L'Institut professionnel de la fonction publique du Canada

OTTAWA, le 6 avril 2022 — Jennifer Carr, Présidente de l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC), sera disponible pour parler des conséquences du budget de 2022 sur la prestation des services publics sur lesquels compte la population canadienne et sur les priorités des fonctionnaires.

 « L’Institut souhaite que des progrès soient réalisés pour faire en sorte que la fonction publique devienne plus diversifiée et inclusive. Nous devons tirer les bonnes leçons de l’expérience acquise au cours de ces deux années de pandémie et de travail à distance. Les employé.e.s fédéraux souhaitent maintenant qu’il y ait une approche cohérente et coordonnée pour assurer un retour en toute sécurité dans les bureaux » déclare Mme Carr.

L’Institut demande de nouveaux investissements dans la formation et le perfectionnement afin que les professionnel.le.s de la fonction publique d’aujourd’hui soient prêts à réussir dans les emplois de demain. Mme Carr ajoute que l’Institut s’inquiète de l’augmentation des dépenses liées à la sous-traitance et compte voir dans le budget des mesures visant à réduire cette pratique.

« Le recours excessif à la sous-traitance auprès de consultants coûteux amoindrit la qualité des services offerts à la population. Cette pratique a donné lieu à des débâcles comme le scandale du système de paye Phénix. La facture de la sous-traitance entourant Phénix s’élève désormais à plus de 650 millions de dollars, et ce, pour un système qui n’a jamais bien fonctionné. »

L’Institut a déjà publié son mémoire prébudgétaire décrivant les priorités de ses membres et du grand public. L'IPFPC recommande notamment des investissements dans les soins de santé et de rendre la vie plus abordable, tout en réalisant de réels progrès vers une fiscalité plus équitable. L’Institut demande également au gouvernement de rétablir 800 millions de dollars en financement scientifique pour les ministères et organismes fédéraux afin de ramener les dépenses internes au niveau de 2010 et 2011. 

Quoi : La Présidente de l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada est disponible pour commenter le budget de 2022   

Comment : Par téléphone ou sur ZOOM

Quand : Le 7 avril 2022 ou avant le budget

Qui : Jennifer Carr, Présidente de l’IPFPC

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Source: Johanne Fillion, 613-883-4900 (cellulaire), jfillion@pipsc.ca

CHALK RIVER, 25 mars 2022 — Le groupe Employés professionnels de Chalk River (EPCR), représenté par l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC), a conclu un accord et voté en faveur d’une nouvelle convention collective avec les Laboratoires nucléaires canadiens (LNC).

La convention collective, d’une durée de trois ans, met fin à une impasse d’un an concernant la rémunération, la sous-traitance des emplois et les conditions de travail. Elle prévoit une augmentation salariale de 3,5 % par annnée et de nouvelles conditions en matière de télétravail.

Le président du groupe EPCR, Jonathan Fitzpatrick, déclare : « Cet accord n’aurait pas été possible sans le soutien indéfectible de nos membres. Nous sommes sans convention collective depuis janvier 2021; le mois dernier, les membres nous avaient donné le mandat le plus fort possible pour exercer des moyens de pression au travail pouvant aller jusqu’à la grève — une première dans l’histoire du Groupe. »

Le groupe EPCR représente plus de 660 ingénieurs et scientifiques du campus de Chalk River des Laboratoires Nucléaires Canadiens, qui assurent la sûreté de l’exploitation des réacteurs nucléaires et soutiennent la gestion sécuritaire des déchets radioactifs et des projets d’assainissement de l’environnement dans tout le Canada. La recherche en médecine nucléaire que font les membres du Groupe protège la santé des Canadiens.

Jennifer Carr, présidente de l’Institut professionnel, félicite les deux parties et remercie tous les membres du Groupe pour ce nouvel accord.

Fort de plus de 60 000 membres employés au gouvernement fédéral et dans certains gouvernements provinciaux et territoriaux, l’IPFPC est le plus grand syndicat canadien de scientifiques et de professionnels.

