Le Conseil du Trésor et l’IPFPC ont mis sur pied un comité directeur mixte dont le mandat est d’assurer la réussite du Comité technique. Le Comité se compose d’un nombre égal de représentants de l’employeur et de syndicats (IPFPC, FIOE, ACAF, ACEP). La présidente de l’IPFPC, Debi Daviau, en est la coprésidente.
Le mandat du Comité technique consiste à rédiger toutes les ententes et tous les documents nécessaires à la mise en œuvre du Programme de soutien et de mieux-être des employés lors de la prochaine ronde de négociations collectives. Le Comité se compose d’un nombre égal de représentants de l’employeur et de syndicats (IPFPC, ACAF, ACEP), et un cadre de direction de l’IPFPC en assure la coprésidence. Le travail du comité devrait prendre fin d’ici septembre 2018.
À l’interne, l’IPFPC a mis sur pied une équipe consultative (trois membres du personnel de l’Institut, six membres des groupes de l’administration publique centrale et trois membres des organismes, dont un pour le groupe VFS). Trois représentants de groupes siègent au Comité technique au nom de l’équipe consultative. Celle-ci dirige et approuve le travail des membres de l’Institut qui siègent au Comité technique. Elle communiquera le libellé provisoire du PSME et le concept du programme aux représentants du Comité de négociation stratégique de l’IPFPC, qui à son tour remettra le texte aux équipes de négociation des groupes aux fins de ratification et d’inscription dans leurs conventions collectives respectives.
L’IPFPC livre bataille à la table centrale de négociations pour obtenir des mesures de protection de la paye, améliorer les congés familiaux et raffermir les mesures anti-harcèlement.
Nous y sommes presque : encore un petit effort!
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La fonction publique canadienne est la meilleure du monde. Vous donnez votre maximum à votre famille et à votre collectivité. Tous les jours, vous voulez faire encore mieux.
N’est-ce pas au tour de l’employeur de faire mieux?
En décembre 2016, l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada et le Conseil du Trésor ont conclu une entente de principe concernant un protocole d’entente axé sur le mieux-être des employés. Plusieurs groupes participent maintenant à l’élaboration d’un PSME pour les membres de l’IPFPC.
Le Comité directeur du PSME assure l’orientation générale du Comité technique du PSME. Le Comité directeur comprend des représentants de l’IPFPC, de l’ACEP, de l’ACAF et de la FIOÉ qui ont signé des PE similaires pour négocier des améliorations à notre régime actuel de congés de maladie.
L’équipe consultative du PSME donne au Comité technique du PSME des directives précises sur toutes les questions relatives à la négociation d’un nouveau régime de congés de maladie. L’équipe consultative compte des représentants de l’IPFPC qui sont membres des six groupes de l’administration publique centrale, un représentant du groupe VFS et deux représentants des employeurs distincts de l’IPFPC.
Le Comité technique du PSME rencontre le Conseil du Trésor toutes les deux semaines pour discuter de l’élaboration d’un nouveau PSME. Le Comité technique comprend des représentants de l’IPFPC, de l’ACEP, de l’ACAF et de la FIOÉ.
Depuis le septembre 2017, il y a eu des réunions et les mandats respectifs des trois comités du PSME ont été rédigés. Les pourparlers en sont à un stade très préliminaire, et un plan de travail a été formulé pour réagir à un large éventail de questions au cours de l’année à venir.
Nous présenterons des comptes-rendus réguliers au fur et à mesure que les négociations avancent.
En 2001, j’ai dû me battre pour avoir un congé parental.
Lorsque je travaillais au gouvernement fédéral et que j’étais enceinte de mon troisième enfant, mon employeur refusait d’appliquer une nouvelle loi qui prolongeait le congé parental de 6 à 12 mois, de même qu’une disposition de notre convention collective à cet effet.
