L'Institut professionnel de la fonction publique du Canada

L’Institut et la Régie de la santé des Premières Nations (RSPN) ont fêté le renouvellement de leur convention collective le 23 juillet 2018. Les négociations ont eu lieu sur les terres des Premières Nations. Les prières, la sagesse et la vision des Aînés ont assuré la bonne marche du processus. La relation privilégiée qui s’est nouée entre les deux parties ne s’arrêtera pas avec la signature de la convention collective qui reflète les approches traditionnelles des Premières Nations en matière de gestion et de résolution des conflits.

« C’est un privilège d’avoir pris part à la reconduction de cette entente historique entre nos membres et la RSPN. À nous deux, nous avons réussi le tour de force inouï d’incorporer les principes et les pratiques autochtones aux négociations », de souligner la présidente Debi Daviau. « Il y avait une véritable volonté d’unir nos efforts. Nous nous sommes laissés guider par nos objectifs respectifs : de bons emplois dans des collectivités en santé, de dire la présidente de l’Institut Debi Daviau. Nous voulons utiliser la même approche pour la ratification de la convention et par la suite. »

La démarche va dans le sens de l’engagement de l’Institut envers la réconciliation avec les peuples autochtones du Canada. La première convention signée en 2015 établissait un précédent dans les relations de travail, car elle traduisait les perspectives, les valeurs et la sensibilité des Premières Nations. Il s’agissait en effet de la première entente de ce genre au Canada.

« Nous voulons remercier notre partenaire, l’IPFPC, de sa collaboration et de son ouverture d’esprit en acceptant de faire appel à nos Aînés pour les négociations et de tenir compte de nos perspectives dans la convention », a déclaré Joe Gallagher, PDG de la RSPN. « Je tiens à saluer les membres des deux équipes qui ont travaillé à l’unisson en ayant à cœur les intérêts des peuples et des organismes des Premières Nations. Nous réussissons toujours bien mieux ensemble. »

La convention collective est en vigueur du 1er avril 2017 au 31 mars 2020.

Le 20 août dernier, le Conseil du Trésor a lancé son sondage auprès des fonctionnaires fédéraux pour obtenir leurs opinions concernant leur mobilisation, leur leadership, l’effectif, le milieu de travail, leur bien-être, etc. À la demande des syndicats, le gouvernement a ajouté quelques questions sur les problèmes de paye causés par Phénix.

2018 Public Service employee survey image bilingual

L'Institut croit fermement que pour changer les choses, il faut des données de qualité; ainsi il encourage donc tous ses membres à participer au SAFF 2018.

Le sondage sera mené du 20 août au 28 septembre 2018 sous la supervision de la firme Advanis pour le compte du Bureau de la dirigeante principale des ressources humaines, Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada. Les réponses seront traitées en toute confidentialité.

 

Pour en savoir plus : https://www.canada.ca/fr/secretariat-conseil-tresor/services/innovation/sondage-fonctionnaires-federaux/2018/2018-propos-sondage-aupres-fonctionnaires.html

Le mémoire de l’IPFPC à l’intention du Comité permanent des finances de la Chambre des communes au sujet des consultations pré-budgétaires 2019-2020 est maintenant disponible.

 

Voici nos propositions qui, nous l’espérons, devraient figurer au prochain budget fédéral:

(1) Investir dans les capacités scientifiques et la recherche et développement à l’interne.

(2) Faire appel à la première conseillère scientifique afin de définir les paramètres plus détaillés permettant de surveiller la capacité scientifique du gouvernement. 

(3) Éliminer complètement le système Phénix; intensifier et accélérer les efforts pour trouver une solution interne permanente.

(4) Consacrer suffisamment de ressources à un nouveau système de paye.

(5)  « Diminuer le recours à des consultants externes pour ramener ces dépenses plus près de leur niveau de 2005-2006 », comme promis en 2015 dans le document Changer ensemble : Croissance pour la classe moyenne – plan financier du Parti libéral et établissement des coûts.   

(6)  Faire une priorité de la formation et du perfectionnement professionnel au sein de la fonction publique.

