L'Institut professionnel de la fonction publique du Canada

Signification des lettres de mandat ministériel du gouvernement fédéral pour nos membres

Bonjour,

Le 13 décembre 2019, le premier ministre Justin Trudeau a rendu publiques les lettres de mandat des ministres de son Cabinet. Ces documents décrivent ses attentes et ses priorités à l’égard de ses ministres et des organisations qu’ils dirigent.

Nous avons lu les lettres qui s’appliquent aux ministères dont les activités ont une grande incidence sur nos membres, dont le Conseil du Trésor, Services publics et Approvisionnement Canada (SPAC), Gouvernement numérique, Revenu Canada, Innovation, Science et Développement économique Canada, et Finances.

Les directives générales du premier ministre à l’intention de ses ministres soulignent la nécessité d’une fonction publique forte et résiliente et d’une communication dynamique avec les syndicats.

Ces lettres précisent également plusieurs objectifs clés du gouvernement qui sont directement liés au travail de nos membres :

  • Éliminer les arriérés de Phénix;
  • Mettre en place le système de rémunération et de ressources humaines de la prochaine génération (et y faire participer les principaux syndicats du secteur public);
  • Veiller à ce que la fonction publique recrute et maintienne en poste des personnes de talent;
  • Réduire de moitié les délais de dotation de la fonction publique (ce qui pourrait entraîner une diminution de la sous-traitance);
  • Protection de l’intégrité scientifique :
    • Mettre la science gouvernementale à la disposition du grand public;
    • Démuseler les scientifiques du gouvernement;
    • Instituer des processus décisionnels fondés sur des faits.
  • Faire en sorte que la conseillère scientifique en chef produise des rapports réguliers sur les priorités scientifiques pangouvernementales;
  • Négocier de bonne foi avec les syndicats du secteur public;
  • Mettre en œuvre la Loi sur l’équité salariale au sein de la fonction publique;
  • Accroître le nombre de femmes dans les postes de décision de haut niveau au sein du gouvernement;
  • Améliorer les capacités numériques du gouvernement;
  • Mettre à profit les leçons tirées des projets informatiques antérieurs;
  • Examiner les dépenses gouvernementales;
  • Veiller à ce que les Canadiens fortunés ne bénéficient pas d’allégements fiscaux injustes;
  • Moderniser les règles contre l’évitement fiscal et éliminer les échappatoires fiscales des sociétés.

En donnant ces directives, le premier ministre a suscité de grandes attentes à l’égard de la fonction publique. De concert avec nos 60 000 membres, je me réjouis à l’idée de collaborer avec son bureau et son Cabinet et d’établir une relation solide avec les décideurs du gouvernement canadien.

Bien mieux ensemble!

Debi Daviau
Présidente


13 juin 2019
La présidente Debi Daviau a signé une entente avec le Conseil du Trésor qui prévoit une indemnisation pour tous les membres de l’IPFPC touchés par le fiasco Phénix.

6 juin 2019
Au cours du dernier mois, nous avons vu notre travail acharné porter ses fruits. Le 12 juin prochain, participez à une assemblée téléphonique pour écouter Debi Daviau, présidente de l’Institut, faire le point sur les dédommagements liés à Phénix et les gains réalisés à la table centrale.

3 juin 2019
Le gouvernement fédéral entreprend un exercice de réflexion en vue de moderniser la Loi sur les langues officielles (LLO), adoptée en 1969. Comme il consulte les Canadiens à ce sujet, l’Institut a récemment présenté ses observations sur les modifications possibles à la Loi.

17 mai 2019
Un rapport publié hier par le directeur parlementaire du budget (DPB) confirme ce que nous nous évertuons à répéter depuis novembre 2018 : non seulement faut-il remplacer Phénix, mais il est possible de le faire à un coût raisonnable.

3 mai 2019
Au nom de tous les membres de l’Institut, je tiens à offrir notre solidarité et nos encouragements à nos membres et nos concitoyens qui sont touchés par les graves inondations qui sévissent un peu partout au pays.

20 mars 2019
On peut difficilement s’empêcher de voir la nature électoraliste du dernier budget fédéral. Il est tout aussi difficile de ne pas le considérer comme un rapport d’étape sur la réalisation des « vrais changements » promis aux dernières élections.