L'Institut professionnel de la fonction publique du Canada

Les professionnels de Chalk River envisagent la grève suite au refus de Laboratoires Nucléaires Canadiens d’offrir un salaire équitable

CHALK RIVER, le 21 février 2022 — Le groupe des Employés professionnels de Chalk River (EPCR), représenté par l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC), étudie ses options, car la conciliation avec les Laboratoires nucléaires canadiens (LNC) n’a pas réussi à dénouer une impasse d’un an qui concerne la rémunération équitable, la sous-traitance des emplois et les conditions de travail.

L’équipe de négociation a entamé une conciliation dans le but de parvenir à un accord négocié qui reconnaisse le travail professionnel des scientifiques et ingénieurs nucléaires du groupe EPCR. L’équipe de négociation est déçue par la dernière offre de l’entreprise.

Les membres du groupe EPCR assurent la sûreté de l’exploitation des réacteurs nucléaires et oeuvrent aux opérations de gestion sûre des déchets radioactifs ainsi qu’aux projets d’assainissement de l’environnement partout au Canada. La recherche en médecine nucléaire qu’effectuent les membres du groupe contribue aux soins et services de santé dispensés à la population canadienne.

« Nous avons veillé à ce que les Laboratoires nucléaires canadiens (LNC) demeurent vigoureux pendant la pandémie et, à l’avis même de l’entreprise, nous avons dépassé ses attentes, » explique Jonathan Fitzpatrick, le président du groupe Employés professionnels de Chalk River (EPCR). « Pourtant, alors que l’augmentation du coût de la vie est supérieure à 5 %, ce que l’entreprise propose est en réalité une baisse des salaires. »

« Aujourd’hui plus que jamais, nous sommes unis et nous continuerons à nous battre pour obtenir un salaire équitable, améliorer les conditions de travail et empêcher la sous-traitance de notre travail professionnel. L’employeur doit faire mieux, » estime Jonathan Fitzpatrick.

Les travailleuses et travailleurs du groupe seront en position de grève légale à 0 h 01 le 14 mars 2022. Bien que le groupe privilégie la conclusion d’un accord équitable sans arrêt de travail, la possibilité de moyens de pression reste sur la table.

« Nous sommes sans convention collective depuis janvier 2021 et nos scientifiques et ingénieurs nucléaires sont à bout de patience. Ils nous ont donné le plus fort des mandats de l’histoire du groupe Employés professionnels de Chalk River (EPCR) pour exercer des moyens de pression pouvant aller jusqu’au déclenchement d’une grève. Nos membres méritent un traitement salarial équitable et nous sommes prêts à quitter les lieux de travail si c’est ce qu’il faut, » conclut M. Fitzpatrick.

Jennifer Carr, présidente de l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC), déclare que « les 60 000 professionnels du secteur public membres du syndicat soutiennent pleinement les 700 ingénieurs et scientifiques du campus de Chalk River des Laboratoires Nucléaires Canadiens. »

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Source : Johanne Fillion, cell. : 613-883-4900,  jfillion@pipsc.ca.