L'Institut professionnel de la fonction publique du Canada

Ottawa, le 12 juin 2023 — C’est aujourd’hui le premier jour de la Semaine nationale de la fonction publique, une période destinée à « reconnaître la valeur des services rendus par les employé·es de la fonction publique fédérale ». Mais des données récentes tirées d’un sondage mené auprès des membres de l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC) montrent que la majorité de ces employé·es ne se sentent pas valorisé·es, en particulier lorsqu’il s’agit des politiques de retour au bureau.

« Six mois après la mise en œuvre d’une approche universelle sur le retour au bureau, nos membres déclarent que cette politique a sapé leur productivité, a augmenté leur coût de la vie, les a obligés à perdre du temps dans les embouteillages, et n’a pas amélioré la collaboration », indique la présidente de l’Institut, Jennifer Carr.

Soixante-dix pour cent des personnes interrogées se sont déclarées insatisfaites de la manière dont les politiques de retour au bureau étaient mises en œuvre, citant comme principales préoccupations des questions telles que la durée et le coût des trajets domicile-travail, l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée et les répercussions sur l’environnement.

Et contrairement au raisonnement du Conseil du Trésor pour justifier cette décision, il est difficile de trouver des conséquences positives. Soixante et un pour cent des personnes interrogées ont déclaré que la productivité s’était détériorée et la plupart d’entre elles estime que l’impact sur la collaboration était au mieux neutre.

En outre, 80 % des réunions se déroulent encore virtuellement.

« Des professionnel·les du service public ont reçu l’ordre de se rendre dans un bureau pour participer à un appel Zoom ou Teams qui aurait pu être passé depuis le domicile », ajoute Mme Carr. « Les avantages proposés pour le retour au bureau n’apparaissent nulle part. »

L’un des principaux problèmes est qu’en dépit de la directive, la majorité des fonctionnaires n’ont plus de bureau attitré où retourner. En fait, 65 % des personnes interrogées partagent encore leur poste de travail.

« L’Institut appuie le principe de la présence justifiée, ce qui veut dire qu’il faut être au bureau lorsque les nécessités du service le justifient. Nous continuons de réclamer ce qui avait été promis : une approche hybride qui tient compte des circonstances uniques des employé·es ainsi que des exigences de leur travail », explique Mme Carr. « Il est temps que le gouvernement collabore avec nous pour mettre en place un lieu de travail moderne qui offre des modalités flexibles, des espaces correctement équipés et qui accorde une grande importance à la santé et à la sécurité. »

L’IPFPC représente plus de 72 000 professionnel·les de la fonction publique travaillant pour le gouvernement fédéral ainsi que pour certains ministères et organismes provinciaux. En mai 2023, l’Institut a réalisé un sondage en ligne auprès de plus de 68 000 de ses membres travaillant pour des ministères ou des agences fédérales, afin d’évaluer leur ressenti après leur retour au bureau. Plus de 17 % ont répondu.

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Source: Johanne Fillion, 613 883-4900 (cellulaire), jfillion@pipsc.ca

Ottawa, le 9 juin 2023 – Ce lundi 12 juin, pour souligner le début de la Semaine nationale de la fonction publique (SNFP), l'Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC) tiendra une conférence de presse à son bureau national à Ottawa.  

Alors que la SNFP souhaite être un moment spécial dans l'année pour « reconnaître la valeur des services rendus par les employés de la fonction publique fédérale », l'IPFPC dévoilera les résultats d'un sondage auprès de ses membres qui indiqueront malheureusement qu’une majorité des répondants, tous à l’emploi du gouvernement fédéral, ne se sentent pas valorisés - en particulier en ce qui trait aux politiques de retour au bureau (RTO).

