L'Institut professionnel de la fonction publique du Canada
Norma Domey in Winnipeg with CLC President
La vice-présidente de l'IPFPC, Norma Domey, accompagnée du président du CTC, Hassan Yussuf.

Les dirigeants syndicaux de tout le pays se sont rassemblés à Winnipeg la semaine dernière pour souligner le 100e anniversaire de la grève générale de Winnipeg et assister au Conseil canadien du Conseil du travail du Canada (CTC).

La vice-présidente Norma Domey y a assisté pour représenter l’Institut. Elle a donné une présentation sur sa participation à la Commission sur la condition de la femme de l’ONU, qui a eu lieu en mars.

Nous nous sommes souvenus des plus de 35 000 travailleurs et travailleuses des secteurs public et privé de Winnipeg qui ont uni leur voix en mai 1919 pour envoyer un message clair aux employeurs des secteurs public et privé et aux gouvernements et nous leur avons rendu hommage! La grève a duré six semaines et la détermination des grévistes a permis d’améliorer les salaires et de renforcer le droit à la négociation collective.

Pour célébrer l’acquisition de cette solide pierre d’assise pour le mouvement syndical du Canada, le CTC a présenté en grande première Stand!, son nouveau film (en anglais seulement). Stand! raconte l’histoire de la grève de Winnipeg de 1919 et montre comment les grévistes ont surmonté les obstacles culturels et sexistes pour se regrouper et gagner ensemble. Nous en tirons d’excellentes leçons pour livrer nos batailles d’aujourd’hui.

Voyez la bande-annonce de cet important film musical canadien..

PIPSC Vice-President Norma Domey presenting in Winnipeg
Norma Domey, vice-présidente de l'IPFPC, donne une présentation sur l'Institut à Winnipeg.
La vice-présidente Norma Domey accompagné du chef du NPD, Jagmeet Singh
La vice-présidente de l'IPFPC Norma Domey en compagnie du chef du NPD, Jagmeet Singh.

 

Lancement de la nouvelle Étude sur les mesures d’adaptation en milieu de travail dans la fonction publique fédérale (du 6 au 24 mai 2019)

Chers collègues,

Le Bureau de l’accessibilité au sein de la fonction publique du Secrétariat du Conseil du Trésor mène actuellement une étude sur les pratiques actuelles d’adaptation en milieu de travail dans la fonction publique fédérale. Son objectif est de cerner les expériences communes, les pratiques exemplaires ainsi que les possibilités d’éliminer les obstacles et d’améliorer l’accessibilité en milieu de travail. L’information recueillie dans le cadre de cette étude établira une base de référence qui pourra servir à mesurer les progrès à mesure que des améliorations seront apportées.

La première phase de cette étude consiste en un sondage destiné aux fonctionnaires fédéraux qui ont demandé une mesure d’adaptation pour eux-mêmes ou pour un de leurs employés au cours des trois dernières années. Entre le 6 et le 24 mai, les employés et les superviseurs peuvent faire part de leurs commentaires directement par l’entremise de ce sondage ou lire les questions dans un format Word accessible et répondre par courriel à accessibility.accessibilite@tbs-sct.gc.ca. La page OPSA GCPedia comprend des liens menant à des versions accessibles du sondage; il est possible d’y accéder au moyen d’un ordinateur du gouvernement fédéral. Si vous ne pouvez pas suivre le lien, remplissez la version MS Word du sondage (ci-jointe) et l’envoyer à accessibility.accessibilite@tbs-sct.gc.ca.

Le Comité des droits de la personne et de la diversité (CDDP) de l’IPFPC s’est engagé à sensibiliser les gens aux mesures d’accessibilité et à promouvoir un milieu de travail inclusif et accueillant où tous les fonctionnaires peuvent s’épanouir. Nous encourageons tous les membres de l’IPFPC à participer à cette étude. N’hésitez pas à adresser vos questions et commentaires à moi-même ou à tout autre membre du Comité.

