L'Institut professionnel de la fonction publique du Canada

Services aux autochtones Canada (SAC) a récemment annoncé la création du Centre de coordination des services infirmiers (CCSI), un projet d’envergure visant à régler les grands problèmes qui touchent les professionnels des soins infirmiers de l’IPFPC œuvrant dans les régions reculées du pays, notamment :

  • le recrutement et le maintien en poste
  • l’isolement
  • la sécurité
  • la charge de travail
  • la connectivité

La nécessité de trouver des solutions novatrices à ces problèmes, qui ont nui à la prestation des services de santé dans les collectivités éloignées du Nord, est reconnue depuis un certain temps déjà. À compter du printemps 2018, une série de consultations patronales-syndicales ont réuni des centaines de nos membres dans quelque 75 sites de travail répartis un peu partout en Ontario, au Manitoba, en Alberta et au Québec. Ginette Tardif, coprésidente de l’équipe de consultation de SAC, a joué un rôle déterminant pour recueillir les commentaires du personnel infirmier de première ligne et pour concevoir un plan efficace pour mieux les aider.

Le système de soutien actuel à niveaux multiples repose sur un certain nombre de ressources ministérielles distinctes qui utilisent chacune un ensemble différent de processus et de procédures. Les délais d’intervention et les normes de service sont issus des milieux de travail classiques du gouvernement fédéral et ont peu en commun avec les réalités du Nord canadien. De plus, la transition de Santé Canada à SAC a ralenti le soutien offert au personnel infirmier dans les régions éloignées, aggravant ainsi une situation déjà difficile.

Par contraste, à compter de l’automne prochain, le CCSI fera ses premiers pas en vue de mettre en place un guichet unique virtuel pour offrir aux infirmiers et infirmières une gamme de services et de ressources intégrés et spécialisés. Des améliorations majeures seront progressivement apportées dans des domaines critiques comme le soutien technique, la sécurité, la sécurité des patients, la réception et le triage, la dotation, l’approvisionnement, le soutien opérationnel, la formation et le bien-être du personnel.

Le personnel infirmier a besoin des bons outils pour offrir des services de soins de santé de qualité dans les collectivités éloignées du Canada. La création du Centre est une étape majeure à cet égard; elle illustre ce qu’on peut faire lorsque l’employeur prend le temps de collaborer avec notre syndicat et nos membres pour atteindre un objectif commun.

Le 18 juin 2019, la présidente de l’Institut, Debi Daviau, a eu l’honneur de s’adresser aux membres du Caucus des employés fédéraux noirs (CEFN), un organisme ayant pour vocation de lutter contre les obstacles à la carrière dans la fonction publique, tels le racisme, le harcèlement et la sous-représentation.

Les employés noirs et ceux des autres minorités visibles continuent de se heurter à des obstacles après avoir été embauchés dans la fonction publique, même si le niveau de scolarité des membres des minorités visibles est souvent supérieur à celui de la population moyenne.

C’est pourquoi l’Institut est fier que des candidates exceptionnelles issues de minorités visibles aient été élues à son Conseil d’administration récemment. Plus particulièrement, nous célébrons l’élection de la première femme noire au Conseil d’administration, la directrice régionale de la RCN Jennie Esnard, et celle de la première femme noire à l’exécutif de l’Institut, Norma Domey, en presque 100 ans.

L’inclusion de groupes sous-représentés dans sa structure dirigeante permet à l’Institut de tenir compte des besoins de tous ses membres dans les décisions, les stratégies, les projets et les initiatives de mobilisation des membres.

L’Institut embrasse la diversité de la population canadienne ainsi que les talents et les forces uniques inhérents à un effectif diversifié. La diversité renforce notre syndicat et nous continuerons de mieux représenter les membres des minorités visibles et de les aider à s’impliquer activement comme dirigeants de l’Institut. Si nous ne sommes pas le reflet de la diversité de nos milieux de travail et de nos collectivités, nous ne survivrons pas en tant que syndicat.

Nous nous engageons à collaborer avec nos employeurs pour créer des milieux de travail inclusifs et exempts d’obstacles. En tant que syndicat, l’Institut a un rôle actif à jouer dans la détection et l’élimination des obstacles qui empêchent les membres de participer pleinement à toutes les activités en milieu de travail et de réaliser leurs aspirations personnelles et professionnelles.

Pour atteindre ces objectifs, l’Institut avait principalement pour stratégie de participer activement au Groupe de travail mixte patronal-syndical sur la diversité et l’inclusion, qui a consulté plus de 12 000 fonctionnaires et investi plus d’un an dans la rédaction de son rapport. Le directeur régional de la RCN, Waheed Khan, était coprésident de son comité technique.

