L'Institut professionnel de la fonction publique du Canada

Montréal, 29 novembre 2023 — L’IPFPC a conclu aujourd’hui son congrès national historique, marquant une étape importante dans le parcours du syndicat pour devenir un « symbole du progrès » et se préparer aux futurs défis et opportunités du paysage syndical.

Le Congrès, placé sous le thème Prêt·es pour l’avenir, a mis en lumière les initiatives stratégiques et les approches prospectives de l’Institut, notamment en ce qui concerne la préparation aux avancées technologiques, la promotion de l’équité et la réconciliation. Le dévoilement de Navigar, un outil innovant de cheminement professionnel piloté par l’intelligence artificielle, témoigne de l’engagement du syndicat à veiller à ce que ses membres disposent des outils nécessaires pour faire face à l’évolution de la nature du travail.

La révélation de l’étude menée en partenariat avec Know History, portant sur le rôle historique de l’Institut dans les pratiques coloniales, a constitué un élément essentiel du congrès. Cette reconnaissance est un pas vers la réconciliation et reflète l’engagement du syndicat à comprendre et à rectifier son passé dans le cadre de ses efforts en vue d’un avenir plus inclusif.

« Ce congrès marque un point tournant dans notre histoire. Nous sommes à l’avant-garde du changement, nous ne sommes pas seulement prêt·es pour l’avenir, mais nous le façonnons activement. Nous nous engageons à être un symbole de progrès, un phare qui éclairera la voie pour nos membres et qui deviendra une référence pour les syndicats à travers le Canada. Nos actions et nos discussions ont jeté les bases d’un avenir où l’innovation, l’équité et la réconciliation ne sont pas seulement des idéaux, mais des réalités dans lesquelles nous vivons et travaillons chaque jour », déclare la présidente de l’Institut, Jennifer Carr, à l’issue du congrès.

Le congrès a également souligné l’importance de se préparer aux changements politiques des années à venir, en veillant à ce que les capacités de négociation, de représentation et de plaidoyer de l’Institut soient plus fortes que jamais. La diversité des intervenant·es et les réflexions partagées ont suscité de nouvelles idées et stratégies pour que le syndicat puisse naviguer efficacement dans l’avenir du travail et y exercer une influence.

À la fin du congrès, l’Institut a réaffirmé son engagement en faveur de l’apprentissage continu, de la diversité et d’un environnement inclusif où on apprécie et on écoute chaque membre. Le syndicat est prêt à tirer parti des idées et de l’élan donnés par cet événement pour conduire des changements significatifs et s’assurer qu’il est bien préparé pour l’avenir.

L'IPFPC représente plus de 72 000 professionnels travaillant dans le secteur public à travers le pays, dont la vaste majorité est à l'emploi du gouvernement fédéral. Suivez-nous sur Facebook, X (anciennement Twitter) et Instagram.

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Source : Johanne Fillion , 613-883-4900 (cell.), jfillion@pipsc.ca

 

Montréal, 28 novembre 2023 — À la troisième journée de son Congrès national, l’Institut présente les conclusions d’une étude approfondie visant à comprendre et à mettre en contexte l’implication du syndicat dans les institutions, les politiques et les programmes coloniaux qui ont entraîné des répercussions négatives sur les peuples autochtones.

Pendant deux ans, les experts de Know History ont méticuleusement étudié l’histoire de l’Institut, mettant en lumière les interactions complexes du syndicat avec les communautés autochtones.

« Les résultats lèvent le voile sur une triste réalité : des membres de l’Institut ont joué un rôle important dans les pensionnats, les hôpitaux pour Autochtones, l’expérimentation nutritionnelle, les réinstallations forcées et la Rafle des années 60, contribuant ainsi au génocide culturel des peuples autochtones, »  déclare Jennifer Carr, présidente de l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC). « En tant que syndicat représentant ces membres, l’Institut reconnaît sa part de responsabilité dans le maintien de ces pratiques néfastes depuis 1920. »

Conscient de l’importance de faire face à son passé, l’Institut s’est engagé à améliorer son cadre en matière d’équité, de diversité et d’inclusion. Ce processus implique de reconnaître le rôle du syndicat dans l’oppression des peuples autochtones et de comprendre les répercussions de ces actions sur l’histoire du Canada.

