L'Institut professionnel de la fonction publique du Canada

Une coalition de syndicats de l’Ontario, coordonnée par la Fédération du travail de l’Ontario (FTO) et regroupant environ 270 000 travailleurs et travailleuses et plus de quarante syndicats, a annoncé aujourd’hui qu’elle avait intenté une contestation constitutionnelle de la loi 124, Loi visant à préserver la viabilité du secteur public pour les générations futures.

La loi 124 viole les droits de négociation collective qu’englobe la liberté d’association garantie par la Charte canadienne des droits et libertés.

Un nombre croissant de syndicats des secteurs public et privé s’opposent à la loi 124, la contestation constitutionnelle s’inscrivant dans le cadre de la campagne du mouvement syndical ontarien destinée à faire révoquer cette loi.

« Les salaires sont négociés à la table de négociation et ne sont pas imposés par la loi. Nous sommes fiers de nous associer à d’autres syndicats pour protéger le droit à la négociation collective », a déclaré la présidente de l’IPFPC, Debi Daviau. « Nous ne laisserons pas le gouvernement Ford s’attaquer aux droits de nos membres. Nous allons contre-attaquer sans relâche. »

« Chaque travailleuse ou travailleur du Canada a le droit de s’associer librement et de négocier collectivement avec son employeur. Les membres de cette coalition s’allieront aux syndicats qui ont déjà intenté ou s’apprêtent à intenter des contestations semblables afin de défendre ce droit », déclare Patty Coates, présidente de la FTO. « L’opposition à la loi 124 continuera à s’intensifier jusqu’à ce que le gouvernement abroge cette loi inconstitutionnelle. »

La loi 124 restreint les augmentations de la rémunération, y compris les salaires, les pensions et les avantages sociaux, de millions de personnes syndiquées travaillant dans le secteur public élargi de l’Ontario à 1 % par année pour des périodes de trois ans, ce qui est inférieur même à la hausse du coût de la vie.

« Les travailleurs et les travailleuses de cette province s’opposent à la réduction des services publics dans nos communautés et aux violations de nos droits garantis par la Charte », dit Fred Hahn, président du SCFP-Ontario. « Nous sommes plus nombreux qu’eux et nous combattons sur tous les fronts, des bureaux des députés provinciaux aux couloirs de Queen’s Park, à la rue et aux tribunaux. Le gouvernement Ford a créé une crise et il cherche maintenant à l’attribuer à d’autres, mais nous refusons d’être des boucs émissaires ou de payer le prix de cette crise. »

« Cette loi nuit à l’exercice du droit du personnel enseignant de l’Ontario de négocier collectivement, compromet l’autonomie des universités ontariennes et mine les bases d’importants services publics de l’Ontario », déclare Michael Conlon, directeur exécutif de l’Union des associations des professeurs des universités de l’Ontario (OCUFA). « L’OCUFA est fière de faire partie de la coalition de syndicats contestant cette loi inutile et inconstitutionnelle. »

« En 2015, la Cour suprême du Canada a reconnu que la liberté d’association garantie par la Charte des droits et libertés assure une protection constitutionnelle au droit significatif de négocier collectivement et au droit de grève », dit Steven Barrett, de Goldblatt Partners, principal conseiller juridique de la coalition syndicale.

La taille de la coalition de dix syndicats qui a annoncé son intention d’intenter une contestation en vertu de la Charte en décembre 2019 a quadruplé depuis.

Les travailleurs et les travailleuses affectés par la loi 124 qui s’unissent dans le cadre de la coalition comprennent les personnes au service du gouvernement provincial, des sociétés d’État, des conseils scolaires, des universités, des collèges, des hôpitaux, des foyers de soins de longue durée sans but lucratif, des sociétés d’aide à l’enfance, des organismes de services sociaux et des secteurs de l’électricité et de l’énergie.

En coordonnant les efforts de résistance, les syndicats ont déjà réussi à contester avec succès des lois violant les droits des travailleurs et travailleuses, y compris la loi 115 du gouvernement libéral précédent. Les tribunaux ont conclu que la loi 115 violait les droits garantis par la Charte aux travailleurs et travailleuses, et elle a fini par être révoquée.

« Disons clairement que le mouvement syndical de l’Ontario est uni dans son opposition à cette atteinte inutile, injuste et inconstitutionnelle aux droits des travailleurs et travailleuses », conclut madame Coates.

