L'Institut professionnel de la fonction publique du Canada

La présidente de l’IPFPC, Jennifer Carr, a fait la déclaration suivante : 

Je suis fière de constater que le militantisme syndical a incité le plus grand employeur du Canada à offrir une meilleure entente aux membres de l’AFPC. Les améliorations apportées à cette entente profiteront à l’ensemble de la population active du pays, syndiquée ou non, dans les secteurs public et privé. 

Le gouvernement fédéral a tenté de forcer l’AFPC à accepter une offre qui n’était pas mauvaise que pour ses membres, mais aussi pour les autres travailleuses et travailleurs. Car les membres de l’AFPC se sont battus pour tout le monde et ont obtenu une meilleure entente.  

Pour les membres de l’IPFPC, cette lutte n’est pas terminée. Nous défendrons les priorités de nos membres à nos tables de négociation. Je suis fière de la solidarité dont ont fait preuve les membres de l’IPFPC en marchant aux côtés de leurs collègues de l’AFPC sur ces piquets de grève historiques. C’est cette même énergie qui nous portera dans nos négociations pour les mois à venir. 

Cependant, la grève des membres de l’AFPC employés à l’Agence du revenu du Canada se poursuit pendant que les deux parties négocient. Nous restons solidaires de nos collègues du Syndicat des employé(e)s de l’impôt jusqu’à la conclusion d’une entente équitable. 

Je remercie également le public canadien pour le soutien qu’il a apporté aux travailleuses et travailleurs en grève. Les Canadien·nes ont défié les attentes de certains politiciens et commentateurs en manifestant un fort soutien aux revendications des fonctionnaires, qu’on parle de salaires équitables ou d’options de télétravail et d’horaires flexibles. La solidarité croissante entre les travailleuses et travailleurs de tous les secteurs envoie un message clair aux employeurs : les Canadien·nes comptent sur une entente équitable qui respecte leur contribution à notre économie.

OTTAWA, le 28 mars 2023 — L’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC) accueille le budget fédéral 2023 comme un pas important dans notre effort visant à protéger les services publics contre la dépendance excessive du gouvernement à l’égard de la sous-traitance. Le budget réalise également des progrès en matière d’équité fiscale et prévoit des mesures importantes pour rendre la vie plus abordable pour la population.

« Nous nous réjouissons de la décision du gouvernement de réaliser des économies de 7.1 milliards de dollars en plafonnant les dépenses liées à la sous-traitance et aux honoraires des consultants, mais pas au détriment des services publics dont dépendent les Canadien·nes. En plafonnant ces dépenses, le gouvernement garantit la qualité et la stabilité des services que nous fournissons au public », indique Jenn Carr, présidente de l’IPFPC.

Le budget prévoit également des mesures en faveur de l’équité fiscale, notamment un impôt minimum pour les personnes fortunées qui ont pu jusqu’à présent échapper à leurs obligations en matière d’impôt. Les mesures d’équité fiscale permettront au gouvernement de percevoir 11.6 milliards de dollars supplémentaires, qui seront réinvestis dans des programmes bénéficiant à la population.

« En s’attaquant à l’équité fiscale, le gouvernement canadien permet de financer des programmes essentiels, comme un programme de soins dentaires qui assurera une couverture à neuf millions d’enfants et de personnes aînées, et un soutien direct à 11 millions de familles confrontées à l’augmentation du coût de la vie », ajoute Mme Carr.

En outre, l’Institut se félicite des investissements dans les énergies propres, qui constituent un élément essentiel de la lutte contre le changement climatique. Toutefois, l’Institut constate que le financement public de la science est toujours à la traîne.

« Ce budget montre ce qui peut être réalisé lorsque les partis au Parlement travaillent en collaboration et écoutent les commentaires de syndicats comme le nôtre, afin d’obtenir des résultats pour la population canadienne », poursuit Jennifer Carr.

L’IPFPC note que le budget ne parvient pas à aborder la question des salaires du service public. Et le budget ne donne pas de réponses à nos questions quant à la manière envisagée pour réaliser des économies supplémentaires dans le cadre d’un autre examen des politiques stratégiques.

« Les fonctionnaires connaissent déjà une baisse de salaire car leurs rémunérations n'ont pas suivi le coût de la vie, et c'est quelque chose pour lequel nous sommes prêts à nous battre à la table des négociations », explique Mme Carr. « Nous avons travaillé fort pour nous assurer que l'examen stratégique s’attaque à ce que le gouvernement devrait réduire – la sous-traitance. Nous ferons de même à nouveau ».

