L'Institut professionnel de la fonction publique du Canada

Le congédiement la semaine dernière de Louis Robert, agronome de longue date du gouvernement du Québec, pour avoir revendiqué publiquement « l’ingérence du secteur privé dans la recherche publique sur l’utilisation des pesticides », nous rappelle l’importance de défendre la science publique et de faire preuve de solidarité tant avec les dénonciateurs qu’avec les syndicats qui les représentent. 

Nous exprimons ainsi notre solidarité avec M. Robert et le Syndicat de professionnelles et professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ) et encourageons les autres à faire de même.

Les gouvernements ne devraient jamais fermer les yeux sur les préoccupations des employés professionnels du secteur public, en particulier ceux qui ont le courage de les porter à l’attention du public.

La transparence ne devrait pas coûter la carrière d’un employé.

Signé par le Réseau des syndicats professionnels du Canada,

ACFO-AFAC
AMAPCEO - Employés professionnels de l’Ontario
Association des employés professionnels (AEP)
Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC)

L’Institut professionnel de la fonction publique du Canada est profondément attristé par la mort d’un véritable ami et allié, Paul Dewar, le 6 février 2019, à l’âge de 56 ans.

Paul a été député d’Ottawa-Centre, une circonscription comptant l’une des plus fortes concentrations d’employés fédéraux, de 2006 à 2015. À ce titre, il a appuyé les scientifiques fédéraux dans leur lutte pour le droit de parole et a été un ardent défenseur des droits de la personne, du mouvement syndical, des communautés et des jeunes – en particulier par la création récente de La jeunesse passe aux actes, un organisme voué à « créer un monde équitable, inclusif et durable ».

En mémoire des contributions de Paul à notre communauté, l’Institut a versé un don à cet organisme.

L’Institut offre ses plus sincères condoléances à sa famille et à ses amis.

Le 6 février marque le 99e anniversaire de la fondation de l’Institut professionnel en 1920.

Il suffit d’un regard en arrière pour nous rendre fiers de nos réalisations : nos victoires en matière de parité salariale, l’ensemble des congés familiaux qui ont marqué le progrès social, avec les congés de maternité, de paternité et d’adoption améliorés ; les systèmes de rémunération fondés sur les qualités du titulaire scientifique; les ensembles de mesures de perfectionnement professionnel en vue du maintien et de l’accroissement des compétences professionnelles; et les autres régimes dentaires et de santé ainsi que le plan de réduction des effectifs au cours des dernières décennies.

Nous sommes ceux qui entreprenons les actions qui importent à tous les Canadiens- nous surveillons la qualité de l’eau et de notre approvisionnement alimentaire national; nous inspectons les jouets de nos enfants; supervisons nos institutions financières et nos régimes de retraite; nous communiquons des alertes météorologiques; et nous nous assurons que le gouvernement dispose de l’argent dont il a besoin pour empêcher de disparaître ces programmes que nous considérons désormais comme faisant partie de notre identité nationale. Ce ne sont que quelques-unes des tâches auxquelles sont attelés quotidiennement les membres de l’Institut dans le but de sauvegarder le bien-être et la sécurité de nos concitoyens.

En contemplant ces 99 premières années, nous pouvons être fiers à juste titre de l’engagement et de la détermination qu’ont toujours montrés les membres de l’Institut en surmontant les nombreux obstacles auxquels ils ont été confrontés au cours du temps. Alors qu’il entre dans sa 100e année, l’Institut continuera de se battre pour ses membres, de faire tout ce qui est en son pouvoir pour protéger leurs droits durement gagnés et de s’assurer que leurs précieuses contributions soient reconnues par leurs employeurs respectifs et appréciées des Canadiens d’un océan à l’autre.

Nous avons parcouru beaucoup de chemin depuis 1920, en partie grâce à notre unité en des temps difficiles. Soyons fiers de nos réalisations et prenons courage face aux défis de l’avenir avec une énergie et un engagement renouvelés.

Région de la C.-B et du Yukon, le 28 novembre – Le chapitre du Yukon a montré son appui à ses collègues du Syndicat des employés du Yukon (SEY) de l’Alliance de la fonction publique du Canada (AFPC), qui sont en grève à Whitehorse en faisant un généreux don de 1000 $ aux conseillers et au personnel de l’AFPC de Many Rivers.

Mike Paré, président du chapitre du Yukon, et les membres de l’exécutif de la C.-B. et du Yukon remettent un chèque aux membres en grève du SEY de l’AFPC à Whitehorse.
Mike Paré, président du chapitre du Yukon, et les membres de l’exécutif de la C.-B. et du Yukon remettent un chèque aux membres en grève du SEY de l’AFPC à Whitehorse.

