L'Institut professionnel de la fonction publique du Canada

Le 16 août 2022 — Ottawa (Ontario), Territoire algonquin traditionnel non cédé — Services aux Autochtones Canada 

La pénurie d'infirmières et d'infirmiers a des répercussions sur la prestation des soins de santé dans tout le pays, les travailleurs de première ligne devant assumer des charges de travail et des fardeaux énormes alors que les effets de la pandémie de COVID-19 sur la main-d'œuvre se poursuivent. Dans de nombreuses communautés autochtones éloignées et isolées, ces effets sont exacerbés, ce qui pose des problèmes non seulement pour la dotation en personnel, mais aussi pour la santé et la sécurité de la communauté.

Les infirmières et infirmiers qui travaillent dans les communautés éloignées et isolées comptent parmi les professionnels de la santé les plus ingénieux et les plus résilients du Canada. En reconnaissance de leurs efforts et des défis actuels en matière de dotation, le gouvernement du Canada et l'Institut professionnel de la fonction publique du Canada ont conclu une entente visant à augmenter les indemnités de recrutement et de maintien en poste des infirmières et infirmiers de Services aux Autochtones Canada (SAC) qui travaillent dans ces endroits.

Cette augmentation entrera en vigueur le 1er septembre 2022 et se poursuivra jusqu'au 31 mars 2025 ou jusqu'à la conclusion d'une nouvelle convention collective, selon la première éventualité. Elle sera accordée aux infirmières et infirmiers à temps plein et à temps partiel qui fournissent des services essentiels dans les communautés éloignées et isolées des Premières Nations, conformément aux dispositions de l'entente. 

Pour l'avenir, l'accord prévoit :

  • tripler l'indemnité de recrutement initiale, qui est actuellement de 2 250 $ et sera portée à 6 750 $;
  • tripler l'indemnité versée après douze mois d'emploi, qui est actuellement de 3 250 $ et qui sera portée à 9 750 $;
  • tripler l'indemnité annuelle de maintien en poste, qui est actuellement de 5 500 $ et qui sera portée à 16 500 $.

Cette entente s'applique aux 50 communautés éloignées et isolées où se trouvent les infirmières et infirmiers de SAC : en Ontario (24), au Manitoba (21), en Alberta (4) et au Québec (1). 

Il est essentiel, maintenant plus que jamais, de s'assurer que les infirmières et infirmiers sont accessibles pour les Autochtones vivant dans des endroits éloignés et isolés. Nous reconnaissons l'impact que les problèmes de dotation en personnel dans les centres de santé et les postes de soins infirmiers des communautés éloignées et isolées peuvent avoir sur les communautés des Premières Nations. C'est pourquoi SAC continue de travailler en étroite collaboration avec les partenaires, les communautés et les dirigeants autochtones afin de trouver des solutions opportunes pour augmenter les niveaux de dotation en personnel et préserver la santé et le bien-être des Autochtones.

Pour obtenir plus d'information sur les candidatures aux postes d'infirmières et d'infirmiers dans les communautés, veuillez consulter le site Web de Services aux Autochtones Canada à l'adresse Postuler pour des emplois en soins infirmiers dans les communautés des Premières Nations.

Citations

« Nous comptons tous sur les soins du personnel infirmier et des travailleurs de la santé de première ligne. Au cours des deux dernières années, ils ont travaillé si fort pour nous permettre de traverser la pandémie de COVID-19. Dans tout le pays, les travailleurs de la santé sont fatigués, et le secteur de la santé est en difficulté. L'impact de la pénurie de travailleurs de la santé est souvent plus important dans les Premières Nations éloignées et isolées, ce qui a des répercussions non seulement sur la prestation des soins de santé, mais aussi sur la santé et le bien-être de l'ensemble de la communauté. Nous devons recruter et retenir ces travailleurs extraordinaires qui servent tant de communautés autochtones. Le gouvernement du Canada prévoit une augmentation significative de la rémunération des infirmières et infirmiers de Services aux Autochtones Canada dans les communautés éloignées et isolées jusqu'en 2025. Il s'agit d'un pas en avant important, alors que nous nous efforçons de disposer d'une main-d'œuvre solide dans le domaine des soins infirmiers en milieu rural et isolé dans les communautés autochtones. » 