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Pour plus d’information : Johanne Fillion, 613-883-4900 (mobile), jfillion@pipsc.ca

CHALK RIVER, le 21 février 2022 — Le groupe des Employés professionnels de Chalk River (EPCR), représenté par l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC), étudie ses options, car la conciliation avec les Laboratoires nucléaires canadiens (LNC) n’a pas réussi à dénouer une impasse d’un an qui concerne la rémunération équitable, la sous-traitance des emplois et les conditions de travail.

L’équipe de négociation a entamé une conciliation dans le but de parvenir à un accord négocié qui reconnaisse le travail professionnel des scientifiques et ingénieurs nucléaires du groupe EPCR. L’équipe de négociation est déçue par la dernière offre de l’entreprise.

Les membres du groupe EPCR assurent la sûreté de l’exploitation des réacteurs nucléaires et oeuvrent aux opérations de gestion sûre des déchets radioactifs ainsi qu’aux projets d’assainissement de l’environnement partout au Canada. La recherche en médecine nucléaire qu’effectuent les membres du groupe contribue aux soins et services de santé dispensés à la population canadienne.

« Nous avons veillé à ce que les Laboratoires nucléaires canadiens (LNC) demeurent vigoureux pendant la pandémie et, à l’avis même de l’entreprise, nous avons dépassé ses attentes, » explique Jonathan Fitzpatrick, le président du groupe Employés professionnels de Chalk River (EPCR). « Pourtant, alors que l’augmentation du coût de la vie est supérieure à 5 %, ce que l’entreprise propose est en réalité une baisse des salaires. »

« Aujourd’hui plus que jamais, nous sommes unis et nous continuerons à nous battre pour obtenir un salaire équitable, améliorer les conditions de travail et empêcher la sous-traitance de notre travail professionnel. L’employeur doit faire mieux, » estime Jonathan Fitzpatrick.

Les travailleuses et travailleurs du groupe seront en position de grève légale à 0 h 01 le 14 mars 2022. Bien que le groupe privilégie la conclusion d’un accord équitable sans arrêt de travail, la possibilité de moyens de pression reste sur la table.

« Nous sommes sans convention collective depuis janvier 2021 et nos scientifiques et ingénieurs nucléaires sont à bout de patience. Ils nous ont donné le plus fort des mandats de l’histoire du groupe Employés professionnels de Chalk River (EPCR) pour exercer des moyens de pression pouvant aller jusqu’au déclenchement d’une grève. Nos membres méritent un traitement salarial équitable et nous sommes prêts à quitter les lieux de travail si c’est ce qu’il faut, » conclut M. Fitzpatrick.

Jennifer Carr, présidente de l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC), déclare que « les 60 000 professionnels du secteur public membres du syndicat soutiennent pleinement les 700 ingénieurs et scientifiques du campus de Chalk River des Laboratoires Nucléaires Canadiens. »

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Source : Johanne Fillion, cell. : 613-883-4900,  jfillion@pipsc.ca.

OTTAWA, le 13 octobre 2021  ̶  Ces 19 derniers mois, les Canadiens ont pu constater à quel point les professionnels de la fonction publique sont essentiels en période d’urgence nationale. Pour gérer les crises futures et faire face à l’évolution rapide du monde du travail, le Canada a besoin d’une fonction publique bien formée.

L’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC) a donc le plaisir d’annoncer que le Centre de compétences futures (CCF) va contribuer à hauteur de 2,5 M$ au financement sur trois ans d’une nouvelle initiative innovatrice visant à aider les fonctionnaires professionnels à acquérir les compétences dont ils auront besoin pour avancer dans leur carrière.  Le Centre des Compétences futures est une organisation indépendante qui aide les travailleurs à bien évoluer dans un marché du travail en pleine mutation.