J’ai fini par convaincre mes collègues de rédiger une note d’information que notre sous-ministre adjoint a utilisée pour nous assurer 12 mois de congé parental supplémentaire, à moi et à toutes les femmes enceintes de mon ministère.
C’est de cette lutte qu’est née mon envie de m’impliquer dans mon syndicat.
N’oublions pas que c’était la fonction publique fédérale, un milieu de travail censé être exemplaire.
Je pensais que personne – et encore moins un fonctionnaire – ne devrait avoir à se battre autant pour prendre soin de sa famille. Eh bien, j’avais tellement tort!
Les temps ont changé, mais les difficultés demeurent.
La hausse rapide du nombre de parents milléniaux sur le marché du travail, le déclin de la génération du baby-boom, la précarisation de l’emploi, le coût élevé du logement, la baisse des attentes envers l’économie mondiale contribuent à mettre en évidence le besoin le plus important (ou celui qui devrait l’être) : passer plus de temps avec sa famille. Selon un récent sondage (lien en anglais seulement) international mené auprès de 3000 travailleurs dans 8 pays (dont le Canada), la priorité absolue de la plupart des travailleurs, c’est de passer plus de temps avec leur famille.
En 2017, le gouvernement Trudeau annonçait que tous les parents employés à la fonction publique fédérale auraient la possibilité de prolonger encore plus leur congé parental. De 35 semaines, comme actuellement, sa durée pourrait passer à 61 semaines. Pour un gouvernement élu notamment parce qu’il est favorable à la classe moyenne, au féminisme et à l’amélioration de l’équilibre entre la vie professionnelle et la vie privée, cette mesure semblait raisonnable et progressiste.
Mais l’une des faiblesses évidentes de cette politique, dès le départ, fut de ne pas prévoir de fonds supplémentaires pour financer ce congé parental prolongé. Évidemment, les parents peuvent prolonger leur congé, mais ils doivent le faire avec le même budget. Ils peuvent choisir de recevoir des prestations parentales de l’assurance-emploi (AE) au taux actuel de 55 % de leur rémunération hebdomadaire moyenne pendant 35 semaines ou d’en recevoir pendant un maximum de 61 % à un taux de 33 %.
Les employeurs tels que le gouvernement fédéral doivent alors répondre à cette question épineuse : comment le gouvernement fédéral peut-il montrer l’exemple et rendre le congé parental prolongé financièrement possible pour les fonctionnaires fédéraux?
Par ailleurs, le congé parental n’est pas le seul congé payé dont les parents au travail ont besoin.
Quelles protections existe-t-il pour éviter qu’un soutien de famille perde son emploi ou subisse des pertes financières catastrophiques en s’occupant d’un membre de sa famille gravement malade ou en phase terminale? Selon l’Association canadienne de soins palliatifs, près du quart (23 %) des Canadiens se sont occupés d’un membre de leur famille ou d’un ami proche gravement malade au cours des 12 mois précédents et 41 % d’entre eux ont eu besoin de leurs économies personnelles. Des modifications à la loi fédérale, également annoncées en 2017, assurent la sécurité d’emploi et jusqu'à 26 semaines de congé à un taux pouvant atteindre 55 % du salaire moyen pour fournir des soins palliatifs et de compassion à un être cher. Mais vu le pronostic incertain de nombreuses maladies, combien de gens trouvent ces prestations adéquates?
Nous rêvons tous d’avoir une famille heureuse. Malheureusement, certaines personnes ont des rêves beaucoup plus modestes : ne pas vivre dans la violence. Des congés spécialement conçus pour aider les victimes de violence familiale à obtenir l’aide juridique ou une autre forme d’aide dont elles et leurs enfants ont besoin sont reconnus comme essentiels, même s’ils sont rarement utilisés. L’Australie fait œuvre de pionnier à cet égard. Ainsi, en 2016, l’État de Victoria accordait aux employés du secteur public jusqu'à 20 jours de congé payé pour violence familiale (lien en anglais seulement). L’an dernier, le Canada a annoncé (lien en anglais seulement) qu’il accorderait aux travailleurs du secteur privé sous réglementation fédérale un congé de 10 jours pour violence familiale, dont seulement la moitié serait payé. Mon syndicat et d’autres syndicats représentant des fonctionnaires négocient actuellement les dispositions sur les congés pour violence familiale que nous avons proposées.