L'honorable Patty Hajdu
Ministre des Services aux Autochtones

« Les infirmières et infirmiers travaillent sans relâche pour maintenir les communautés éloignées en bonne santé dans les circonstances les plus difficiles. Nous applaudissons ce pas en avant pour les reconnaître et les rémunérer équitablement pour leur dévouement, et nous continuons à plaider pour l'amélioration des conditions de travail et de rémunération de tous les travailleurs de première ligne. »

Jennifer Carr
Présidente de l'Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC)

« Nous sommes heureux d'avoir travaillé en collaboration avec l'Institut professionnel de la fonction publique du Canada pour aider à résoudre les problèmes de recrutement et de maintien en poste du personnel infirmier de Services aux Autochtones Canada. Cela permettra d'améliorer les services essentiels dans les communautés éloignées et isolées des Premières Nations et d'encourager le recrutement d'infirmières et d'infirmiers qui souhaitent avoir un impact positif sur les soins de santé des Premières Nations. »

L'honorable Mona Fortier
Présidente du Conseil du Trésor

« En tant qu'infirmière en chef adjointe de Services aux Autochtones Canada et infirmière autorisée depuis 32 ans, je sais que les soins infirmiers occupent une place unique dans les systèmes de santé de notre pays. Après avoir été témoin pendant des années de l'impact qu'ont les infirmières et infirmiers sur la sécurité et le bien-être des communautés des Premières Nations, je suis plus qu'heureuse d'annoncer ces augmentations pour les indemnités de recrutement et de maintien en poste. Ces augmentations constituent un outil supplémentaire pour encourager les infirmières et infirmiers à se joindre à notre incroyable équipe, dans l'un des rôles infirmiers les plus stimulants et les plus gratifiants au Canada. »

Leila Gillis
Bureau adjoint du chef des soins infirmiers, Services aux Autochtones Canada

Faits en bref

  • Cette augmentation entrera en vigueur le 1er septembre 2022 et se poursuivra jusqu'au 31 mars 2025 ou jusqu'à ce qu'une nouvelle convention collective soit conclue.

  • Les communautés touchées par la convention sont situées en Ontario, au Manitoba, en Alberta et au Québec.

  • Sur une base quotidienne, environ 223 infirmières et infirmiers sont nécessaires pour atteindre les niveaux opérationnels établis. La majorité des infirmières et infirmiers de SAC dans les endroits éloignés et isolés travaillent à temps partiel par rotation.

  • Au 30 juin, SAC employait directement 839 infirmières et infirmiers occupant des postes de première ligne dans la communauté, dans nos deux hôpitaux et dans des rôles de gestion et de soutien à la pratique dans tout le pays.

  • SAC dispose d'un cadre de ressources humaines en santé infirmière visant à soutenir de manière globale le recrutement et le maintien en poste par la mise en œuvre de plans établis dans le cadre de cinq engagements spécifiques :

    1. Acquisition et gestion des talents
    2. Moderniser l'environnement de pratique
    3. Assurer le bien-être de la main-d'œuvre
    4. Devenir un agent d'influence de la main-d'œuvre
    5. Maintenir une réponse rapide et agile en cas de crise