 (7) Éliminer les échappatoires fiscales, réviser les lois sur la protection de la vie privée et empêcher que les entités étrangères utilisent le Canada pour laver leur argent sale.

 (8) Réénergiser l’Agence de revenue du Canada (ARC).

 

 

Appel de candidatures pour 2019

Comités permanents du Conseil d’administration


Les membres qui souhaitent agir à titre de président, membre ou ami d’un comité permanent du Conseil d’administration en 2019 sont invités à exprimer leur intérêt en remplissant le formulaire prescrit et en l’envoyant à committeevolunteers@pipsc.ca avant la date limite, soit le vendredi 5 octobre 2018.

Comités du Conseil d’administration (CA)

Comité de la rémunération des cadres (voir la note 2)

Comité d’apprentissage et de formation (Président) (voir la note 2)

Note 1 : Article 17.1.3 des Statuts Composition - Tous les comités sont composés de cinq (5) à sept (7) membres et, à moins d’indication contraire, ils comprennent un (1) membre de chaque Région. Lorsqu’un vice-président sert d’agent de liaison à un comité, ce vice-président ne compte pas comme membre du comité.

Note 2 : Un appel de candidatures ne sera pas fait pour le Comité de la rémunération des cadres et le Comité d’apprentissage et de formation car, selon les statuts de l’Institut, les membres de ces comités sont choisis parmi les membres du Conseil d’administration et/ou les personnes désignées par les présidents des comités de formation régionaux. Toutefois, les membres peuvent indiquer leur intérêt pour le poste de président du Comité d’apprentissage et de formation en remplissant le formulaire prescrit .

Note 3 : Seuls les bénévoles qui ont dûment respecté le processus d’appel de candidatures, comme les délais prescrits pour présenter leur candidature, sont des candidats admissibles.

Modalités de participation

Vous pouvez vous porter candidat à un maximum de deux (2) comités, à l’exception du Comité des services aux membres (voir la note 2).

Remplissez dûment le formulaire prescrit comme suit :

  • Nommez clairement le comité par son nom. Si vous souhaitez siéger à deux comités, veuillez préciser votre premier et deuxième choix.
  • Indiquez votre groupe et votre Région.
  • Indiquez si vous visez un poste de président, de membre ou d’ami.

Note 4 : Si vous n’êtes pas désigné président, vous serez considéré comme un membre ou un ami.

Note 5 : Un « Ami » du comité est normalement un membre de l’Institut qui s’intéresse aux activités du comité sans être en mesure d’y participer activement. Il est à noter qu’il n’y a pas d’« amis » au Comité des élections.

  • Indiquez tous les comités du Conseil auxquels vous avez siégé au cours des cinq dernières années.
  • Pour chaque comité auquel vous postulez, vous devez expliquer brièvement (sur le formulaire prescrit) pourquoi vous souhaitez y siéger et ce que vous apporteriez à ce comité.
  • Exprimez votre intérêt avant la date limite à committeevolunteers@pipsc.ca.

Date limite

Les mises en candidatures sont acceptées au plus tard le vendredi 5 octobre 2018.

Renseignements

Veuillez consulter l’information sur le processus et les critères de sélection en suivant les liens suivants :

Comités du Conseil dans les statuts de l’Institut ainsi que dans la Politique sur les comités du Conseil d’administration.

Pour toute question, veuillez nous contacter à committeevolunteers@pipsc.ca.

Nous célébrons aujourd’hui avec les syndicats du monde entier les réalisations et la résistance de tous les travailleurs et travailleuses. En cette journée spéciale, et au vu des problèmes de Phénix qui persistent, l’IPFPC demande vivement au gouvernement d’agir dans ce dossier.

Dans un sondage récent, 46 % des Canadiens ont dit qu’un délai de six mois est un « délai d’attente raisonnable »; et pourtant, les membres de l’IPFPC attendent depuis plus longtemps. Le taux d’impatience grimpe d’un cran à près de 9 personnes sur 10 (88 %) si l’on inclut les personnes qui trouvent qu’un délai raisonnable ne dépasse pas deux ans.