Il ne devrait pas y avoir de plus ardent défenseur d’un congé parental mieux payé que le gouvernement qui a annoncé la prolongation de sa durée. Et l’absence flagrante d’augmentation des prestations d’AE est une importante lacune de la politique gouvernementale actuelle.
Il ne faut pas oublier que la prolongation peu généreuse du congé parental par le gouvernement a été accordée au moment même où la fonction publique continue de subir d’énormes perturbations en raison du fiasco Phénix. Essayez d’élever une famille quand vous n’êtes pas sûr de pouvoir toucher votre prochaine paye! J’ai des membres qui repoussent même l’idée d’élever une famille.
Et ceux qui ont une famille ont tellement d’histoires à raconter... Beaucoup déplorent le manque de congés pour s’occuper de membres de leur famille malades ou mourants : une jeune mère dont la maladie débilitante soudaine oblige son conjoint à prendre tous ses congés pour s’occuper de sa famille, un membre dont le conjoint a un cancer au stade 4 et n’a plus que quelques mois à vivre, une femme dont l’enfant est atteint d’allergies potentiellement mortelles, un membre qui doit subir une chirurgie et a besoin de soins postopératoires complets, une membre qui a un parent atteint de la maladie d’Alzheimer… Ces difficultés de la vie réelle sont d’autant plus accentuées par les sempiternels problèmes de fiabilité du système de paye Phénix, qui ont privé une membre de paye pour toute la durée de son congé de maternité. Comme l’a fait remarquer une membre au sujet des problèmes qu’elle a connus avec Phénix tout en luttant pour retrouver la santé : « Je peux honnêtement dire que me battre contre mon cancer a été plus facile que me battre contre Phénix ».
En passant, toutes ces personnes travaillent dans la fonction publique fédérale, qui offre des salaires et des conditions de travail supérieurs à ceux de la plupart des employeurs canadiens, grâce entre autres à la force des syndicats.
C’est pourquoi cette année, à la table de négociations, nos membres veulent principalement que le gouvernement fédéral fasse mieux en tant qu’employeur modèle en acceptant d’améliorer le congé parental, le congé de soignant, le congé pour maladie grave et le congé pour violence familiale.
Si le Canada veut être concurrentiel dans les secteurs les plus importants de l’économie mondiale, il devrait l'être aussi dans ce qui est le plus important pour les parents qui travaillent. (Ce n’est pas un hasard si les pays européens ayant des dispositions enviables en matière de congé parental, dont la Suède et le Danemark, figurent aussi parmi les pays où les inégalités de revenu sont les plus faibles du monde.)
Donner le bon exemple à d’autres employeurs et gouvernements (comme celui de l’Ontario) ne devrait pas être moins une priorité pour le gouvernement fédéral que pour les parents qui s’efforcent d’élever des enfants résilients à une époque où il est de plus en plus difficile de rêver. C’est impossible d’être un modèle avec le budget de l’an dernier.
Tant que tous les parents canadiens qui travaillent n’auront pas l’assurance de ne plus souffrir financièrement parce qu’ils n’ont pas de paye pendant qu’ils s’occupent d’un membre de la famille gravement malade ou mourant, tant que les parents n’auront pas le supplément nécessaire pour véritablement améliorer l’équilibre entre leur vie professionnelle et leur vie privée que leur promettait le congé parental prolongé, et tant que la violence familiale ne sera plus un fléau pour certaines familles, les Canadiens devront attendre que le gouvernement canadien devienne enfin un employeur modèle et donne l’exemple.
