L'Institut professionnel de la fonction publique du Canada

Le 29 octobre, le gouvernement fédéral a annoncé une loi proactive sur l’équité salariale qui obligerait les milieux de travail sous réglementation fédérale à revoir leurs pratiques de rémunération et à s’assurer que les femmes et les hommes reçoivent un salaire égal pour un travail équivalent. La présidente de l’IPFPC, Debi Daviau, et le président du CTC, Hassan Yussuff, ont livré leur analyse de cette loi dans un épisode de PrimeTime Politics (le segment débute à la 43ème minute).

La présidente Debi Daviau a insisté sur l’importance et la priorité à accorder à cette loi de même que sur la nécessité de mener des consultations pour en assurer une mise en œuvre éclairée. Elle a en outre souligné que son syndicat est convaincu que le gouvernement, à titre d’employeur, « montrera la voie à suivre aux employeurs du secteur public ». 

Les chefs de syndicat, dont la présidente de l’Institut Debi Daviau, le président du CTC Hassan Yussuff et le président de l’AFPC, Chris Aylward, ainsi que Johanne Perron de la Coalition pour l’équité salariale font le tour de la question lors de leur point de presse à la suite de l’annonce (en anglais).

 

Le 20 novembre, les milieux de travail et les communautés partout au Canada et dans le monde célébreront la Journée du souvenir transgenre à la mémoire des personnes qui ont perdu la vie ou ont été victimes de violence et de discrimination en raison de la transphobie. C’est aussi l’occasion de réfléchir au harcèlement et à la discrimination à l’endroit des personnes transgenres et de trouver des moyens pour éliminer les paroles et gestes abusifs.

L’IPFPC encourage ses membres à participer aux activités commémoratives dans leur région respective.

Notez que nous serons présents aux cérémonies d’Ottawa si vous désirez vous joindre à nous.

In Memoriam: Iris Craig - Former PIPSC President

C’est avec tristesse que nous annonçons le décès d’Iris Craig le 4 novembre 2018.  

Iris fut élue présidente de l’Institut le 1er janvier 1986 et pris sa retraite le 31 décembre 1993. Elle se classe ainsi parmi ceux et celles qui ont le plus d’années de service à ce titre. Sous sa tutelle, l’Institut comptait 34 000 membres répartis dans 52 groupes professionnels et relevant de 13 employeurs différents.

Iris dirigeait l’Institut lorsque le gouvernement a voulu réduire la taille de la fonction publique pour la ramener à son niveau du milieu des années 1970. Il menaçait de supprimer 2 000 emplois pour chaque 1 % de gain à la table de négociations.

Le jour de la reprise des travaux de la Chambre des communes en septembre 1990, 20 000 fonctionnaires se rassemblaient sur la Colline du Parlement pour protester contre la loi du gouvernement sur le retour au travail et le gel des salaires. En 1991, le groupe CS et les 4 000 membres du groupe de vérification (qui venaient de se joindre à l’Institut en 1988) s’étaient mis en grève.

C’était également sous la direction d’Iris que l’Institut a fait pression pour la création de la Semaine nationale de la fonction publique en 1992.  

Sous le thème Dialogue avec les Canadiens, des dépliants intitulés Les fonctionnaires à votre service décrivant le travail de membres individuels de l’Institut dans différentes professions, ont été publiés et distribués à chaque université, bibliothèque publique et député fédéral canadien.

Nommée par le premier ministre Brian Mulroney au Comité consultatif de la Loi sur la pension de la fonction publique, Iris a défendu les pensions des membres pendant l’examen de la Loi.  

Iris a également présenté au gouvernement fédéral pendant plusieurs années Dialogue avec le Parlement, un rapport annuel portant sur de grands dossiers, comme les compressions dans la fonction publique, la sous-traitance, la science publique, les pensions, l’équité salariale, la dénonciation et la déprofessionnalisation de la fonction publique. 

Iris a également défendu les intérêts de l’Institut et des ses membres en pilotant les dossiers de l’équité salariale, de la réforme régressive de la fonction publique FP 2000, des menaces à la Loi sur la pension, du Plan général d’évaluation des emplois du gouvernement et de nombreux autres enjeux.

Avant d’être nommée à la tête de l’Institut, Iris fut vice-présidente pendant neuf ans et présidente du Comité des finances pendant huit ans.

De profession, Iris était biologiste à Agriculture Canada où elle a travaillé 25 ans. Ses travaux ont porté sur la recherche fondamentale et appliquée en sélection de cultures céréalières, et ses recherches ont été publiées dans de nombreuses revues scientifiques.

