour ramener des voyageurs canadiens chez eux et nous continuons à faire pression pour qu’un vaccin soit élaboré.

Nous nous sommes également occupés de nos enfants. Nous sommes nombreux à avoir travaillé tard le soir ou très tôt le matin, pendant que nos enfants dormaient. Et nous sommes nombreux à nous être portés volontaires pour faire du travail qui ne fait pas partie de nos fonctions habituelles pour aider les autres le plus possible.

75% des fonctionnaires peuvent travailler à pleine capacité malgré la COVID-19

« Les fonctionnaires font plus que le nécessaire dans les circonstances, selon Debi Daviau, présidente de l’IPFPC. Les parents qui travaillent doivent s’occuper de leurs enfants à temps plein tout en s’acquittant de leur charge de travail. Il est évident qu’une saine économie repose sur l’accès à des services de garde d’enfants sécuritaires et abordables ».

Dans tout le pays, les parents qui travaillent - et surtout les femmes - sont forcés de choisir entre leur carrière et la prise en charge de leurs enfants. Depuis le début de la pandémie, la participation des femmes à la population active a reculé de près de 30 ans. Des places en garderie sécuritaire et fiable, maintenant et tout au long de la crise sanitaire, ainsi que des écoles publiques ouvertes en toute sécurité sont la solution évidente.

Les secteurs public et privé doivent élaborer des politiques de congé flexibles pour aider les parents qui travaillent à gérer équitablement les exigences de la garde d’enfants. L’IPFPC demande lui aussi que tous les Canadiens aient accès à de meilleurs programmes de garde d’enfants et à des garanties de revenu de base. Nos membres ont mis sur pied la PCU et d’autres programmes d’urgence, et nous savons le bien qu’ils peuvent faire.

Seuls 25 % des fonctionnaires ont occasionnellement eu besoin d’un congé payé inscrit au code 699 pour s’occuper de leurs enfants, pour être en quarantaine, pour guérir de la COVID-19 ou pour des problèmes techniques. Dans certains cas, le code a été utilisé parce que des projets ont été reportés ou parce qu’un travail particulier exigeait une auto-isolation entre deux quarts de travail.

Selon le Conseil du Trésor, 76 804 employés ont utilisé le code 699 entre le 15 mars et le 31 mai. Ces congés représentent environ 5 % des dépenses salariales habituelles pour cette même période, soit environ 439 M$.

Ces fonctionnaires travaillaient et prenaient parfois un congé inscrit au code 699. S’ils avaient complètement arrêté de travailler et reçu la PCU, comme ils en avaient le droit, il en aurait tout de même coûté 384 M$ aux contribuables. Les économies auraient été minimes, puisque le gouvernement doit quand même assurer les services aux Canadiens et payer le salaire des remplaçants. Les répercussions négatives à long terme sur les services publics et l’économie auraient été considérables.

En cette période de crise sans précédent, il est logique que le gouvernement fédéral mette l’accent sur le maintien d’une fonction publique performante. L’IPFPC collabore avec l’employeur pour que ces processus soient raisonnables et équitables. Tant que des services de garde d’enfants sécuritaires et fiables ne seront pas disponibles et que les écoles ne sont pas rouvertes, l’employeur doit faire preuve de souplesse pour que le travail soit fait.

Le jeudi 9 juillet dernier, la présidente Debi Daviau a animé une assemblée téléphonique pour les membres de l’Institut qui travaillent pour un employeur provincial ou distinct. Elle a expliqué les conséquences de la COVID-19 sur leur vie professionnelle, ce que l’Institut fait pour atténuer les impacts de cette crise et ce que nous ferons ensuite.

Les membres ont obtenu réponse à leurs questions sur la santé, la sécurité et d’autres sujets liés à la pandémie au cours de l’appel.

Les personnes qui n’ont pas pu se joindre à nous peuvent écouter l’assemblée en rediffusion dans la langue de leur choix :

En français

En anglais