L’ancienne ministre de la Justice, Jody Wilson-Raybould, a d’ailleurs prononcé un discours émouvant sur les moyens de progresser vers la réconciliation dans le cadre du Congrès plus tôt lors du Congrès. L’Institut invite ses membres à se joindre à ce voyage d’apprentissage et de réflexion, en réfléchissant à la manière dont cette histoire influe sur leur travail.

« Cette étude n’est pas un simple document, c’est un appel à l’action, »  ajoute Mme Carr. « Il s’agit d’un outil de formation et de sensibilisation essentiel pour les membres et les dirigeant·es de l’Institut, qui marque la première étape d’un long voyage vers la réconciliation. Ce cheminement comprend des partenariats avec des membres autochtones, des communautés et des groupes de survivant·es, afin d’élaborer des mesures concrètes et les prochaines étapes. »

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Montréal, le 27 novembre 2023Au deuxième jour de son congrès national historique, l’IPFPC a dévoilé Navigar, un outil innovant de perfectionnement des compétences en ligne conçu pour aider les membres à s’adapter à l’évolution rapide du milieu de travail impacté par l’intelligence artificielle et l’apprentissage automatique. Ce service innovant, gratuit pour les membres de l’Institut, devrait être lancé en 2024.

« Navigar est plus qu’un simple outil; c’est un guide intelligent, basé sur des données, adapté aux aspirations professionnelles uniques de chaque membre », déclare la présidente de l’Institut, Jennifer Carr. « Que les membres cherchent à exceller dans leurs fonctions actuelles ou à évoluer vers de nouvelles professions, Navigar fournit des informations de pointe et une feuille de route personnalisée pour le perfectionnement des compétences. »

En tenant compte de la complexité du cheminement de carrière, en particulier à l’ère des bouleversements technologiques, Navigar est conçu pour offrir une planification personnalisée fondée sur des données complètes concernant le marché du travail canadien et les tendances mondiales en matière d’emploi. Il permet aux membres de l’Institut d’anticiper l’avenir du travail, en mettant en évidence les compétences et les formations essentielles pour rester pertinent·e et concurrentiel·le. Il met également à leur disposition un catalogue de formations disponibles et les aide à obtenir un financement de l’employeur aux fins d’apprentissage.

« Les membres qui utilisent Navigar auront une idée claire de leur situation professionnelle actuelle et recevront des conseils sur la manière d’atteindre leurs objectifs de carrière », indique Mme Carr. « La caractéristique unique de Navigar est sa capacité à générer un plan personnalisé de perfectionnement des compétences, que les membres peuvent partager avec leurs employeurs. Ce plan ne se contente pas d’indiquer les compétences et la formation nécessaires pour réussir, il fournit également des informations cruciales sur l’évolution du monde du travail. »

L’Institut a reçu une subvention du Centre des Compétences futures pour développer Navigar. Pour en savoir plus sur Navigar et obtenir des mises à jour sur la date de lancement, visitez le site Navigar.ca.

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Pour plus d’information : Johanne Fillion, 613-883-4900 (cell.), jfillion@pipsc.ca

 

 

Montréal, le 26 novembre 2023 - L’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC) tient ce dimanche son tout premier congrès national, un rassemblement historique sous le thème « Prêt·es pour l’avenir ». Plus de 800 membres de tout le pays y sont réunis et sont invités à façonner l’avenir du syndicat.

« Dans cinq ans, l’Institut sera un symbole du progrès parmi les syndicats canadiens », livre Jennifer Carr, la présidente de l’IPFPC, dans son discours d’ouverture. Elle souligne l’approche innovante du syndicat pour faire face à l’impact de l’intelligence artificielle et de l’apprentissage automatique sur la main-d’œuvre.

L’un des principaux objectifs du congrès vise à renforcer les capacités de l’Institut en matière de négociation, de représentation et de défense des intérêts, notamment en prévision des changements qui interviendront dans la composition du prochain Parlement. L’événement promet d’être un carrefour de discussions stratégiques et d’idées avant-gardistes, qui traceront la voie à suivre pour l’orientation à venir du syndicat.

