L'Institut professionnel de la fonction publique du Canada

C’est avec tristesse que nous annonçons le décès de Nancy Barr le 3 septembre 2022.  Nancy est morte comme elle a vécu, avec grâce et courage. Elle a vécu une enfance heureuse à East Providence, Rhode Island, faisant du vélo et jouant au tennis, quand elle n'avait pas la tête dans un livre. Elle attribue à sa mère l'amour du style, de la couleur et de la beauté qu'elle a conservé toute sa vie.

Nancy a déménagé à Montréal en 1973 pour un emploi d'un an et a fini par passer le reste de sa vie dans la ville qu'elle a embrassée, s'immergeant dans la culture québécoise.

De 2005 à 2009, Nancy a été présidente du groupe de l'Office national du film. Pendant cette période, elle a représenté les membres avec acharnement.

L'année 2021 a été marquée par un cancer, que Nancy a affronté avec dignité, un humour stoïque et une perruque chic.

La famille apprécie le soutien de l'équipe de soins palliatifs des CLSC Métro et Nova ainsi que de l'Hospice St. Raphael.

L'Institut présente ses condoléances à la famille de Nancy et aux nombreux amis qui ont eu le privilège de la connaître.

Les condoléances et les souvenirs peuvent être exprimés en ligne.

Une célébration de sa vie aura lieu à une date ultérieure.

 

Notre action en justice contre le projet de loi 124 du gouvernement Ford a officiellement commencé; il y avait une audience judiciaire le 12 septembre 2022.

Le projet de loi 124 est une attaque directe contre les droits des travailleuses et travailleurs en Ontario. Il permet au gouvernement provincial d’imposer des plafonds salariaux humiliants de 1 % par an aux travailleuses et travailleurs du secteur public, ce qui constitue un manque flagrant de respect pour le travail qu’ils font chaque jour pour faire fonctionner cette province. 

Au cours des trois dernières années, alors que les travailleuses et travailleurs des secteurs de la santé et de l’éducation s’épuisaient sur les lignes de front de la pandémie de COVID-19, le projet de loi 124 a gelé leurs salaires et entravé leurs droits à la négociation collective, même s’ils sont protégés par la Charte. Aujourd’hui, alors que l’inflation monte en flèche, les travailleuses et travailleurs subissent essentiellement une baisse de salaire massive.

Les audiences étant enfin en cours, nous voulons maximiser la pression sur le gouvernement pour qu’il abroge le projet de loi 124 en inondant ses boîtes de réception de messages de travailleuses et travailleurs de toute la province.

Nos amis de la Fédération du travail de l’Ontario (FTO) ont créé un outil simple que vous pouvez utiliser pour envoyer votre message. Si vous croyez aux négociations collectives équitables, à un travail décent et à des services publics de qualité, pouvez-vous prendre un moment pour envoyer un message dès maintenant?

ENVOYEZ VOTRE MESSAGE

En 2019, la FTO et une coalition de syndicats, dont l’IPFPC, ont intenté des poursuites contre le projet de loi 124 du gouvernement Ford, car aucun gouvernement ne devrait pouvoir adopter une loi qui restreint les droits des travailleuses et travailleurs à une négociation collective libre et équitable. 

Advenant son adoption, ce projet de loi créerait un dangereux précédent pour nous tous.

Le plafonnement des salaires à 1 % cible des secteurs dominés par les femmes, notamment les soins de santé et l’éducation, tout en en excluant d’autres, comme la police.

Il touche de façon disproportionnée les femmes racialisées qui comptent parmi les personnes les moins bien payées et dont l’emploi est le plus précaire; c’est un des principaux facteurs de la crise de dotation en personnel qui s’aggrave et qui menace de paralyser le système de soins de santé de l’Ontario.

Tant de choses sont en jeu, mais ensemble, nous pouvons gagner ce combat. 

Envoyez un message dès maintenant!

Le Conseil du Trésor demande une permission spéciale pour diviser l’administration publique centrale (APC) en plusieurs plans d’équité salariale, ce qui pourrait nuire à la capacité de réaliser l’équité salariale.