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Elizabeth Berman
Relations avec les médias
Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC)
613-400-1633
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OTTAWA, le 6 juillet 2022 – Aujourd’hui, la porte-parole du NPD en matière d’équité et d’inégalité fiscales, Niki Ashton (Churchill–Keewatinook Aski), accompagnée de l’économiste et chercheur principal de Canadiens pour une fiscalité équitable, DT Cochrane, et de la présidente de l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada, Jennifer Carr, a réclamé aux libéraux de Justin Trudeau d’agir pour plus d’équité fiscale au Canada. Ils exhortent le gouvernement à mettre fin à son régime fiscal injuste et à obliger les ultra-riches à payer leur juste part d’impôts. Le directeur parlementaire du budget estime que le Canada a perdu jusqu'à 25 milliards de dollars rien qu'en 2018 en raison de la fraude et de l'évasion fiscales des riches et des grandes entreprises. Le NPD presse le gouvernement de combler l’écart fiscal, de déceler les échappatoires dans le code fiscal canadien et de doter l’Agence du revenu du Canada (ARC) des outils dont elle a besoin pour s’assurer que les milliardaires et les grandes entreprises payent leur juste part.

« Alors que les travailleuses et travailleurs en arrachent pour joindre les deux bouts, il est inacceptable que les ultra-riches et les puissants s’en tirent à bon compte, a déclaré Mme Ashton. Nous enregistrons des milliards de dollars de pertes liées à la fraude et à l’évasion fiscales qui pourraient être investis dans les services sociaux dont les familles canadiennes ont besoin pour s’en sortir, en particulier lorsque le coût de la vie monte en flèche. Justin Trudeau doit agir dès maintenant pour rendre les choses plus équitables pour les Canadiennes et Canadiens. Il doit aussi doter l’ARC des outils dont elle a besoin pour obliger les ultra-riches et les puissants à payer leur juste part. »

Tout récemment, nous avons appris que les libéraux ont collaboré avec le cabinet d’expertise comptable KPMG pour éviter que ceux-ci payent leur juste part d’impôt. Alors que nos travailleuses et travailleurs peinent à s’en sortir, ils regardent avec indignation le gouvernement se plier aux désirs des grandes entreprises et des milliardaires. Depuis que les libéraux sont arrivés au pouvoir il y a sept ans, ils ont permis aux grandes entreprises et aux milliardaires de ne pas payer d’impôts. Le NPD se bat pour que cette situation change.

« En tant que député∙es, nous avons l’obligation de veiller à l’équité fiscale et d’éliminer les échappatoires qui permettent aux ultra-riches et aux puissants de s’en tirer à bon compte, a ajouté Mme Ashton. Il est temps d’agir. Les libéraux doivent réviser la loi qui confère aux ultra-riches le droit d’éviter de payer leur juste part. Nous devons également exercer une surveillance accrue, notamment en créant un comité spécial chargé de l’équité fiscale. Il est temps de veiller à ce que l’élite paye sa juste part. »

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Citations des validatrice et validateur :

« Les députées et députés doivent porter une attention particulière à la question des impôts si nous voulons obtenir le régime fiscal plus équitable que la population canadienne attend et mérite. »

- L’économiste et chercheur principal de Canadiens pour une fiscalité équitable, DT Cochrane
 

« Nous ne pouvons pas faire l’économie d’un investissement dans l’ARC. Au delà du financement des services publics, c’est une question d’équité. Tout le monde, y compris les ultra-riches et les entreprises, doit payer sa juste part. C’est la responsabilité de chaque personne de contribuer à la société qui lui a permis de réussir. Il ne s’agit pas de s’en prendre à monsieur et madame Tout-le-Monde qui travaillent fort et respectent les règles. Il s’agit de s’assurer qu’ils ne sont pas les seuls à contribuer à notre régime fiscal et aux services publics sur lesquels tout le monde compte. »

- La présidente de l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada, Jennifer Carr
 

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OTTAWA, le 7 avril 2022 ---Jennifer Carr, présidente de l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC), se réjouit des progrès que le budget 2022 permettra de réaliser en favorisant une reprise économique plus équitable, y compris les nouveaux investissements dans la poursuite des fraudeurs par l’ARC, l’aide en santé mentale pour les travailleuses et travailleurs noirs de la fonction publique et l’inclusion des représentant·e·s syndicaux dans l’Office d’investissement des régimes de pensions du secteur public. Mais Mme Carr trouve très préoccupant l’examen stratégique des politiques du gouvernement.

