La présidente Debi Daviau a signé une entente avec le Conseil du Trésor qui prévoit une indemnisation pour tous les membres de l’IPFPC touchés par le fiasco Phénix. Les détails de l’entente ont été annoncés plus tôt ce mois-ci :
Selon cette entente, chaque membre payé par Phénix a droit à cinq jours de congé payé à titre de dédommagement. Les membres devront suivre un processus d’indemnisation pour les préjudices qu’ils ont subis et réclamer chaque dollar perdu en raison de Phénix.
Les jours de congé et le processus de réclamation mis à jour seront disponibles 150 jours après la signature, soit le 12 novembre 2019.
Le Conseil du Trésor et 15 syndicats de la fonction publique ont finalisé cette entente conjointe qui prévoit indemniser 146 000 employés actuels et anciens qui ont été payés par Phénix.
LIRE LE COMMUNIQUÉ DE PRESSE
L’entente s’applique aux employés en poste ou retraités, aux anciens employés et à la succession des employés décédés. Les employeurs distincts devraient bientôt emboîter le pas.
Trouvez les réponses à vos questions sur cette entente ici :
FAQ SUR PHÉNIX
Même mal payés, nos membres vont travailler tous les jours et donnent leur maximum quand ils servent le public. Nous ne pouvons annuler les pertes et les souffrances que le fiasco Phénix a causées à ces professionnels dévoués de la fonction publique, mais l’engagement que le Conseil du Trésor prend à cet égard et l’indemnisation enchâssée dans cette entente nous font considérablement progresser dans ce dossier.
Si vous désirez qu’on vous aide à traiter votre cas Phénix, communiquez avec notre équipe Phénix de l’Institut.

Bonjour,
Tous les jours, vous allez travailler pour protéger et servir les Canadiens de mille et une façons : vous sauvez des vies, vous protégez l’environnement et vous stimulez l’économie.
Vous contribuez beaucoup à la société en tant que fonctionnaires et membres d'un syndicat.
Ensemble, nous continuons à faire de grandes choses. Chaque jour, des délégués syndicaux et des membres de l’Institut travaillent ensemble pour protéger vos droits et garantir un climat de travail qui stimule votre excellence.
Nos récents gains à la table centrale de négociations amélioreront la vie des membres de l’IPFPC pour les années à venir. Nous poursuivons la lutte pour remplacer Phénix, et les membres sont indemnisés pour les difficultés créées par ce système de paye. J’espère que vous serez des nôtres, le 12 juin, à l’assemblée téléphonique que l’Institut tient pour discuter de ces importantes questions.
Notre solidarité fait notre force. Vraiment, nous sommes bien mieux ensemble
Les membres de l’Institut sont déterminés, bien informés et mobilisés. C’est comme ça qu’on obtient des résultats.
Félicitations pour votre excellent travail, votre inestimable contribution à la société canadienne et votre engagement envers notre syndicat! Et bonne Semaine nationale de la fonction publique!
En toute solidarité,
Debi Daviau
Présidente de l’IPFPC
Le gouvernement de l’Ontario a déposé un projet de loi visant à plafonner les augmentations salariales dans le secteur public à 1% (en moyenne par année pour les trois prochaines années.)
Nous sommes consternés par cette législation et toutes autres formes de plafonnement salarial. Ceux-ci interfèrent avec le libre droit d’une négociation de la convention collective.
Nos membres, comme tous les travailleurs, méritent un salaire qui tient compte du coût réel de la vie. Une augmentation annuelle de 1% signifie que leur salaire perd de sa valeur chaque année. La négociation collective permet à l’employeur et à nos membres de déterminer ensemble des niveaux de rémunération viables depuis des décennies.
Le nouveau plafond salarial viserait aussi les enseignants, le personnel des établissements postsecondaires et celui des hôpitaux. Cette mesure affectera les travailleurs syndiqués et non syndiqués.
En plus des quelque 240 professionnels des technologies de l’information de l’Université d’Ottawa, l’Institut représente plus de 400 professionnels du secteur de la santé de l’Ontario, y compris :
- Les physiciens médicaux de l’Ontario qui travaillent pour l’Association des employeurs des centres régionaux de cancérologie (MP);
- Les technologues en mécanique et en électronique employés par l’Hôpital Sunnybrook (TME-SUN);
- Les radiothérapeutes qui travaillent à l’Hôpital Sunnybrook (RT-SUN);
- Les radiothérapeutes employés par le Juravinski Cancer Centre (RT-JCC);
- Les radiothérapeutes employés par l’Hôpital régional de Thunder Bay (RT-HTB);
- Les radiothérapeutes de l’Hôpital régional de Windsor (RT‑HRW).