Le Groupe de travail a formulé 44 recommandations pour promouvoir la diversité et l’inclusion dans la fonction publique. Nous devons toutefois veiller à ce que cet important rapport ne tombe pas dans l’oubli. Nous suivons de près l’évolution de la situation à cet égard, et l’Institut s’est réjoui de l’annonce par le gouvernement de la création d’un Centre pour la diversité, l’inclusion et le mieux-être, qui ressemble au Centre d’excellence que le Groupe de travail recommandait. Il sera heureux de collaborer avec le Conseil du Trésor pour que le Centre proposé soit axé sur l’action et que tous les employés, en particulier les employés noirs, en retirent des avantages concrets.

Par ailleurs, l’Institut appuie les principales demandes du CEFN.

Nous convenons qu’il faut combler les lacunes relatives aux données et créer un réseau de soutien pour permettre aux membres de la communauté noire d’atteindre leurs objectifs professionnels, c’est-à-dire décrocher des postes supérieurs au gouvernement.

Nous croyons aussi que le gouvernement fédéral devrait nommer des champions dans chacun de ses ministères.

Et il faudrait bien sûr que le gouvernement fédéral manifeste du respect pour la Décennie internationale des personnes d’ascendance africaine.

Nous avons communiqué notre appui aux objectifs du Caucus dans une lettre adressée à la présidente du Conseil du Trésor, Joyce Murray

Si vous recevez actuellement des prestations d’invalidité ou si vous en avez déjà reçu dans le passé, vous pourriez avoir droit à un rajustement rétroactif des prestations du régime d’invalidité de la Sun Life ou de l’Industrielle Alliance.

Les nouvelles conventions collectives prévoient des augmentations salariales rétroactives pour de nombreux membres. Cela donne à certains membres le droit à une augmentation rétroactive de leur indemnité d’invalidité.

Comme ce paiement rétroactif sera automatiquement calculé, vous n’avez pas à présenter de demande.

EN SAVOIR PLUS

Ce projet de paiement rétroactif en est un de longue haleine et se poursuivra jusqu’à la fin de l’année. Si vous n’avez pas reçu un paiement rétroactif auquel vous croyez avoir droit, il pourrait vous être versé plus tard cette année.

Si vous n’avez pas reçu un rajustement prévu d’ici janvier 2020, veuillez communiquer avec votre représentant syndical .  

L’adoption récente au Québec du projet de loi 21, qui vise manifestement à imposer la « laïcité » aux fonctionnaires de la province et aux personnes recevant leurs services, est une honte et une violation flagrante des libertés individuelles et des droits de la personne les plus élémentaires. Cette loi devrait être abrogée immédiatement.

Même si les employés en poste peuvent se prévaloir de certaines exemptions, la loi interdit aux nouveaux fonctionnaires occupant des postes « d’autorité », comme les enseignants et les policiers, de porter des symboles religieux.

En plus de créer deux catégories de fonctionnaires, cette loi viole les conventions collectives des travailleurs syndiqués en permettant la discrimination fondée sur des motifs illicites. Pire encore, elle ne peut qu’isoler et marginaliser davantage les minorités visibles dans la province.

Les Canadiens savent que la protection juridique ne légitime pas la discrimination systémique des minorités sous un prétexte ou sous un autre. C’est pourquoi le Canada a reconnu les épisodes sombres de son histoire et s’est excusé pour les pensionnats autochtones (XIXe siècle jusqu'à la fin du XXe siècle), la taxe d’entrée imposée aux immigrants chinois en vertu de la Loi concernant l’immigration chinoise et visant à la restreindre (1885), le renvoi du Komagata Maru avec 376 Sud-Asiatiques à son bord en 1914 et l’internement des Canadiens d’origine japonaise dans les années 1940. Au XXIe siècle, le Canada peut difficilement se permettre d’adopter et d’appliquer une loi régressive et discriminatoire comme la loi 21, qui cible les Canadiens de confession juive, musulmane et sikhe, à qui la Charte canadienne des droits et libertés garantit la liberté de pratiquer leur religion et leur culture.

En tant que fervent défenseur de l’égalité, de la diversité et de l’inclusion (EDI), l’IPFPC appuie sans réserve la campagne dirigée par les organisations progressistes et les syndicats qui refusent que des milliers de personnes, de plusieurs cultures et religions, se fassent traiter comme des citoyens de seconde zone.

Chaque année, le Conseil du Trésor entreprend un sondage auprès des fonctionnaires fédéraux (SAFF) dans l’ensemble de la fonction publique fédérale. Vous avez maintenant l’occasion de vous exprimer sur la mobilisation, le leadership, le mieux-être au travail, le harcèlement, la rémunération et d’autres sujets d’intérêt.

Nous appuyons la pleine participation de nos membres au SAFF 2019, car il est important de disposer de données fiables pour effectuer des changements.