OTTAWA, le 27 février 2020 – L’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC) souligne le 4e anniversaire du défaillant système de paye Phénix en exhortant ses membres de passer à l’action pour stopper les plans visant la migration des membres civils de la GRC vers le système Phénix.

L’IPFPC invite ses 60 000 membres à envoyer un courriel au président du Conseil du Trésor, Jean-Yves Duclos, à la commissaire de la GRC, Brenda Lucki, et à la ministre de Services publics et Approvisionnement Canada, Anita Anand, pour leur demander de stopper le transfert des nouveaux membres de l’IPFPC au système de paye Phénix.

« Malgré nos objections claires et répétées, la commissaire de la GRC a toujours l’intention de transférer les membres civils de la GRC nouvellement syndiqués au défaillant système de paye Phénix », de dire la présidente de l’IPFPC Debi Daviau dans un message aux membres. Nous ne baisserons pas les bras. Nous exhortons tous les membres de l’Institut professionnel à agir immédiatement et à manifester clairement notre opposition. »

Il n’y a aucune raison d’exposer davantage de fonctionnaires aux graves conséquences de Phénix.

Depuis quatre ans, les employés de l’État soumis à ce système sont sous-payés, surpayés ou pas payés du tout. Les membres de l’IPFPC commencent tout juste à avoir accès à des réclamations et à des indemnités pour leurs pertes financières et personnelles.

Selon le plus récent Sondage auprès des fonctionnaires fédéraux mené par le Conseil du Trésor (2019), une augmentation de 4 % par rapport à 2018-2019 a été enregistrée dans le nombre de répondants dont la paye aurait été touchée par les problèmes de Phénix — portant leur pourcentage de 70 % en 2018 à 74 % en 2019. Moins de la moitié des répondants signalent que leurs problèmes de rémunération et d’indemnisation ont tous été réglés (44 % en 2019).  Au total, 182 306 employés de 86 ministères et organismes fédéraux ont répondu au sondage.

« C’en est assez, il n’y a pas de raison d’ajouter d’autres problèmes à ceux qui sont déjà accumulés. Il est temps de mettre un terme à ce désastre une fois pour toutes », de conclure la présidente Daviau. 

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OTTAWA, le 27 janvier 2020. — De 2011 à 2018, le gouvernement fédéral a payé plus de 11,9 milliards de dollars à des consultants en informatique, des consultants en gestion et autres agents contractuels pour du travail qui aurait pu être fait par les professionnels de la fonction publique du Canada. Les contrats ont fini par coûter le double du prix initial aux contribuables. 

Il est consternant de constater que les dépenses pour des services de consultants en TI ont plus que doublé — passant de 605 millions de dollars en 2011 à plus de 1,3 milliard de dollars en 2018 — pour un total de 8,5 milliards au cours de cette période. En effet, sept des dix dollars dépensés en sous-traitance sont consacrés à des services de consultants en TI.  

« Ces chiffres sont accablants, déclare Debi Daviau, présidente de l’IPFPC. Le gouvernement choisit de payer davantage pour des services de moindre qualité destinés aux Canadiens. L’expertise la meilleure, la plus efficace et généralement la moins chère est déjà là, dans la fonction publique même. Au lieu de compter sur les meilleurs professionnels de la fonction publique du monde entier, le gouvernement gaspille l’argent des Canadiens pour des entrepreneurs qui exigent des prix exorbitants. » 

Au fil des ans, les consultants en TI auparavant embauchés pour fournir une expertise ou effectuer un remplacement temporaire en sont venus à remplir une grande part des fonctions essentielles de TI. La sous-traitance a affaibli les connaissances, les compétences et l’expertise institutionnelles de la fonction publique.

« Trop, c’est trop, affirme Mme Daviau. Il devrait être plus facile d’embaucher et de former des fonctionnaires que de payer une fonction publique fantôme qui finit par coûter deux fois plus cher que prévu. Il est temps pour le gouvernement fédéral de réduire la sous-traitance, comme l’avait promis le gouvernement libéral en 2015, et de rehausser les exigences en matière de sous-traitance. » 

L’introduction du système de paye Phénix illustre bien comment les coûts peuvent atteindre des proportions alarmantes lorsqu’un projet de TI externalisé tourne mal.