Au cours du dernier mois, nous avons vu notre travail acharné porter fruit. Participez à l’une des trois assemblées téléphoniques pour écouter Debi Daviau, présidente de l’Institut, faire le point sur les dédommagements liés à Phénix et les gains réalisés à la table centrale. Les participants auront l’occasion de poser des questions.
Date :
Mercredi 12 juin 2019
Heure :
De 18 h 30 à 19 h 30, heure de l’Est (en anglais)
De 19 h 45 à 20 h 45, heure de l’Est (en français)
De 21 h 30 à 22 h 30, heure de l’Est (en anglais)
Comment participer?
Le 11 juin, vous recevrez un appel vous invitant à vous joindre à l’assemblée téléphonique, ou un message à cet effet sera laissé dans votre boîte vocale.
Vous pouvez également composer directement le numéro de l’assemblée à l’heure venue, le 12 juin :
En anglais :
1-877-229-8493
Code : 112851
En français :
1-877-255-5810
Code : 112851
Vous pouvez également écouter l’audio de l’assemblée en ligne via votre ordinateur ou votre appareil mobile : https://video.teleforumonline.com/video/streaming.php?client=12851.
À bientôt!
La Fondation Héritage vous rappelle que la date limite de présentation des demandes de bourses d'études est le 12 juillet 2019.
En 2019, la Fondation décernera les bourses suivantes :
- 1 bourse d’études de 5 000 $
- 27 bourses d’études de 1 500 $
- 3 bourses d’études de 1 000 $
- 4 bourses d’études de 750 $
- 1 bourse d’études de 500 $
Admissibilité
Sont admissibles à une bourse d’études, les enfants et petits-enfants de membres titulaires et retraités de l’Institut qui sont en règle ou étaient en règle au moment de leur décès. Les enfants et petits-enfants de cotisants RAND ne sont pas admissibles.
Les candidats doivent entrer en première année à temps plein d’un programme d’études postsecondaires dans un établissement scolaire qui comprend les cégeps au Canada ou à l’extérieur du Canada.
Critères de selection
Les critères de sélection sont les mêmes pour toutes les bourses. Une seule bourse sera remise à chacun des lauréats.
Un comité de sélection indépendant octroiera les bourses en se fondant sur les critères suivants :
- Réalisations académiques (relevé de notes requis).
- Déclaration attestant les qualités de leader et de l’engagement dans la communauté accompagnée d’au moins 2 lettres de référence et autres documents pertinents.
- Dissertation de 750 à 1000 mots sur le « professionnalisme ». Le sujet pourrait être « Que signifie être un professionnel dans le cadre de votre carrière? », mais d’autres sujets sur le professionnalisme seront acceptés. Les dissertations seront jugées d’après le contenu, la grammaire, l’orthographe, la structure et la présentation.
- Énoncé expliquant pourquoi le candidat pense mériter une bourse et énonçant ses objectifs académiques et son cheminement de carrière éventuel. La lettre sera évaluée d’après son contenu, la grammaire, l’orthographe, la structure et la présentation des objectifs.
Pour obtenir plus d’information, vous pouvez consulter le site web (www.ipfpc.ca/heritage) ou communiquez par courriel à bourses@ipfpc.ca.
Déposer une demande
Les demandes doivent inclure les documents suivants :
- copie du relevé de notes officiel du dernier établissement scolaire fréquenté
- déclaration expliquant pourquoi vous pensez mériter une bourse et énonçant vos objectifs académiques et votre cheminement de carrière éventuel
- déclaration attestant vos qualités de meneur et votre engagement dans la communauté accompagnée d'au moins 2 lettres de référence et autres documents pertinents.
- dissertation de 750 à 1 000 mots sur le professionnalisme
Veuillez soumettre votre candidature en ligne [ https://pipsc.smapply.io ] Qu’ils soient retenus ou non, les candidats seront informés par le comité de sélection. Les bourses s’appliqueront à l’année scolaire commençant en septembre 2019. Les lauréats seront avisés à la mi-septembre 2019 au plus tard.
