L'Institut professionnel de la fonction publique du Canada

Séance d’information de l’Institut : Introduction et compte-rendu sur le Programme de soutien et de mieux-être des employés

Date et lieu : 22 mai 2018 à 16 h, Auditorium du 3e étage – 4900, rue Yonge, Toronto (Ontario)

Venez assister à cette séance pour en savoir plus sur votre syndicat, l’IPFPC, et pour écouter un compte-rendu sur le Programme de soutien et de mieux-être des employés.

La participation à des conférences est essentielle, non seulement à l’avancement professionnel des chercheurs, mais aussi à la qualité du programme de recherche et à la réputation du gouvernement du Canada. Nous devons nous rappeler que la participation à des conférences et aux activités d’une société professionnelle et scientifique ne constitue pas une « formation » ou un « avantage », mais fait plutôt partie intégrante de notre travail.

Dîner d’information Fini Phénix de l’Institut

Cher membres,

Vous êtes invité(e) à un dîner d’information Fini Phénix que nous animerons le 16 mai 2018 afin de souligner le deuxième anniversaire du système de paye Phénix.

Les fonctionnaires méritent un système de paye précis et fiable. Ce n’est que justice.

Venez assister à cette présentation pour apprendre comment notre syndicat prévoit remplacer Phénix par un système qui marche!

Venez aussi apprendre aussi ce que fait l’Agence spatiale canadienne (ASC) à propos de Phénix.

Vous et votre conjoint(e) sont invités à une session d’information concernant votre pension le 31 mai, 2018. La session est fournie par le Service de Pension via WebEx. Vous pouvez participer au Future Inn à Halifax ou de votre maison. La session se déroule de 17H00 à 20H00.

Pour vous inscrire, contacter Hashem Abou-shahla au hashem.aboushahla@gmail.com avant le 27 mai, 2018. S’il-vous-plaît indiquer si vous allez participer en personne et si votre conjoint va vous joindre ou si vous utiliserez l’option WebEx

Plus tôt cette année, nous avons invité les membres à nous parler des répercussions du fiasco Phénix sur leur vie.

Dire que les membres de l’Institut sont à bout serait sous-estimer les préjudices causés par le système — et les plaintes continuelles à son égard.

De toute évidence, Phénix fait beaucoup plus de victimes que ne le laisse entrevoir la feuille de paye du gouvernement. Des chefs de famille monoparentale sont incapables de compter sur une paye pour payer l’hypothèque et nourrir les enfants. Des nouveaux retraités tentent patiemment de faire corriger leur paye et de recevoir enfin leurs premières prestations de retraite tout en composant avec leurs problèmes de santé ou ceux d’un proche. Les exemples foisonnent et plaident pour l’adoption d’un meilleur système de paye.

Cette situation a forcé bien des gens à demander une aide financière à leur famille pour pouvoir payer leurs factures. Elle a aussi causé des séparations et obligé des personnes déjà aux prises avec des problèmes de santé ou d’incapacité à devoir porter en plus le lourd fardeau de l’angoisse et du stress financier.

Comme l’a souligné un membre à son retour de congé de maladie : « Je peux honnêtement dire que mon combat contre le cancer a été pas mal plus facile que celui que je mène contre Phénix. »

D’autres ont dû mettre en suspens leurs projets d’avenir. « Je suis dans la fonction publique depuis quelques années et ma conjointe aussi », de mentionner quelqu’un. « Nous attendons que les ratés de Phénix soient réglés avant d’avoir des enfants. Nous avons peur de ne plus pouvoir payer le loyer ni subvenir aux besoins d’un enfant sinon. Comme nous ne savons pas quand la situation reviendra à la normale, nous ne savons pas quand nous pourrons fonder une famille ».

Les difficultés financières en ont laissé d’autres dans l’incertitude aussi, même parmi les plus anciens employés. « Phénix a écourté mon congé parental, écrit quelqu’un d’autre. Il a stressé et éprouvé ma famille. Nous étions à l’abri, financièrement, mais nous avons dû nous résoudre à nous tourner vers nos proches pour boucler nos fins de mois. Je ne vois pas le bout du tunnel et mon conjoint ne cesse de me poser la question : ‘Comment un employeur peut-il continuer à vous traiter de la sorte?’Aujourd’hui, je me demande si je ne devrais pas arrêter l’hémorragie (après un peu moins de 20 ans de service) et me trouver un emploi qui me permettrait au moins d’avoir un chèque de paye. »

Il n’est pas surprenant que les émotions les plus souvent exprimées soient la frustration et le cynisme. « J’ai passé 41 ans au gouvernement fédéral… tu parles d’une belle récompense! », s’insurge une retraitée qui vit sur sa marge de crédit pendant qu’elle continue d’attendre ses premières prestations.

L’angoisse fait parfois place à des problèmes de santé mentale. « Ma santé mentale en a pris pour son rhume », écrit une infirmière en santé mentale aux prises tour à tour avec des moins-perçus, des trop-perçus et des calculs erronés de ses crédits de congé de maladie et de son épargne-retraite. « L’insomnie, l’inquiétude de ne pas savoir si je serai payée un jour et le montant que je serais censée devoir à l’ARC nuisent beaucoup à mon équilibre mental », souligne une autre membre.

Un troisième membre écrit : « les créanciers m’appellent au bureau et à la maison. Le courant a été coupé et j’ai dû demander de l’argent à mes proches. Les créanciers se moquent bien de savoir quand je vais recevoir mon chèque de paye. Ils veulent leur argent. »

C’est ce genre de problèmes qui motive encore plus l’Institut à demander au gouvernement de verser des dommages-intérêts à ses membres. Et nous continuons de presser le gouvernement de le faire. L’urgence de trouver un nouveau système de paye, un système qui marche et qui aura été créé par et pour les fonctionnaires fédéraux, n’en est que plus évidente.

Si ce n’est déjà fait, je vous incite fortement à écrire au Groupe de travail ministériel afin de lui demander de collaborer avec les membres de l’Institut pour trouver une solution de rechange à Phénix. Si vous voulez raconter ce que Phénix vous fait subir, faites-le ici.

Au nom des membres de l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC), je souhaite adresser mes plus chaleureuses félicitations à Chris Aylward pour son élection à titre de président national de l’Alliance de la fonction publique du Canada (AFPC). Je suis impatiente de continuer à travailler aux côtés du président Aylward sur les dossiers d’importance commune pour nos membres. Quand nous unissons nos efforts, l’Institut et l’Alliance réussissent à réaliser de grandes choses. Je suis convaincue que nous poursuivrons sur cette même lancée fructueuse avec le président Aylward à la barre.

J’aimerais aussi féliciter Magali Picard, élue vice-présidente exécutive nationale, et Sharon DeSousa, élue vice-présidente exécutive nationale suppléante. Je me réjouis à la perspective de travailler avec ces deux dirigeantes exceptionnelles.

Pour conclure, je voudrais souhaiter à la présidente nationale sortante, Robyn Benson, une bonne retraite! Au nom de l’Institut, je la remercie sincèrement pour son leadership engagé et ses réalisations pour les fonctionnaires fédéraux.

Bien mieux ensemble!
Debi Daviau
Présidente

Les membres sont encouragés à garder le contact avec leurs sous-groupes et leurs délégués syndicaux pour obtenir de l’information et des idées pour la mobilisation; on les invite également à faire part de leurs buts et préoccupations à l’équipe de négociation