Le congrès accueillera des orateurs et oratrices de premier plan, dont Bea Bruske, présidente du Congrès du travail du Canada (CTC), Dominic Lemieux, directeur québécois des Métallos vice-président au conseil d’administration de la Fédération des travailleuses et travailleurs du Québec (FTQ), Alexandre Boulerice, porte-parole du Nouveau parti démocratique (NPD) du Canada en matière de travail, Jody Wilson-Raybould, ancienne ministre de la Justice, et les célèbres militants James Makokis et Anthony Johnson. Leurs points de vue apporteront des perspectives précieuses sur divers aspects du travail et de la représentation au Canada.

« Le congrès de l’Institut est plus qu’une réunion; c’est une étape importante sur la voie d’un syndicat plus progressiste, plus réactif et plus efficace », clame Mme Carr. « C’est une occasion unique pour nos membres de se réunir, d’échanger des idées et de s’engager pour un avenir prêt à relever les défis et à saisir les opportunités qui se présentent. »

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Ottawa, 23 août 2023 — Anita Anand, présidente du Conseil du Trésor, donne six semaines à ses collègues ministres pour trouver 15 milliards de dollars d’économies à réaliser dans l’ensemble du gouvernement fédéral. Jennifer Carr, présidente de l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC), s’inquiète de l’incidence de ces compressions sur les services publics dont dépend la population canadienne.

« Le gouvernement dispose de nombreuses possibilités de dépenser l’argent de manière plus responsable, affirme Mme Carr. Nous craignons de voir un régime d’austérité s’installer là où nous devrions plutôt voir de l’innovation, avec l’accent mis sur des réductions de dépenses à court terme plutôt que des investissements qui augmenteront les recettes à long terme. »

Depuis des années, les membres de l’IPFPC qui travaillent à l’Agence du revenu du Canada font part de leurs préoccupations concernant le coût, pour la population canadienne, de la fraude fiscale internationale et de l’évasion fiscale agressive. Le directeur parlementaire du budget estime que chaque dollar investi dans la lutte contre cette fraude rapporte 5,75 $ de recettes fiscales.

Dans un sondage réalisé en 2021, 92 % des personnes interrogées se sont déclarées favorables à une modification du régime fiscal afin qu’il soit plus difficile pour les grandes sociétés de déjouer le système et d’éviter de payer leur juste part.

Pour offrir des services essentiels à la population, le gouvernement doit protéger ses sources de revenus. « Nous représentons des auditeurs et des enquêteurs brillants de l’ARC qui aimeraient avoir le soutien du gouvernement dans la réalisation de ce travail. »

Un autre moyen pour le gouvernement de maîtriser ses dépenses consisterait à cesser de faire appel à des consultant·es et sous-traitant·es externes.

« Le gouvernement semble préférer faire appel à des consultant·es qui coûtent cher plutôt que d’embaucher du personnel à temps plein, et c’est nous qui en payons le prix, affirme Mme Carr. Entre 2012 et 2021, rien que dans les services informatiques, le gouvernement fédéral a dépensé plus de 24 milliards de dollars pour retenir les services de consultant·es en informatique et en gestion ainsi que d’autres agent·es contractuel·les temporaires. »

Depuis l’annonce de ces compressions, ni les syndicats du secteur public ni le personnel de première ligne qu’ils représentent n’ont été consultés sur les moyens que le gouvernement fédéral pourrait mettre en œuvre pour réduire les coûts. 

« Les membres de l’Institut sont impatients de collaborer avec la ministre Anand pour équilibrer les comptes du pays de manière responsable, d’ajouter Mme Carr. Les premières choses à faire seront d’aborder des questions telles que la sous-traitance et l’équité fiscale. »

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Renseignements supplémentaires : Shedly Jolibois (sjolibois@pipsc.ca).

Ottawa, le 10 août 2023 — L’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC) a souhaité créer et dispenser une formation complète sur l’équité salariale afin de sensibiliser les employeurs fédéraux qui commencent à mettre en place leurs plans en la matière.

Les 18 et 19 juillet 2023, l’IPFPC a organisé une formation de deux jours avec l’aide de l’Association canadienne des employés professionnels (ACEP) et de l’Association canadienne des agents financiers (AFCO) pour sensibiliser les employeurs fédéraux, le Conseil du Trésor, les organismes distincts de ressources humaines et d’autres syndicats à l’équité salariale. La formation visait à établir une compréhension commune du nouveau processus d’équité salariale et de ses exigences légales après la récente mise à jour de la législation sur l’équité salariale.