L’Institut reste déterminé à collaborer avec le gouvernement et à défendre les besoins des professionnel·les de la fonction publique et de la population canadienne.

L’IPFPC représente quelque 70 000 professionnel·les de la fonction publique dans l’ensemble du pays, pour la plupart employé·es par le gouvernement fédéral.

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Source: Johanne Fillion, (613) 883-4900 (cell.), jfillion@pipsc.ca

Ottawa, le 20 février 2023 – Les fonctionnaires fédéraux ont commencé à retourner au bureau le 16 janvier, conformément au décret gouvernemental obligatoire. Depuis lors, plus de 1 100 fonctionnaires représentés par l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC) se sont adressés à leur syndicat pour obtenir de l’aide afin de relever les défis créés par ce décret qui s’applique à tous de la même façon. Les préoccupations soulevées par les membres de l’Institut concernent la sécurité sur le lieu de travail, la disponibilité des équipements de bureau et des équipements de base, la capacité du réseau, la rupture de l’accord de travail, les mesures d’adaptation, la disponibilité des garderies avant et après l’école, etc.

L’un des principaux problèmes est qu’en dépit du décret, de nombreux fonctionnaires fédéraux n’ont plus de bureau attitré où retourner.

« Comme nous le craignions, nous vivons maintenant avec les cauchemars logistiques créés par cette politique de retour au bureau mise en œuvre à la hâte. De nombreux ministères et organismes n’étaient absolument pas préparés aux réalités pratiques qu’impliquait ce décret gouvernemental », déclare Jennifer Carr, présidente de l’IPFPC. « Par conséquent, certains de nos membres retournent dans des immeubles qui font maintenant office de chantiers de construction. D’autres doivent rebondir entre les différents espaces de travail partagés du gouvernement fédéral, ce qui implique souvent de rester debout jusqu’à minuit pour obtenir un espace près de chez soi. »

Non seulement ces problèmes logistiques minent-ils le moral, mais ils entravent aussi la capacité des fonctionnaires à assurer le bon fonctionnement et la productivité des institutions les plus importantes du pays.

« Les mêmes personnes qui ont mis au point la PCU depuis leur domicile perdent maintenant du temps chaque jour à monter et démonter des postes de travail improvisés dans la cafétéria », explique Mme Carr. « Il leur arrive aussi d’essayer d’organiser des réunions vidéo cruciales depuis des bâtiments où le Wi-Fi n’est pas fiable — souvent avec des collègues situés à des étages différents. »

Les fonctionnaires qui ont des enfants ont un défi supplémentaire à relever, car ils ont soudainement besoin de services de garde avant et après l’école, à un moment où ces types de programmes sont depuis longtemps complets.

« Comme tous les parents, je connais le stress créé par une urgence de dernière minute en matière de garde d’enfants », d’ajouter Mme Carr. « Pensez aux efforts que vous devez déployer en panique un jour de neige, et imaginez devoir soudainement vous débrouiller deux ou trois jours par semaine. »

Il est temps que le gouvernement fédéral reconnaisse qu’il a commis une erreur, qu’il s’assoie pour consulter les personnes concernées et qu’il présente un plan raisonnable qui fonctionne pour le personnel tout en fournissant efficacement les services sur lesquels la population compte.

« Nous ne nous réjouissons pas d’avoir eu raison sur le gâchis que ce décret allait entraîner », conclut Mme Carr. « La bonne nouvelle, c’est qu’il n’est pas trop tard pour travailler ensemble à la recherche d’une meilleure solution. »

L’IPFPC représente plus de 72 000 professionnel·le·s de la fonction publique travaillant pour le gouvernement fédéral ainsi que pour certains ministères et organismes provinciaux. 

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Pour plus d’information : Johanne Fillion, 613-883-4900 (cellulaire), jfillion@pipsc.ca

 

Ottawa, le 7 février 2023 L’Institut professionnel de la fonction publique du Canada, au nom de ses membres du groupe Vérification, finances et sciences (VFS), a déposé une plainte pour négociation de mauvaise foi contre l’Agence du revenu du Canada. La plainte concerne la récente décision de l’Agence d’imposer un décret de retour au bureau « universel » plutôt que de continuer à négocier le télétravail à la table de négociation.