Malgré les mémoires d’opposition présentés par les syndicats représentant la majorité des employé·e·s de l’ACP, le Conseil du Trésor demande à la commissaire à l’équité salariale l’autorisation de répartir les fonctionnaires entre plusieurs plans d’équité salariale.

Lors des discussions préliminaires avec le Conseil du Trésor, nous avons expliqué notre vif désir d’adopter un seul plan. Même si les plans multiples sont autorisés par la Loi sur l’équité salariale, les directives indiquent clairement que ce n’est pas l’approche préférée ou par défaut. En effet, les plans multiples divisent les fonctionnaires, ce qui rend très difficile, voire impossible, la réalisation de l’équité salariale dans l’APC. 

Les syndicats, y compris l’IPFPC, se sont dits très préoccupés par le fait qu’une telle approche ne permettra pas d’identifier et de traiter la discrimination systémique fondée sur le genre en matière de rémunération. Contrairement à ce qui arrive avec un plan unique appliqué dans toute l’APC, qui oblige le Comité sur l’équité salariale à comparer toutes les catégories d’emploi (groupes plus niveaux), avec des plans multiples, les catégories d’emploi ne sont comparées qu’à l’intérieur d’un même plan.

Par exemple, le Conseil du Trésor peut souhaiter créer un régime pour les cols blancs, un autre pour les cols bleus et un autre pour le reste des travailleuses et travailleurs. Cette approche peut être plus facile sur le plan administratif et favoriser un outil d’évaluation des emplois (le système permettant de déterminer la valeur d’un emploi) plus ciblé. Malheureusement, comme les catégories d’emplois ne sont  comparées qu’à l’intérieur de chaque plan, cela signifie également que l’équité salariale se limite au cadre de chaque plan.

L’omission de comparateurs essentiels rend la réalisation d’une véritable équité salariale presque impossible et sert peut-être de mesure d’économie pour l’employeur.

L’IPFPC et plusieurs collègues d’autres syndicats représentant des fonctionnaires à l’ACP collaborent à une soumission conjointe qui sera remise à la commissaire à l’équité salariale pour exprimer nos préoccupations face à cette approche et notre préférence pour un plan unique.  Nous serons heureux de vous communiquer d’autres informations dès qu’elles seront disponibles.

La Loi fédérale sur l’équité salariale sur l’équité salariale est entrée en vigueur à l’automne 2021. Elle exige la création d’un comité sur l’équité salariale chargé de concevoir et de mettre en œuvre un plan d’équité salariale qui permet de comparer les emplois chez un employeur donné. Étant donné la complexité de la création d’un tel plan pour l’APC, le Conseil du Trésor n’a pas encore mis sur pied ce comité, mais le travail préliminaire a commencé.

Les spécialistes de l’équité salariale de l’équipe de classification de l’IPFPC continuent de travailler en collaboration avec les membres et les représentant·e·s élus pour défendre les intérêts de nos membres à ces étapes préliminaires. Nous siégerons au comité une fois qu’il sera constitué.

La fête du Travail est un jour férié officiel au Canada depuis 1894. L’origine de la fête du Travail remonte à 20 ans plus tôt, lorsque les syndicats ont commencé à organiser des défilés et des rassemblements à Toronto et à Ottawa pour célébrer la grève des imprimeurs de Toronto de 1872 — la première « lutte pour l’équité » qui a suscité de grands changements, comme la décriminalisation des syndicats au Canada.

Faites défiler la page pour en savoir plus!

Faire la grève pour une journée de travail de neuf heures

La Toronto Typographical Union (TTU) exige des éditeurs de la ville une journée de travail de neuf heures plutôt que de 12 heures, six jours sur sept. Devant le refus des employeurs, les imprimeurs débraient le 25 mars 1872. Le 15 avril 1872, 10 000 sympathisants se présentent à un rassemblement à Queen’s Park alors que la population de Toronto ne compte que 50 000 habitants! 

L’éditeur du Globe, George Brown, lance une action en justice immédiate qui aboutit à l’arrestation du comité de grève pour conspiration criminelle. L’activité syndicale est toujours illégale en vertu du droit canadien.