Les agent·es de classification de l’IPFPC ont travaillé sans relâche pour mettre fin à l’écart salarial entre les hommes et les femmes dans la fonction publique fédérale. Depuis des années, ces agent·es mènent des projets d’équité salariale et représentent nos priorités auprès de la commissaire fédérale à l’équité salariale et de l’employeur.

Les disparités salariales fondées sur le genre dans la fonction publique fédérale ont fortement contribué à l’écart salarial entre les hommes et les femmes. Les travailleuses sont donc sous-payées et sous-évaluées. 

Avec le soutien d’autres syndicats, nous avons réalisé d’importantes avancées pour corriger cet écart salarial.

Voici comment :
En août 2021, la loi sur l’équité salariale a été adoptée pour lutter contre l’écart salarial entre les hommes et les femmes. Elle oblige les employeurs à mettre en place de manière proactive un plan d’équité salariale d’ici le 4 septembre 2024 afin de garantir un salaire égal pour un travail égal. 

En juillet dernier, la commissaire fédérale à l’équité salariale a donné raison à tous les syndicats, dont l’Institut, qui s’étaient opposés à la demande d’un plan d’équité salariale multiple formulée par le Conseil du Trésor en juin 2022. Le plan proposé par le Conseil du Trésor aurait imposé des limites importantes à la correction de l’écart salarial entre les hommes et les femmes.

L’Institut et ses partenaires syndicaux sont ravis d’avoir mis un terme à la proposition du Conseil du Trésor. Maintenant que nous avons pris de l’élan et obtenu le soutien de la commissaire, nous continuons à travailler ensemble pour combler l’écart salarial entre les genres. 

« L’Institut est à l’avant-garde de la défense de l’équité salariale depuis des années », a déclaré Jennifer Carr, présidente de l’IPFPC. « Nous nous réjouissons que d’autres syndicats nous rejoignent. Cette séance de formation importante n’est qu’un début. Nous souhaitons établir des normes d’équité dans l’ensemble de la fonction publique et combler une fois pour toutes l’écart salarial entre les hommes et les femmes. » 

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Pour plus d’information : Shedly Jolibois, sjolibois@pipsc.ca 

Le 26 juillet 2023, le premier ministre Justin Trudeau a annoncé un remaniement ministériel. Ce remaniement très attendu est le plus important opéré par M. Trudeau depuis octobre 2021. 

Ajoutons que l’honorable Anita Anand a été nommée à la présidence du Conseil du Trésor; l’Institut attend avec impatience de l’accueillir dans ses nouvelles fonctions. Il y a beaucoup à faire et nous sommes bien disposés à nous mettre au travail. Cependant, nous comptons sur une approche plus collaborative de la part de l’employeur. 

En effet, les membres de l’Institut ont travaillé sans relâche pour soutenir ce gouvernement dans les moments les plus difficiles, mais ils ont aussi été continuellement mis à mal. Nous demandons instamment à la ministre Anand de s’engager à collaborer avec les syndicats et d’œuvrer à la mise en place d’un milieu de travail plus moderne et plus inclusif au sein du gouvernement fédéral. 

L’IPFPC représente plus de 72 000 professionnel·les de la fonction publique travaillant pour le gouvernement fédéral ainsi que pour certains ministères et organismes provinciaux. Nous souscrivons au principe du bien mieux ensemble et nous sommes prêts à collaborer avec tous les ministres nouvellement nommés pour remédier aux principaux problèmes auxquels nos membres sont confrontés. Alors qu’ils s’installent dans leurs nouvelles fonctions, nous espérons continuer à progresser sur les points suivants :

  • Une correction rapide des erreurs de paye dues à Phénix qui affligent nos membres depuis sept ans;
  • Une révision des mandats de retour au bureau (RAB) pour mettre l’accent sur le principe de « présence justifiée »;
  • Des taux de rémunération qui reflètent la valeur du travail des fonctionnaires et l’augmentation vertigineuse du coût de la vie;
  • La reconnaissance et le respect de l'expertise et des rôles professionnels de nos membres;
  • La réduction de la sous-traitance au sein du gouvernement fédéral;
  • La remédiation à la grave pénurie de professionnel·les de la santé, notamment chez le personnel infirmier du Nord;
  • Et plus encore.