« Les Canadiens ne peuvent pas se permettre de répéter l’échec du projet Phoenix, estime la présidente de l’IPFPC. Des économies de plusieurs milliards de dollars peuvent être réalisées si nous investissons dans nos fonctionnaires. Cet argent pourra servir au financement de projets qui amélioreront la vie des Canadiens. »

L’IPFPC intensifiera sa lutte contre la sous-traitance en prônant des changements à la dotation dans la fonction publique, en examinant la nouvelle orientation en matière de dotation, en élargissant les projets pilotes conçus pour accélérer le processus de dotation et en offrant de nouvelles occasions de formation à ses membres.

« Les services publics dont nous dépendons chaque jour ne sont pas à l’abri des compressions et de la privatisation, conclut Mme Daviau. Cette lutte contre la sous-traitance nous concerne tous. »

Le lien suivant donne accès au rapport complet intitulé Le coût réel de la sous-traitance : https://pipsc.ca/fr/nouvelles-et-enjeux/la-sous-traitance/partie-1-le-cout-reel-de-la-sous-traitance

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Lettre Ouverte - Consultation sur les Lignes directrices provisoires du Conseil d'examen du prix des médicaments brevetés

À Mme Elena Lungu,

Gestionnaire (development de politique), Conseil d'examen du prix des médicaments brevetés,

Nous vous remercions de votre exposé sur les lignes directrices sur le plafonnement des prix des médicaments brevetés. Au nom de l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada, une organisation qui représente quelque 60 000 fonctionnaires ainsi que des milliers retraités, nous souhaitons vous faire part de nos commentaires sur ces lignes directrices.

OTTAWA, le 5 décembre 2019La présidente Debi Daviau a remis la Médaille d’or de l’Institut, pour l'annnée 2019, à Xiaolan Wang en reconnaissance de sa contribution à la compréhension du changement climatique au Canada et dans le monde entier. Mme Wang est chercheuse scientifique principale à Environnement et Changement climatique Canada.

Ses recherches visent à comprendre les tendances passées, actuelles et futures du climat régional et mondial. Les méthodes statistiques et le logiciel convivial qu’elle a conçus sont maintenant utilisés dans plus de 50 pays et ont changé la façon dont les scientifiques évaluent les tendances climatiques.

« Mme Wang incarne bien les fonctionnaires exemplaires que la Médaille d’or de l’Institut vise à honorer », juge la présidente Daviau. « C’est une visionnaire du changement climatique et elle est très estimée au Canada comme à l’étranger ».

« L’énorme contribution de professionnels voués au bien collectif comme Mme Wang confirme que le gouvernement fédéral joue un rôle unique dans la recherche scientifique. Le gouvernement fédéral est responsable de créer et de maintenir un environnement où il est possible de faire de la recherche enrichissante et productive ».

« C’est un travail qui doit être fait systématiquement, avec constance, et qui requiert de s’y consacrer sur une très longue période », explique la chercheuse à Environnement et Changement climatique Canada, Xiaolan Wang. « Si elles n’étaient pas traitées de manière cohérente par des scientifiques compétents, les données artificielles passeraient à travers les mailles du filet, et ce que nous savons du changement climatique serait complètement erroné. »

« La réussite de notre société dépend des recherches scientifiques, de la protection de la santé et de la sécurité de nos concitoyens à de la protection de notre environnement en passant par la durabilité de notre prospérité économique », conclut Debi Daviau. 

Mme Wang a joué un rôle important dans le Rapport sur le climat changeant du Canada publié plus tôt cette année. Le climat du Canada se réchauffe plus rapidement que la moyenne mondiale, et ce réchauffement se poursuivra. Le Rapport démontre que le changement climatique est bien réel et qu’il est attribuable à l’activité humaine.

L’Institut professionnel a créé le programme du Prix de la Médaille d’or en 1937 dans le but d’honorer le travail remarquable d’employés professionnels de la fonction publique qui ont amélioré le bien-être public. Ce programme favorise la sensibilisation au rôle et à la valeur des services publics professionnels au Canada et dans le monde. 

La Médaille d’or 2019 a été présentée à la 100e assemblée générale annuelle de l’Institut au Centre des congrès Hilton Lac-Leamy, à Gatineau (Québec), les 8 et 9 novembre. L’Institut professionnel de la fonction publique du Canada représente quelque 60 000 fonctionnaires professionnels partout au Canada. Suivez-nous sur Facebook et Twitter.

