L'Institut professionnel de la fonction publique du Canada

Résistons aux attaques de Doug Ford contre les droits des travailleuses et des travailleurs

La présidente Carr a déclaré ce qui suit en réaction à l’attaque sans précédent du gouvernement Ford contre les droits des travailleuses et des travailleurs en Ontario :

« Les mesures prises par Doug Ford s’attaquent de façon inédite aux droits du travail en Ontario. Ne vous méprenez pas : s’il réussit à invoquer la clause dérogatoire pour éviter de négocier avec le SCFP, il le fera chaque fois que les droits constitutionnels de quelqu’un bloqueront son chemin.

Tous les gouvernements provinciaux et fédéraux de droite se justifieront de ce précédent pour ignorer leurs obligations de négocier équitablement. Ces mesures vont éroder nos droits durement acquis, et pas seulement notre droit à la négociation collective, mais aussi tous nos droits enchâssés dans la Charte.

Je veux qu’on comprenne bien qu’elles font partie du programme clairement antisyndical de ce gouvernement. Des centaines de membres de l’IPFPC continuent de subir les effets du projet de loi 124, qui limite les augmentations salariales du secteur public à 1% par an. Les mesures prises par le gouvernement Ford ne font pas que manquer de respect à l’excellent travail de première ligne de ces personnes en limitant leurs salaires malgré l’inflation galopante, elles violent également nos droits de négocier collectivement protégés par la Charte. C’est pourquoi nous faisons partie d’une coalition qui conteste le projet de loi 124 devant les tribunaux et pourquoi nous sommes aux côtés des membres du SCFP aujourd’hui.

La population canadienne doit tenir tête à Doug Ford et être solidaire de nos collègues membres du SCFP. J’invite tout le monde à aller aux rassemblements locaux pour appuyer les membres du SCFP, à écrire à leurs député·e·s et à faire pression sur Doug Ford pour qu’il abandonne son attaque anticonstitutionnelle contre les travailleuses et les travailleurs et qu’il retourne s’asseoir à la table des négociations.

Des générations de Canadien·ne·s se sont battues courageusement pour protéger nos droits et nos libertés contre les abus du gouvernement. C’est maintenant à notre tour de nous opposer à Doug Ford et à sa tentative de bafouer nos droits garantis par la Charte ».


6 octobre 2017
Radio-Canada et la CBC ont déclaré cette semaine que le projet Phénix était vraiment programmé pour l’échec. En effet, l’analyse de rentabilisation préparée en 2009 sous le gouvernement précédent ne contenait pas d’analyse des risques digne de ce nom et était motivée par des considérations politiques. L’ancien directeur parlementaire du budget déclare même qu’« en regardant cette analyse de rentabilisation, les lacunes de l’analyse des risques sont tellement grosses qu’un autobus pourrait passer dans les trous laissés par ce qui manque ».

3 octobre 2017
Étant donné le fiasco Phénix et conformément à la promesse faite aux agents négociateurs de permettre aux membres d’accéder plus facilement à l’information sur leur paye, Services publics et Approvisionnement Canada (SPAC) vient de publier le Bulletin sur la paye de septembre.

2 octobre 2017
L’Institut vient de déposer deux nouveaux griefs de principe dans la foulée du fiasco Phénix. Il est d’avis que le Conseil du Trésor ne respecte pas l’échéance de mise en œuvre des clauses de la convention collective des groupes AV et SP (120 jours et 90 jours, respectivement).

29 septembre 2017
L’impact des ratés du système de paye Phénix sur les employés fédéraux a fait couler beaucoup d’encre, mais relativement peu a été dit sur les préjudices subis par les retraités de la fonction publique.

21 juillet 2017
Dernièrement, j’ai envoyé aux quotidiens Globe and Mail un article d’opinion concernant les problèmes que le système de paye Phénix fait peser sur nos membres en précisant que la sous-traitance est une des causes profondes de la débâcle.

12 juin 2017
Les recommandations relatives à Services partagés Canada (SPC) d’un récent rapport, encore une fois préparé par des consultants, montrent que le se