QUOI : Conférence de presse pour la Semaine nationale de la fonction publique 2023 – Résultats de sondage

QUAND : Le lundi 12 juin 2023, à 10 h 30

OÙ : Le bureau national de l’IPFPC, 250 Chemin Tremblay, Ottawa (Ontario)  

QUI : Jennifer Carr, Présidente, Institut professionnel de la fonction publique du Canada

L'IPFPC représente plus de 72 000 professionnels travaillant dans le secteur public à travers le pays, dont la vaste majorité est à l'emploi du gouvernement fédéral. Suivez-nous sur Facebook, Twitter et Instagram

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Source : Johanne Fillion, 613-883-4900 (cell.), jfillion@pipsc.ca

Note: Un lien Zoom est disponible sur demande.

La présidente de l’IPFPC, Jennifer Carr, a fait la déclaration suivante : 

Je suis fière de constater que le militantisme syndical a incité le plus grand employeur du Canada à offrir une meilleure entente aux membres de l’AFPC. Les améliorations apportées à cette entente profiteront à l’ensemble de la population active du pays, syndiquée ou non, dans les secteurs public et privé. 

Le gouvernement fédéral a tenté de forcer l’AFPC à accepter une offre qui n’était pas mauvaise que pour ses membres, mais aussi pour les autres travailleuses et travailleurs. Car les membres de l’AFPC se sont battus pour tout le monde et ont obtenu une meilleure entente.  

Pour les membres de l’IPFPC, cette lutte n’est pas terminée. Nous défendrons les priorités de nos membres à nos tables de négociation. Je suis fière de la solidarité dont ont fait preuve les membres de l’IPFPC en marchant aux côtés de leurs collègues de l’AFPC sur ces piquets de grève historiques. C’est cette même énergie qui nous portera dans nos négociations pour les mois à venir. 

Cependant, la grève des membres de l’AFPC employés à l’Agence du revenu du Canada se poursuit pendant que les deux parties négocient. Nous restons solidaires de nos collègues du Syndicat des employé(e)s de l’impôt jusqu’à la conclusion d’une entente équitable. 

Je remercie également le public canadien pour le soutien qu’il a apporté aux travailleuses et travailleurs en grève. Les Canadien·nes ont défié les attentes de certains politiciens et commentateurs en manifestant un fort soutien aux revendications des fonctionnaires, qu’on parle de salaires équitables ou d’options de télétravail et d’horaires flexibles. La solidarité croissante entre les travailleuses et travailleurs de tous les secteurs envoie un message clair aux employeurs : les Canadien·nes comptent sur une entente équitable qui respecte leur contribution à notre économie.

OTTAWA, le 28 mars 2023 — L’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC) accueille le budget fédéral 2023 comme un pas important dans notre effort visant à protéger les services publics contre la dépendance excessive du gouvernement à l’égard de la sous-traitance. Le budget réalise également des progrès en matière d’équité fiscale et prévoit des mesures importantes pour rendre la vie plus abordable pour la population.

« Nous nous réjouissons de la décision du gouvernement de réaliser des économies de 7.1 milliards de dollars en plafonnant les dépenses liées à la sous-traitance et aux honoraires des consultants, mais pas au détriment des services publics dont dépendent les Canadien·nes. En plafonnant ces dépenses, le gouvernement garantit la qualité et la stabilité des services que nous fournissons au public », indique Jenn Carr, présidente de l’IPFPC.

Le budget prévoit également des mesures en faveur de l’équité fiscale, notamment un impôt minimum pour les personnes fortunées qui ont pu jusqu’à présent échapper à leurs obligations en matière d’impôt. Les mesures d’équité fiscale permettront au gouvernement de percevoir 11.6 milliards de dollars supplémentaires, qui seront réinvestis dans des programmes bénéficiant à la population.

« En s’attaquant à l’équité fiscale, le gouvernement canadien permet de financer des programmes essentiels, comme un programme de soins dentaires qui assurera une couverture à neuf millions d’enfants et de personnes aînées, et un soutien direct à 11 millions de familles confrontées à l’augmentation du coût de la vie », ajoute Mme Carr.