L’effet domino de la puissance humaine

La manifestation de Toronto incite les chefs de file des travailleurs d’Ottawa à organiser un événement similaire. Quelques mois plus tard, le 3 septembre 1872, sept syndicats d’Ottawa organisent un défilé de plus d’un kilomètre de long, dirigé par une fanfare d’artillerie et flanqué de pompiers de la ville.

Le défilé passe devant la maison de Sir John A. MacDonald, alors premier ministre du Canada. Il promet de faire disparaître « les lois aussi barbares » que celles invoquées pour emprisonner les travailleurs de la TTU à Toronto.

Loi historique

Bien que la grève ne permette pas aux grévistes d’obtenir la journée de neuf heures, quelques mois avant une élection fédérale, sous la pression croissante des syndicats, MacDonald dirige l’adoption de la Loi sur les syndicats ouvriers, qui légalise et protège l’activité syndicale au Canada. 

Les défilés se poursuivent pour soutenir le mouvement pour la journée de neuf heures et deviennent des événements annuels dans des villes comme Toronto et Ottawa.

Un dirigeant syndical états-unien inspiré par les défilés syndicaux canadiens

En 1882, un dirigeant syndical états-unien, Peter McGuire, fondateur du syndicat des charpentiers et de l’American Federation of Labor, est invité à prendre la parole lors d’un défilé à Toronto. À son retour aux États-Unis, il organise un défilé similaire à New York le 5 septembre 1882.

L’événement gagne rapidement en popularité. Les premières célébrations de la fête du Travail ont lieu à Toronto (1882), Hamilton et Oshawa (1883), Montréal (1886), St Catharines (1887), Halifax (1888), Ottawa et Vancouver (1890) et London (1892).

La fête du Travail devient un jour férié officiel

En 1894, Grover Cleveland, président des États-Unis, déclare que le premier lundi de septembre est un jour férié fédéral officiel pour la fête du « travail ». Le Canada emboîte rapidement le pas. M. Cleveland veut éviter que le 1er mai, qui avait été proclamé Journée internationale des travailleurs en Europe par les syndicats et les partis socialistes, ne devienne également la journée des travailleurs aux États-Unis. Le 1er mai commémore également l’émeute de Haymarket à Chicago (1886).

Kal Sahota

Kal SahotaC’est avec beaucoup de tristesse et de regret que l’Institut vous informe du décès prématuré de notre ami et collègue Kal Sahota, directeur régional de la Colombie-Britannique et du Yukon. L'engagement de Kal envers les membres de l'Institut était profond et inébranlable. Il nous manquera beaucoup.

Kal a servi les membres de l'Institut avec distinction à plusieurs titres pendant deux décennies, notamment en tant que délégué syndical à Vancouver.  En 2014, il a été nommé délégué syndical de l'année de la région de la Colombie-Britannique et au Yukon.

Pendant des années, Kal a été membre de l'exécutif et de l'équipe de négociation du groupe VFS, ainsi que du comité des finances de l'Institut et du comité d'équité en matière d'emploi du groupe VFS.

Kal a également été président du chapitre de l'Agence du revenu du Canada de Vancouver.  En novembre 2021, il a été élu au Conseil d'administration de l'Institut à titre de directeur régional de la Colombie-Britannique et du Yukon, à compter du 1er janvier 2022.  

L'Institut présente ses condoléances à la famille de Kal et aux nombreux amis qui ont eu le privilège de le connaître.

 

Funérailles : le jeudi 25 août 2022 à 13h00 au Riverside Funeral Home, 7410, rue Hopcott, Delta, Colombie-Britannique.

 

2022 Board of Directors
Conseil d'administration. Premier rang : Kal Sahota, Fedora Kalenda Mushiya, Sean O'Reilly, Stacy McLaren, Stéphanie Fréchette, Manny Costain, Julie Gagnon, John Purdie, Mark Muench, Norma Domey. Au-dessus : Eva Henshaw, Waheed Khan, Jenn Carr, Dave Sutherland, Chris Roach, Samah Henein

 

Les membres ont créé un « héritage vivant » en plantant des centaines d'arbres à travers le Canada pour célébrer le 100e anniversaire de l'Institut.