Debi Daviau est présidente de l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC), qui représente près de 60 000 scientifiques et autres professionnels employés principalement au gouvernement fédéral.
Cet article, dans sa version anglaise, a été publié pour la première fois sur le site du National Observer par la Présidente Debi Daviau.
Cette semaine, des membres d’un peu partout au pays tiendront des activités dans leur lieu de travail pour inviter le gouvernement fédéral à faire mieux en ce qui concerne les congés familiaux. Des dîners ou séances d’information, et des activités familiales rassembleront les membres et montreront leur force et leur solidarité avec l’équipe de négociation centrale.
Le mercredi 10 avril plus précisement, les membres pourront également participer à des webinaires de formation pour entendre la présidente, Debi Daviau, et le directeur des relations du travail nationales, Richard Beaulé, faire le point sur les négociations centrales.
Il n’est pas trop tard pour s’y inscrire.
Webinaire en anglais : 11 h – 11 h 30 (heure avancée de l’Est - Vous cherchez votre fuseau horaire?)
RSVP
Webinaire en français : 12 h 30 – 13 h (heure avancée de l’Est - Vous cherchez votre fuseau horaire?)
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Webinaire en anglais : 15 h – 15 h 30 (heure avancée de l’Est - Vous cherchez votre fuseau horaire?)
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La fonction publique canadienne est la meilleure du monde. Vous donnez votre maximum à votre famille et à votre collectivité. Tous les jours vous voulez faire encore mieux.
N’est-ce pas au tour de l’employeur de faire mieux?
Le Congrès du travail du Canada vient de publier un rapport incontournable sur l’islamophobie au travail. L’islamophobie au travail : défis et occasions traite de la montée des attitudes antimusulmanes et de la discrimination à l’égard des personnes musulmanes au Canada. Il comporte des recommandations sur les mesures que peuvent prendre les employeurs, les syndicats et les gouvernements pour mettre un terme à ce phénomène pernicieux.
Le rapport paraît seulement quelques semaines après les attaques terroristes horribles menées dans des mosquées de Christchurch (Nouvelle-Zélande). Ces attaques sont venues brutalement nous rappeler la nécessité de réagir devant l’islamophobie chez nous.
Les crimes haineux contre les communautés musulmanes ne cessent d’augmenter au Canada. Un individu animé par la haine a tué six hommes dans une mosquée de Québec en 2017. Le terroriste de la Nouvelle-Zélande a même cité son nom.
Le nombre déclaré de crimes haineux ciblant les personnes musulmanes a augmenté de 151 % au pays la même année. C’est alarmant parce qu’un bon nombre ne sont pas signalés par peur de représailles. Entre-temps, des groupes d’extrême-droite continuent de se mobiliser en ligne et hors ligne, organisant des manifestations contre les communautés musulmanes et l’immigration, ce qui a pour effet de diaboliser encore plus ces communautés.
Le rapport traite des répercussions de ce climat néfaste sur les milieux de travail canadiens. On y formule des recommandations précises visant à renforcer la responsabilité des employeurs de sensibiliser la direction et le personnel à leurs obligations juridiques en matière de droits de la personne et d'accommodements religieux. On y encourage en outre les gouvernements à prendre des mesures supplémentaires pour soutenir les campagnes de sensibilisation contre le racisme et à élaborer des stratégies pour éliminer la haine sur Internet. Enfin, le rôle que devraient jouer les syndicats dans la revendication de l’équité et de la justice sociale pour la communauté musulmane du Canada y est aussi souligné.
En tant que champions du Groupe de travail conjoint syndical-patronal sur la diversité et l’inclusion dans la fonction publique, nous avons contribué à la production du rapport Bâtir une fonction publique plus diversifiée et plus inclusive qui comporte des recommandations sur la reconnaissance et l’élimination des obstacles qui empêchent les personnes racialisées d’intégrer la fonction publique et y faire carrière, et de mettre leurs talents au service du Canada. Nous continuons d’encourager le Secrétariat du Conseil du Trésor à mettre rapidement en œuvre toutes ces recommandations.