Les membres de l’Institut et l’ARC sont en négociation depuis octobre 2022, mois où le télétravail a été établi comme une priorité absolue pour les membres du groupe VFS, et où l’Institut et l’employeur ont échangé des propositions sur la question. Pourtant, lors des séances de négociation ayant eu lieu du 17 au 19 janvier 2023, l’ARC a déclaré qu’elle n’avait plus l’intention d’inclure une quelconque clause de télétravail dans la convention collective.

« Vous ne pouvez pas simplement retirer de la table une question essentielle qui a été établie comme une priorité absolue pour les membres, et ne pas qualifier cette manœuvre comme étant de mauvaise foi », déclare la présidente de l’Institut, Jennifer Carr. « La volte-face de l’ARC vient saboter ce qui a déjà été accompli à la table et retarde, voire empêche, la conclusion d’un accord. N’oubliez pas qu’il s’agit du même gouvernement qui a promis une nouvelle ère de collaboration avec les membres de la fonction publique, mais qui a choisi une nouvelle fois de fermer la porte à la négociation, en faveur de l’imposition d’un décret extrêmement impopulaire. »

L’ARC s’attend à ce que tous ses employés retournent au bureau deux jours par semaine, au lieu de continuer à télétravailler la plupart du temps à temps plein, comme les membres du groupe VFS le font de manière sûre et productive depuis mars 2020.

« Compte tenu de notre dévouement manifeste envers la population et la prestation de services publics, il serait raisonnable de supposer que l’ARC est disposée à reconnaître notre droit de voir nos demandes de télétravail étudiées équitablement », affirme Doug Mason, président de l’équipe de négociation du Groupe.

Le décret de l’ARC imite la directive que le Conseil du Trésor a publié décembre — une approche « universelle » du télétravail à laquelle l’Institut s’oppose depuis son annonce.

« Depuis le début, nous avons été clairs sur le fait que l’adoption au bulldozer d’une directive comme celle-ci en plein milieu des négociations n’est pas de bon augure pour des négociations de bonne foi, et qu’elle causera plus de problèmes qu’elle n’en résoudra », poursuit Mme Carr. « Les faits parlent d’eux-mêmes. Nous attendons du gouvernement qu’il cesse de s’engager dans une confrontation inutile et qu’il remette cette question sur la table, comme il se doit. »

« La pandémie a obligé les gouvernements à moderniser les pratiques de travail, et ces pratiques doivent être intégrées dans les contrats des employés. Elles protègent tout le monde. Ce sont tout simplement de bonnes pratiques. »

L’IPFPC représente plus de 70 000 membres un peu partout au Canada, et plus de 14 000 membres du groupe VFS employés à l’ARC.

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Pour plus d’information : Johanne Fillion, 613-883-4900 (cellulaire), jfillion@pipsc.ca

Ottawa, le 8 décembre 2022 — L’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC), un syndicat représentant plus de 70 000 fonctionnaires fédéraux et provinciaux, a déployé des panneaux publicitaires dans des endroits stratégiques pour exhorter le gouvernement Ford à respecter les travailleuses et travailleurs de première ligne et à abroger la loi 124. La circonscription de Sylvia Jones, ministre de la Santé, fait partie des espaces ciblés puisque cette dernière a défendu la loi 124, malgré l’opposition générale du public et l’invalidation du tribunal, en vertu de dispositions inconstitutionnelles. 

Billboard - Repeal Bill 124. A message to Doug FordLes panneaux publicitaires ont été affichés dans la foulée de la décision du 29 novembre de la Cour supérieure de l’Ontario, qui a invalidé la loi. La Cour a conclu que cette loi, qui plafonnait à 1 % les augmentations de salaires et d’avantages sociaux des infirmiers et infirmières autorisées, des infirmiers et infirmières praticiennes, des professionnel.le.s de la santé et des autres fonctionnaires, constituait une « atteinte substantielle » aux droits de négociation collective garantis par la Charte des droits.