« Anticiper l’évolution des marchés du travail et doter les travailleurs des compétences dont ils ont besoin pour s’adapter aux lieux de travail en mutation rapide est l’un des défis de notre époque, explique la présidente de l’IPFPC, Debi Daviau. Nous sommes ravis de travailler avec Centre des Compétences futures pour aider les membres de la fonction publique professionnelle à se préparer pour l’avenir et à continuer de fournir aux Canadiens les services publics essentiels sur lesquels ils comptent ».

Selon une enquête récente, la grande majorité des membres de l’IPFPC (plus de 70 %) cherchent une aide professionnelle concrète pour pouvoir anticiper l’évolution de leur emploi et du monde du travail. La nouvelle initiative de l’IPFPC permettra aux membres d’accéder à des recherches de pointe reposant sur des données probantes et de se faire une bonne idée de l’évolution de leur carrière. Les membres pourront également trouver des moyens pertinents et flexibles de développer leurs compétences.

« Il est essentiel pour l’avenir de la fonction publique de fournir de l’information pertinente et pratique sur les carrières afin de guider le développement des compétences, selon Pedro Barata, directeur exécutif du Centre des Compétences futures. Le monde du travail continue de changer et l’IA, l’automatisation et les nouvelles technologies sont devenues omniprésentes au travail. Il est essentiel et passionnant de comprendre comment nous allons tirer profit de ces outils pour atteindre les objectifs essentiels du secteur public. Grâce à ce projet, les membres de l’IPFPC auront accès à des résultats de recherche fondés sur des preuves et à des possibilités de formation pratique pour comprendre comment anticiper les changements ».

« Nos membres nous ont dit qu’ils cherchaient des moyens novateurs d’améliorer leurs compétences et de s’adapter aux changements technologiques, comme l’automatisation et l’IA. Notre syndicat s’engage à les soutenir tout au long de l’évolution de la nature de leur travail, assure Edward Gillis, administrateur en chef des opérations de l’IPFPC. « L’Institut se réjouit du vote de confiance et de la généreuse contribution du Centre des Compétences futures. Nous sommes impatients de collaborer avec l’employeur pour que la fonction publique professionnelle du Canada soit outillée pour relever les défis du monde du travail de demain ».

Le projet Navigar est financé par le programme des Compétences futures du gouvernement du Canada.

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Pour plus d’information : Johanne Fillion, 613-883-4900 (cellulaire), jfillion@pipsc.ca

OTTAWA, le 5 octobre 2021 — Les vérificateurs, les juricomptables et les autres fiscalistes de l’Agence du revenu du Canada (ARC) en ont assez de voir des particuliers et des sociétés fortunés éviter de payer l’impôt. Ils veulent le temps et les ressources nécessaires pour percevoir les taxes extraterritoriales, selon le syndicat qui les représente.

« La publication des documents Pandora fournit un autre aperçu troublant de la complexité du paysage commercial mondial qui permet à de nombreuses personnes et sociétés très riches de se tourner vers un paradis échappant aux règles fiscales », déclare Debi Daviau, présidente de l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC). Il faut investir davantage dans l’ARC tout en améliorant la transparence, la coopération et la volonté politique internationales de garantir que tout le monde paye sa juste part ».

Les libéraux se sont engagés dans leur plateforme à investir jusqu’à 1 milliard de dollars par année dans l’ARC pour lutter contre ce type d’évitement fiscal, et à travailler avec des partenaires internationaux pour mettre en place un impôt mondial minimum afin que les sociétés ne puissent pas échapper aux impôts qu’elles doivent.

« Nous demandons instamment au gouvernement d’accélérer la mise en oeuvre de son programme d’équité fiscale », poursuit la présidente Daviau. La population canadienne et assurément les fiscalistes de l’ARC en ont assez de ces tours de passe-passe ».

Selon un sondage d’Abacus Data commandé par l’Institut Broadbent et l’IPFPC, 92 % des Canadiens sont favorables à l’élimination des échappatoires fiscales utilisées principalement par les riches et veulent qu’il soit plus difficile pour les sociétés de comptabiliser stratégiquement leurs bénéfices dans des paradis fiscaux.