En toute solidarité,

Waheed Khan

Président du CDPD

Directeur de la RCN

Un rapport publié hier par le directeur parlementaire du budget (DPB) confirme ce que nous nous évertuons à répéter depuis novembre 2018 : non seulement faut-il remplacer Phénix, mais il est possible de le faire à un coût raisonnable.

Jeter de l’argent par les fenêtres n’est jamais une bonne stratégie. Il faudra bien un jour cesser de donner de l’argent à des entreprises comme IBM pour colmater les brèches d’un système qui ne fonctionne pas. Si le gouvernement précédent avait écouté les conseils de ses propres professionnels, nous aurions pu éviter tout ce gâchis. Phénix a infligé énormément de souffrances inutiles aux fonctionnaires, et tous les Canadiens doivent assumer les pertes financières faramineuses qu’il continue d’entraîner.

Non seulement ses coûts ont-ils explosé, mais ils sont devenus incontrôlables en raison des erreurs en cascade commises tout au long de l’externalisation de la conception et du déploiement du projet.

Toutefois, il ne suffit pas de déplorer les erreurs du passé sans prendre de mesures concrètes.

Le gouvernement est en train de chercher un système de remplacement et l’IPFPC est fier d’être un chef de file dans ce processus. Nous croyons que si le nouveau projet de rémunération est réalisé sans ligne idéologique et en consultation avec les fonctionnaires, il sera possible d’en limiter les coûts. Bien que le rapport du DPB ne tienne pas compte de tous les aspects du nouveau système intégré de paye et de RH de prochaine génération, il montre toute l’urgence d’instaurer un nouveau système.

Nous réclamons la mise en place de ce système dès que possible, et le Conseil du Trésor a annoncé à cet égard la mise à l’essai de projets pilotes dès cet automne.

Je ferai pression auprès du gouvernement pour qu’il engage clairement les fonds nécessaires avant les prochaines élections afin de poursuivre le développement du nouveau système. Il faut voir les choses telles qu’elles sont : tous sortiront gagnants de la conception rapide d’un nouveau système — aussi bien les employés de la fonction publique que le gouvernement fédéral et les contribuables canadiens.

Bien mieux ensemble.

Debi Daviau, présidente de l’Institut

Le 15 mai 1919, plus de 35 000 personnes travaillant dans les secteurs public et privé à Winnipeg s’unissaient pour envoyer un message clair aux employeurs et aux gouvernements : elles feraient la grève pour obtenir de meilleurs salaires et le droit de négocier collectivement.

Malgré les différences entre les cultures et les sexes, les travailleuses et travailleurs ont su faire front commun pour paralyser la ville de Winnipeg pendant six semaines, sans négliger de maintenir les services essentiels. Les femmes ont d’ailleurs joué un rôle important dans la grève (en anglais) en figurant parmi les premières personnes à débrayer.

Même si la grève a fini par être réprimée et que beaucoup de meneurs se sont fait emprisonner ou déporter, elle a laissé un héritage de réformes des lois du travail qui a redéfini le travail équitable et sécuritaire dans l’ensemble du pays.

Nous disposons aujourd’hui d’un filet de sécurité sociale beaucoup plus solide que celui dont rêvait la main-d’œuvre d’il y a 100 ans. Nous avons des soins de santé universels, des salaires minimums, des pensions de vieillesse et une assurance-emploi. Nous avons des congés de maternité, des fins de semaine de congé et des normes de santé et de sécurité, en partie grâce aux sacrifices des grévistes.

Vu la conjoncture économique changeante qui continue à menacer certains secteurs d’activité et à en créer de nouveaux, il faut d’abord retenir de la grève générale de Winnipeg de 1919 que les travailleuses et les travailleurs doivent vaincre la peur et la dissension pour se syndiquer et défendre leurs droits.

Lisez-en davantage sur le Congrès du travail du Canada, publié dans le Winnipeg Free Press (en anglais) et le Toronto Star (en anglais).

En 1993, l’Assemblée générale des Nations Unies a voté pour faire du 15 mai de chaque année la Journée internationale des familles. Cette journée nous donne l’occasion de promouvoir les questions qui touchent les familles et de mieux faire connaître les processus sociaux, économiques et démographiques qui ont une incidence sur les familles.