Iris était également très active dans la communauté. Elle a siégé pendant de nombreuses années au Conseil des gouverneurs de l’Université Carleton et au Conseil d’administration de Centraide.

L’Institut présente ses condoléances à sa famille et aux nombreux amis et collègues qui ont eu le privilège de la connaître.

Pour des condoléances ou témoignages personnels, veuillez cliquer ici.

Les funérailles de Iris Craig auront lieu à compter de 14 h  le samedi 10 novembre 2018, à Capital Funeral Home, 3700, promenade Prince of Wales, Nepean (Ontario).  Les visites au salon funéraire : 12 h 30 le 10 novembre 2018.

 

L’annonce faite cette semaine au sujet des grandes améliorations obtenues par l’Alliance de la fonction publique du Canada (AFPC) pour ses membres relativement à leur régime d’assurance-dentaire a poussé beaucoup de membres de l’IPFPC à nous demander s’ils auront bientôt les mêmes avantages.

L’Institut et l’Alliance négocient avec le gouvernement fédéral séparément. Bien que l’Institut n’en soit pas encore venu à une entente, il espère que celle conclue par l’AFPC lui permettra de réussir à négocier une entente pour ses propres membres au Conseil national mixte (CNM). 

Nous ne manquerons pas d’informer tous les membres concernés dès qu’une entente sera conclue.

Le 19 septembre, le gouvernement fédéral a officiellement lancé le processus de remplacement de Phénix et Scott Brison, président du Conseil du Trésor, annonçait le processus d’acquisition (planification, conception et achat) par lequel un nouveau système de paye pourrait être mis en œuvre au printemps 2019.

L’IPFPC presse depuis près d’un an le gouvernement fédéral de remplacer Phénix et depuis juin cherche avec lui un système de paye fiable qui répond aux besoins des fonctionnaires.

« Nous exhortons le gouvernement à en finir avec Phénix et à le remplacer par un système de paye qui marche. Je suis heureuse de voir nos efforts porter fruit et d’apercevoir la lumière au bout du tunnel. Enfin! C’est encourageant d’entendre le ministre Brison parler d’échéances précises pour la sélection d’un nouveau système », déclare la présidente de l'Institut, Debi Daviau. « Bien sûr, rien n’est réglé tant que tout le monde ne sera pas payé sans erreur. Entre‑temps, nous aimerions que le gouvernement envisage toutes les solutions possibles, comme le système SAE de l’Agence du revenu du Canada. Mettre en place ce système permettrait de payer plus rapidement les employés de la fonction publique et d’alléger la pression sur le système actuel ».

Au nom de ses membres, l’IPFPC continue de faire pression auprès du gouvernement pour qu’il remplace de toute urgence Phénix tout en l’aidant à trouver un système de remplacement. La population canadienne est derrière lui.

Pour en savoir plus sur la journée d’acquisition du 19 septembre : https://www.ledevoir.com/politique/canada/537176/de-nouveaux-systemes-de-paye-pour-remplacer-phenix-seront-testes-sous-peu.

Pour apprendre comment vous pouvez participer à la campagne Fini Phénix, visitez la page https://enaction.ipfpc.ca/finiphenix.

Le profil des candidat(e)s aux élections nationales 2018 de l’Institut est disponible!

Vous pourrez voter à ces élections dans un peu moins d'un mois. Profitez-en pour en savoir plus sur nos candidat(e)s talentueux(-euses), qui reflètent la diversité des membres de notre syndicat.

Les membres pourront élire leur président(e), leurs vice‑président(e)s à temps partiel et à temps plein et leurs directeurs(-trices) régionaux(-ales).

L’Institut poursuit son combat contre Phénix et défend les solutions viables proposées par ses membres tout en préparant activement les négociations collectives de 2018. Les membres auront bientôt la chance d’élire le Conseil d’administration de l’Institut, qui formera l’équipe dirigeante de l’Institut chargée de relever les défis des trois prochaines années.

Ne manquez pas de découvrir vos candidat(e)s aux élections nationales 2018 de l’Institut!

Tous les membres recevront un bulletin de vote entre les 12 et 15 octobre et auront jusqu’au 2 novembre à 12 h (HNE) pour voter. Pour plus de détails, visitez la page des élections nationales.

Semaine de sensibilisation aux maladies mentales. Au cours d'une semaine donnée, 500 000 Canadiens sont incapables de travailler à cause d'une maladie mentale.