Ces arbres représentent la contribution et l'engagement continus des membres de l'Institut à assurer un avenir solide et sain aux Canadiens.

Les membres de l'Institut sont fiers de promouvoir la gérance de l'environnement, ce qui est plus important que jamais alors que nous tentons de faire face à la crise climatique en réduisant notre empreinte carbone.

À l'instar des membres de l'Institut qui servent les Canadiens de nombreuses façons, les arbres offrent une immense valeur pour aider les Canadiens à profiter d'un avenir meilleur et durable.

L'Institut s'est associé à Arbres Canada, un organisme à but non lucratif qui se consacre à la plantation et à l'entretien des arbres. Depuis 25 ans, cet organisme engage les collectivités, les gouvernements, les entreprises et les particuliers dans la recherche d'un milieu de vie plus vert et plus sain pour les Canadiens.

Depuis 1920, les membres de l'Institut ont joué un rôle important dans la collecte de données qui ont confirmé que nous sommes confrontés à une crise climatique. Qu'il s'agisse de surveiller la santé de nos forêts, de cartographier les étoiles ou de protéger la vitalité de nos écosystèmes marins, les services fournis par les membres de l'IPFPC sont des services sur lesquels tous les Canadiens comptent.

Whitehorse tree planting
Le directeur de la C.-B./Yukon, Kal Sahota (à droite), avec des membres
sur la rue Main​ à Whitehorse, Yukon, le 12 juin 2022

 

Regina tree planting
Les membres de la région ddes Prairies et des T. N.-O ont planté 80 arbres près de
l'édifice Tommy Douglas, à Regina, Saskatchewan, le 4 juin 2022
RCN
Les membres de la RCN ont planté des arbres près de l'hôpital Queensway-Carleton, Ottawa

 

Judith King

C'est avec tristesse que l’Institut a appris le décès de Judith King le 4 décembre 2021.

Née à Ottawa de fiers membres de la fonction publique fédérale, Judith a servi les membres de l'Institut avec distinction en tant que agente des relations de travail de 1980 à 2005.

Avec une grande sérénité, Judith était méticuleuse, méthodique et féroce dans sa défense de ce qui était juste.

Son intelligence aiguisée, son esprit critique, son éthique de travail infatigable et sa bienveillance humaine innée lui ont valu non seulement le respect de ses collègues, mais ont eu un impact retentissant sur l'issue favorable des résolutions tout au long de sa carrière, améliorant ainsi la vie de nombreuses personnes.

Les membres et le personnel de l’Institut offrent leurs sincères condoléances à la famille de Judith et à ses proches, et en particulier à sa sœur, Maureen, qui était également un membre de longue date du personnel de l'Institut.

Le 2 juin 2022, les électeurs ontariens ont réélu les conservateurs de M. Ford. Bien que ce ne soit pas le résultat que nous espérions, c’est la réalité à laquelle nous sommes tous confrontés. Nous devons poursuivre notre combat pour assurer des augmentations salariales équitables à nos membres.

Le 20 juin 2022 marque le 3e anniversaire de la loi 124 de M. Ford. Ce projet de loi limite les augmentations salariales issues des négociations collectives à 1 % par an pendant trois ans pour tous les fonctionnaires de l’Ontario. Cette limite s’applique également aux travailleurs hospitaliers essentiels.

Nous refusons d’accepter ce projet de loi.

« Ma priorité absolue est de rétablir le droit de négocier une convention collective équitable », a déclaré la présidente Jennifer Carr. « Nos membres ont travaillé sans relâche pour assurer des soins et des traitements aux patients vulnérables tout au long de la pandémie — le projet de loi 124 ignore complètement tout le travail qu’ils ont fait. »

Nous collaborons avec les fédérations du travail de l’Ontario et d’autres syndicats pour contester ce projet de loi. Nous avons également soutenu les efforts de la Coalition ontarienne de la santé visant à sensibiliser les gens à la privatisation des soins de santé tout au long de la campagne électorale. Ensemble, nous nous battons bec et ongles pour rétablir les droits de négociation collective en contestant la constitutionnalité du projet de loi 124.