« Les lois fiscales doivent être révisées et les fiscalistes de l’ARC ont besoin des ressources nécessaires pour les faire appliquer de manière équitable. Le nouveau gouvernement libéral a promis de prendre ce problème au sérieux, le prochain ministre du Revenu devrait recevoir des instructions claires dans sa lettre de mandat », conclut Mme Daviau.

L’Institut professionnel de la fonction publique du Canada représente environ 60 000 professionnels de la fonction publique partout au Canada, dont près de 12 000 vérificateurs, juricomptables et autres fiscalistes employés à l’ARC.

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Pour plus d’information : Johanne Fillion, 613-883-4900 (cellulaire), jfillion@pipsc.ca

 

OTTAWA, le jeudi 11 mars 2021 — La sous-traitance au gouvernement aggrave l’iniquité entre les sexes dans la fonction publique canadienne, selon un nouveau rapport de l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC).

« Il y a deux classes de sous-traitants au gouvernement fédéral, selon la présidente de l’IPFPC, Debi Daviau. En première classe, les contrats de TI les plus payants reviennent à un secteur d’activité à prédominance masculine, reconnu pour résister à l’équité entre les sexes. En seconde classe, on trouve le personnel temporaire, en majorité des femmes, qui sont payées 21 % de moins que les titulaires d’un poste permanent effectuant le même travail ».

L’analyse de l’IPFPC montre une croissance quatre fois plus rapide des emplois temporaires par rapport aux emplois permanents depuis 2011. La majorité des travailleurs temporaires sont des femmes, et elles sont prises au piège des contrats de travail toujours temporaires, mal payés, sans avantages sociaux ou avec très peu d’avantages, et elles risquent fortement de se retrouver au chômage et de sortir de la population active.

Des contrats lucratifs de consultants en informatique sont cependant accordés à des géants technologiques à prédominance masculine comme IBM, Veritaaq ou Randstad. Pour la région d’Ottawa-Gatineau, seuls 2 postes sur 10 de contractuels en TI sont occupés par des femmes, et elles sont payées environ 13 000 $ de moins par année que leurs homologues masculins. En moyenne, les membres des groupes en quête d’équité qui travaillent en TI pour le gouvernement sont payés 9 700 $ de moins que les autres.

Malgré les engagements pris pour instaurer une économie féministe et les promesses de contrôler le coût exorbitant de la sous-traitance, le gouvernement a créé une fonction publique fantôme qui suit ses propres règles : elle n’est pas embauchée au mérite ni dans un souci de représentativité, d’équité ou de transparence. Elle n’est pas soumise à des restrictions budgétaires ni à un gel des embauches, et elle n’a pas de comptes à rendre à la population canadienne.

« La sous-traitance coûte plus cher et fait baisser la qualité des services à la population canadienne. Elle réduit la transparence et la responsabilisation et entraîne une perte de compétences et de connaissances organisationnelles, poursuit la présidente Daviau. Le rapport d’aujourd’hui nous montre que la sous-traitance compromet également l’engagement du Canada à promouvoir la représentativité dans la fonction publique. Il n’y a qu’une seule solution : mettre fin à la dépendance excessive du gouvernement à l’égard de la sous‑traitance ».

Lisez le rapport Sous-traitance et équité entre les sexes ici: https://pipsc.ca/fr/nouvelles-et-enjeux/la-sous-traitance/deuxieme-partie 

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Source : Johanne Fillion, 613-883-4900 (cellulaire), jfillion@pipsc.ca

OTTAWA, le 5 juin 2020 — L’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC) demande au gouvernement de l’Ontario de corriger les erreurs flagrantes de son programme de prime de pandémie et d’y inclure les radiothérapeutes de première ligne qui traitent des patients vulnérables dans les centres de cancérologie de l’Ontario pendant la crise.