« Le budget d’aujourd’hui comprend des progrès louables, notamment en ce qui concerne les investissements dans l’ARC qui l’aideront à poursuivre les fraudeurs, l’amélioration de l’équité fiscale et le soutien à la santé mentale des travailleurs noirs de la fonction publique, selon Mme Carr. Cependant, les professionnel·le·s de la fonction publique se posent de sérieuses questions quant aux compressions que le gouvernement prévoit faire exactement et espèrent qu’il ne prévoit pas équilibrer son budget sur le dos des membres de la fonction publique ».

« Nous étions heureux de voir un budget qui allait de l’avant en matière de logement abordable et de soins dentaires, tout en présentant des mesures favorisant l’équité fiscale et en mettant en œuvre l’assurance-médicaments, explique la présidente Carr. Mais quand on sait que les professionnel·le·s de la fonction publique - en un temps record – ont mis sur pied de nouveaux programmes et apporté une aide d’urgence aux gens, c’est décevant de voir ensuite le gouvernement continuer de dépenser des milliards par année et de s’en remettre aux conseils dispendieux de consultants plutôt qu’à son personnel professionnel ».

« Le télétravail a permis de faire avancer la diversité, l’inclusion et l’équité dans la fonction publique, mais nous nous demandons avec inquiétude si le gouvernement fédéral a tiré les bonnes leçons de ces deux dernières années, poursuit Mme Carr. Nous espérions voir une approche plus uniforme et cohérente dans l’élaboration des politiques sur le retour au bureau et la création de lieux de travail sécuritaires ».

Par ailleurs, la présidente Carr avait espéré voir de nouveaux investissements dans la formation et le perfectionnement professionnel dans la fonction publique ainsi que le rétablissement du financement de la science publique essentielle.

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Pour plus d’information : Johanne Fillion, 613-883-4900 (mobile), jfillion@pipsc.ca

OTTAWA, le 6 avril 2022 — Jennifer Carr, Présidente de l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC), sera disponible pour parler des conséquences du budget de 2022 sur la prestation des services publics sur lesquels compte la population canadienne et sur les priorités des fonctionnaires.

 « L’Institut souhaite que des progrès soient réalisés pour faire en sorte que la fonction publique devienne plus diversifiée et inclusive. Nous devons tirer les bonnes leçons de l’expérience acquise au cours de ces deux années de pandémie et de travail à distance. Les employé.e.s fédéraux souhaitent maintenant qu’il y ait une approche cohérente et coordonnée pour assurer un retour en toute sécurité dans les bureaux » déclare Mme Carr.

L’Institut demande de nouveaux investissements dans la formation et le perfectionnement afin que les professionnel.le.s de la fonction publique d’aujourd’hui soient prêts à réussir dans les emplois de demain. Mme Carr ajoute que l’Institut s’inquiète de l’augmentation des dépenses liées à la sous-traitance et compte voir dans le budget des mesures visant à réduire cette pratique.

« Le recours excessif à la sous-traitance auprès de consultants coûteux amoindrit la qualité des services offerts à la population. Cette pratique a donné lieu à des débâcles comme le scandale du système de paye Phénix. La facture de la sous-traitance entourant Phénix s’élève désormais à plus de 650 millions de dollars, et ce, pour un système qui n’a jamais bien fonctionné. »

L’Institut a déjà publié son mémoire prébudgétaire décrivant les priorités de ses membres et du grand public. L'IPFPC recommande notamment des investissements dans les soins de santé et de rendre la vie plus abordable, tout en réalisant de réels progrès vers une fiscalité plus équitable. L’Institut demande également au gouvernement de rétablir 800 millions de dollars en financement scientifique pour les ministères et organismes fédéraux afin de ramener les dépenses internes au niveau de 2010 et 2011. 