Malgré les déboires causés par le mandat de retour au bureau et la plus grande grève de l’histoire du Canada, nous souhaitons à l’honorable Mona Fortier de continuer à servir ses électeurs et électrices dans la circonscription d’Ottawa-Vanier.

L’Institut remercie tous les ministres pour leur travail marquant dans leurs fonctions précédentes. Nous nous réjouissons à l’idée de collaborer avec les ministres Jean-Yves Duclos (Services publics et Approvisionnement) et Marie-Claude Bibeau (Revenu national) dans le cadre de leur transition vers leurs nouvelles fonctions.

Ottawa, le 15 juin 2023 – Plus du tiers des professionnel·les de la fonction publique est mécontent au point d’envisager de démissionner à la suite de l’ordre général de retour au bureau (RAB) donné par le gouvernement. Chez les fonctionnaires de moins de 30 ans, plus préoccupé·es par le coût de la vie, la garde des enfants et l’environnement, ce chiffre grimpe à près de 50 %.

« Puisqu’environ un·e salarié·e fédéral·e sur cinq a plus de 55 ans, approchant l’âge de la retraite, on ne peut pas se permettre de perdre la moitié des plus jeunes fonctionnaires », déclare la présidente de l’IPFPC, Jennifer Carr. «  Ainsi, si le gouvernement n’est pas capable de régler son grave problème de recrutement et de rétention qu’il a lui-même créé avec cette mauvaise politique de retour au bureau, il ne sera pas en mesure de fournir les services dont la population canadienne a besoin. Ces chiffres montrent que la fonction publique est en péril ».

Dans sa déclaration d’appui à la Semaine nationale de la fonction publique de cette année, le premier ministre Justin Trudeau a déclaré que son gouvernement soutenait le développement de carrière des employé·es autochtones, noir·es et racisé·es, et se dotait d’une fonction publique inclusive et équitable. Mais les travailleurs et travailleuses qui s’identifient comme noir·es risquent deux fois plus d’être victimes de discrimination et de harcèlement maintenant qu’on leur a ordonné de retourner au bureau. 

Les personnes vivant avec un handicap sont également deux fois plus susceptibles d’être victimes de discrimination et de harcèlement au bureau, et risquent deux fois plus de signaler que leur poste de travail ne répond pas à leurs besoins. Soixante-dix pour cent ont déclaré que leur santé mentale s’est dégradée à cause de l’impossibilité de travailler à distance. 

La politique de RAB pèse également davantage sur les travailleuses, puisqu’elles sont plus susceptibles de s’occuper de leurs enfants et de leurs parents âgés. Plus de la moitié des femmes déclarent que leurs responsabilités de proches aidantes se sont alourdies avec le RAB. 

« Ce gouvernement prétend vouloir donner la priorité au recrutement de jeunes travailleurs·ses, de travailleurs·ses vivant avec un handicap ou de travailleurs·ses noir·es et de femmes », poursuit Mme Carr. « Et pourtant il met en œuvre une politique de RAB qui rend plus difficile la réussite de ces groupes au lieu de travail ».

L’IPFPC appuie le principe de « présence justifiée », ce qui veut dire qu’il faut être au bureau lorsque les besoins opérationnels le justifient. Le syndicat continue de réclamer ce que le gouvernement avait promis : une approche hybride qui tient compte des circonstances uniques des employé·es ainsi que des exigences de leur travail. 

« Aujourd’hui, la flexibilité est la pièce maîtresse d’un lieu de travail moderne et progressiste », soutient Mme Carr. « Notre syndicat est prêt à collaborer avec le gouvernement pour élaborer des politiques sensées ». 

En mai 2023, l’IPFPC a mené un sondage en ligne auprès de plus de 68 000 de ses membres des ministères ou organismes fédéraux afin d’évaluer leur ressenti après leur retour au bureau. Le taux de réponse dépasse 17 %.

L’IPFPC représente plus de 72 000 professionnel·les de la fonction publique travaillant pour le gouvernement fédéral ainsi que pour certains ministères et organismes provinciaux.