« Nous sommes très fiers de nos radiothérapeutes qui travaillent en première ligne pendant cette pandémie, déclare Debi Daviau, présidente du syndicat. Ils sont exposés à la COVID-19 au travail. Ils risquent non seulement leur propre vie, mais aussi celle de leurs proches. »

Les radiothérapeutes sont soumis aux mêmes exigences de l’état d’urgence de l’Ontario que les autres travailleurs de la santé considérés comme admissibles à la prime de pandémie. Ces travailleurs essentiels ne peuvent pas refuser de traiter des patients soupçonnés d’avoir contracté la COVID-19, ou dont l’infection est confirmée. Ils prennent toutes les précautions possibles et portent en tout temps un équipement de protection individuelle (EPI). 

L’Association des hôpitaux de l’Ontario, de nombreux chefs de la direction d’hôpitaux ainsi que des organisations d’employeurs et d’employés ont demandé au gouvernement d’élargir la prime de pandémie à tous les travailleurs hospitaliers de première ligne, mais ces demandes sont restées lettre morte.

« Ce n’est pas uniquement une question de rémunération, poursuit Mme Daviau. Il s’agit aussi de respect et de reconnaissance pour les services essentiels exécutés par ces travailleurs pendant la crise. Les patients atteints de cancer constituent une population d’autant plus vulnérable que nous sommes en temps de pandémie. Cette décision est plus que décevante — elle est carrément bouleversante pour nos membres qui ont traité des patients à risque tout au long de cette crise. Ils méritent la même reconnaissance que les autres professionnels de la santé qui touchent cette prime. »

L’Institut professionnel de la fonction publique du Canada représente quelque 60 000 fonctionnaires professionnels partout au Canada, dont des radiothérapeutes travaillant au Juravinski Cancer Centre, au Walker Family Cancer Centre ainsi que dans les hôpitaux de Sunnybook, Thunder Bay et Windsor. Suivez-nous sur Facebook et Twitter.

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Source : Johanne Fillion, 613-883-4900 (cellulaire), jfillion@pipsc.ca

Une coalition de syndicats de l’Ontario, coordonnée par la Fédération du travail de l’Ontario (FTO) et regroupant environ 270 000 travailleurs et travailleuses et plus de quarante syndicats, a annoncé aujourd’hui qu’elle avait intenté une contestation constitutionnelle de la loi 124, Loi visant à préserver la viabilité du secteur public pour les générations futures.

La loi 124 viole les droits de négociation collective qu’englobe la liberté d’association garantie par la Charte canadienne des droits et libertés.

Un nombre croissant de syndicats des secteurs public et privé s’opposent à la loi 124, la contestation constitutionnelle s’inscrivant dans le cadre de la campagne du mouvement syndical ontarien destinée à faire révoquer cette loi.

« Les salaires sont négociés à la table de négociation et ne sont pas imposés par la loi. Nous sommes fiers de nous associer à d’autres syndicats pour protéger le droit à la négociation collective », a déclaré la présidente de l’IPFPC, Debi Daviau. « Nous ne laisserons pas le gouvernement Ford s’attaquer aux droits de nos membres. Nous allons contre-attaquer sans relâche. »

« Chaque travailleuse ou travailleur du Canada a le droit de s’associer librement et de négocier collectivement avec son employeur. Les membres de cette coalition s’allieront aux syndicats qui ont déjà intenté ou s’apprêtent à intenter des contestations semblables afin de défendre ce droit », déclare Patty Coates, présidente de la FTO. « L’opposition à la loi 124 continuera à s’intensifier jusqu’à ce que le gouvernement abroge cette loi inconstitutionnelle. »

La loi 124 restreint les augmentations de la rémunération, y compris les salaires, les pensions et les avantages sociaux, de millions de personnes syndiquées travaillant dans le secteur public élargi de l’Ontario à 1 % par année pour des périodes de trois ans, ce qui est inférieur même à la hausse du coût de la vie.