« Nous attendons une solution depuis plus de deux ans déjà, souligne la présidente de l’Institut, Debi Daviau. Maintenant que le gouvernement s’est engagé à trouver un autre système de paye, il doit s’activer. Qu’il ne demande pas à nos membres d’attendre encore deux ans. »

Des dizaines de milliers de fonctionnaires fédéraux ne s’en sortent toujours pas avec les erreurs de Phénix qui leur verse un salaire moindre, excessif, ou trop souvent, pas de salaire du tout. L’IPFPC continue de presser le gouvernement à mettre en place une solution de rechange sans autre délai. « Nous sommes un partenaire actif et capable d’aider le fédéral à trouver une solution rapidement. Nous ferons tout pour que des solutions de rechange soient mises à l’essai le plus rapidement possible », fait valoir la présidente en faisant allusion au partenariat de travail annoncé en juin entre l’Institut et le gouvernement fédéral.

L’IPFPC plaide vivement pour que soit adopté le « Système administratif d’entreprise » (SAE), utilisé actuellement par l’Agence du revenu du Canada et l’Agence des services frontaliers du Canada, un système qui peut être agrandi pour être utilisé partout au gouvernement.

 « Le délai d’adaptation et de mise en ligne du SAE serait plus court que le délai (hypothétique) de mise en place d’un nouveau système proposé par le gouvernement fédéral » renchérit la présidente. Et cette solution permettrait de retrancher du système de paye Phénix au moins 55 000 fonctionnaires de l’ARC et de l’ASFC et de commencer plus tôt à leur verser leur paye au moyen d’un système modernisé et beaucoup plus fiable. Le gouvernement doit s’activer à mettre en place un système viable sans trop tarder. Nos membres n’en peuvent plus d’attendre. »

L’IPFPC presse le gouvernement à commencer à développer une solution de remplacement dès aujourd’hui! 

Aidez-nous dans cette démarche. Cliquez sur ce lien et remplissez le court formulaire qui enverra un courriel au Comité du Cabinet du Conseil du Trésor et au député qui te représente:

https://enaction.ipfpc.ca/on_merite_mieux

Plusieurs changements ont été effectués dans la composition du conseil d’administration, conformément aux articles des statuts 20.3, 20.4, 21.4, 21.4 et 21.5, en raison d’un congé autorisé et de démissions.

Sean O’Reilly : vice-président intérimaire (à temps plein) en l’absence de Shannon Bittman depuis la fin de 2017.

Nancy McCune : vice-présidente intérimaire (à temps partiel) depuis la démission de Shirley Friesen en juin 2018.

Gordon Bulmer : directeur intérimaire de la Région de la capitale nationale, après la récente démission de Del Dickson.

Brian Hassall : directeur intérimaire de la Région de la capitale nationale, en l’absence de Sean O’Reilly qui est devenu vice-président intérimaire.

Robert Trudeau : directeur intérimaire de la Région des Prairies et des Territoires du Nord-Ouest, en l’absence de Nancy McCune qui est devenue vice-présidente intérimaire (à temps partiel) en juillet 2018.

Nous annonçons avec regret le départ de Del Dickson qui a démissionné à titre de directeur de la RCN et membre du conseil d’administration de l’Institut.

L’IPFPC tient à remercier M. Dickson pour ses cinq années et demie de service à titre de directeur de la RCN ainsi que pour son dévouement à titre de délégué syndical et directeur et champion de la Fondation Héritage.

Nous lui souhaitons bonne chance dans ses projets auxquels il apportera certainement le professionnalisme, le dévouement et l’énergie qu’on lui connaît.

L’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC) se réjouit de l’annonce faite aujourd’hui selon laquelle le gouvernement fédéral accepte le modèle de politique sur l’intégrité scientifique proposé à l’origine par nos membres et modifié dans le cadre de consultations subséquentes.

La conseillère scientifique en chef du Canada, la Dre Mona Nemer, et la présidente de l'Institut, Debi Daviau, viennent de parapher la politique et s'en réjouissent Ce processus est un exemple de collaboration fructueuse entre le Bureau de la Conseillère scientifique en chef, le Secrétariat du Conseil du Trésor et l’Institut.

