L'Institut professionnel de la fonction publique du Canada

Punaises des lits dans les immeubles gouvernementaux

Bonjour,

Comme vous le savez certainement compte tenu de l’importante couverture médiatique des derniers jours, on a trouvé des punaises des lits dans au moins six édifices du gouvernement fédéral situés dans la région de la capitale nationale.  On en a également trouvé dans des édifices gouvernementaux à Montréal et à Winnipeg. Il se peut qu’il y en ait dans d’autres immeubles gouvernementaux sans qu’on les ait officiellement détectés.

Je tiens à vous assurer que nous prenons cette situation très au sérieux et que nous collaborons avec l’employeur pour régler ce problème de santé aussi rapidement et intégralement que possible.

Services publics et Approvisionnement Canada (SPAC) a pris plusieurs mesures à cet égard; il a notamment fait appel à des experts en lutte antiparasitaire, effectué des inspections canines, installé des pièges, aspiré et vaporisé les tapis, appliqué un traitement par pulvérisation et surveillé la situation après traitement. Malgré ces efforts, il pourrait se révéler nécessaire de procéder à plusieurs traitements avant que les punaises ne soient éradiquées une fois pour toutes dans les installations touchées.

SPAC agit également dans une optique prévoyante; il effectue des tests aléatoires et renseigne le personnel de nettoyage et les employés sur ce qu’il faut faire pour faciliter la détection précoce. Les responsables des biens immobiliers du gouvernement s’efforcent également de réagir à ce problème au meilleur de leurs capacités.

Du côté syndical, le 31 octobre, de hauts représentants de l’IPFPC, ainsi que ceux d’autres agents négociateurs, ont rencontré le sous-ministre Matthews, de SPAC, pour examiner la situation. Nous allons continuer de rencontrer régulièrement SPAC jusqu’à ce que le problème soit résolu, et nous écrirons au ministre si la situation persiste dans les jours à venir.  Les syndicats ont également demandé des mesures d’adaptation pour leurs membres qui sont germaphobes. 

Dans l’ensemble, nous appuyons les mesures préconisées par nos collègues de l’Alliance de la Fonction publique du Canada (AFPC) :

  • « Inspecter de façon proactive tous les édifices du gouvernement fédéral à l’aide de chiens renifleurs pour vérifier s’il y a des punaises des lits.
  • Procéder à la fumigation dans l’ensemble des bâtiments où sont trouvées des punaises des lits, et pas seulement à un étage ou dans une section.
  • Assumer tous les frais de fumigation des employés fédéraux qui trouvent des punaises des lits chez eux s’ils travaillent dans un immeuble où l’on en a détecté.
  • Prévoir des mesures d’adaptation pour permettre aux employés de travailler à domicile dans la mesure du possible si des punaises de lit ont été détectées dans leur lieu de travail.
  • Après une fumigation, les employés ne devraient pas être obligés de retourner au travail avant qu’une inspection de suivi n’ait été effectuée de concert avec leur syndicat et leur comité mixte de santé et de sécurité.
  • Tous les employés devraient suivre une formation sur la façon d’identifier les punaises des lits et de repérer leur présence du travail.
  • Créer un registre des édifices fédéraux contaminés par les punaises des lits ou d’autres vermines.
  • Les syndicats d’employés et les comités mixtes de santé et de sécurité devraient être immédiatement informés chaque fois qu’on détecte des punaises des lits dans les lieux de travail fédéraux. »

Les employés qui soupçonnent la présence de punaises des lits dans leur milieu de travail devraient le signaler à leur gestionnaire et contacter le Centre national d’appels de service au 1-800-463-1850, afin qu’une enquête et un traitement soient amorcés.

Vous pouvez aussi contacter votre agent des relations du travail (ART) si avez besoin d’aide à ce sujet. Pour avoir ses coordonnées, rendez-vous au https://www.pipsc.ca/fr/a-propos/contactez-nous/repertoire-du-personnel.

Bien mieux ensemble!

Debi Daviau
Présidente


5 mars 2019
La protection des pensions de nos membres demeure une priorité absolue pour l’Institut. Le 26 février 2019, Jonathan Fitzpatrick, président du groupe EPCR, accompagné des représentants de la Canadian Alliance of Nuclear Workers (CANW) Steven Schumann et Matt Wayland, a rencontré trois députés de l’opposition sur la Colline du Parlement. L’enjeu : rendre aux travailleurs des Laboratoires Nucléaires Canadiens leur Régime de pension de retraite de la fonction publique.

28 février 2019
On a annoncé cette semaine qu’il faudra encore trois à cinq ans pour rattraper tous les retards de paiement de Phénix et au moins 10 ans de plus pour stabiliser le système.

21 février 2019
Le mardi 5 février, des membres de l’Institut se sont rendus sur la Colline du Parlement pour réitérer l’importance des services publics essentiels qu’ils offrent aux Canadiens. Une délégation de près de 30 membres, représentant divers groupes et régions, a rencontré plus de 30 parlementaires. Il s’agissait d’une occasion unique de communiquer directement les priorités clés aux décideurs.

20 février 2019
L’Institut a récemment soumis ses commentaires à la consultation publique du ministère des Finances Canada sur les propositions législatives proposées concernant les trop-payés salariaux.

11 février 2019
Le 6 février 2019, Debi Daviau, présidente de l’Institut, et Éric Massey, délégué syndical et infirmier à l’Établissement Archambault de Sainte-Anne-des-Plaines, au Québec, ont comparu devant le Comité sénatorial permanent des droits de la personne pour traiter des problèmes auxquels sont confrontés nos membres dans les établissements correctionnels du Canada, notamment ceux qui prodiguent des soins de santé (groupe SH).

16 janvier 2019
Le gouvernement fédéral vient d'annoncer qu’il propose de nouvelles mesures pour aider les employés aux prises avec le remboursement du montant brut reçu plutôt que du montant net d’un trop-payé causé par des erreurs du système ou des erreurs d’écriture. Cette annonce est particulièrement importante pour vous, les membres de l’Institut, car vous êtes des dizaines de milliers à avoir personnellement subi les problèmes causés par le fiasco Phénix.