Le SAFF 2019 sera mené du 22 juillet au 30 août 2019. Il sera administré par Advanis, au nom du Bureau du dirigeant principal des ressources humaines du Conseil du Trésor du Canada. Les réponses seront traitées en toute confidentialité.

EN SAVOIR PLUS

Ces données nous sont utiles dans notre travail de défense de vos intérêts. Par exemple, les répondants au sondage signalent de façon constante des niveaux élevés de harcèlement au travail et le souligner nous a été très utile à la dernière ronde de négociations de la convention collective. Vous serez peut-être intéressé à consulter les résultats du sondage de 2018. 

L’Institut se réjouit de la victoire historique remportée en recours collectif par les employés, actuels et anciens, qui ont été victimes de harcèlement, d'agression et de discrimination dans leurs fonctions au ministère de la Défense nationale, aux Fonds non publics des Forces canadiennes et dans les Forces canadiennes.

Nous espérons que ce recours collectif permettra de tourner la page et de reconnaître la douleur et la souffrance des personnes qui ont travaillé dans un milieu de travail toxique. Cette situation nous rappelle clairement que nous devons continuer à militer pour rendre les lieux de travail exempts de harcèlement et de violence. C'est un pas en avant sur la voie du respect au travail pour tous les travailleurs.

Ce recours collectif peut vous affecter si :

  • Vous êtes membre des Forces canadiennes, ou du personnel du ministère de la Défense nationale (MDN), des Fonds non publics (FNP) ou des Forces canadiennes ou vous l’avez été.
  • Vous avez été victime de harcèlement sexuel, d’agression sexuelle ou de discrimination fondée sur votre sexe, votre genre, votre identité de genre ou votre orientation sexuelle en lien avec le service militaire ou avec l’emploi au MDN ou au FNP.

Pour plus d’information ou pour savoir si le règlement proposé vous affecte :

Consultez : https://www.classaction.deloitte.ca/fr-ca/Pages/CAF-DNDsexualmisconductclassaction.aspx

Courriel : cafdndmisconduct@deloitte.ca

Téléphone : 1-888-626-2611

C’est avec tristesse que l’Institut a appris le décès prématuré de notre amie et collègue, Christine Lemay. Christine était pleinement engagé envers les membres de l'Institut. Elle nous manquera beaucoup.

Christine était une personne très sympathique, loyale et consciencieuse. Membre du Groupe VFS, elle aimait venir en aide à ses collègues. Elle a aidé des membres à faire face à certains problèmes, comme ceux touchant des conditions de travail difficiles, en obtenant des réponses à leurs questions et en les informant sur les dossiers qui les concernent.

Christine a servi les membres de l’Institut avec brio à divers postes, pendant de nombreuses années, notamment à titre de déléguée syndicale aux bureaux des services fiscaux de Laval, Sherbrooke et Montréal de l’Agence du revenu du Canada.  

Christine a été présidente du sous-groupe VFS de Laval et vice-présidente du chapitre de Laval.

Pendant de nombreuses années, Christine a agi à titre de déléguée à l’Assemblée générale annuelle.

Elle a siégé au Comité sur la reconnaissance professionnelle et les titres de competence et au Comité des élections.

Les membres de l’Institut présentent leurs plus sincères condoléances à la famille de Christine et aux nombreux amis qui ont eu le privilège de la connaître.

Plus d'informations sont disponibles sur ce site web.

 

En collaboration avec le Congrès du travail du Canada et d’autres syndicats, la présidente Debi Daviau a écrit à l’honorable Marie-Claude Bibeau, ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, à propos de la décision prise le mois dernier par le gouvernement chinois de suspendre ses importations de porc et de bœuf canadiens.

Nous exhortons le gouvernement canadien à s’empresser de rétablir les exportations vers la Chine

Dans cette lettre, on demande à l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) de veiller à ce que les inspecteurs de la salubrité des aliments, les vétérinaires et les scientifiques du secteur alimentaire disposent des ressources et du personnel nécessaires pour rétablir la confiance dans la grande qualité des exportations canadiennes.

Il faut soutenir les travailleurs touchés par cette interdiction. Nous demandons au gouvernement de collaborer avec les syndicats pour préparer des prestations d’emploi et des mesures d’adaptation pour les travailleurs afin de protéger les travailleurs du secteur privé touchés par un conflit prolongé qui entraînerait des fermetures d’usines et des mises à pied.

LIRE LA LETTRE

Le Congrès du travail du Canada a également présenté des recommandations précises au gouvernement fédéral pour éclairer sa réponse à cette interdiction. Il est essentiel de recourir au travail partagé, à la prolongation des prestations d’assurance-emploi, à la formation, aux services d’aide aux employeurs et au soutien de l’industrie pour venir en aide aux travailleurs et aux collectivités touchées (surtout les nouveaux arrivants et les Canadiens autochtones).