« Il s’agit d’un jugement important », déclare Jennifer Carr, présidente de l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada. « Cette décision représente une victoire historique pour les fonctionnaires et renforce le fait que nos droits à la négociation collective libre et équitable ne peuvent pas simplement être supprimés par des gouvernements qui ne veulent pas négocier ou donner des salaires décents à leur personnel de première ligne, épuisé de surcroît. » 

L’IPFPC, ainsi que d’autres syndicats et la Fédération du travail de l’Ontario, qui représentent ensemble des centaines de milliers de membres affectés par cette loi anticonstitutionnelle, intensifient la pression sur le gouvernement Ford dans l’espoir de l’empêcher de faire appel de cette décision historique.

« Depuis trop longtemps, le premier ministre Doug Ford et la ministre de la Santé Sylvia Jones ont ignoré les appels à l’aide du personnel de la santé surchargé de travail et sous-payé en forçant l’adoption de la loi 124 », poursuit la présidente Carr. « Ces affiches publicitaires rappellent que non seulement le public soutient le personnel de première ligne contre cette loi irrespectueuse qui les appauvris, mais que c’est aussi le cas des tribunaux. Compte tenu de la décision de la Cour, du travail que font ces travailleuses et travailleurs pour assurer le bon fonctionnement de la province et de l’appui massif de la population, le gouvernement Ford doit renoncer à faire appel et abroger le projet de loi 124. » 

L’IPFPC représente plus de 70 000 membres à travers le Canada. En Ontario, l’IPFPC représente des centaines de professionnel.le.s de la santé travaillant dans les centres anticancéreux du Sunnybrook Health Sciences Centre à Toronto, du Juravinski Cancer Centre à Hamilton, du Walker Family Cancer Centre à Niagara, de l’hôpital régional de Windsor et du Thunder Bay Regional Health Sciences Centre. Notre syndicat représente également les physicien.ne.s médicaux de tout l’Ontario et les professionnel.le.s des TI de l’Université d’Ottawa, qui sont touché.e.s par la loi 124. 

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Pour plus d’information : Johanne Fillion, 613-883-4900 (cellulaire), jfillion@pipsc.ca

OTTAWA, le 28 novembre 2022 – Dans le projet de loi déposé le 24 novembre, le gouvernement conservateur de Blaine Higgs s’en prend aux membres de la fonction publique et à leur droit de mener des négociations collectives équitables et d’exercer des moyens de pression au travail. Ce projet de loi entérine des règles injustes concernant l’annonce de moyens de pression, donne au gouvernement la possibilité de faire appel à des briseurs de grève non syndiqués et lui donne plus de pouvoir pour modifier les horaires de travail du personnel occupant des postes essentiels.

« Ce projet de loi est une attaque directe contre les membres de la fonction publique », déclare  Jennifer Carr, la présidente de l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC). « Ces gens ont travaillé sans relâche pour assurer la prestation de services essentiels à la population du Nouveau-Brunswick, en particulier au cours de la pandémie. »

Ce texte législatif intervient quelques semaines seulement après que le premier ministre conservateur de l’Ontario, Doug Ford, ait fait adopter puis rapidement abroger un projet de loi controversé et contestable sur le plan constitutionnel en Ontario. Le projet de loi 28 a tenté non seulement d’effacer les droits durement acquis par les éducatrices et les éducateurs du SCFP, mais aussi de les forcer à accepter une entente injuste.

« Les gouvernements conservateurs de tout le pays s’attaquent aux droits constitutionnels des travailleuses et travailleurs, et ils commencent par celles et ceux de la fonction publique. Nous savons que toute attaque contre les droits d’un groupe est le signe que d’autres vont suivre », ajoute Mme Carr. « Nous devons nous lever, dénoncer ce projet de loi, et pousser le gouvernement à abandonner ce programme anti-travailleurs. »

Au Nouveau-Brunswick, l’IPFPC représente des procureur(e)s de la Couronne, des avocat(e)s de la Couronne, des employé(e)s des services d’aide juridique, des agronomes et des agrologues, des ingénieur(e)s, des architectes, des arpenteurs(-teuses) ainsi que des vétérinaires et des pathologistes vétérinaires.  

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Pour plus d’information : Johanne Fillion, 613-883-4900 (mobile), jfillion@pipsc.ca

Nation Eabametoong / Fort Hope, le 28 septembre 2022 – Jennifer Carr, présidente de l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC), effectue actuellement une visite officielle de stations de soins infirmiers dans des communautés éloignées des Premières Nations du Nord.

La présidente Carr a entrepris cette visite pour mettre en évidence la crise à laquelle sont actuellement confrontés les infirmières et infirmiers de ces communautés, ainsi que ses conséquences sur les personnes qui ont besoin de soins.

