L'Institut professionnel de la fonction publique du Canada

Des reproches faits devant le Comité permanent des opérations gouvernementales au sujet de la dépendance du gouvernement à l’égard de la sous-traitance des bons emplois

Le 24 octobre 2022, la présidente de l’IPFPC, Jennifer Carr, a comparu devant le Comité permanent des opérations gouvernementales et des prévisions budgétaires de la Chambre des communes pour discuter des effets néfastes de la sous-traitance sur nos membres, les services publics et les contribuables canadiens.

L’IPFPC est largement reconnu comme le principal expert sur la question de la sous-traitance. Nous avons préparé des rapports qui illustrent clairement comment la sous-traitance de la sécurité des systèmes informatiques de l’État et des données qu’ils contiennent entraîne une hausse des coûts, une baisse de la qualité des services, un manque de transparence et de responsabilisation et une perte de connaissances et de compétences institutionnelles. Il ne fait aucun doute que ce travail devrait revenir aux professionnel·le·s de la fonction publique.

Les technologies de l’information ne sont pas le seul domaine où le gouvernement dépense beaucoup en sous-traitance.

Le maintien en poste et le recrutement étant un problème permanent dans les communautés éloignées et isolées des Premières nations, le gouvernement a depuis des années recours aux agences de placement du secteur privé comme solution de fortune. Le parachutage temporaire de personnel infirmier prive ces personnes des soins cohérents et de qualité qu’elles méritent. Il ouvre également purement et simplement la porte à la privatisation de ce qui devrait être une prestation publique des soins de santé. Il ne fait aucun doute qu’il serait bien plus rentable d’investir dans une solution permanente et entièrement financée par le secteur public.

La lutte contre la sous-traitance est une question d’équité. Il faut donner à la population des services sur lesquels elle peut compter. Il faut arrêter de gaspiller du temps et des ressources dans des projets externalisés ratés, comme le désastreux système de paye Phénix.


3 novembre 2017
Nous avons reçu plusieurs demandes d’information concernant les conséquences des problèmes du système de paye Phénix sur la paye rétroactive des membres qui ont signé de nouvelles conventions collectives cette année.

27 octobre 2017
L’Institut le préconisait depuis des années : le Conseil du Trésor (CT) a finalement accepté d’ajouter les contraceptifs non oraux à la couverture du Régime de soins de santé de la fonction publique (RSSFP).

6 octobre 2017
Radio-Canada et la CBC ont déclaré cette semaine que le projet Phénix était vraiment programmé pour l’échec. En effet, l’analyse de rentabilisation préparée en 2009 sous le gouvernement précédent ne contenait pas d’analyse des risques digne de ce nom et était motivée par des considérations politiques. L’ancien directeur parlementaire du budget déclare même qu’« en regardant cette analyse de rentabilisation, les lacunes de l’analyse des risques sont tellement grosses qu’un autobus pourrait passer dans les trous laissés par ce qui manque ».

3 octobre 2017
Étant donné le fiasco Phénix et conformément à la promesse faite aux agents négociateurs de permettre aux membres d’accéder plus facilement à l’information sur leur paye, Services publics et Approvisionnement Canada (SPAC) vient de publier le Bulletin sur la paye de septembre.

2 octobre 2017
L’Institut vient de déposer deux nouveaux griefs de principe dans la foulée du fiasco Phénix. Il est d’avis que le Conseil du Trésor ne respecte pas l’échéance de mise en œuvre des clauses de la convention collective des groupes AV et SP (120 jours et 90 jours, respectivement).

29 septembre 2017
L’impact des ratés du système de paye Phénix sur les employés fédéraux a fait couler beaucoup d’encre, mais relativement peu a été dit sur les préjudices subis par les retraités de la fonction publique.

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