Comme les membres du SEY de l’AFPC le disent si bien, « on ne peut pas s’occuper des autres si on n’est pas capable de s’occuper de soi. Dans un milieu de travail dépourvu d’équité, de respect et de transparence, la lutte pour nos droits et ceux de nos clients est épuisante et insoutenable ».

Voyez ce qui a poussé les membres du SEY de l’AFPC à faire la grève (en anglais) :  https://www.yeu.ca/why_we_are_striking

Le Symposium des jeunes travailleurs 2019 de l’IPFPC aura lieu les vendredi et samedi 15 et 16 février 2019 à Gatineau (QC).

Le Symposium est une occasion exceptionnelle pour les jeunes travailleurs(-euses) de 40 ans ou moins de participer à deux journées de formation et de planification d’une campagne. Vous y apprendrez à élaborer des stratégies de mobilisation syndicale des jeunes travailleurs(‑euses) et à renforcer les comités régionaux de jeunes travailleurs(‑euses).

 un groupe de jeunes travailleurs enthousiastes lors d'une réunion

 

Vous pourrez y rencontrer des jeunes professionnel(le)s de partout au pays et y élaborer et mettre en œuvre une campagne nationale qui répond aux priorités et aux intérêts des jeunes travailleurs(-euses).

Même si l’Institut et ses partenaires du Conseil de gestion du Régime de soins dentaires du Conseil national mixte n’ont pas fini de négocier ferme le régime de soins dentaires de la majorité de ses membres (composante 55555 du CNM), je peux déjà vous annoncer que nous avons obtenu des améliorations importantes à votre régime, qui entreront en vigueur le 1er janvier 2019. Voici les changements majeurs et mineurs qui seront appliqués à votre régime le mois prochain :

Changements majeurs

La couverture maximale annuelle pour les services courants et majeurs augmentera de 47 %. L’augmentation passera progressivement du maximum actuel de 1700 $ par année à :

  • 2 000 $ par année à compter du 1er janvier 2019;
  • 2 250 $ par année à compter du 1er janvier 2020;
  • 2 500 $ par année à compter du 1er janvier 2021.

De plus :

  • Les implants dentaires seront assurés en tant que tels. (À l’heure actuelle, les implants sont partiellement couverts, car ils sont assimilés à d’autres interventions, comme les dentiers et les prothèses, ce qui crée souvent des exceptions ou des problèmes de couverture.
  • Le remplacement des obturations chez les enfants sera remboursé après une période de 12 mois plutôt que 24.
  • Les soins pour compenser l’absence congénitale de dents seront assurés jusqu’à l’âge de 21 ans plutôt que 19.
  • La couverture pour les membres suspendus est améliorée.
  • La période d’interruption des états de service pour être admissible au régime passe de cinq à sept jours.  
  • Les membres pourront obtenir rétroactivement des unités de temps pour le détartrage. (À l’heure actuelle, la préapprobation est obligatoire.)

Changements mineurs

  • Les instructions d’hygiène buccale seront remboursées une seule fois à vie pour les adultes (mais elles continuent d'être remboursées une fois l’an pour les enfants).
  • Certains services ou soins mineurs ne sont plus assurés, dont :
    • l’aide d’un second chirurgien buccal;
    • la consultation entre professionnels des soins dentaires;
    • les soins de traumatologie, s’ils sont prodigués en même temps que le traitement de caries ou la gestion de la douleur;
    • l’agrandissement du canal ou de la chambre pulpaire dans une intervention autre qu’un traitement de canal.

Pour plus de précisions sur ces modifications au régime, veuillez écrire à dtoncic@pipsc.ca.

Bien mieux ensemble!

Debi Daviau
Présidente

 

 

Le 29 octobre, le gouvernement fédéral a annoncé une loi proactive sur l’équité salariale qui obligerait les milieux de travail sous réglementation fédérale à revoir leurs pratiques de rémunération et à s’assurer que les femmes et les hommes reçoivent un salaire égal pour un travail équivalent. La présidente de l’IPFPC, Debi Daviau, et le président du CTC, Hassan Yussuff, ont livré leur analyse de cette loi dans un épisode de PrimeTime Politics (le segment débute à la 43ème minute).