« Les travailleurs et les travailleuses de cette province s’opposent à la réduction des services publics dans nos communautés et aux violations de nos droits garantis par la Charte », dit Fred Hahn, président du SCFP-Ontario. « Nous sommes plus nombreux qu’eux et nous combattons sur tous les fronts, des bureaux des députés provinciaux aux couloirs de Queen’s Park, à la rue et aux tribunaux. Le gouvernement Ford a créé une crise et il cherche maintenant à l’attribuer à d’autres, mais nous refusons d’être des boucs émissaires ou de payer le prix de cette crise. »

« Cette loi nuit à l’exercice du droit du personnel enseignant de l’Ontario de négocier collectivement, compromet l’autonomie des universités ontariennes et mine les bases d’importants services publics de l’Ontario », déclare Michael Conlon, directeur exécutif de l’Union des associations des professeurs des universités de l’Ontario (OCUFA). « L’OCUFA est fière de faire partie de la coalition de syndicats contestant cette loi inutile et inconstitutionnelle. »

« En 2015, la Cour suprême du Canada a reconnu que la liberté d’association garantie par la Charte des droits et libertés assure une protection constitutionnelle au droit significatif de négocier collectivement et au droit de grève », dit Steven Barrett, de Goldblatt Partners, principal conseiller juridique de la coalition syndicale.

La taille de la coalition de dix syndicats qui a annoncé son intention d’intenter une contestation en vertu de la Charte en décembre 2019 a quadruplé depuis.

Les travailleurs et les travailleuses affectés par la loi 124 qui s’unissent dans le cadre de la coalition comprennent les personnes au service du gouvernement provincial, des sociétés d’État, des conseils scolaires, des universités, des collèges, des hôpitaux, des foyers de soins de longue durée sans but lucratif, des sociétés d’aide à l’enfance, des organismes de services sociaux et des secteurs de l’électricité et de l’énergie.

En coordonnant les efforts de résistance, les syndicats ont déjà réussi à contester avec succès des lois violant les droits des travailleurs et travailleuses, y compris la loi 115 du gouvernement libéral précédent. Les tribunaux ont conclu que la loi 115 violait les droits garantis par la Charte aux travailleurs et travailleuses, et elle a fini par être révoquée.

« Disons clairement que le mouvement syndical de l’Ontario est uni dans son opposition à cette atteinte inutile, injuste et inconstitutionnelle aux droits des travailleurs et travailleuses », conclut madame Coates.

OTTAWA, le 27 février 2020 – L’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC) souligne le 4e anniversaire du défaillant système de paye Phénix en exhortant ses membres de passer à l’action pour stopper les plans visant la migration des membres civils de la GRC vers le système Phénix.

L’IPFPC invite ses 60 000 membres à envoyer un courriel au président du Conseil du Trésor, Jean-Yves Duclos, à la commissaire de la GRC, Brenda Lucki, et à la ministre de Services publics et Approvisionnement Canada, Anita Anand, pour leur demander de stopper le transfert des nouveaux membres de l’IPFPC au système de paye Phénix.

« Malgré nos objections claires et répétées, la commissaire de la GRC a toujours l’intention de transférer les membres civils de la GRC nouvellement syndiqués au défaillant système de paye Phénix », de dire la présidente de l’IPFPC Debi Daviau dans un message aux membres. Nous ne baisserons pas les bras. Nous exhortons tous les membres de l’Institut professionnel à agir immédiatement et à manifester clairement notre opposition. »

Il n’y a aucune raison d’exposer davantage de fonctionnaires aux graves conséquences de Phénix.

Depuis quatre ans, les employés de l’État soumis à ce système sont sous-payés, surpayés ou pas payés du tout. Les membres de l’IPFPC commencent tout juste à avoir accès à des réclamations et à des indemnités pour leurs pertes financières et personnelles.