Cette annonce est le point culminant de plus de trois ans de travail des scientifiques fédéraux (nos membres) à promouvoir la recherche scientifique et des politiques fondées sur des données probantes au sein du gouvernement.

En adoptant les dispositions du modèle de politique sur l’intégrité scientifique, les ministères et organismes fédéraux qui emploient dix scientifiques ou plus peuvent bientôt s’attendre à des politiques plus précises qui garantissent ce qui suit :

  •  les activités scientifiques fédérales répondent toutes aux normes d’excellence scientifique applicables;
  • les recherches et les résultats scientifiques. Ainsi que les communications à leur égard, sont libres de toute interférence politique et commerciale ou de la part des parties intéressées;
  • la recherche et l’information sont diffusées en temps opportun;
  • les contributions des scientifiques sont fidèlement représentées et reconnues;
  • les conflits d’intérêts sont évités ou, à tout le moins, signalés;
  • les interprétations divergentes de la recherche et des preuves scientifiques sont explicites et représentées avec précision;
  • les contributions significatives des chercheurs et des scientifiques aux programmes, aux politiques, aux règlements et à la prise de décisions du gouvernement sont reconnues;
  • tout non respect de ces principes d’intégrité scientifique est signalé à la direction.

En adoptant le modèle de politique, les scientifiques fédéraux et leurs ministères reconnaissent que l’intégrité scientifique fait partie intégrante de leur travail, qu’elle est essentielle au processus décisionnel de l’administration publique et que garantir cette intégrité est la responsabilité de tous les employés.

Combinée au droit des scientifiques fédéraux de parler librement de la science et de leur recherche — récemment négocié dans le cadre de conventions collectives avec le gouvernement fédéral —, l’adoption du modèle de politique d’intégrité scientifique représente un énorme pas en avant pour la science dans l’intérêt public et pour les scientifiques fédéraux qui en sont chargés.

Vous pouvez lire la politique en entier ici.

Debi Daviau, présidente de l’Institut

 

Frances Goodspeed

 

C’est avec une grande tristesse que nous vous annonçons le décès de Frances Goodspeed, la première femme à prendre la tête de l’Institut (1961-1962) le 27 juin 2018.

Chimiste de renommée internationale, Frances Goodspeed a présidé le comité responsable du plan directeur de 25 ans qui a mené à la construction du premier immeuble de bureaux de l’Institut. C’était au 786, avenue Bronson, à Ottawa.

Mme Goodspeed a travaillé à Énergie, Mines et Ressources pendant une vingtaine d’années, et elle a ouvert les portes de la fonction publique à bien des femmes. En accédant au poste de directrice des opérations à la Commission des relations de travail dans la fonction publique, elle intégrait à l’époque un groupe de seulement 28 femmes hautes fonctionnaires au gouvernement fédéral.

Par la suite, durant ses années de retraite, elle a fait partie du conseil d’administration des Infirmières de l'Ordre de Victoria.

Frances Goodspeed a voyagé partout dans le monde, notamment dans l’Arctique et l’Antarctique. Ses talents de photographe de la faune et de la flore lui ont valu de multiples prix.

L’Institut présente ses condoléances à la famille de Frances Goodspeed et aux nombreux amis et collègues qui ont eu le privilège de la connaître.

Pour des condoléances ou témoignages personnels :

http://ottawacitizen.remembering.ca/obituary/frances-goodspeed-1066831938

 

C’est avec regret que nous annonçons le départ de Shirley Friesen, qui quitte son poste à l’Institut afin d’entreprendre d’autres projets professionnels.
 
L’Institut tient à remercier Mme Friesen pour son travail des cinq dernières années comme vice-présidente et toutes les années qu’elle a consacrées à son travail de déléguée syndicale et de présidente de l’équipe de consultation nationale de Service correctionnel Canada.
 
Nous sommes assurés qu’elle continuera de travailler avec le professionnalisme, le dévouement et l’énergie qu’on lui connaît à ses nouvelles entreprises.