« Lorsque le public pense aux fonctionnaires fédéraux, il imagine probablement quelqu’un dans un bureau à Ottawa. Mais ces derniers jours, j’ai vu la situation et entendu des témoignages de première main selon lesquels des centaines de nos membres s’épuisent en tentant de sauver des vies dans des conditions vraiment périlleuses », s’insurge la présidente Carr. 

Les déplacements de ces infirmières et infirmiers fédéraux dans ces communautés sont longs et pénibles. Et au bout du voyage, beaucoup se retrouvent dans des endroits sans eau chaude ni eau courante. Dans de telles conditions, le taux d’épuisement professionnel est élevé. Plusieurs de ces stations de soins infirmiers sont contraintes de fonctionner sans tout le personnel nécessaire à la prestation de soins.

« Beaucoup d'entre nous allons au travail chaque jour en sachant que nous n'aurons pas ce dont nous avons besoin pour offrir à nos patients les meilleurs soins possibles, déclare Lori Clace, CHN travaillant à Gull Bay. Même les plus dévoués d'entre nous peuvent atteindre leur point de rupture avec ces conditions, le manque de personnel est donc un problème chronique. »

Il n'est pas facile de trouver des candidat·e·s qualifié·e·s prêt·e·s à accepter ce travail difficile, les distances et les déplacements que cela implique, les risques d'accidents encourus pour arriver à destination et depuis ces communautés, et les problèmes potentiels de sécurité personnelle qui peuvent survenir. 

 « Cette crise ne sera pas résolue tant que nous ne verrons pas d’investissement dans des solutions permanentes et entièrement financées par le secteur public, soutient Mme Carr. J’espère que les histoires, les images et les perspectives que nous ramènerons avec nous inciteront le gouvernement fédéral à prendre des mesures concrètes pour régler ce problème - et la solution, ce n’est pas de sous-traiter le problème à une agence de placement d’infirmières et infirmiers du secteur privé ».

« La situation que j’ai vue cette semaine démontre clairement que le passé colonial du Canada a provoqué une crise des soins de santé dans ces communautés, poursuit la présidente Carr. Cette semaine marque la deuxième Journée nationale de la vérité et de la réconciliation, et nous aimerions donc profiter de l’occasion pour rappeler au gouvernement fédéral son obligation, en vertu des traités, de fournir des soins de santé aux peuples autochtones.

La recommandation 18 de la Commission de vérité et réconciliation invite notamment les gouvernements fédéral, provinciaux, territoriaux et autochtones à reconnaître et à mettre en application les droits des Autochtones en matière de soins de santé tels qu’ils sont prévus par le droit international et le droit constitutionnel, de même que par les traités ».

Quelque 4300 professionnel·le·s de la santé au Canada sont représentés par l’IPFPC, dont près de 500 infirmières et infirmiers qui dispensent des soins aux communautés autochtones isolées dans l’ensemble du pays.

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Pour plus d’information : Johanne Fillion, 613-883-4900 (mobile), jfillion@pipsc.ca.

Note à l’intention des médias - Des photos et une vidéo de qualité professionnelle de la visite seront disponibles et pourront être fournies aux médias sur demande à jfillion@pipsc.ca.

OTTAWA, le 23 septembre 2022 – Du 26 au 29 septembre 2022, la présidente de l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC), Jennifer Carr, effectuera une visite de stations de soins infirmiers qui desservent des communautés autochtones en région éloignée.

La présidente Carr souhaite ainsi constater de visu comment les cliniques répondent aux besoins en santé des communautés tout en faisant face à la crise générée par la pénurie de main-d'œuvre. Elle souhaite apprendre du personnel infirmier, membres de l’IPFPC, quels sont les défis de leur pratique professionnelle.