Quoi : La Présidente de l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada est disponible pour commenter le budget de 2022   

Comment : Par téléphone ou sur ZOOM

Quand : Le 7 avril 2022 ou avant le budget

Qui : Jennifer Carr, Présidente de l’IPFPC

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Source: Johanne Fillion, 613-883-4900 (cellulaire), jfillion@pipsc.ca

CHALK RIVER, 25 mars 2022 — Le groupe Employés professionnels de Chalk River (EPCR), représenté par l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC), a conclu un accord et voté en faveur d’une nouvelle convention collective avec les Laboratoires nucléaires canadiens (LNC).

La convention collective, d’une durée de trois ans, met fin à une impasse d’un an concernant la rémunération, la sous-traitance des emplois et les conditions de travail. Elle prévoit une augmentation salariale de 3,5 % par annnée et de nouvelles conditions en matière de télétravail.

Le président du groupe EPCR, Jonathan Fitzpatrick, déclare : « Cet accord n’aurait pas été possible sans le soutien indéfectible de nos membres. Nous sommes sans convention collective depuis janvier 2021; le mois dernier, les membres nous avaient donné le mandat le plus fort possible pour exercer des moyens de pression au travail pouvant aller jusqu’à la grève — une première dans l’histoire du Groupe. »

Le groupe EPCR représente plus de 660 ingénieurs et scientifiques du campus de Chalk River des Laboratoires Nucléaires Canadiens, qui assurent la sûreté de l’exploitation des réacteurs nucléaires et soutiennent la gestion sécuritaire des déchets radioactifs et des projets d’assainissement de l’environnement dans tout le Canada. La recherche en médecine nucléaire que font les membres du Groupe protège la santé des Canadiens.

Jennifer Carr, présidente de l’Institut professionnel, félicite les deux parties et remercie tous les membres du Groupe pour ce nouvel accord.

Fort de plus de 60 000 membres employés au gouvernement fédéral et dans certains gouvernements provinciaux et territoriaux, l’IPFPC est le plus grand syndicat canadien de scientifiques et de professionnels.

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Pour plus d’information : Johanne Fillion, 613-883-4900 (mobile), jfillion@pipsc.ca

CHALK RIVER, le 21 février 2022 — Le groupe des Employés professionnels de Chalk River (EPCR), représenté par l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC), étudie ses options, car la conciliation avec les Laboratoires nucléaires canadiens (LNC) n’a pas réussi à dénouer une impasse d’un an qui concerne la rémunération équitable, la sous-traitance des emplois et les conditions de travail.

L’équipe de négociation a entamé une conciliation dans le but de parvenir à un accord négocié qui reconnaisse le travail professionnel des scientifiques et ingénieurs nucléaires du groupe EPCR. L’équipe de négociation est déçue par la dernière offre de l’entreprise.

Les membres du groupe EPCR assurent la sûreté de l’exploitation des réacteurs nucléaires et oeuvrent aux opérations de gestion sûre des déchets radioactifs ainsi qu’aux projets d’assainissement de l’environnement partout au Canada. La recherche en médecine nucléaire qu’effectuent les membres du groupe contribue aux soins et services de santé dispensés à la population canadienne.

« Nous avons veillé à ce que les Laboratoires nucléaires canadiens (LNC) demeurent vigoureux pendant la pandémie et, à l’avis même de l’entreprise, nous avons dépassé ses attentes, » explique Jonathan Fitzpatrick, le président du groupe Employés professionnels de Chalk River (EPCR). « Pourtant, alors que l’augmentation du coût de la vie est supérieure à 5 %, ce que l’entreprise propose est en réalité une baisse des salaires. »

« Aujourd’hui plus que jamais, nous sommes unis et nous continuerons à nous battre pour obtenir un salaire équitable, améliorer les conditions de travail et empêcher la sous-traitance de notre travail professionnel. L’employeur doit faire mieux, » estime Jonathan Fitzpatrick.