Après des années de collaboration entre les gouvernements, les employeurs et les travailleurs, l'Organisation internationale du Travail a adopté une nouvelle convention pour mettre fin à la violence et au harcèlement au travail.

Cette norme constituera la norme minimale mondiale pour prévenir et contrer la violence et le harcèlement en milieu de travail.

Les gouvernements qui ratifient le traité seront tenus :

  • d’élaborer des lois nationales qui rendent illégale la violence au travail;
  • de prendre des mesures préventives;
  • d’obliger les employeurs à se doter de politiques sur la violence au travail.

Le traité oblige aussi les gouvernements à surveiller les situations de harcèlement et de violence et à prévoir des mécanismes de traitement des plaintes pour les personnes qui en sont victimes. De plus, ils doivent créer des mécanismes de protection et des services pour les victimes de harcèlement ou de violence au travail.

La secrétaire-trésorière du Congrès du travail du Canada, Marie Clarke Walker, a été vice-présidente des négociations pour la partie syndicale. Nous sommes fiers de la contribution du mouvement syndical canadien à ce travail historique. Nous poursuivons le combat pour assurer à nos membres un environnement de travail sain et sécuritaire.

Auparavant, il n'existait aucune norme internationale qui portait expressément sur la violence et le harcèlement au travail. En 2018, la Banque mondiale a constaté que 59 des 189 pays étudiés n'avaient aucune mesure législative particulière sur le harcèlement sexuel au travail. [i]


La nouvelle convention et la nouvelle recommandation de l'OIT nous donnent l'occasion de faire reposer l'avenir des milieux de travail sur la dignité et le respect et de les rendre exempts de violence et de harcèlement.

La convention entrera en vigueur un an après sa ratification par au moins deux pays.


[i] The World Bank (2018) Women, Business and the Law 2018. Washington, DC: The World Bank.

Des chefs de file de l’égalité entre les sexes du monde entier se sont réunis à Vancouver pour assister à la conférence Women Deliver 2019, dont 12 représentantes de l’IPFPC issues du Conseil d’administration, du Comité des droits de la personne et du personnel. En compagnie d’une foule de militantes et militants du mouvement syndical canadien, le Congrès du travail du Canada a donné le coup d’envoi de la conférence en organisant l’activité « Les syndicats tiennent leur promesse » (Union Deliver).

Cette année, la conférence avait pour thème « Le pouvoir. Le progrès. Le changement. » Il s’agit d’un thème approprié pour l’IPFPC, car nous sommes déterminés à utiliser notre pouvoir pour susciter des politiques qui changent réellement la vie de nos membres.

Deux des représentants de l’IPFPC : la présidente Debi Daviau et la vice-présidente Norma Domey.

« Nous avons fait des pas de géant pour soutenir les droits des femmes dans le monde du travail, notamment en prenant l’initiative en ce qui concerne les congés familiaux ou les congés payés pour les victimes et les survivants de violence familiale — l’égalité entre les sexes est une priorité absolue », a déclaré Debi Daviau, présidente de l’IPFPC.

Tout au long de la conférence, les délégués de l’IPFPC ont écouté des personnages de renommée mondiale, dont le premier ministre Justin Trudeau, le président de la République fédérale démocratique d’Éthiopie, Sahle-Work Zewde, et la vice-commissaire aux droits de l’homme des Nations Unies, Kate Gilmore.

En plus d’être riche en information, l’événement a inspiré les déléguées à mobiliser davantage les femmes au sein des syndicats. L’égalité entre les sexes ne peut que renforcer notre syndicat et le mouvement syndical dans son ensemble. 

Cette conférence sera essentielle au travail de Mme Domey au sein du Comité des droits de la personne et de la diversité et du projet Les femmes en science.

« La conférence Women Deliver a redonné de l’énergie aux déléguées de l’IPFPC comme aux femmes du monde entier, dans leur lutte pour mettre fin à la violence sexiste, accroître l’autonomisation financière des femmes et faire en sorte que les systèmes et les services de santé sont adaptés aux besoins des femmes », a déclaré Mme Domey.

Notre dernier compte rendu de négociations souligne les gains historiques que nous avons réalisés :

  • Amélioration du congé familial;
  • 10 jours de congé payés pour les survivants et les victimes de violence familiale;
  • Enchâssement dans nos conventions collectives du tout premier texte préconisant un milieu de travail exempt de harcèlement.

Ces gains vont renforcer la position des femmes tout en garantissant l’égalité des chances pour tous dans le secteur public.

Il reste cependant du travail sur la planche :

« Nous sommes déterminés à promouvoir l’égalité entre les sexes et l’autonomisation des femmes au Canada, fait valoir Mme Daviau. Nous veillerons à ce que la porte demeure ouverte pour faire avancer ces dossiers et à ce que l’Institut soit à l’avant-garde du changement. »