Ottawa, le 12 juin 2023 — C’est aujourd’hui le premier jour de la Semaine nationale de la fonction publique, une période destinée à « reconnaître la valeur des services rendus par les employé·es de la fonction publique fédérale ». Mais des données récentes tirées d’un sondage mené auprès des membres de l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC) montrent que la majorité de ces employé·es ne se sentent pas valorisé·es, en particulier lorsqu’il s’agit des politiques de retour au bureau.

« Six mois après la mise en œuvre d’une approche universelle sur le retour au bureau, nos membres déclarent que cette politique a sapé leur productivité, a augmenté leur coût de la vie, les a obligés à perdre du temps dans les embouteillages, et n’a pas amélioré la collaboration », indique la présidente de l’Institut, Jennifer Carr.

Soixante-dix pour cent des personnes interrogées se sont déclarées insatisfaites de la manière dont les politiques de retour au bureau étaient mises en œuvre, citant comme principales préoccupations des questions telles que la durée et le coût des trajets domicile-travail, l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée et les répercussions sur l’environnement.

Et contrairement au raisonnement du Conseil du Trésor pour justifier cette décision, il est difficile de trouver des conséquences positives. Soixante et un pour cent des personnes interrogées ont déclaré que la productivité s’était détériorée et la plupart d’entre elles estime que l’impact sur la collaboration était au mieux neutre.

En outre, 80 % des réunions se déroulent encore virtuellement.

« Des professionnel·les du service public ont reçu l’ordre de se rendre dans un bureau pour participer à un appel Zoom ou Teams qui aurait pu être passé depuis le domicile », ajoute Mme Carr. « Les avantages proposés pour le retour au bureau n’apparaissent nulle part. »

L’un des principaux problèmes est qu’en dépit de la directive, la majorité des fonctionnaires n’ont plus de bureau attitré où retourner. En fait, 65 % des personnes interrogées partagent encore leur poste de travail.

« L’Institut appuie le principe de la présence justifiée, ce qui veut dire qu’il faut être au bureau lorsque les nécessités du service le justifient. Nous continuons de réclamer ce qui avait été promis : une approche hybride qui tient compte des circonstances uniques des employé·es ainsi que des exigences de leur travail », explique Mme Carr. « Il est temps que le gouvernement collabore avec nous pour mettre en place un lieu de travail moderne qui offre des modalités flexibles, des espaces correctement équipés et qui accorde une grande importance à la santé et à la sécurité. »

L’IPFPC représente plus de 72 000 professionnel·les de la fonction publique travaillant pour le gouvernement fédéral ainsi que pour certains ministères et organismes provinciaux. En mai 2023, l’Institut a réalisé un sondage en ligne auprès de plus de 68 000 de ses membres travaillant pour des ministères ou des agences fédérales, afin d’évaluer leur ressenti après leur retour au bureau. Plus de 17 % ont répondu.

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Source: Johanne Fillion, 613 883-4900 (cellulaire), jfillion@pipsc.ca

Ottawa, le 9 juin 2023 – Ce lundi 12 juin, pour souligner le début de la Semaine nationale de la fonction publique (SNFP), l'Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC) tiendra une conférence de presse à son bureau national à Ottawa.  

Alors que la SNFP souhaite être un moment spécial dans l'année pour « reconnaître la valeur des services rendus par les employés de la fonction publique fédérale », l'IPFPC dévoilera les résultats d'un sondage auprès de ses membres qui indiqueront malheureusement qu’une majorité des répondants, tous à l’emploi du gouvernement fédéral, ne se sentent pas valorisés - en particulier en ce qui trait aux politiques de retour au bureau (RTO).

QUOI : Conférence de presse pour la Semaine nationale de la fonction publique 2023 – Résultats de sondage

QUAND : Le lundi 12 juin 2023, à 10 h 30

OÙ : Le bureau national de l’IPFPC, 250 Chemin Tremblay, Ottawa (Ontario)  

QUI : Jennifer Carr, Présidente, Institut professionnel de la fonction publique du Canada

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Source : Johanne Fillion, 613-883-4900 (cell.), jfillion@pipsc.ca

Note: Un lien Zoom est disponible sur demande.