L’Institut fait pression pour améliorer les congés familiaux à la table de négociation centrale pour que vous puissiez donner votre maximum à votre travail et à votre famille.

Nous célébrons toutes les familles dans leur diversité, qui rend notre société si riche. À la table de négociation centrale, nous préconisons expressément un congé équitable pour les parents adoptifs ainsi qu’un libellé non sexiste qui inclut les parents homosexuels et les parents non binaires. 

La présidente Debi Daviau est devenue militante syndicale par le biais de sa lutte personnelle pour obtenir des congés familiaux. Pour en savoir plus sur son expérience et notre travail sur les congés familiaux, lisez l’article d’opinion de la présidente Daviau publié dans le National Observer (https://www.pipsc.ca/fr/nouvelles-et-enjeux/annonces/personne-ne-devrait-avoir-se-battre-pour-prendre-soin-de-sa-famille).

Montrez que vous appuyez l’amélioration des congés familiaux en participant ou en organisant une action Faites donc mieux dans votre milieu de travail en mai.

Je passe à l’action pour les congés familiaux

Au nom de tous les membres de l’Institut, je tiens à offrir notre solidarité et nos encouragements à nos membres et nos concitoyens qui sont touchés par les graves inondations qui sévissent un peu partout au pays.

Bon nombre de nos membres ont directement souffert des inondations et des évacuations.

J’aimerais remercier sincèrement nos membres et nos employés qui ont déjà donné un coup de main, surtout ceux qui m’ont aidé personnellement à surmonter cette épreuve. Je sais qu’il faut plus d’aide dans ma région, notamment à Ottawa et à Gatineau.

Votre ministère et votre direction continueront de vous informer de la situation et de vous indiquer comment accéder à votre lieu de travail pendant cette période d’urgence.

J’applaudis le courage des personnes sinistrées et des secouristes extraordinaires qui travaillent sans relâche pour sauvegarder les demeures et protéger les collectivités.

L’IPFPC est solidaire avec vous et demande à tous les ordres de gouvernement de prendre des mesures urgentes pour atténuer les effets désastreux des changements climatiques, voire les inverser. 

Bien mieux ensemble!

Debi Daviau
Présidente

À l’assemblée générale annuelle 2018, la motion F-4 (Professionnels Canada) a été renvoyée au Conseil d’administration avec la directive de consulter le Conseil consultatif et les groupes touchés et de présenter un rapport et à l’AGA 2019.

En réponse à la décision de l’AGA, le Conseil d’administration et le Conseil consultatif ont créé un échantillon représentatif des deux organismes en vue de lancer un processus délibératif. De concert avec le Conseil consultatif, le Groupe de travail a recensé plus de 150 questions et enjeux à examiner. À la lumière des discussions que ses membres ont eues au besoin avec des experts, le Groupe de travail a étudié les questions et les commentaires du Conseil consultatif et s’apprête à formuler des recommandations qui figureront dans le rapport final.

Le Groupe de travail devrait présenter un rapport préliminaire au Conseil d’administration et au Conseil consultatif le 10 août 2019. Le rapport final sera remis au Conseil d’administration le 26 octobre 2019. Le rapport du Groupe de travail et une motion concernant la création de Professionnels Canada seront présentés à l’AGA conformément aux directives des délégués à l’AGA 2018.

Afin d’assurer la plus grande transparence dans ces délibérations, les documents de travail du Groupe de travail sont mis à la disposition de tous les membres qui ont accès au portail. Ces documents comprennent des questions posées par le Conseil consultatif et auxquelles le Groupe de travail a répondu ainsi que les données sur lesquelles les réponses du Groupe de travail sont fondées.

Pour consulter ces documents, cliquez ici et ouvrez une session dans votre compte portail. Si vous n’avez pas de compte portail, cliquez ici pour en créer un.