Au nom de l’Institut, nous nous joignons au mouvement syndical pour dénoncer l’islamophobie et le racisme sous toutes leurs formes. Nous encourageons nos membres à participer aux initiatives contre le harcèlement et pour l’inclusivité dans leur lieu de travail. Nous sommes actuellement à la table de négociations et nous revendiquons des mesures de protection plus strictes contre le harcèlement pour que la fonction publique soit un milieu de travail sûr et sain.
Si vous avez des questions, communiquez avec le Comité des droits de la personne et de la diversité par courriel à : chrd-cdpd@pipsc.ca.
La JOURNÉE INTERNATIONALE DES FEMMES est le fruit des mouvements syndicaux d’Amérique du Nord et d’Europe et marque un virage vers la participation égale des femmes dans la société. Les Nations Unies ont proclamé 1975 « Année internationale des femmes » et ont commencé à célébrer la JIF le 8 mars, adoptant par la suite une résolution désignant le 8 mars « Journée internationale des femmes ».
Elle est l’occasion de célébrer les progrès accomplis pour parvenir à l’égalité des sexes et à l’autonomisation des femmes, de faire le point sur les améliorations apportées et de s’efforcer de maintenir cet élan vers l’égalité des sexes dans le monde. C’est l’occasion de mettre en avant les actes remarquables réalisés par les femmes et de s’unir pour faire progresser l’égalité des genres dans le monde.
Le thème de cette année est un appel à l’action visant l’exploitation du pouvoir de la technologie pour créer un monde plus juste. L’innovation et la technologie sont porteuses d’opportunités, mais la fracture numérique entre les sexes se creuse et les femmes sont sous-représentées dans le domaine des sciences, des technologies, de l’ingénierie, des mathématiques et du design (STEM). Cette fracture est un obstacle au développement et à l’influence d’innovations respectueuses des genres et à la réalisation de gains transformatifs. Il est impératif d’éliminer les obstacles auxquels se heurtent les femmes dans le domaine des STIM et de stimuler de nouvelles idées et solutions pour transformer notre société et renforcer notre économie.
L’Institut invite ses membres à célébrer, à reconnaître et à honorer les réalisations des femmes dans leur vie!
#JIF2019 #journéedesfemmes #innoverpourlechangement #BalanceforBetter #WIKI4WOMEN
En anglais : #IWD2019 #WomensDay #InnovateForChange #BalanceforBetter #WIKI4WOMEN
Condition féminine Canada
https://cfc-swc.gc.ca/commemoration/iwd-jif/theme-fr.html
Nations Unies – Journée internationale des femmes
http://www.un.org/fr/events/womensday/index.shtml
UNESCO – Priorité : égalité des genres
https://fr.unesco.org/genderequality
Comité des droits de la personne et de la diversité 2019 de l’Institut
Courriel : chrd-cdpd@pipsc.ca
L’Institut célèbre le Mois national du génie.
Chaque année en mars, les organismes de réglementation du génie des provinces et des territoires du Canada célèbrent la contribution des ingénieurs à notre quotidien et font découvrir les disciplines du génie aux jeunes.
Le Conseil sectoriel de l’ingénierie, qui représente des membres de la fonction publique, d’organismes et d’employeurs distincts du gouvernement fédéral, vous invite à fêter le Mois national du génie (mars 2019) avec lui et des milliers de membres de l’Institut dans les quatre coins du Canada.
Allez à https://engineerscanada.ca/fr pour en savoir plus sur le Mois national du génie et connaître les activités près de chez vous.
Échangez avec nous!
- Parlez-nous des festivités auxquelles vous avez participé ou de votre parcours en génie sur notre page Facebook.
- Suivez les échanges sur Twitter à l’aide des mots-clics #Moisnationaldugénie, #NEM2019 et #NEGM2019.