En outre, l’Institut se félicite des investissements dans les énergies propres, qui constituent un élément essentiel de la lutte contre le changement climatique. Toutefois, l’Institut constate que le financement public de la science est toujours à la traîne.

« Ce budget montre ce qui peut être réalisé lorsque les partis au Parlement travaillent en collaboration et écoutent les commentaires de syndicats comme le nôtre, afin d’obtenir des résultats pour la population canadienne », poursuit Jennifer Carr.

L’IPFPC note que le budget ne parvient pas à aborder la question des salaires du service public. Et le budget ne donne pas de réponses à nos questions quant à la manière envisagée pour réaliser des économies supplémentaires dans le cadre d’un autre examen des politiques stratégiques.

« Les fonctionnaires connaissent déjà une baisse de salaire car leurs rémunérations n'ont pas suivi le coût de la vie, et c'est quelque chose pour lequel nous sommes prêts à nous battre à la table des négociations », explique Mme Carr. « Nous avons travaillé fort pour nous assurer que l'examen stratégique s’attaque à ce que le gouvernement devrait réduire – la sous-traitance. Nous ferons de même à nouveau ».

L’Institut reste déterminé à collaborer avec le gouvernement et à défendre les besoins des professionnel·les de la fonction publique et de la population canadienne.

L’IPFPC représente quelque 70 000 professionnel·les de la fonction publique dans l’ensemble du pays, pour la plupart employé·es par le gouvernement fédéral.

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Source: Johanne Fillion, (613) 883-4900 (cell.), jfillion@pipsc.ca

Ottawa, le 20 février 2023 – Les fonctionnaires fédéraux ont commencé à retourner au bureau le 16 janvier, conformément au décret gouvernemental obligatoire. Depuis lors, plus de 1 100 fonctionnaires représentés par l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC) se sont adressés à leur syndicat pour obtenir de l’aide afin de relever les défis créés par ce décret qui s’applique à tous de la même façon. Les préoccupations soulevées par les membres de l’Institut concernent la sécurité sur le lieu de travail, la disponibilité des équipements de bureau et des équipements de base, la capacité du réseau, la rupture de l’accord de travail, les mesures d’adaptation, la disponibilité des garderies avant et après l’école, etc.

L’un des principaux problèmes est qu’en dépit du décret, de nombreux fonctionnaires fédéraux n’ont plus de bureau attitré où retourner.

« Comme nous le craignions, nous vivons maintenant avec les cauchemars logistiques créés par cette politique de retour au bureau mise en œuvre à la hâte. De nombreux ministères et organismes n’étaient absolument pas préparés aux réalités pratiques qu’impliquait ce décret gouvernemental », déclare Jennifer Carr, présidente de l’IPFPC. « Par conséquent, certains de nos membres retournent dans des immeubles qui font maintenant office de chantiers de construction. D’autres doivent rebondir entre les différents espaces de travail partagés du gouvernement fédéral, ce qui implique souvent de rester debout jusqu’à minuit pour obtenir un espace près de chez soi. »

Non seulement ces problèmes logistiques minent-ils le moral, mais ils entravent aussi la capacité des fonctionnaires à assurer le bon fonctionnement et la productivité des institutions les plus importantes du pays.

« Les mêmes personnes qui ont mis au point la PCU depuis leur domicile perdent maintenant du temps chaque jour à monter et démonter des postes de travail improvisés dans la cafétéria », explique Mme Carr. « Il leur arrive aussi d’essayer d’organiser des réunions vidéo cruciales depuis des bâtiments où le Wi-Fi n’est pas fiable — souvent avec des collègues situés à des étages différents. »

Les fonctionnaires qui ont des enfants ont un défi supplémentaire à relever, car ils ont soudainement besoin de services de garde avant et après l’école, à un moment où ces types de programmes sont depuis longtemps complets.