La présidente Debi Daviau a insisté sur l’importance et la priorité à accorder à cette loi de même que sur la nécessité de mener des consultations pour en assurer une mise en œuvre éclairée. Elle a en outre souligné que son syndicat est convaincu que le gouvernement, à titre d’employeur, « montrera la voie à suivre aux employeurs du secteur public ». 

Les chefs de syndicat, dont la présidente de l’Institut Debi Daviau, le président du CTC Hassan Yussuff et le président de l’AFPC, Chris Aylward, ainsi que Johanne Perron de la Coalition pour l’équité salariale font le tour de la question lors de leur point de presse à la suite de l’annonce (en anglais).

 

Le 20 novembre, les milieux de travail et les communautés partout au Canada et dans le monde célébreront la Journée du souvenir transgenre à la mémoire des personnes qui ont perdu la vie ou ont été victimes de violence et de discrimination en raison de la transphobie. C’est aussi l’occasion de réfléchir au harcèlement et à la discrimination à l’endroit des personnes transgenres et de trouver des moyens pour éliminer les paroles et gestes abusifs.

L’IPFPC encourage ses membres à participer aux activités commémoratives dans leur région respective.

Notez que nous serons présents aux cérémonies d’Ottawa si vous désirez vous joindre à nous.

In Memoriam: Iris Craig - Former PIPSC President

C’est avec tristesse que nous annonçons le décès d’Iris Craig le 4 novembre 2018.  

Iris fut élue présidente de l’Institut le 1er janvier 1986 et pris sa retraite le 31 décembre 1993. Elle se classe ainsi parmi ceux et celles qui ont le plus d’années de service à ce titre. Sous sa tutelle, l’Institut comptait 34 000 membres répartis dans 52 groupes professionnels et relevant de 13 employeurs différents.

Iris dirigeait l’Institut lorsque le gouvernement a voulu réduire la taille de la fonction publique pour la ramener à son niveau du milieu des années 1970. Il menaçait de supprimer 2 000 emplois pour chaque 1 % de gain à la table de négociations.

Le jour de la reprise des travaux de la Chambre des communes en septembre 1990, 20 000 fonctionnaires se rassemblaient sur la Colline du Parlement pour protester contre la loi du gouvernement sur le retour au travail et le gel des salaires. En 1991, le groupe CS et les 4 000 membres du groupe de vérification (qui venaient de se joindre à l’Institut en 1988) s’étaient mis en grève.

C’était également sous la direction d’Iris que l’Institut a fait pression pour la création de la Semaine nationale de la fonction publique en 1992.  

Sous le thème Dialogue avec les Canadiens, des dépliants intitulés Les fonctionnaires à votre service décrivant le travail de membres individuels de l’Institut dans différentes professions, ont été publiés et distribués à chaque université, bibliothèque publique et député fédéral canadien.

Nommée par le premier ministre Brian Mulroney au Comité consultatif de la Loi sur la pension de la fonction publique, Iris a défendu les pensions des membres pendant l’examen de la Loi.  

Iris a également présenté au gouvernement fédéral pendant plusieurs années Dialogue avec le Parlement, un rapport annuel portant sur de grands dossiers, comme les compressions dans la fonction publique, la sous-traitance, la science publique, les pensions, l’équité salariale, la dénonciation et la déprofessionnalisation de la fonction publique. 

Iris a également défendu les intérêts de l’Institut et des ses membres en pilotant les dossiers de l’équité salariale, de la réforme régressive de la fonction publique FP 2000, des menaces à la Loi sur la pension, du Plan général d’évaluation des emplois du gouvernement et de nombreux autres enjeux.

Avant d’être nommée à la tête de l’Institut, Iris fut vice-présidente pendant neuf ans et présidente du Comité des finances pendant huit ans.

De profession, Iris était biologiste à Agriculture Canada où elle a travaillé 25 ans. Ses travaux ont porté sur la recherche fondamentale et appliquée en sélection de cultures céréalières, et ses recherches ont été publiées dans de nombreuses revues scientifiques.

Iris était également très active dans la communauté. Elle a siégé pendant de nombreuses années au Conseil des gouverneurs de l’Université Carleton et au Conseil d’administration de Centraide.

L’Institut présente ses condoléances à sa famille et aux nombreux amis et collègues qui ont eu le privilège de la connaître.

Pour des condoléances ou témoignages personnels, veuillez cliquer ici.

Les funérailles de Iris Craig auront lieu à compter de 14 h  le samedi 10 novembre 2018, à Capital Funeral Home, 3700, promenade Prince of Wales, Nepean (Ontario).  Les visites au salon funéraire : 12 h 30 le 10 novembre 2018.