Selon le plus récent Sondage auprès des fonctionnaires fédéraux mené par le Conseil du Trésor (2019), une augmentation de 4 % par rapport à 2018-2019 a été enregistrée dans le nombre de répondants dont la paye aurait été touchée par les problèmes de Phénix — portant leur pourcentage de 70 % en 2018 à 74 % en 2019. Moins de la moitié des répondants signalent que leurs problèmes de rémunération et d’indemnisation ont tous été réglés (44 % en 2019).  Au total, 182 306 employés de 86 ministères et organismes fédéraux ont répondu au sondage.

« C’en est assez, il n’y a pas de raison d’ajouter d’autres problèmes à ceux qui sont déjà accumulés. Il est temps de mettre un terme à ce désastre une fois pour toutes », de conclure la présidente Daviau. 

L’Institut professionnel de la fonction publique du Canada représente quelque 60 000 fonctionnaires professionnels partout au Canada.

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OTTAWA, le 27 janvier 2020. — De 2011 à 2018, le gouvernement fédéral a payé plus de 11,9 milliards de dollars à des consultants en informatique, des consultants en gestion et autres agents contractuels pour du travail qui aurait pu être fait par les professionnels de la fonction publique du Canada. Les contrats ont fini par coûter le double du prix initial aux contribuables. 

Il est consternant de constater que les dépenses pour des services de consultants en TI ont plus que doublé — passant de 605 millions de dollars en 2011 à plus de 1,3 milliard de dollars en 2018 — pour un total de 8,5 milliards au cours de cette période. En effet, sept des dix dollars dépensés en sous-traitance sont consacrés à des services de consultants en TI.  

« Ces chiffres sont accablants, déclare Debi Daviau, présidente de l’IPFPC. Le gouvernement choisit de payer davantage pour des services de moindre qualité destinés aux Canadiens. L’expertise la meilleure, la plus efficace et généralement la moins chère est déjà là, dans la fonction publique même. Au lieu de compter sur les meilleurs professionnels de la fonction publique du monde entier, le gouvernement gaspille l’argent des Canadiens pour des entrepreneurs qui exigent des prix exorbitants. » 

Au fil des ans, les consultants en TI auparavant embauchés pour fournir une expertise ou effectuer un remplacement temporaire en sont venus à remplir une grande part des fonctions essentielles de TI. La sous-traitance a affaibli les connaissances, les compétences et l’expertise institutionnelles de la fonction publique.

« Trop, c’est trop, affirme Mme Daviau. Il devrait être plus facile d’embaucher et de former des fonctionnaires que de payer une fonction publique fantôme qui finit par coûter deux fois plus cher que prévu. Il est temps pour le gouvernement fédéral de réduire la sous-traitance, comme l’avait promis le gouvernement libéral en 2015, et de rehausser les exigences en matière de sous-traitance. » 

L’introduction du système de paye Phénix illustre bien comment les coûts peuvent atteindre des proportions alarmantes lorsqu’un projet de TI externalisé tourne mal.

« Les Canadiens ne peuvent pas se permettre de répéter l’échec du projet Phoenix, estime la présidente de l’IPFPC. Des économies de plusieurs milliards de dollars peuvent être réalisées si nous investissons dans nos fonctionnaires. Cet argent pourra servir au financement de projets qui amélioreront la vie des Canadiens. »

L’IPFPC intensifiera sa lutte contre la sous-traitance en prônant des changements à la dotation dans la fonction publique, en examinant la nouvelle orientation en matière de dotation, en élargissant les projets pilotes conçus pour accélérer le processus de dotation et en offrant de nouvelles occasions de formation à ses membres.

« Les services publics dont nous dépendons chaque jour ne sont pas à l’abri des compressions et de la privatisation, conclut Mme Daviau. Cette lutte contre la sous-traitance nous concerne tous. »

Le lien suivant donne accès au rapport complet intitulé Le coût réel de la sous-traitance : https://pipsc.ca/fr/nouvelles-et-enjeux/la-sous-traitance/partie-1-le-cout-reel-de-la-sous-traitance

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Source : Johanne Fillion, 613 228-6310, poste 4953 (bureau) ou 613 883-4900 (cell.), jfillion@pipsc.ca