« Comme tous les parents, je connais le stress créé par une urgence de dernière minute en matière de garde d’enfants », d’ajouter Mme Carr. « Pensez aux efforts que vous devez déployer en panique un jour de neige, et imaginez devoir soudainement vous débrouiller deux ou trois jours par semaine. »

Il est temps que le gouvernement fédéral reconnaisse qu’il a commis une erreur, qu’il s’assoie pour consulter les personnes concernées et qu’il présente un plan raisonnable qui fonctionne pour le personnel tout en fournissant efficacement les services sur lesquels la population compte.

« Nous ne nous réjouissons pas d’avoir eu raison sur le gâchis que ce décret allait entraîner », conclut Mme Carr. « La bonne nouvelle, c’est qu’il n’est pas trop tard pour travailler ensemble à la recherche d’une meilleure solution. »

L’IPFPC représente plus de 72 000 professionnel·le·s de la fonction publique travaillant pour le gouvernement fédéral ainsi que pour certains ministères et organismes provinciaux. 

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Pour plus d’information : Johanne Fillion, 613-883-4900 (cellulaire), jfillion@pipsc.ca

 

Ottawa, le 7 février 2023 L’Institut professionnel de la fonction publique du Canada, au nom de ses membres du groupe Vérification, finances et sciences (VFS), a déposé une plainte pour négociation de mauvaise foi contre l’Agence du revenu du Canada. La plainte concerne la récente décision de l’Agence d’imposer un décret de retour au bureau « universel » plutôt que de continuer à négocier le télétravail à la table de négociation.

Les membres de l’Institut et l’ARC sont en négociation depuis octobre 2022, mois où le télétravail a été établi comme une priorité absolue pour les membres du groupe VFS, et où l’Institut et l’employeur ont échangé des propositions sur la question. Pourtant, lors des séances de négociation ayant eu lieu du 17 au 19 janvier 2023, l’ARC a déclaré qu’elle n’avait plus l’intention d’inclure une quelconque clause de télétravail dans la convention collective.

« Vous ne pouvez pas simplement retirer de la table une question essentielle qui a été établie comme une priorité absolue pour les membres, et ne pas qualifier cette manœuvre comme étant de mauvaise foi », déclare la présidente de l’Institut, Jennifer Carr. « La volte-face de l’ARC vient saboter ce qui a déjà été accompli à la table et retarde, voire empêche, la conclusion d’un accord. N’oubliez pas qu’il s’agit du même gouvernement qui a promis une nouvelle ère de collaboration avec les membres de la fonction publique, mais qui a choisi une nouvelle fois de fermer la porte à la négociation, en faveur de l’imposition d’un décret extrêmement impopulaire. »

L’ARC s’attend à ce que tous ses employés retournent au bureau deux jours par semaine, au lieu de continuer à télétravailler la plupart du temps à temps plein, comme les membres du groupe VFS le font de manière sûre et productive depuis mars 2020.

« Compte tenu de notre dévouement manifeste envers la population et la prestation de services publics, il serait raisonnable de supposer que l’ARC est disposée à reconnaître notre droit de voir nos demandes de télétravail étudiées équitablement », affirme Doug Mason, président de l’équipe de négociation du Groupe.

Le décret de l’ARC imite la directive que le Conseil du Trésor a publié décembre — une approche « universelle » du télétravail à laquelle l’Institut s’oppose depuis son annonce.

« Depuis le début, nous avons été clairs sur le fait que l’adoption au bulldozer d’une directive comme celle-ci en plein milieu des négociations n’est pas de bon augure pour des négociations de bonne foi, et qu’elle causera plus de problèmes qu’elle n’en résoudra », poursuit Mme Carr. « Les faits parlent d’eux-mêmes. Nous attendons du gouvernement qu’il cesse de s’engager dans une confrontation inutile et qu’il remette cette question sur la table, comme il se doit. »

« La pandémie a obligé les gouvernements à moderniser les pratiques de travail, et ces pratiques doivent être intégrées dans les contrats des employés. Elles protègent tout le monde. Ce sont tout simplement de bonnes pratiques. »

L’IPFPC représente plus de 70 000 membres un peu partout au Canada, et plus de 14 000 membres du groupe VFS employés à l’ARC.