Un chèque sera remis à l’heureux candidat sur confirmation de son inscription à un programme offert par un établissement d’enseignement postsecondaire. La Fondation se réserve le droit d’utiliser les photos et les noms des lauréats dans son matériel promotionnel.

Les dirigeants syndicaux de tout le pays se sont rassemblés à Winnipeg la semaine dernière pour souligner le 100e anniversaire de la grève générale de Winnipeg et assister au Conseil canadien du Conseil du travail du Canada (CTC).
La vice-présidente Norma Domey y a assisté pour représenter l’Institut. Elle a donné une présentation sur sa participation à la Commission sur la condition de la femme de l’ONU, qui a eu lieu en mars.
Nous nous sommes souvenus des plus de 35 000 travailleurs et travailleuses des secteurs public et privé de Winnipeg qui ont uni leur voix en mai 1919 pour envoyer un message clair aux employeurs des secteurs public et privé et aux gouvernements et nous leur avons rendu hommage! La grève a duré six semaines et la détermination des grévistes a permis d’améliorer les salaires et de renforcer le droit à la négociation collective.
Pour célébrer l’acquisition de cette solide pierre d’assise pour le mouvement syndical du Canada, le CTC a présenté en grande première Stand!, son nouveau film (en anglais seulement). Stand! raconte l’histoire de la grève de Winnipeg de 1919 et montre comment les grévistes ont surmonté les obstacles culturels et sexistes pour se regrouper et gagner ensemble. Nous en tirons d’excellentes leçons pour livrer nos batailles d’aujourd’hui.
Voyez la bande-annonce de cet important film musical canadien..


Lancement de la nouvelle Étude sur les mesures d’adaptation en milieu de travail dans la fonction publique fédérale (du 6 au 24 mai 2019)
Chers collègues,
Le Bureau de l’accessibilité au sein de la fonction publique du Secrétariat du Conseil du Trésor mène actuellement une étude sur les pratiques actuelles d’adaptation en milieu de travail dans la fonction publique fédérale. Son objectif est de cerner les expériences communes, les pratiques exemplaires ainsi que les possibilités d’éliminer les obstacles et d’améliorer l’accessibilité en milieu de travail. L’information recueillie dans le cadre de cette étude établira une base de référence qui pourra servir à mesurer les progrès à mesure que des améliorations seront apportées.
La première phase de cette étude consiste en un sondage destiné aux fonctionnaires fédéraux qui ont demandé une mesure d’adaptation pour eux-mêmes ou pour un de leurs employés au cours des trois dernières années. Entre le 6 et le 24 mai, les employés et les superviseurs peuvent faire part de leurs commentaires directement par l’entremise de ce sondage ou lire les questions dans un format Word accessible et répondre par courriel à accessibility.accessibilite@tbs-sct.gc.ca. La page OPSA GCPedia comprend des liens menant à des versions accessibles du sondage; il est possible d’y accéder au moyen d’un ordinateur du gouvernement fédéral. Si vous ne pouvez pas suivre le lien, remplissez la version MS Word du sondage (ci-jointe) et l’envoyer à accessibility.accessibilite@tbs-sct.gc.ca.
Le Comité des droits de la personne et de la diversité (CDDP) de l’IPFPC s’est engagé à sensibiliser les gens aux mesures d’accessibilité et à promouvoir un milieu de travail inclusif et accueillant où tous les fonctionnaires peuvent s’épanouir. Nous encourageons tous les membres de l’IPFPC à participer à cette étude. N’hésitez pas à adresser vos questions et commentaires à moi-même ou à tout autre membre du Comité.
En toute solidarité,
Waheed Khan
Président du CDPD
Directeur de la RCN
Un rapport publié hier par le directeur parlementaire du budget (DPB) confirme ce que nous nous évertuons à répéter depuis novembre 2018 : non seulement faut-il remplacer Phénix, mais il est possible de le faire à un coût raisonnable.
Jeter de l’argent par les fenêtres n’est jamais une bonne stratégie. Il faudra bien un jour cesser de donner de l’argent à des entreprises comme IBM pour colmater les brèches d’un système qui ne fonctionne pas. Si le gouvernement précédent avait écouté les conseils de ses propres professionnels, nous aurions pu éviter tout ce gâchis. Phénix a infligé énormément de souffrances inutiles aux fonctionnaires, et tous les Canadiens doivent assumer les pertes financières faramineuses qu’il continue d’entraîner.
