L'Institut professionnel de la fonction publique du Canada

Message de la présidente pour le Nouvel An 2024

Maintenant que le temps des Fêtes est derrière nous, je vous invite à vous joindre à moi pour anticiper ce que 2024 apportera à nos membres, aux fonctionnaires ainsi qu’aux travailleuses et travailleurs de tout le Canada.

Mais tout d’abord, j’aimerais faire un petit retour en arrière.

2023 a été une année marquante pour l’Institut : nous avons tenu le premier congrès de notre histoire plus que centenaire, nous avons négocié des dizaines de conventions collectives solides et nous avons pris des mesures significatives en faveur de la réconciliation, de l’équité, de la diversité et de l’inclusivité.

Personnellement, parmi les moments dont je suis la plus fière, il y a ceux où j’ai vu des membres de l’Institut dresser des lignes de piquetage à des fins de solidarité avec les grévistes de l’AFPC, témoigner devant diverses Commissions de la Chambre des communes sur l’impact de questions telles que la sous-traitance, et jouer un rôle de premier plan au sein de la délégation syndicale canadienne, à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques.

Tous ces moments ont jeté des bases solides pour 2024, alors que beaucoup de nos combats se poursuivent.

Partout au Canada, le coût de la vie augmente tandis que la population vieillit. Elle dépend donc plus que jamais des services publics. Nos membres sont indispensables pour naviguer dans ces eaux économiques tumultueuses. En ces temps difficiles, leur dévouement et leur expertise jettent une lueur d’espoir qui nous guide à travers ces turbulences.

Nous sommes d’avis que la clé de l’efficacité de la fonction publique se trouve dans l’innovation et non dans l’austérité. Cette approche est incontournable, quel que soit le paysage politique qui découlera de l’éventuelle élection de 2024. La mise en place d’une fonction publique « correcte » n’est pas seulement une nécessité; c’est aussi notre engagement pour que les contribuables canadien·nes continuent de recevoir les services de qualité auxquels elles et ils sont en droit de s’attendre et qu’elles et ils ont financés avec de l’argent durement gagné.

Ce projet commence par une mesure audacieuse en faveur de l’équité fiscale, notamment en renforçant l’Agence du revenu du Canada (ARC). Chaque investissement dans nos vérificatrices et vérificateurs donne à nos membres les moyens de réaliser tout leur potentiel et est un pas de plus vers une augmentation des recettes du Canada. Comme le révèle l’analyse 2021 du directeur parlementaire du budget, chaque dollar investi dans les vérificatrices et vérificateurs peut générer près de cinq dollars de recettes fiscales, ce qui témoigne de l’efficacité et de l’impact de notre main-d’œuvre.

Nous plaidons également en faveur d’une gestion budgétaire prudente. Il est temps de nous passer des consultants externes coûteux et de plutôt recourir à nos fonctionnaires, qui peuvent fournir les mêmes services de manière plus efficace et efficiente.

De plus, à une époque où l’intelligence artificielle (IA) remodèle rapidement le paysage, une approche prudente et transparente est souhaitable. Il est crucial d’établir un cadre juridique et des lignes directrices solides, ainsi qu’une nouvelle instance indépendante chargée de la recherche et de la réglementation en matière d’IA. Nos membres, qui constituent l’épine dorsale de la fonction publique, doivent être équipé·es et prêt·es pour l’avenir. Dans cet esprit, l’Institut collabore avec le Centre des Compétences futures sur Navigar, une plateforme destinée à aider les fonctionnaires à développer leurs compétences et à opérer des transitions de carrière, en s’appuyant sur des données pertinentes relatives aux tendances en matière d’avenir du travail.