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Pour plus d’information : Johanne Fillion, 613-883-4900 (cellulaire), jfillion@pipsc.ca

Ottawa, le 8 décembre 2022 — L’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC), un syndicat représentant plus de 70 000 fonctionnaires fédéraux et provinciaux, a déployé des panneaux publicitaires dans des endroits stratégiques pour exhorter le gouvernement Ford à respecter les travailleuses et travailleurs de première ligne et à abroger la loi 124. La circonscription de Sylvia Jones, ministre de la Santé, fait partie des espaces ciblés puisque cette dernière a défendu la loi 124, malgré l’opposition générale du public et l’invalidation du tribunal, en vertu de dispositions inconstitutionnelles. 

Billboard - Repeal Bill 124. A message to Doug FordLes panneaux publicitaires ont été affichés dans la foulée de la décision du 29 novembre de la Cour supérieure de l’Ontario, qui a invalidé la loi. La Cour a conclu que cette loi, qui plafonnait à 1 % les augmentations de salaires et d’avantages sociaux des infirmiers et infirmières autorisées, des infirmiers et infirmières praticiennes, des professionnel.le.s de la santé et des autres fonctionnaires, constituait une « atteinte substantielle » aux droits de négociation collective garantis par la Charte des droits.

« Il s’agit d’un jugement important », déclare Jennifer Carr, présidente de l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada. « Cette décision représente une victoire historique pour les fonctionnaires et renforce le fait que nos droits à la négociation collective libre et équitable ne peuvent pas simplement être supprimés par des gouvernements qui ne veulent pas négocier ou donner des salaires décents à leur personnel de première ligne, épuisé de surcroît. » 

L’IPFPC, ainsi que d’autres syndicats et la Fédération du travail de l’Ontario, qui représentent ensemble des centaines de milliers de membres affectés par cette loi anticonstitutionnelle, intensifient la pression sur le gouvernement Ford dans l’espoir de l’empêcher de faire appel de cette décision historique.

« Depuis trop longtemps, le premier ministre Doug Ford et la ministre de la Santé Sylvia Jones ont ignoré les appels à l’aide du personnel de la santé surchargé de travail et sous-payé en forçant l’adoption de la loi 124 », poursuit la présidente Carr. « Ces affiches publicitaires rappellent que non seulement le public soutient le personnel de première ligne contre cette loi irrespectueuse qui les appauvris, mais que c’est aussi le cas des tribunaux. Compte tenu de la décision de la Cour, du travail que font ces travailleuses et travailleurs pour assurer le bon fonctionnement de la province et de l’appui massif de la population, le gouvernement Ford doit renoncer à faire appel et abroger le projet de loi 124. » 

L’IPFPC représente plus de 70 000 membres à travers le Canada. En Ontario, l’IPFPC représente des centaines de professionnel.le.s de la santé travaillant dans les centres anticancéreux du Sunnybrook Health Sciences Centre à Toronto, du Juravinski Cancer Centre à Hamilton, du Walker Family Cancer Centre à Niagara, de l’hôpital régional de Windsor et du Thunder Bay Regional Health Sciences Centre. Notre syndicat représente également les physicien.ne.s médicaux de tout l’Ontario et les professionnel.le.s des TI de l’Université d’Ottawa, qui sont touché.e.s par la loi 124. 

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Pour plus d’information : Johanne Fillion, 613-883-4900 (cellulaire), jfillion@pipsc.ca

OTTAWA, le 28 novembre 2022 – Dans le projet de loi déposé le 24 novembre, le gouvernement conservateur de Blaine Higgs s’en prend aux membres de la fonction publique et à leur droit de mener des négociations collectives équitables et d’exercer des moyens de pression au travail. Ce projet de loi entérine des règles injustes concernant l’annonce de moyens de pression, donne au gouvernement la possibilité de faire appel à des briseurs de grève non syndiqués et lui donne plus de pouvoir pour modifier les horaires de travail du personnel occupant des postes essentiels.