Le Conseil sectoriel de l’ingénierie promeut le génie à l’Institut et ailleurs. Il organise des activités pour nos membres de la profession d’ingénieur. Des questions? Écrivez à Jonathan Fitzpatrick (jfitzpat@pipsc.ca), président du Conseil sectoriel de l’ingénierie.
Le 26 février, des dirigeants syndicaux de tout le Canada se sont rendus à Ottawa pour rencontrer des députés fédéraux et des sénateurs. Plus de 350 militants, dont quelques membres de l'IPFPC, ont fait pression sur eux pour qu’un régime d’assurance-médicaments soit créé et pour que les travailleuses et les travailleurs actifs et retraités soient traités équitablement quand des entreprises se restructurent ou font faillite. C’était la journée de lobbying la plus importante de l’histoire du CTC; 354 délégués y ont participé, en 194 rencontres.
Le Canada est le seul pays industrialisé dont les soins de santé universels n’incluent pas les médicaments.
Aujourd’hui, 3,5 millions de Canadiens n’ont pas les moyens d’acheter des médicaments d’ordonnance. Le tiers des Canadiens n’ont pas de couverture d’assurance-médicaments au travail et doivent payer leurs médicaments (de la pilule anticonceptionnelle à l’insuline) de leur poche.
Les syndicats canadiens tentent de faire adopter un régime universel d’assurance-médicaments qui couvre toute la population canadienne, peu importe les revenus, l’âge ou le lieu de travail ou de résidence.
Les Canadiens pourront avoir un meilleur accès aux médicaments et faire des économies si les achats de médicaments sont faits en vrac et coordonnés. Saviez-vous qu’en Nouvelle-Zélande, où une autorité publique négocie pour l’ensemble du pays, il n’en coûte que 15 $ par année pour prendre le médicament anti-cholestérol Lipitor, comparativement à 811 $ au Canada? Se doter d’un régime d'assurance-médicaments, c’est économique.
91 % des Canadiens croient que le remboursement universel des médicaments d’ordonnance devrait être inclus dans leur régime public de soins de santé. Ensemble, nous pouvons l’obtenir. Demandez, vous aussi, un régime d’assurance-médicaments pour tous les Canadiens et les Canadiennes.
En matière de pensions, les gouvernements doivent donner la priorité aux employés et aux retraités. Il faut modifier les lois sur la faillite afin que les travailleuses et les travailleurs actifs et retraités se trouvent dans le haut plutôt que dans le bas de la liste des créanciers. Le gouvernement doit accorder une super-priorité aux pensions et aux avantages sociaux pour qu’ils soient payés avant que d’autres créanciers (tels que les banques, les bailleurs de fonds et les détenteurs de titres de créance) touchent leur part des actifs liquidés.





Plus de 60 participants sont venus d’un peu partout au Canada pour apprendre, échanger des idées et planifier une campagne de mobilisation des jeunes professionnels de l’Institut.
Ces militants ont concrètement préparé la mise en œuvre de la campagne Faites donc mieux chez les membres régionaux. Il ne fait aucun doute que leur travail mobilisera les membres et fera ressortir notre solidarité à la table de négociations.
Appuyez-les en vous informant sur la campagne et en y participant.
Les participants ont également pu bénéficier des conseils de notre conférencier principal, David Colette, directeur général et cofondateur d’Abacus Data. Il a présenté son analyse avant-gardiste sur les points de vue et les comportements des milléniaux et leur impact sur la main-d’œuvre d’aujourd’hui.
D’autres panels nous ont informés sur le renforcement des capacités, les stratégies d’organisation efficaces, les leçons tirées d’initiatives réussies et les instruments de mobilisation des membres.
Si vous êtes un jeune travailleur ou une jeune travailleuse qui souhaite participer aux activités de sensibilisation des membres de l’Institut, communiquez avec notre équipe de mobilisation : bienmieuxensemble@ipfpc.ca.