Cependant, la technologie n’est qu’une des pièces du casse-tête. Le respect et la reconnaissance de nos fonctionnaires du gouvernement fédéral sont primordiaux. Nous célébrons des avancées telles que l’inclusion des communautés noires et LGBTQ+ dans la Loi sur l’équité en matière d’emploi, tout en plaidant pour la résolution de problèmes de longue date, tels que le recours collectif des fonctionnaires noir·es. Cet engagement en faveur de l’équité et du respect est au cœur de notre action.

Enfin, il est essentiel d’offrir à nos membres des conventions collectives équitables, une rémunération adéquate et un accès sans entrave aux prestations de santé. Après bientôt huit ans de système Phoenix, la résolution des problèmes qui en découlent demeure une priorité absolue. Une rémunération équitable n’est pas seulement un avantage; c’est la pierre angulaire d’une fonction publique solide, efficace et fiable sur laquelle la population canadienne pourra compter en 2024 et par la suite.

Bref, à l’aube de 2024, nous savons qu’il reste beaucoup de travail à accomplir. Mais si vous êtes prêt·es à vous joindre à moi dans ce travail, nous pourrons faire une réelle différence. Faites en sorte que cette année soit celle où vous approfondirez votre engagement auprès de l’Institut. Vous pouvez y parvenir en assistant aux réunions et aux événements afin d’être au courant de ce qui se passe, en vous portant volontaire pour des comités ou des projets, en participant aux élections syndicales et même en vous présentant à des postes de direction. Grâce à vos opinions, à votre participation et à votre énergie, l’Institut pourra contribuer à l’établissement de la norme en matière de droits du travail, non seulement pour nous-mêmes, mais aussi pour l’ensemble des travailleuses et des travailleurs de notre pays.

Ensemble, avec l’innovation, l’équité et le respect comme principes directeurs, nous pouvons rendre la fonction publique plus forte et plus résiliente, et ce, au profit de toute la population canadienne.


5 mars 2019
La protection des pensions de nos membres demeure une priorité absolue pour l’Institut. Le 26 février 2019, Jonathan Fitzpatrick, président du groupe EPCR, accompagné des représentants de la Canadian Alliance of Nuclear Workers (CANW) Steven Schumann et Matt Wayland, a rencontré trois députés de l’opposition sur la Colline du Parlement. L’enjeu : rendre aux travailleurs des Laboratoires Nucléaires Canadiens leur Régime de pension de retraite de la fonction publique.

28 février 2019
On a annoncé cette semaine qu’il faudra encore trois à cinq ans pour rattraper tous les retards de paiement de Phénix et au moins 10 ans de plus pour stabiliser le système.

21 février 2019
Le mardi 5 février, des membres de l’Institut se sont rendus sur la Colline du Parlement pour réitérer l’importance des services publics essentiels qu’ils offrent aux Canadiens. Une délégation de près de 30 membres, représentant divers groupes et régions, a rencontré plus de 30 parlementaires. Il s’agissait d’une occasion unique de communiquer directement les priorités clés aux décideurs.

20 février 2019
L’Institut a récemment soumis ses commentaires à la consultation publique du ministère des Finances Canada sur les propositions législatives proposées concernant les trop-payés salariaux.

11 février 2019
Le 6 février 2019, Debi Daviau, présidente de l’Institut, et Éric Massey, délégué syndical et infirmier à l’Établissement Archambault de Sainte-Anne-des-Plaines, au Québec, ont comparu devant le Comité sénatorial permanent des droits de la personne pour traiter des problèmes auxquels sont confrontés nos membres dans les établissements correctionnels du Canada, notamment ceux qui prodiguent des soins de santé (groupe SH).

16 janvier 2019
Le gouvernement fédéral vient d'annoncer qu’il propose de nouvelles mesures pour aider les employés aux prises avec le remboursement du montant brut reçu plutôt que du montant net d’un trop-payé causé par des erreurs du système ou des erreurs d’écriture. Cette annonce est particulièrement importante pour vous, les membres de l’Institut, car vous êtes des dizaines de milliers à avoir personnellement subi les problèmes causés par le fiasco Phénix.