« Ce projet de loi est une attaque directe contre les membres de la fonction publique », déclare  Jennifer Carr, la présidente de l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC). « Ces gens ont travaillé sans relâche pour assurer la prestation de services essentiels à la population du Nouveau-Brunswick, en particulier au cours de la pandémie. »

Ce texte législatif intervient quelques semaines seulement après que le premier ministre conservateur de l’Ontario, Doug Ford, ait fait adopter puis rapidement abroger un projet de loi controversé et contestable sur le plan constitutionnel en Ontario. Le projet de loi 28 a tenté non seulement d’effacer les droits durement acquis par les éducatrices et les éducateurs du SCFP, mais aussi de les forcer à accepter une entente injuste.

« Les gouvernements conservateurs de tout le pays s’attaquent aux droits constitutionnels des travailleuses et travailleurs, et ils commencent par celles et ceux de la fonction publique. Nous savons que toute attaque contre les droits d’un groupe est le signe que d’autres vont suivre », ajoute Mme Carr. « Nous devons nous lever, dénoncer ce projet de loi, et pousser le gouvernement à abandonner ce programme anti-travailleurs. »

Au Nouveau-Brunswick, l’IPFPC représente des procureur(e)s de la Couronne, des avocat(e)s de la Couronne, des employé(e)s des services d’aide juridique, des agronomes et des agrologues, des ingénieur(e)s, des architectes, des arpenteurs(-teuses) ainsi que des vétérinaires et des pathologistes vétérinaires.  

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Pour plus d’information : Johanne Fillion, 613-883-4900 (mobile), jfillion@pipsc.ca

Nation Eabametoong / Fort Hope, le 28 septembre 2022 – Jennifer Carr, présidente de l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC), effectue actuellement une visite officielle de stations de soins infirmiers dans des communautés éloignées des Premières Nations du Nord.

La présidente Carr a entrepris cette visite pour mettre en évidence la crise à laquelle sont actuellement confrontés les infirmières et infirmiers de ces communautés, ainsi que ses conséquences sur les personnes qui ont besoin de soins.

« Lorsque le public pense aux fonctionnaires fédéraux, il imagine probablement quelqu’un dans un bureau à Ottawa. Mais ces derniers jours, j’ai vu la situation et entendu des témoignages de première main selon lesquels des centaines de nos membres s’épuisent en tentant de sauver des vies dans des conditions vraiment périlleuses », s’insurge la présidente Carr. 

Les déplacements de ces infirmières et infirmiers fédéraux dans ces communautés sont longs et pénibles. Et au bout du voyage, beaucoup se retrouvent dans des endroits sans eau chaude ni eau courante. Dans de telles conditions, le taux d’épuisement professionnel est élevé. Plusieurs de ces stations de soins infirmiers sont contraintes de fonctionner sans tout le personnel nécessaire à la prestation de soins.

« Beaucoup d'entre nous allons au travail chaque jour en sachant que nous n'aurons pas ce dont nous avons besoin pour offrir à nos patients les meilleurs soins possibles, déclare Lori Clace, CHN travaillant à Gull Bay. Même les plus dévoués d'entre nous peuvent atteindre leur point de rupture avec ces conditions, le manque de personnel est donc un problème chronique. »

Il n'est pas facile de trouver des candidat·e·s qualifié·e·s prêt·e·s à accepter ce travail difficile, les distances et les déplacements que cela implique, les risques d'accidents encourus pour arriver à destination et depuis ces communautés, et les problèmes potentiels de sécurité personnelle qui peuvent survenir. 