Non seulement ses coûts ont-ils explosé, mais ils sont devenus incontrôlables en raison des erreurs en cascade commises tout au long de l’externalisation de la conception et du déploiement du projet.
Toutefois, il ne suffit pas de déplorer les erreurs du passé sans prendre de mesures concrètes.
Le gouvernement est en train de chercher un système de remplacement et l’IPFPC est fier d’être un chef de file dans ce processus. Nous croyons que si le nouveau projet de rémunération est réalisé sans ligne idéologique et en consultation avec les fonctionnaires, il sera possible d’en limiter les coûts. Bien que le rapport du DPB ne tienne pas compte de tous les aspects du nouveau système intégré de paye et de RH de prochaine génération, il montre toute l’urgence d’instaurer un nouveau système.
Nous réclamons la mise en place de ce système dès que possible, et le Conseil du Trésor a annoncé à cet égard la mise à l’essai de projets pilotes dès cet automne.
Je ferai pression auprès du gouvernement pour qu’il engage clairement les fonds nécessaires avant les prochaines élections afin de poursuivre le développement du nouveau système. Il faut voir les choses telles qu’elles sont : tous sortiront gagnants de la conception rapide d’un nouveau système — aussi bien les employés de la fonction publique que le gouvernement fédéral et les contribuables canadiens.
Bien mieux ensemble.
Debi Daviau, présidente de l’Institut
Le 15 mai 1919, plus de 35 000 personnes travaillant dans les secteurs public et privé à Winnipeg s’unissaient pour envoyer un message clair aux employeurs et aux gouvernements : elles feraient la grève pour obtenir de meilleurs salaires et le droit de négocier collectivement.
Malgré les différences entre les cultures et les sexes, les travailleuses et travailleurs ont su faire front commun pour paralyser la ville de Winnipeg pendant six semaines, sans négliger de maintenir les services essentiels. Les femmes ont d’ailleurs joué un rôle important dans la grève (en anglais) en figurant parmi les premières personnes à débrayer.
Même si la grève a fini par être réprimée et que beaucoup de meneurs se sont fait emprisonner ou déporter, elle a laissé un héritage de réformes des lois du travail qui a redéfini le travail équitable et sécuritaire dans l’ensemble du pays.
Nous disposons aujourd’hui d’un filet de sécurité sociale beaucoup plus solide que celui dont rêvait la main-d’œuvre d’il y a 100 ans. Nous avons des soins de santé universels, des salaires minimums, des pensions de vieillesse et une assurance-emploi. Nous avons des congés de maternité, des fins de semaine de congé et des normes de santé et de sécurité, en partie grâce aux sacrifices des grévistes.
Vu la conjoncture économique changeante qui continue à menacer certains secteurs d’activité et à en créer de nouveaux, il faut d’abord retenir de la grève générale de Winnipeg de 1919 que les travailleuses et les travailleurs doivent vaincre la peur et la dissension pour se syndiquer et défendre leurs droits.
Lisez-en davantage sur le Congrès du travail du Canada, publié dans le Winnipeg Free Press (en anglais) et le Toronto Star (en anglais).
En 1993, l’Assemblée générale des Nations Unies a voté pour faire du 15 mai de chaque année la Journée internationale des familles. Cette journée nous donne l’occasion de promouvoir les questions qui touchent les familles et de mieux faire connaître les processus sociaux, économiques et démographiques qui ont une incidence sur les familles.
L’Institut fait pression pour améliorer les congés familiaux à la table de négociation centrale pour que vous puissiez donner votre maximum à votre travail et à votre famille.
Nous célébrons toutes les familles dans leur diversité, qui rend notre société si riche. À la table de négociation centrale, nous préconisons expressément un congé équitable pour les parents adoptifs ainsi qu’un libellé non sexiste qui inclut les parents homosexuels et les parents non binaires.
La présidente Debi Daviau est devenue militante syndicale par le biais de sa lutte personnelle pour obtenir des congés familiaux. Pour en savoir plus sur son expérience et notre travail sur les congés familiaux, lisez l’article d’opinion de la présidente Daviau publié dans le National Observer (https://www.pipsc.ca/fr/nouvelles-et-enjeux/annonces/personne-ne-devrait-avoir-se-battre-pour-prendre-soin-de-sa-famille).
Montrez que vous appuyez l’amélioration des congés familiaux en participant ou en organisant une action Faites donc mieux dans votre milieu de travail en mai.