L'Institut professionnel de la fonction publique du Canada

Ce qui s’annonce pour 2019

Bonjour,

L’Institut continuera en 2019 à défendre activement les intérêts de ses membres. J’aimerais profiter de l’occasion pour faire état de certains dossiers qui se trouveront au cœur de nos préoccupations pour les douze prochains mois.

Premièrement, j’ai le plaisir d’annoncer que les vice-présidents et moi-même ferons au cours du printemps et de l’été une tournée de quelques-unes des régions éloignées où travaillent les membres de nos unités de négociation plus petites. Nous prendrons le pouls de la situation et parlerons des démarches de l’Institut pour y répondre. Nous voulons faire comprendre à ces membres de l’Institut que leurs préoccupations nous tiennent tout aussi à cœur que celles des groupes de plus grande taille. Le proverbe « l’union fait la force » explique très bien ma pensée!

Pour Phénix, nous concentrerons une partie de nos efforts cette année sur le développement de la prochaine génération du système de paye. Le gouvernement s’est publiquement engagé à faire mieux cette fois, en consultant les agents négociateurs et ses propres spécialistes de l’informatique. Nous comptons bien lui faire tenir sa promesse. Cela dit, nous continuerons de réclamer que les membres de l’Institut touchés par Phénix et par le retard dans la mise en œuvre des conventions collectives reçoivent une compensation.

L’année sera déterminante sur le plan des négociations, et notre Comité de négociation stratégique nous y a bien préparés. Nous avons rompu avec la tradition et avons mis sur pied une « table centrale » où nos pourparlers avec l’employeur portent sur un grand nombre de points que nos groupes ont en commun. Nous pensons que cette démarche maximisera notre efficacité durant la présente ronde de négociations. Nous jouissons en ce moment d’une bonne relation de confiance avec le Conseil du Trésor, et nous nous attendons à ce que cela ait des effets positifs sur les négociations.

Nous nous sommes penchés sur le fait que le gouvernement fédéral sous-traite depuis de nombreuses années le travail qui revient à nos membres du groupe CS. Nous avons récemment réussi à intégrer un libellé à cet effet dans la convention collective de ce groupe. Dans la foulée d’une campagne ayant entraîné le dépôt de plusieurs centaines de griefs, nous avons réussi à conclure une entente avec le Secrétariat du Conseil du Trésor pour faire respecter ce libellé, guider les ministères et assurer qu’ils s’y conforment. Les griefs seront mis en suspens tandis que nous tentons d’en assurer le respect par l’ensemble des ministères. J’aimerais remercier du fond du cœur Eva Henshaw pour son précieux travail dans ce dossier.

Nous suivrons également la question des bureaux à aires ouvertes (souvent surnommés Milieu de travail 2.0 et Milieu de travail GC au fédéral) en créant des outils que nos équipes de consultation et délégués syndicaux pourront utiliser dans leurs discussions avec l’Employeur. Nous voulons nous assurer que le concept est mis en œuvre de façon à permettre à nos membres de bien accomplir leur travail, et à éviter les effets négatifs souvent associés à ce genre d’aménagement. Nous sommes également prêts à en appeler directement aux décideurs du gouvernement si les consultations se révélaient infructueuses.

Enfin, nous continuerons de cultiver nos relations avec le gouvernement. Nous veillerons à solidifier nos liens avec les hauts fonctionnaires, y compris les députés, ministres et représentants influents de l’Employeur. Dans cet esprit, nous sommes à planifier notre Journée de lobbying annuelle de l’IPFPC qui aura lieu le 5 février prochain, à Ottawa. Notre équipe de représentants de l’Institut se rendra cette journée-là sur la Colline parlementaire afin de défendre les intérêts de nos membres auprès des députés, y compris des ministres du gouvernement détenant les portefeuilles d’importance. Nous sommes également à élaborer notre stratégie pour les prochaines élections fédérales en 2019. Comme celles-ci auront lieu en octobre, nous voulons nous assurer que les principaux dossiers – notamment Phénix, la sous-traitance, la science publique et l’équité fiscale – sont à l’avant-plan des faits et gestes des partis politiques et de leurs candidats aux élections.

En gros, 2019 promet de se révéler une autre année électrisante pour l’Institut. Je suis enthousiaste à l’idée de continuer à servir nos membres de mon mieux durant les prochains mois.

Bien mieux ensemble!

Debi Daviau
Présidente


15 janvier 2019
L’Institut continuera en 2019 à défendre activement les intérêts de ses membres. J’aimerais profiter de l’occasion pour faire état de certains dossiers qui se trouveront au cœur de nos préoccupations pour les douze prochains mois.

11 janvier 2019
Le président du Conseil du Trésor et ministre du Gouvernement numérique, Scott Brison, a annoncé qu’il ne se représentera pas aux élections cette année, et comme beaucoup de Canadiennes et de Canadiens, j’ai été navrée d’apprendre ce départ.

4 décembre 2018
Même si l’Institut et ses partenaires du Conseil de gestion du Régime de soins dentaires du Conseil national mixte n’ont pas fini de négocier ferme le régime de soins dentaires de la majorité de ses membres (composante 55555 du CNM), je peux déjà vous annoncer que nous avons obtenu des améliorati

30 novembre 2018
Plus tôt cette année, dans son budget de 2018, le gouvernement fédéral a annoncé son intention de remplacer le système de paye catastrophique de Phénix par une nouvelle solution fonctionnelle.

10 octobre 2018
Le 4 octobre 2018, j’ai fait une présentation devant le Comité permanent des opérations gouvernementales de la Chambre des communes sur la situation du processus d’embauche dans la fonction publique. Je tombais à point puisque le gouvernement venait de publier sa propre étude sur le sujet.

1 octobre 2018
Le 26 septembre 2018, le député Daniel Blaikie (Elmwood-Transcona, NPD) a présenté le projet de loi C-414, d'initiative parlementaire, qui vise à reporter d’un an la date limite à laquelle les employés des Laboratoires Nucléaires Canadiens (LNC) peuvent continuer à cotiser à leur Régime de retraite de la fonction publique (RRFP).