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Pour plus d’information : Johanne Fillion, 613-228-6310, poste 4953 (bureau), ou 613-883-4900 (cell.), jfillion@pipsc.ca

NOTE : La vidéo de la remise de la Médaille d’or de l’Institut à Xiaolan Wang est disponible sur YouTube à https://www.youtube.com/watch?v=qbsTyZRPDSk.

Ottawa, 5 novembre 2019 — L’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC) tiendra sa 100e assemblée générale annuelle les 8 et 9 novembre prochains à Gatineau.

Cette AGA aura pour thème À l’avant-garde du progrès. L’Institut soulignera son centenaire en célébrant le leadership qu’exercent ses membres pour faire avancer le Canada sur la voie du progrès. 

« Quel jalon incroyable à célébrer! Nous sommes à l’avant-garde du progrès depuis 100 ans, et c’est en nous appuyant sur un siècle de réalisations que nous continuons de progresser, déclare Debi Daviau, présidente de l’Institut. Nos membres s’attendent à nous voir travailler fort, en première ligne, pour leur donner satisfaction. Et c’est exactement ce que nous faisons, aujourd’hui comme hier. »

L’Institut est fier d’accueillir Hassan Yussuff, président du Congrès du travail du Canada, qui agira à titre de conférencier principal; David Coletto, chef de la direction d’Abacus Data, présentera quant à lui les résultats du sondage réalisé auprès des membres de l’Institut.  

Événement : 100e assemblée générale annuelle

Lieu
 : Hilton Lac-Leamy — Centre des congrès Gatineau (Québec)

Dates : 8 et 9 novembre 2019

Événements médiatiques : Vendredi 8 novembre

  • 8 h 40 : Discours de Debi Daviau, présidente de l’IPFPC
  • 9 h 15 : Discours de David Coletto, PDG d’Abacus
  • 9 h 50 : Discours de Hassan Yussuff, président du CTC 

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REMARQUES

  1. Les discours prononcés à l’AGA pourront être visionnés en direct sur la page Facebook de l’Institut : https://www.facebook.com/PIPSC.IPFPC/.
  2.  Pour en savoir plus sur la 100e AGA de l’Institut professionnel, consultez la page https://www.pipsc.ca/fr/a-propos/gouvernance/aga/2019.
  3. Mot-clic : ‪#‎IPFPCAGA

Dans une lettre adressée au premier ministre Justin Trudeau, la présidente de l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada, Debi Daviau, s’est engagée à collaborer avec le nouveau gouvernement et tous les partis qui détiennent la balance du pouvoir pour que la fonction publique reste forte.

« Les Canadiens ont voté pour un gouvernement qui croit au maintien d’une fonction publique forte, soutient la présidente Daviau. Nous sommes impatients de travailler avec l'ensemble des partis pour que nos membres puissent assurer les services nécessaires aux Canadiens ». 

Comme coprésidente du comité supervisant le remplacement de Phénix, Debi Daviau continuera de faire pression pour mener ce projet à terme.

« Phénix est une priorité absolue pour nos membres : nous devons rester concentrés sur le développement d’un système qui paye correctement et à temps les fonctionnaires. Nous souhaitons nous remettre au travail rapidement et faire en sorte que ce projet reste prioritaire ». 

La présidente Daviau est convaincue que l’IPFPC peut collaborer efficacement avec le gouvernement fédéral pour aider la fonction publique fédérale à répondre aux aspirations et aux besoins croissants de la population canadienne dans les prochaines années. Elle énonce ainsi les grandes priorités de l’IPFPC, dont elle a hâte de discuter avec le nouveau Cabinet : 

  • Réduire les coûts et le gaspillage liés à la sous-traitance de consultants au gouvernement;
  • Garantir que les scientifiques publics du Canada disposent des ressources nécessaires pour aider notre pays à relever les grands défis dans le domaine de la santé et de l’environnement;
  • Donner à l’Agence du revenu du Canada et à nos membres les ressources dont ils ont besoin pour percevoir les milliards de dollars que les échappatoires fiscales font perdre au trésor public chaque année.

« Nous avons beaucoup de travail à faire. Nous demanderons des comptes à ce gouvernement minoritaire en exigeant l’équité fiscale et en veillant à ce qu’il investisse dans la science publique et qu’il mette fin à sa dépendance à la sous-traitance dans la fonction publique », conclut Mme Daviau. 