La Semaine de sensibilisation aux maladies mentales (SSMM) est une campagne nationale annuelle de sensibilisation du public coordonnée par l’Alliance canadienne pour la maladie mentale et la santé mentale (ACMMSM) et conçue pour aider les Canadiennes et les Canadiens à comprendre la réalité de la maladie mentale.

La maladie mentale touche plus de six millions de personnes au Canada, soit plus d’une personne sur cinq. (http://www.camimh.ca/fr/ssmm/a-propos-de-ssmm/) Cette semaine est l’occasion de faire la lumière sur les préjugés défavorables à l’égard de la maladie mentale et de travailler à créer une société où il est facile pour les personnes souffrant de maladie mentale d’obtenir l’aide dont elles ont besoin. La Semaine de sensibilisation aux maladies mentales vise à nous faire prendre conscience du lourd fardeau caché que la maladie mentale représente pour nous tous.Guide re ressources en santé mentale de l'IPFPC, page couverture

Afin d’accroître la sensibilisation et de réduire la stigmatisation, la SSMM présente des Visages des maladies mentales, donnant à des personnes souffrant de maladies mentales l’occasion de partager leur histoire.

Le Guide de ressources en santé mentale de l’IPFPC est disponible en ligne. Il foisonne de conseils pour vous aider à reconnaître les signes de maladie mentale, à entamer des conversations délicates et à trouver les ressources pour obtenir l’aide nécessaire. Nous avons tous un rôle à jouer pour vaincre les préjugés défavorables et créer une société où il est facile pour tous d’obtenir de l’aide en matière de maladie mentale.

Cette semaine, les Canadiennes et les Canadiens soulignent la première Semaine de l’égalité entre les sexes au pays. Le 21 juin 2018, le projet de loi C-309 a été adopté et la quatrième semaine de septembre est devenue la Semaine canadienne de l’égalité entre les sexes.

Le thème de cette année, «L’égalité des sexes, c’est bon pour tout le monde » (#BonPourTLM), rend compte des bienfaits universels de l’égalité des sexes. L’équité, la prospérité économique, la santé, le bonheur, la paix, la sécurité et des possibilités illimitées sont parmi les nombreux avantages de l’égalité des sexes promus par le gouvernement du Canada. Pour en savoir plus, consultez : www.swc-cfc.gc.ca/commemoration/gew-ses/about-apropos-fr.html.

Affiche de la campagne Éliminons la discrimination salariale lancée par le Congrès du travail du Canada avec comme mot-clique #fautqueçabouge. L’affiche présente une jeune femme aux longs cheveux noirs portant un bandana et un anneau nasal avec une forte expression faciale.

 

L'Institut professionnel de la fonction publique du Canada représente 57 000 professionnels du secteur public canadien, dont plus de 40 % sont des femmes, et dont la vaste majorité oeuvre au centre de la fonction publique fédérale.

Le droit des femmes à un salaire égal pour un travail de valeur égale est renforcé au Canada par la ratification de la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes et d'autres instruments internationaux des droits de la personne ainsi que la Loi canadienne sur les droits de la personne.

Néanmoins, depuis près de 10 ans, il y a des lacunes au niveau de l'équité salariale dans la fonction publique fédérale compte tenu du taux relativement élevé de syndicalisation et de la féminisation croissante des effectifs. Il est donc urgent d'avoir une loi sur l'équité salariale qui nous donnera de vrais moyens proactifs et rapides pour mettre en oeuvre l'équité salariale et tiendra notamment compte des obligations existantes relativement aux droits de la personne, des leçons tirées de l'expérience passée et de la jurisprudence en matière d'équité salariale. L'Institut est d'avis qu'un régime d'équité salariale fédéral proactif constitue une étape cruciale, attendue depuis trop longtemps, pour obtenir un secteur du travail juste et fonctionnel.

Cette année, le Congrès du travail du Canada s’est joint aux organisations de femmes de partout au pays pour réclamer l’élimination de la discrimination salariale au Canada.

« L’un des obstacles les plus persistants à l’égalité entre les sexes au Canada est la discrimination salariale. Les femmes représentent près de la moitié de la main-d’œuvre canadienne, mais dans l’ensemble, elles gagnent 32 % de moins que les hommes. Les femmes de couleur, les femmes autochtones et les femmes handicapées (ou qui ont une combinaison de ces caractéristiques) gagnent encore moins que les femmes blanches et valides. »

Le président du CTC, Hassan Yussuff, le souligne dans un éditorial du Toronto Sun. (https://torontosun.com/opinion/columnists/yussuff-time-for-government-to-walk-the-walk-on-pay-equity) (article en anglais). Le CTC demande au gouvernement fédéral de créer un commissaire autonome axé sur l’équité salariale qui serait dirigé par la Commission de l’équité salariale.