Le projet de loi doit être abrogé.

Nos membres ont assuré la prestation de services essentiels aux Ontariens. Nous ne cesserons de nous battre pour vous jusqu’à ce que vous obteniez le respect, et le salaire, que vous méritez.

L’Institut s’est associé au Centre des Compétences futures (CCF) dans le cadre d’un nouveau projet — Navigar — visant à aider les membres à comprendre les perspectives pouvant faire avancer leur carrière, à se préparer en conséquence et à en tirer profit.

Cette nouvelle initiative de l’Institut donnera accès aux membres à des études et à de l’information objectives sur l’avenir de leur carrière. Des formations pertinentes et accessibles, qui les aideront à devancer l’évolution de leur emploi, leur seront recommandées.

En guise de remerciement, chaque membre qui répondra sera inscrit à un tirage au sort pour gagner l’une des 40 cartes-cadeaux Tim Hortons d’une valeur de 25 $.

Vous devez vous déconnecter du réseau privé virtuel (RPV) du gouvernement et utiliser un appareil personnel pour télécharger le formulaire.

Le sondage est maintenant terminé.

Le Secrétariat du Conseil du Trésor (SCT) a publié ses plus récentes lignes directrices sur l’optimisation d’un effectif hybride.

L’Institut et les autres syndicats de la fonction publique fédérale ont présenté des recommandations au SCT sur cette question plus tôt cette année, dans le cadre des discussions en cours sur ce futur modèle de fonction publique — un modèle que la présidente du SCT, Mona Fortier, s’est publiquement engagée à adopter.

Bien que les lignes directrices portent sur le télétravail, elles sont malheureusement fondées sur la politique actuelle, élaborée avant la pandémie. Nous faisons pression sur le Conseil du Trésor depuis plus de deux ans pour qu’il produise une définition claire, complète et cohérente d’un effectif travaillant en mode hybride. Nous nous attendions à un document plus substantiel qui tienne compte de nos recommandations.

À l’heure où les entreprises, les organisations et les autres syndicats du pays commencent à adopter la nouvelle normalité du travail du 21e siècle — un modèle qui comprend le travail à distance — le gouvernement montre qu’il manque de souplesse et reste coincé dans une mentalité prépandémique.

S’il n’évolue pas, il risque de prendre du retard et de perdre des professionnels expérimentés de la fonction publique qui offriront leurs compétences à des employeurs plus ouverts à cette nouvelle façon de travailler.

L’Institut a récemment mené un sondage qui a révélé que la plupart de ses membres préféraient continuer à travailler à domicile :

  • Plus de 60 % d’entre eux préfèrent le télétravail à temps plein.
  • Plus de 25 % d’entre eux préfèrent un modèle hybride.
  • 11 % préfèrent retourner au travail à temps plein, avec une certaine souplesse pour travailler occasionnellement à domicile.

Le sondage a également révélé que 60 % des membres estiment pouvoir effectuer la totalité de leur travail à domicile. 25 % ont déclaré que la majeure partie de leur travail peut être fait à domicile. Seuls 3 % affirment ne pas pouvoir travailler à domicile.

Nous devons nous assurer que l’accès à de tels milieux est équitable, qu’il tient compte des préférences des membres et qu’il est fondé sur l’impartialité et des raisons valables. L’accessibilité et les aménagements doivent être pris en compte. Les frais de bureau à domicile, tels que l’Internet à haut débit, doivent être payés par l’employeur.

En outre, des mesures sont nécessaires pour protéger le droit à la déconnexion et l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée. Les ministères et organismes gouvernementaux doivent faire preuve de transparence et collaborer avec nos représentants pour rouvrir les lieux de travail. Ils doivent respecter les conventions collectives et toutes les lois applicables.

Enfin, il faut un plan et une approche clairs pour les bureaux à aire ouverte. Il faut aussi revoir les stratégies applicables en milieu de travail, comme les bureaux partagés et les bureaux à la carte. 

Nous continuerons à pousser le Conseil du Trésor à améliorer et à respecter son engagement envers un modèle de travail à distance et hybride. Nous tiendrons nos membres régulièrement informés.