Les travailleuses et travailleurs du groupe seront en position de grève légale à 0 h 01 le 14 mars 2022. Bien que le groupe privilégie la conclusion d’un accord équitable sans arrêt de travail, la possibilité de moyens de pression reste sur la table.

« Nous sommes sans convention collective depuis janvier 2021 et nos scientifiques et ingénieurs nucléaires sont à bout de patience. Ils nous ont donné le plus fort des mandats de l’histoire du groupe Employés professionnels de Chalk River (EPCR) pour exercer des moyens de pression pouvant aller jusqu’au déclenchement d’une grève. Nos membres méritent un traitement salarial équitable et nous sommes prêts à quitter les lieux de travail si c’est ce qu’il faut, » conclut M. Fitzpatrick.

Jennifer Carr, présidente de l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC), déclare que « les 60 000 professionnels du secteur public membres du syndicat soutiennent pleinement les 700 ingénieurs et scientifiques du campus de Chalk River des Laboratoires Nucléaires Canadiens. »

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Source : Johanne Fillion, cell. : 613-883-4900,  jfillion@pipsc.ca.

OTTAWA, le 13 octobre 2021  ̶  Ces 19 derniers mois, les Canadiens ont pu constater à quel point les professionnels de la fonction publique sont essentiels en période d’urgence nationale. Pour gérer les crises futures et faire face à l’évolution rapide du monde du travail, le Canada a besoin d’une fonction publique bien formée.

L’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC) a donc le plaisir d’annoncer que le Centre de compétences futures (CCF) va contribuer à hauteur de 2,5 M$ au financement sur trois ans d’une nouvelle initiative innovatrice visant à aider les fonctionnaires professionnels à acquérir les compétences dont ils auront besoin pour avancer dans leur carrière.  Le Centre des Compétences futures est une organisation indépendante qui aide les travailleurs à bien évoluer dans un marché du travail en pleine mutation.

« Anticiper l’évolution des marchés du travail et doter les travailleurs des compétences dont ils ont besoin pour s’adapter aux lieux de travail en mutation rapide est l’un des défis de notre époque, explique la présidente de l’IPFPC, Debi Daviau. Nous sommes ravis de travailler avec Centre des Compétences futures pour aider les membres de la fonction publique professionnelle à se préparer pour l’avenir et à continuer de fournir aux Canadiens les services publics essentiels sur lesquels ils comptent ».

Selon une enquête récente, la grande majorité des membres de l’IPFPC (plus de 70 %) cherchent une aide professionnelle concrète pour pouvoir anticiper l’évolution de leur emploi et du monde du travail. La nouvelle initiative de l’IPFPC permettra aux membres d’accéder à des recherches de pointe reposant sur des données probantes et de se faire une bonne idée de l’évolution de leur carrière. Les membres pourront également trouver des moyens pertinents et flexibles de développer leurs compétences.

« Il est essentiel pour l’avenir de la fonction publique de fournir de l’information pertinente et pratique sur les carrières afin de guider le développement des compétences, selon Pedro Barata, directeur exécutif du Centre des Compétences futures. Le monde du travail continue de changer et l’IA, l’automatisation et les nouvelles technologies sont devenues omniprésentes au travail. Il est essentiel et passionnant de comprendre comment nous allons tirer profit de ces outils pour atteindre les objectifs essentiels du secteur public. Grâce à ce projet, les membres de l’IPFPC auront accès à des résultats de recherche fondés sur des preuves et à des possibilités de formation pratique pour comprendre comment anticiper les changements ».

« Nos membres nous ont dit qu’ils cherchaient des moyens novateurs d’améliorer leurs compétences et de s’adapter aux changements technologiques, comme l’automatisation et l’IA. Notre syndicat s’engage à les soutenir tout au long de l’évolution de la nature de leur travail, assure Edward Gillis, administrateur en chef des opérations de l’IPFPC. « L’Institut se réjouit du vote de confiance et de la généreuse contribution du Centre des Compétences futures. Nous sommes impatients de collaborer avec l’employeur pour que la fonction publique professionnelle du Canada soit outillée pour relever les défis du monde du travail de demain ».