Aujourd’hui, nous nous unissons aux travailleuses et travailleurs du monde entier pour célébrer les progrès importants réalisés dans l’histoire du droit du travail. Nous soulignons les années de syndicalisation des travailleurs, les risques immenses encourus et les vies sacrifiées qui nous valent aujourd’hui des journées de travail de 8 heures.

Nous tirons notre force de ces victoires historiques et de la solidarité mondiale pour continuer à défendre les droits des travailleurs et des travailleuses.

Au Canada, il est plus important que jamais pour les syndiqué(e)s de protéger et d’élargir le système public de soins de santé. Le pays a absolument besoin d’un régime national d’assurance-médicaments qui non seulement lui fera économiser des millions de dollars mais donnera également accès aux Canadiennes et aux Canadiens aux médicaments nécessaires à leur survie.

Nous continuerons de joindre nos voix à celles de tout le mouvement syndical pour réclamer des salaires convenables, des pensions et des avantages sociaux décents, le droit à la libre négociation collective, l'équité salariale et la sécurité au travail pour tous les travailleuses et les travailleurs, car nous savons que nous sommes bien mieux ensemble!

Journée de deuil national

 

Chaque année, en ce jour de deuil national, nous rendons hommage aux personnes qui ont perdu la vie, ont subi des blessures ou sont tombées malades à la suite d’un accident du travail ou d’une exposition professionnelle.

Venez assister aux cérémonies avec les membres de l’IPFPC et les militants syndicaux de partout au pays ce dimanche 28 avril.

J’ASSISTE À UNE CÉRÉMONIE

Nous continuons de demander aux employeurs et aux gouvernements d’en faire plus pour éviter des décès. Passez à l’action avec les travailleurs du Canada et écrivez à votre ministre du Travail provincial pour lui demander de prendre les mesures suivantes :

  • Mettre en place des inspections proactives, un régime d’application rigoureux, des comités de santé et de sécurité solides et adopter une approche systémique de la prévention;
  • Mettre sur pied un comité de santé et de sécurité au travail fort et efficace;
  • Veiller à ce qu’il y ait des conséquences pour les employeurs qui ne s’acquittent pas de leur obligation d’offrir un milieu de travail sécuritaire;
  • Demander à votre homologue fédéral de rétablir l’ancienne définition plus stricte de « danger » dans le Code canadien du travail. Le droit de refuser un travail dangereux est l’un des trois droits fondamentaux au travail au Canada.
J’ENVOIE UN COURRIEL

Prenez le temps de discuter santé et sécurité au travail avec vos collègues et de leur parler des conséquences qu’un accident pourrait avoir sur leur vie.

Un accident est si vite arrivé! Pourtant, les accidents sont souvent évitables.

Le Conseil du Trésor et l’IPFPC ont mis sur pied un comité directeur mixte dont le mandat est d’assurer la réussite du Comité technique. Le Comité se compose d’un nombre égal de représentants de l’employeur et de syndicats (IPFPC, FIOE, ACAF, ACEP). La présidente de l’IPFPC, Debi Daviau, en est la coprésidente.

Le mandat du Comité technique consiste à rédiger toutes les ententes et tous les documents nécessaires à la mise en œuvre du Programme de soutien et de mieux-être des employés lors de la prochaine ronde de négociations collectives. Le Comité se compose d’un nombre égal de représentants de l’employeur et de syndicats (IPFPC, ACAF, ACEP), et un cadre de direction de l’IPFPC en assure la coprésidence. Le travail du comité devrait prendre fin d’ici septembre 2018.

À l’interne, l’IPFPC a mis sur pied une équipe consultative (trois membres du personnel de l’Institut, six membres des groupes de l’administration publique centrale et trois membres des organismes, dont un pour le groupe VFS). Trois représentants de groupes siègent au Comité technique au nom de l’équipe consultative. Celle-ci dirige et approuve le travail des membres de l’Institut qui siègent au Comité technique. Elle communiquera le libellé provisoire du PSME et le concept du programme aux représentants du Comité de négociation stratégique de l’IPFPC, qui à son tour remettra le texte aux équipes de négociation des groupes aux fins de ratification et d’inscription dans leurs conventions collectives respectives.