« Les infirmières et infirmiers qui se dévouent dans les communautés de Premières Nations en région éloignée et isolée comptent parmi les professionnel·le·s de la santé les plus ingénieux et résilients du Canada. Ce sont des héroïnes et des héros méconnu·e·s » estime la présidente de l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada, Jennifer Carr. « La pénurie d’infirmières et d’infirmiers et les effets de la pandémie de la COVID-19 a des répercussions encore plus importantes sur la prestation de services et de soins de santé auprès de nombreuses communautés de Premières Nations en région éloignée et isolée. J’aimerais savoir ce que nous pourrions faire pour corriger la situation afin de s’assurer que les communautés de Premières Nations et le personnel infirmier reçoivent le soutien dont ils ont besoin de même que les meilleurs soins de santé. »

L’IPFPC représente environ 4 300 professionnel·e·s de la santé au Canada, incluant près de 500 infirmières et infirmiers à l’emploi de Services aux Autochtones Canada (SAC). Ce personnel infirmier dispense les services et soins de santé dans les communautés de Premières Nations en région éloignée, à l’échelle du pays.   

Les stations de soins infirmiers assurent une large gamme de services aux patient·e·s de communautés de Premières Nations. Les services dispensés dans ces cliniques comprennent le soin des blessures, des services d’urgence, la gestion de la prise de médicaments et des maladies.

QUOI : Visite de stations de soins infirmiers qui desservent des communautés autochtones en région éloignée.

QUAND : Du 26 au 29 septembre 2022

QUI : Jennifer Carr, la présidente de l’IPFPC

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Source : Johanne Fillion, 613-883-4900 (mobile), jfillion@pipsc.ca

Note – Les médias peuvent obtenir des photos et du matériel vidéo de qualité de la visite sur demande à jfillion@pipsc.ca.

Le 16 août 2022 — Ottawa (Ontario), Territoire algonquin traditionnel non cédé — Services aux Autochtones Canada 

La pénurie d'infirmières et d'infirmiers a des répercussions sur la prestation des soins de santé dans tout le pays, les travailleurs de première ligne devant assumer des charges de travail et des fardeaux énormes alors que les effets de la pandémie de COVID-19 sur la main-d'œuvre se poursuivent. Dans de nombreuses communautés autochtones éloignées et isolées, ces effets sont exacerbés, ce qui pose des problèmes non seulement pour la dotation en personnel, mais aussi pour la santé et la sécurité de la communauté.

Les infirmières et infirmiers qui travaillent dans les communautés éloignées et isolées comptent parmi les professionnels de la santé les plus ingénieux et les plus résilients du Canada. En reconnaissance de leurs efforts et des défis actuels en matière de dotation, le gouvernement du Canada et l'Institut professionnel de la fonction publique du Canada ont conclu une entente visant à augmenter les indemnités de recrutement et de maintien en poste des infirmières et infirmiers de Services aux Autochtones Canada (SAC) qui travaillent dans ces endroits.

Cette augmentation entrera en vigueur le 1er septembre 2022 et se poursuivra jusqu'au 31 mars 2025 ou jusqu'à la conclusion d'une nouvelle convention collective, selon la première éventualité. Elle sera accordée aux infirmières et infirmiers à temps plein et à temps partiel qui fournissent des services essentiels dans les communautés éloignées et isolées des Premières Nations, conformément aux dispositions de l'entente. 

Pour l'avenir, l'accord prévoit :

  • tripler l'indemnité de recrutement initiale, qui est actuellement de 2 250 $ et sera portée à 6 750 $;
  • tripler l'indemnité versée après douze mois d'emploi, qui est actuellement de 3 250 $ et qui sera portée à 9 750 $;
  • tripler l'indemnité annuelle de maintien en poste, qui est actuellement de 5 500 $ et qui sera portée à 16 500 $.

Cette entente s'applique aux 50 communautés éloignées et isolées où se trouvent les infirmières et infirmiers de SAC : en Ontario (24), au Manitoba (21), en Alberta (4) et au Québec (1). 

Il est essentiel, maintenant plus que jamais, de s'assurer que les infirmières et infirmiers sont accessibles pour les Autochtones vivant dans des endroits éloignés et isolés. Nous reconnaissons l'impact que les problèmes de dotation en personnel dans les centres de santé et les postes de soins infirmiers des communautés éloignées et isolées peuvent avoir sur les communautés des Premières Nations. C'est pourquoi SAC continue de travailler en étroite collaboration avec les partenaires, les communautés et les dirigeants autochtones afin de trouver des solutions opportunes pour augmenter les niveaux de dotation en personnel et préserver la santé et le bien-être des Autochtones.

Pour obtenir plus d'information sur les candidatures aux postes d'infirmières et d'infirmiers dans les communautés, veuillez consulter le site Web de Services aux Autochtones Canada à l'adresse Postuler pour des emplois en soins infirmiers dans les communautés des Premières Nations.