Le projet Navigar est financé par le programme des Compétences futures du gouvernement du Canada.

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Pour plus d’information : Johanne Fillion, 613-883-4900 (cellulaire), jfillion@pipsc.ca

OTTAWA, le 5 octobre 2021 — Les vérificateurs, les juricomptables et les autres fiscalistes de l’Agence du revenu du Canada (ARC) en ont assez de voir des particuliers et des sociétés fortunés éviter de payer l’impôt. Ils veulent le temps et les ressources nécessaires pour percevoir les taxes extraterritoriales, selon le syndicat qui les représente.

« La publication des documents Pandora fournit un autre aperçu troublant de la complexité du paysage commercial mondial qui permet à de nombreuses personnes et sociétés très riches de se tourner vers un paradis échappant aux règles fiscales », déclare Debi Daviau, présidente de l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC). Il faut investir davantage dans l’ARC tout en améliorant la transparence, la coopération et la volonté politique internationales de garantir que tout le monde paye sa juste part ».

Les libéraux se sont engagés dans leur plateforme à investir jusqu’à 1 milliard de dollars par année dans l’ARC pour lutter contre ce type d’évitement fiscal, et à travailler avec des partenaires internationaux pour mettre en place un impôt mondial minimum afin que les sociétés ne puissent pas échapper aux impôts qu’elles doivent.

« Nous demandons instamment au gouvernement d’accélérer la mise en oeuvre de son programme d’équité fiscale », poursuit la présidente Daviau. La population canadienne et assurément les fiscalistes de l’ARC en ont assez de ces tours de passe-passe ».

Selon un sondage d’Abacus Data commandé par l’Institut Broadbent et l’IPFPC, 92 % des Canadiens sont favorables à l’élimination des échappatoires fiscales utilisées principalement par les riches et veulent qu’il soit plus difficile pour les sociétés de comptabiliser stratégiquement leurs bénéfices dans des paradis fiscaux.

« Les lois fiscales doivent être révisées et les fiscalistes de l’ARC ont besoin des ressources nécessaires pour les faire appliquer de manière équitable. Le nouveau gouvernement libéral a promis de prendre ce problème au sérieux, le prochain ministre du Revenu devrait recevoir des instructions claires dans sa lettre de mandat », conclut Mme Daviau.

L’Institut professionnel de la fonction publique du Canada représente environ 60 000 professionnels de la fonction publique partout au Canada, dont près de 12 000 vérificateurs, juricomptables et autres fiscalistes employés à l’ARC.

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Pour plus d’information : Johanne Fillion, 613-883-4900 (cellulaire), jfillion@pipsc.ca

 

OTTAWA, le jeudi 11 mars 2021 — La sous-traitance au gouvernement aggrave l’iniquité entre les sexes dans la fonction publique canadienne, selon un nouveau rapport de l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC).

« Il y a deux classes de sous-traitants au gouvernement fédéral, selon la présidente de l’IPFPC, Debi Daviau. En première classe, les contrats de TI les plus payants reviennent à un secteur d’activité à prédominance masculine, reconnu pour résister à l’équité entre les sexes. En seconde classe, on trouve le personnel temporaire, en majorité des femmes, qui sont payées 21 % de moins que les titulaires d’un poste permanent effectuant le même travail ».

L’analyse de l’IPFPC montre une croissance quatre fois plus rapide des emplois temporaires par rapport aux emplois permanents depuis 2011. La majorité des travailleurs temporaires sont des femmes, et elles sont prises au piège des contrats de travail toujours temporaires, mal payés, sans avantages sociaux ou avec très peu d’avantages, et elles risquent fortement de se retrouver au chômage et de sortir de la population active.