Ce sont les femmes autochtones du Canada qui souffrent de l’écart salarial le plus important. Au Canada, les femmes autochtones gagnent 63 cents pour chaque dollar gagné par un homme non autochtone. (www.canadianwomen.org/fr/) En cette Semaine de l’égalité entre les sexes, l’Association des femmes autochtones du Canada demande l’inclusion des femmes autochtones dans le débat public sur l’égalité des sexes au Canada. 

L’Institut s’associe aux organisations de femmes et au mouvement syndical pour demander une résolution active de l’écart de rémunération entre les hommes et les femmes au Canada. Tout le monde en bénéficie lorsque toutes les femmes reçoivent un salaire égal pour un même travail.

OTTAWA, le 28 septembre 2018 — Alors que le Comité fédéral des finances se prépare aux audiences publiques pancanadiennes sur le budget de l’an prochain, l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC) publie une fiche d’information démontrant que 72 % des Canadiens conviennent que « dans le prochain budget fédéral, le financement des programmes scientifiques du gouvernement fédéral devrait être rétabli à ce qu’il était en 2011 ». Cette constatation d’Environics Research est importante étant donné que le financement global pour la science fédérale est en fait plus bas aujourd’hui qu’il ne l’était sous le gouvernement Harper, notamment en recherche et développement (R et D).

Bien que les chiffres de Statistique Canada indiquent que le financement global des activités scientifiques du gouvernement a augmenté de 10,4 milliards de dollars en 2015-2016 à 11,3 milliards de dollars en 2018-2019, les dépenses réelles devraient être inférieures de 112 millions de dollars en 2018-2019 à celles de 2014-2015.

Pire encore, les dépenses en R et D effectuées par les scientifiques du gouvernement ont diminué de 891 millions de dollars par rapport à 2010-2011 sous le gouvernement Harper.

Alors qu’une partie du financement scientifique a été transféré au secteur privé pour encourager l’innovation, la R et D effectuée par les scientifiques fédéraux a fortement diminué.

« La force du réseau de R et D au Canada dépend d’une présence solide du gouvernement fédéral », selon la présidente de l’IPFPC, Debi Daviau. « Nous ne pouvons pas compter seulement sur le secteur privé pour obtenir les innovations nécessaires. Souvent, les innovations dont nous avons le plus besoin, par exemple, de meilleures prévisions météorologiques, des cultures plus résistantes, une meilleure surveillance de la pollution, sont le fruit de la R et D dans des secteurs relevant directement de la responsabilité du gouvernement fédéral, et c’est pourquoi nous demandons un financement accru dans le budget de l’an prochain. »

Les chiffres de StatCan renforcent les constatations d’un sondage de 2017 mené auprès des scientifiques fédéraux, selon lesquelles plus de la moitié (58 %) des scientifiques croient que leur ministère ne dispose pas des ressources suffisantes pour s’acquitter de son mandat. Le problème est particulièrement prononcé à l’Agence spatiale canadienne (79 %), à Ressources naturelles Canada (64 %) et même à Environnement et Changement climatique Canada, où 60 % des scientifiques ne croient pas que leur ministère dispose des ressources suffisantes.

Environics Research a mené son sondage d’opinion publique (commandé par l’IPFPC) par téléphone auprès de 1000 Canadiens entre le 3 et le 8 juillet 2018. Sa marge d’erreur est de ± 3,2 %, 19 fois sur 20.

Une invitation à participer au sondage en ligne préparé par Environics Research et destiné aux scientifiques fédéraux a été envoyée à 16 377 scientifiques, chercheurs et ingénieurs dans plus de 40 ministères et organismes fédéraux. De ce nombre, 3025 (18,5 %) ont répondu entre le 29 mai et le 27 juin 2017. La marge d’erreur des résultats du sondage est de ± 1,8 %, 19 fois sur 20. 

L’Institut professionnel de la fonction publique du Canada représente 55 000 professionnels du secteur public du Canada, dont quelque 16 000 scientifiques, ingénieurs et chercheurs, la plupart à l’emploi du gouvernement fédéral.

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