Citations

« Nous comptons tous sur les soins du personnel infirmier et des travailleurs de la santé de première ligne. Au cours des deux dernières années, ils ont travaillé si fort pour nous permettre de traverser la pandémie de COVID-19. Dans tout le pays, les travailleurs de la santé sont fatigués, et le secteur de la santé est en difficulté. L'impact de la pénurie de travailleurs de la santé est souvent plus important dans les Premières Nations éloignées et isolées, ce qui a des répercussions non seulement sur la prestation des soins de santé, mais aussi sur la santé et le bien-être de l'ensemble de la communauté. Nous devons recruter et retenir ces travailleurs extraordinaires qui servent tant de communautés autochtones. Le gouvernement du Canada prévoit une augmentation significative de la rémunération des infirmières et infirmiers de Services aux Autochtones Canada dans les communautés éloignées et isolées jusqu'en 2025. Il s'agit d'un pas en avant important, alors que nous nous efforçons de disposer d'une main-d'œuvre solide dans le domaine des soins infirmiers en milieu rural et isolé dans les communautés autochtones. » 

L'honorable Patty Hajdu
Ministre des Services aux Autochtones

« Les infirmières et infirmiers travaillent sans relâche pour maintenir les communautés éloignées en bonne santé dans les circonstances les plus difficiles. Nous applaudissons ce pas en avant pour les reconnaître et les rémunérer équitablement pour leur dévouement, et nous continuons à plaider pour l'amélioration des conditions de travail et de rémunération de tous les travailleurs de première ligne. »

Jennifer Carr
Présidente de l'Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC)

« Nous sommes heureux d'avoir travaillé en collaboration avec l'Institut professionnel de la fonction publique du Canada pour aider à résoudre les problèmes de recrutement et de maintien en poste du personnel infirmier de Services aux Autochtones Canada. Cela permettra d'améliorer les services essentiels dans les communautés éloignées et isolées des Premières Nations et d'encourager le recrutement d'infirmières et d'infirmiers qui souhaitent avoir un impact positif sur les soins de santé des Premières Nations. »

L'honorable Mona Fortier
Présidente du Conseil du Trésor

« En tant qu'infirmière en chef adjointe de Services aux Autochtones Canada et infirmière autorisée depuis 32 ans, je sais que les soins infirmiers occupent une place unique dans les systèmes de santé de notre pays. Après avoir été témoin pendant des années de l'impact qu'ont les infirmières et infirmiers sur la sécurité et le bien-être des communautés des Premières Nations, je suis plus qu'heureuse d'annoncer ces augmentations pour les indemnités de recrutement et de maintien en poste. Ces augmentations constituent un outil supplémentaire pour encourager les infirmières et infirmiers à se joindre à notre incroyable équipe, dans l'un des rôles infirmiers les plus stimulants et les plus gratifiants au Canada. »

Leila Gillis
Bureau adjoint du chef des soins infirmiers, Services aux Autochtones Canada

Faits en bref

  • Cette augmentation entrera en vigueur le 1er septembre 2022 et se poursuivra jusqu'au 31 mars 2025 ou jusqu'à ce qu'une nouvelle convention collective soit conclue.

  • Les communautés touchées par la convention sont situées en Ontario, au Manitoba, en Alberta et au Québec.

  • Sur une base quotidienne, environ 223 infirmières et infirmiers sont nécessaires pour atteindre les niveaux opérationnels établis. La majorité des infirmières et infirmiers de SAC dans les endroits éloignés et isolés travaillent à temps partiel par rotation.

  • Au 30 juin, SAC employait directement 839 infirmières et infirmiers occupant des postes de première ligne dans la communauté, dans nos deux hôpitaux et dans des rôles de gestion et de soutien à la pratique dans tout le pays.