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La présidente de l’IPFPC, Debi Daviau, s’adressera aux membres de l’Institut à l’extérieur de Place du Portage ce lundi matin, le 7 octobre. Dans le cadre de la campagne nationale de l’IPFPC Votez pour protéger les services publics, elle leur dira combien il est important de voter pour un gouvernement qui élimine les échappatoires fiscales pour financer la lutte au changement climatique.

Quand : Le lundi 7 octobre à 8 h

Qui : La présidente de l’IPFPC, Debi Daviau

Lieu : Au 22, rue Eddy à Gatineau


Les personnes en mesure de vous aider pour des photos lors de l’événement seront Catherine Gagnon, au 819-360-4206 (cell.) ou Shelley Melanson, au 613-668-3334 (cell).

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OTTAWA, le 26 septembre 2019 — Quatre-vingt-quatorze pour cent des scientifiques fédéraux affirment que le changement climatique est une crise qui nécessite une action immédiate. Pour seulement 20 % d’entre eux, le Canada en fait assez pour lutter contre le changement climatique et atténuer la crise climatique.

Ces données sont tirées d’un sondage effectué par l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC), un syndicat qui représente 60 000 professionnels, y compris les scientifiques de la fonction publique canadienne. 

« Nous sommes confrontés à une crise climatique mondiale : feux de forêts, inondations et conditions météorologiques extrêmes nous menacent tous, déclare Debi Daviau, présidente de l’IPFPC. La fonction publique du Canada compte dans ses rangs certains des meilleurs climatologues du monde, et ils peuvent nous donner les solutions dont nous avons besoin pour lutter contre le changement climatique ». 

La présidente Daviau soutient que les climatologues canadiens ont besoin des ressources nécessaires pour faire leur travail, mais que l’État perd des milliards de dollars chaque année en raison des échappatoires fiscales qui permettent aux sociétés fraudant le fisc de ne pas payer leur juste part fiscale.

L’effectif de scientifiques fédéraux est maintenant rétabli après les coupes massives du gouvernement précédent, mais nous ne pouvons pas nous permettre de laisser ces spécialistes sans ressources face à la crise climatique.

« Neuf professionnels de l’Agence du revenu du Canada sur 10 pensent qu’une entreprise ou un particulier fortuné peut se soustraire plus facilement à ses responsabilités fiscales que le Canadien moyen, poursuit Debi Daviau. Faites le calcul. Si nous éliminons les échappatoires fiscales, nous pouvons financer la lutte contre le changement climatique! Pour ces élections, nous demandons aux gens d’élire des députés qui s’engagent en faveur de l’équité fiscale et de l’action climatique ». 

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OTTAWA, le 16 septembre 2019 — L’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC) a conçu une publicité électorale pour demander aux partis fédéraux de s’engager à éliminer les échappatoires fiscales des grandes sociétés afin de financer des mesures visant à juguler la crise climatique.

« Nous sommes confrontés à une crise climatique mondiale et notre fonction publique compte certains des meilleurs climatologues au monde, » déclare Debi Daviau, présidente de l’IPFPC. « Ils peuvent apporter les solutions dont nous avons besoin pour contrer le changement climatique. Cependant, ils ont besoin des moyens nécessaires pour bien faire leur travail. »

Quelque 80 % des Canadiens et 90 % des fiscalistes de l’ARC estiment qu’une entreprise ou un particulier fortuné peut se soustraire plus facilement à ses responsabilités fiscales que le Canadien moyen. 

Dans une vidéo diffusée aujourd’hui , le syndicat réclame l’élimination des échappatoires fiscales dont profitent les entreprises pour éviter de payer leur juste part d’impôt. 

L’IPFPC partagera la vidéo directement avec ses membres et avec la population dans les médias sociaux pour demander aux électeurs de faire de l’équité fiscale et de la lutte contre le changement climatique les enjeux décisifs de cette élection. 

« Rendez-vous sur notre site Web, partagez la vidéo, renseignez-vous sur les enjeux et posez aux candidats des questions difficiles sur l’avenir de notre pays, » ajoute Mme Daviau. « Nous devons élire un gouvernement qui protège les services publics et qui respecte les gens qui en assurent la prestation. »

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