L'Institut professionnel de la fonction publique du Canada

Le CT accepte de négocier une meilleure couverture des moyens de contraception pour les employées de la fonction publique

Chers membres,

L’Institut le préconisait depuis des années : le Conseil du Trésor (CT) a finalement accepté d’ajouter les contraceptifs non oraux à la couverture du Régime de soins de santé de la fonction publique (RSSFP). À l’heure actuelle, seuls les contraceptifs oraux (la pilule anticonceptionnelle) sont assurés. L’Institut et d’autres syndicats du secteur public fédéral soutiennent depuis longtemps qu’il est discriminatoire de n’inclure que les contraceptifs oraux dans notre Régime de soins de santé. Le changement annoncé aujourd’hui illustre bien ce qui arrive quand on a des femmes à la tête des deux plus grands syndicats fédéraux. Nous ne pouvions ni l’une ni l’autre laisser cette aberration se perpétuer et nous avons travaillé de concert pour la corriger. Nos membres pourront bientôt pouvoir choisir le moyen de contraception qui leur convient le mieux.

L’Institut est très heureux qu’on mette fin à cette injustice, car elle remonte à bien des années. En 2012, les agents négociateurs se sont entendus pour inclure les contraceptifs non oraux. Cependant, l’ancien président du CT, Tony Clement, a non seulement rejeté cette entente, mais encore a planifié des économies de 7,4 milliards de dollars à même notre Régime de soins de santé.

C’est un tort que nous ne faisons que commencer à redresser, et nous continuerons à faire pression pour que des fonds soient injectés dans le RSSFP et qu’on améliore sa couverture pour qu’elle réponde aux besoins changeants de nos membres.

L’Institut et les autres syndicats sont en train de négocier toute une série de bonifications du RSSFP avec le CT. Nous communiquerons avec vous, les membres, pour connaître vos priorités, alors restez à l’écoute!

Comme toujours, n’hésitez pas à me parler de vos priorités en m’écrivant à president@pipsc.ca.

Bien mieux ensemble!

Debi Daviau
Présidente


5 mars 2019
La protection des pensions de nos membres demeure une priorité absolue pour l’Institut. Le 26 février 2019, Jonathan Fitzpatrick, président du groupe EPCR, accompagné des représentants de la Canadian Alliance of Nuclear Workers (CANW) Steven Schumann et Matt Wayland, a rencontré trois députés de l’opposition sur la Colline du Parlement. L’enjeu : rendre aux travailleurs des Laboratoires Nucléaires Canadiens leur Régime de pension de retraite de la fonction publique.

28 février 2019
On a annoncé cette semaine qu’il faudra encore trois à cinq ans pour rattraper tous les retards de paiement de Phénix et au moins 10 ans de plus pour stabiliser le système.

21 février 2019
Le mardi 5 février, des membres de l’Institut se sont rendus sur la Colline du Parlement pour réitérer l’importance des services publics essentiels qu’ils offrent aux Canadiens. Une délégation de près de 30 membres, représentant divers groupes et régions, a rencontré plus de 30 parlementaires. Il s’agissait d’une occasion unique de communiquer directement les priorités clés aux décideurs.

20 février 2019
L’Institut a récemment soumis ses commentaires à la consultation publique du ministère des Finances Canada sur les propositions législatives proposées concernant les trop-payés salariaux.

11 février 2019
Le 6 février 2019, Debi Daviau, présidente de l’Institut, et Éric Massey, délégué syndical et infirmier à l’Établissement Archambault de Sainte-Anne-des-Plaines, au Québec, ont comparu devant le Comité sénatorial permanent des droits de la personne pour traiter des problèmes auxquels sont confrontés nos membres dans les établissements correctionnels du Canada, notamment ceux qui prodiguent des soins de santé (groupe SH).

16 janvier 2019
Le gouvernement fédéral vient d'annoncer qu’il propose de nouvelles mesures pour aider les employés aux prises avec le remboursement du montant brut reçu plutôt que du montant net d’un trop-payé causé par des erreurs du système ou des erreurs d’écriture. Cette annonce est particulièrement importante pour vous, les membres de l’Institut, car vous êtes des dizaines de milliers à avoir personnellement subi les problèmes causés par le fiasco Phénix.