  • SAC dispose d'un cadre de ressources humaines en santé infirmière visant à soutenir de manière globale le recrutement et le maintien en poste par la mise en œuvre de plans établis dans le cadre de cinq engagements spécifiques :

    1. Acquisition et gestion des talents
    2. Moderniser l'environnement de pratique
    3. Assurer le bien-être de la main-d'œuvre
    4. Devenir un agent d'influence de la main-d'œuvre
    5. Maintenir une réponse rapide et agile en cas de crise

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Personnes-ressources

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Alison Murphy
Attachée de presse
Cabinet de l'honorable Patty Hajdu
Ministre des Services aux Autochtones
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Relations avec les médias
Services aux Autochtones Canada
819-953-1160
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Téléphone : 613-369-9400
Ligne sans frais : 1-855-TBS-9-SCT (1-855-827-9728)
Téléimprimeur (TTY) : 613-369-9371
media@tbs-sct.gc.ca

Elizabeth Berman
Relations avec les médias
Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC)
613-400-1633
eberman@pipsc.ca

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OTTAWA, le 6 juillet 2022 – Aujourd’hui, la porte-parole du NPD en matière d’équité et d’inégalité fiscales, Niki Ashton (Churchill–Keewatinook Aski), accompagnée de l’économiste et chercheur principal de Canadiens pour une fiscalité équitable, DT Cochrane, et de la présidente de l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada, Jennifer Carr, a réclamé aux libéraux de Justin Trudeau d’agir pour plus d’équité fiscale au Canada. Ils exhortent le gouvernement à mettre fin à son régime fiscal injuste et à obliger les ultra-riches à payer leur juste part d’impôts. Le directeur parlementaire du budget estime que le Canada a perdu jusqu'à 25 milliards de dollars rien qu'en 2018 en raison de la fraude et de l'évasion fiscales des riches et des grandes entreprises. Le NPD presse le gouvernement de combler l’écart fiscal, de déceler les échappatoires dans le code fiscal canadien et de doter l’Agence du revenu du Canada (ARC) des outils dont elle a besoin pour s’assurer que les milliardaires et les grandes entreprises payent leur juste part.

« Alors que les travailleuses et travailleurs en arrachent pour joindre les deux bouts, il est inacceptable que les ultra-riches et les puissants s’en tirent à bon compte, a déclaré Mme Ashton. Nous enregistrons des milliards de dollars de pertes liées à la fraude et à l’évasion fiscales qui pourraient être investis dans les services sociaux dont les familles canadiennes ont besoin pour s’en sortir, en particulier lorsque le coût de la vie monte en flèche. Justin Trudeau doit agir dès maintenant pour rendre les choses plus équitables pour les Canadiennes et Canadiens. Il doit aussi doter l’ARC des outils dont elle a besoin pour obliger les ultra-riches et les puissants à payer leur juste part. »

Tout récemment, nous avons appris que les libéraux ont collaboré avec le cabinet d’expertise comptable KPMG pour éviter que ceux-ci payent leur juste part d’impôt. Alors que nos travailleuses et travailleurs peinent à s’en sortir, ils regardent avec indignation le gouvernement se plier aux désirs des grandes entreprises et des milliardaires. Depuis que les libéraux sont arrivés au pouvoir il y a sept ans, ils ont permis aux grandes entreprises et aux milliardaires de ne pas payer d’impôts. Le NPD se bat pour que cette situation change.

« En tant que député∙es, nous avons l’obligation de veiller à l’équité fiscale et d’éliminer les échappatoires qui permettent aux ultra-riches et aux puissants de s’en tirer à bon compte, a ajouté Mme Ashton. Il est temps d’agir. Les libéraux doivent réviser la loi qui confère aux ultra-riches le droit d’éviter de payer leur juste part. Nous devons également exercer une surveillance accrue, notamment en créant un comité spécial chargé de l’équité fiscale. Il est temps de veiller à ce que l’élite paye sa juste part. »

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Citations des validatrice et validateur :

« Les députées et députés doivent porter une attention particulière à la question des impôts si nous voulons obtenir le régime fiscal plus équitable que la population canadienne attend et mérite. »

- L’économiste et chercheur principal de Canadiens pour une fiscalité équitable, DT Cochrane
 

« Nous ne pouvons pas faire l’économie d’un investissement dans l’ARC. Au delà du financement des services publics, c’est une question d’équité. Tout le monde, y compris les ultra-riches et les entreprises, doit payer sa juste part. C’est la responsabilité de chaque personne de contribuer à la société qui lui a permis de réussir. Il ne s’agit pas de s’en prendre à monsieur et madame Tout-le-Monde qui travaillent fort et respectent les règles. Il s’agit de s’assurer qu’ils ne sont pas les seuls à contribuer à notre régime fiscal et aux services publics sur lesquels tout le monde compte. »

- La présidente de l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada, Jennifer Carr
 

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