 « Cette crise ne sera pas résolue tant que nous ne verrons pas d’investissement dans des solutions permanentes et entièrement financées par le secteur public, soutient Mme Carr. J’espère que les histoires, les images et les perspectives que nous ramènerons avec nous inciteront le gouvernement fédéral à prendre des mesures concrètes pour régler ce problème - et la solution, ce n’est pas de sous-traiter le problème à une agence de placement d’infirmières et infirmiers du secteur privé ».

« La situation que j’ai vue cette semaine démontre clairement que le passé colonial du Canada a provoqué une crise des soins de santé dans ces communautés, poursuit la présidente Carr. Cette semaine marque la deuxième Journée nationale de la vérité et de la réconciliation, et nous aimerions donc profiter de l’occasion pour rappeler au gouvernement fédéral son obligation, en vertu des traités, de fournir des soins de santé aux peuples autochtones.

La recommandation 18 de la Commission de vérité et réconciliation invite notamment les gouvernements fédéral, provinciaux, territoriaux et autochtones à reconnaître et à mettre en application les droits des Autochtones en matière de soins de santé tels qu’ils sont prévus par le droit international et le droit constitutionnel, de même que par les traités ».

Quelque 4300 professionnel·le·s de la santé au Canada sont représentés par l’IPFPC, dont près de 500 infirmières et infirmiers qui dispensent des soins aux communautés autochtones isolées dans l’ensemble du pays.

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Pour plus d’information : Johanne Fillion, 613-883-4900 (mobile), jfillion@pipsc.ca.

Note à l’intention des médias - Des photos et une vidéo de qualité professionnelle de la visite seront disponibles et pourront être fournies aux médias sur demande à jfillion@pipsc.ca.

OTTAWA, le 23 septembre 2022 – Du 26 au 29 septembre 2022, la présidente de l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC), Jennifer Carr, effectuera une visite de stations de soins infirmiers qui desservent des communautés autochtones en région éloignée.

La présidente Carr souhaite ainsi constater de visu comment les cliniques répondent aux besoins en santé des communautés tout en faisant face à la crise générée par la pénurie de main-d'œuvre. Elle souhaite apprendre du personnel infirmier, membres de l’IPFPC, quels sont les défis de leur pratique professionnelle.

« Les infirmières et infirmiers qui se dévouent dans les communautés de Premières Nations en région éloignée et isolée comptent parmi les professionnel·le·s de la santé les plus ingénieux et résilients du Canada. Ce sont des héroïnes et des héros méconnu·e·s » estime la présidente de l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada, Jennifer Carr. « La pénurie d’infirmières et d’infirmiers et les effets de la pandémie de la COVID-19 a des répercussions encore plus importantes sur la prestation de services et de soins de santé auprès de nombreuses communautés de Premières Nations en région éloignée et isolée. J’aimerais savoir ce que nous pourrions faire pour corriger la situation afin de s’assurer que les communautés de Premières Nations et le personnel infirmier reçoivent le soutien dont ils ont besoin de même que les meilleurs soins de santé. »

L’IPFPC représente environ 4 300 professionnel·e·s de la santé au Canada, incluant près de 500 infirmières et infirmiers à l’emploi de Services aux Autochtones Canada (SAC). Ce personnel infirmier dispense les services et soins de santé dans les communautés de Premières Nations en région éloignée, à l’échelle du pays.   

Les stations de soins infirmiers assurent une large gamme de services aux patient·e·s de communautés de Premières Nations. Les services dispensés dans ces cliniques comprennent le soin des blessures, des services d’urgence, la gestion de la prise de médicaments et des maladies.

QUOI : Visite de stations de soins infirmiers qui desservent des communautés autochtones en région éloignée.

QUAND : Du 26 au 29 septembre 2022

QUI : Jennifer Carr, la présidente de l’IPFPC

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Source : Johanne Fillion, 613-883-4900 (mobile), jfillion@pipsc.ca

Note – Les médias peuvent obtenir des photos et du matériel vidéo de qualité de la visite sur demande à jfillion@pipsc.ca.