Des contrats lucratifs de consultants en informatique sont cependant accordés à des géants technologiques à prédominance masculine comme IBM, Veritaaq ou Randstad. Pour la région d’Ottawa-Gatineau, seuls 2 postes sur 10 de contractuels en TI sont occupés par des femmes, et elles sont payées environ 13 000 $ de moins par année que leurs homologues masculins. En moyenne, les membres des groupes en quête d’équité qui travaillent en TI pour le gouvernement sont payés 9 700 $ de moins que les autres.

Malgré les engagements pris pour instaurer une économie féministe et les promesses de contrôler le coût exorbitant de la sous-traitance, le gouvernement a créé une fonction publique fantôme qui suit ses propres règles : elle n’est pas embauchée au mérite ni dans un souci de représentativité, d’équité ou de transparence. Elle n’est pas soumise à des restrictions budgétaires ni à un gel des embauches, et elle n’a pas de comptes à rendre à la population canadienne.

« La sous-traitance coûte plus cher et fait baisser la qualité des services à la population canadienne. Elle réduit la transparence et la responsabilisation et entraîne une perte de compétences et de connaissances organisationnelles, poursuit la présidente Daviau. Le rapport d’aujourd’hui nous montre que la sous-traitance compromet également l’engagement du Canada à promouvoir la représentativité dans la fonction publique. Il n’y a qu’une seule solution : mettre fin à la dépendance excessive du gouvernement à l’égard de la sous‑traitance ».

Lisez le rapport Sous-traitance et équité entre les sexes ici: https://pipsc.ca/fr/nouvelles-et-enjeux/la-sous-traitance/deuxieme-partie 

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Source : Johanne Fillion, 613-883-4900 (cellulaire), jfillion@pipsc.ca

OTTAWA, le 5 juin 2020 — L’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC) demande au gouvernement de l’Ontario de corriger les erreurs flagrantes de son programme de prime de pandémie et d’y inclure les radiothérapeutes de première ligne qui traitent des patients vulnérables dans les centres de cancérologie de l’Ontario pendant la crise.

« Nous sommes très fiers de nos radiothérapeutes qui travaillent en première ligne pendant cette pandémie, déclare Debi Daviau, présidente du syndicat. Ils sont exposés à la COVID-19 au travail. Ils risquent non seulement leur propre vie, mais aussi celle de leurs proches. »

Les radiothérapeutes sont soumis aux mêmes exigences de l’état d’urgence de l’Ontario que les autres travailleurs de la santé considérés comme admissibles à la prime de pandémie. Ces travailleurs essentiels ne peuvent pas refuser de traiter des patients soupçonnés d’avoir contracté la COVID-19, ou dont l’infection est confirmée. Ils prennent toutes les précautions possibles et portent en tout temps un équipement de protection individuelle (EPI). 

L’Association des hôpitaux de l’Ontario, de nombreux chefs de la direction d’hôpitaux ainsi que des organisations d’employeurs et d’employés ont demandé au gouvernement d’élargir la prime de pandémie à tous les travailleurs hospitaliers de première ligne, mais ces demandes sont restées lettre morte.

« Ce n’est pas uniquement une question de rémunération, poursuit Mme Daviau. Il s’agit aussi de respect et de reconnaissance pour les services essentiels exécutés par ces travailleurs pendant la crise. Les patients atteints de cancer constituent une population d’autant plus vulnérable que nous sommes en temps de pandémie. Cette décision est plus que décevante — elle est carrément bouleversante pour nos membres qui ont traité des patients à risque tout au long de cette crise. Ils méritent la même reconnaissance que les autres professionnels de la santé qui touchent cette prime. »

L’Institut professionnel de la fonction publique du Canada représente quelque 60 000 fonctionnaires professionnels partout au Canada, dont des radiothérapeutes travaillant au Juravinski Cancer Centre, au Walker Family Cancer Centre ainsi que dans les hôpitaux de Sunnybook, Thunder Bay et Windsor. Suivez-nous sur Facebook et Twitter.

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Source : Johanne Fillion, 613-883-4900 (cellulaire), jfillion@pipsc.ca