L'Institut professionnel de la fonction publique du Canada

Ottawa, 5 novembre 2019 — L’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC) tiendra sa 100e assemblée générale annuelle les 8 et 9 novembre prochains à Gatineau.

Cette AGA aura pour thème À l’avant-garde du progrès. L’Institut soulignera son centenaire en célébrant le leadership qu’exercent ses membres pour faire avancer le Canada sur la voie du progrès. 

« Quel jalon incroyable à célébrer! Nous sommes à l’avant-garde du progrès depuis 100 ans, et c’est en nous appuyant sur un siècle de réalisations que nous continuons de progresser, déclare Debi Daviau, présidente de l’Institut. Nos membres s’attendent à nous voir travailler fort, en première ligne, pour leur donner satisfaction. Et c’est exactement ce que nous faisons, aujourd’hui comme hier. »

L’Institut est fier d’accueillir Hassan Yussuff, président du Congrès du travail du Canada, qui agira à titre de conférencier principal; David Coletto, chef de la direction d’Abacus Data, présentera quant à lui les résultats du sondage réalisé auprès des membres de l’Institut.  

Événement : 100e assemblée générale annuelle

Lieu
 : Hilton Lac-Leamy — Centre des congrès Gatineau (Québec)

Dates : 8 et 9 novembre 2019

Événements médiatiques : Vendredi 8 novembre

  • 8 h 40 : Discours de Debi Daviau, présidente de l’IPFPC
  • 9 h 15 : Discours de David Coletto, PDG d’Abacus
  • 9 h 50 : Discours de Hassan Yussuff, président du CTC 

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Pour plus d’information :

Johanne Fillion : 613‑228‑6310, poste 4953 (bureau) ou 613-883-4900 (cell.), jfillion@pipsc.ca

REMARQUES

  1. Les discours prononcés à l’AGA pourront être visionnés en direct sur la page Facebook de l’Institut : https://www.facebook.com/PIPSC.IPFPC/.
  2.  Pour en savoir plus sur la 100e AGA de l’Institut professionnel, consultez la page https://www.pipsc.ca/fr/a-propos/gouvernance/aga/2019.
  3. Mot-clic : ‪#‎IPFPCAGA

Dans une lettre adressée au premier ministre Justin Trudeau, la présidente de l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada, Debi Daviau, s’est engagée à collaborer avec le nouveau gouvernement et tous les partis qui détiennent la balance du pouvoir pour que la fonction publique reste forte.

« Les Canadiens ont voté pour un gouvernement qui croit au maintien d’une fonction publique forte, soutient la présidente Daviau. Nous sommes impatients de travailler avec l'ensemble des partis pour que nos membres puissent assurer les services nécessaires aux Canadiens ». 

Comme coprésidente du comité supervisant le remplacement de Phénix, Debi Daviau continuera de faire pression pour mener ce projet à terme.

« Phénix est une priorité absolue pour nos membres : nous devons rester concentrés sur le développement d’un système qui paye correctement et à temps les fonctionnaires. Nous souhaitons nous remettre au travail rapidement et faire en sorte que ce projet reste prioritaire ». 

La présidente Daviau est convaincue que l’IPFPC peut collaborer efficacement avec le gouvernement fédéral pour aider la fonction publique fédérale à répondre aux aspirations et aux besoins croissants de la population canadienne dans les prochaines années. Elle énonce ainsi les grandes priorités de l’IPFPC, dont elle a hâte de discuter avec le nouveau Cabinet : 

  • Réduire les coûts et le gaspillage liés à la sous-traitance de consultants au gouvernement;
  • Garantir que les scientifiques publics du Canada disposent des ressources nécessaires pour aider notre pays à relever les grands défis dans le domaine de la santé et de l’environnement;
  • Donner à l’Agence du revenu du Canada et à nos membres les ressources dont ils ont besoin pour percevoir les milliards de dollars que les échappatoires fiscales font perdre au trésor public chaque année.

« Nous avons beaucoup de travail à faire. Nous demanderons des comptes à ce gouvernement minoritaire en exigeant l’équité fiscale et en veillant à ce qu’il investisse dans la science publique et qu’il mette fin à sa dépendance à la sous-traitance dans la fonction publique », conclut Mme Daviau. 

L’Institut professionnel de la fonction publique du Canada représente quelque 60 000 fonctionnaires professionnels de partout au Canada. Suivez-nous sur Facebook et Twitter.

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La présidente de l’IPFPC, Debi Daviau, s’adressera aux membres de l’Institut à l’extérieur de Place du Portage ce lundi matin, le 7 octobre. Dans le cadre de la campagne nationale de l’IPFPC Votez pour protéger les services publics, elle leur dira combien il est important de voter pour un gouvernement qui élimine les échappatoires fiscales pour financer la lutte au changement climatique.

Quand : Le lundi 7 octobre à 8 h

Qui : La présidente de l’IPFPC, Debi Daviau

Lieu : Au 22, rue Eddy à Gatineau


Les personnes en mesure de vous aider pour des photos lors de l’événement seront Catherine Gagnon, au 819-360-4206 (cell.) ou Shelley Melanson, au 613-668-3334 (cell).

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Source :

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OTTAWA, le 26 septembre 2019 — Quatre-vingt-quatorze pour cent des scientifiques fédéraux affirment que le changement climatique est une crise qui nécessite une action immédiate. Pour seulement 20 % d’entre eux, le Canada en fait assez pour lutter contre le changement climatique et atténuer la crise climatique.

Ces données sont tirées d’un sondage effectué par l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC), un syndicat qui représente 60 000 professionnels, y compris les scientifiques de la fonction publique canadienne. 

« Nous sommes confrontés à une crise climatique mondiale : feux de forêts, inondations et conditions météorologiques extrêmes nous menacent tous, déclare Debi Daviau, présidente de l’IPFPC. La fonction publique du Canada compte dans ses rangs certains des meilleurs climatologues du monde, et ils peuvent nous donner les solutions dont nous avons besoin pour lutter contre le changement climatique ». 

La présidente Daviau soutient que les climatologues canadiens ont besoin des ressources nécessaires pour faire leur travail, mais que l’État perd des milliards de dollars chaque année en raison des échappatoires fiscales qui permettent aux sociétés fraudant le fisc de ne pas payer leur juste part fiscale.

L’effectif de scientifiques fédéraux est maintenant rétabli après les coupes massives du gouvernement précédent, mais nous ne pouvons pas nous permettre de laisser ces spécialistes sans ressources face à la crise climatique.

« Neuf professionnels de l’Agence du revenu du Canada sur 10 pensent qu’une entreprise ou un particulier fortuné peut se soustraire plus facilement à ses responsabilités fiscales que le Canadien moyen, poursuit Debi Daviau. Faites le calcul. Si nous éliminons les échappatoires fiscales, nous pouvons financer la lutte contre le changement climatique! Pour ces élections, nous demandons aux gens d’élire des députés qui s’engagent en faveur de l’équité fiscale et de l’action climatique ». 

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OTTAWA, le 16 septembre 2019 — L’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC) a conçu une publicité électorale pour demander aux partis fédéraux de s’engager à éliminer les échappatoires fiscales des grandes sociétés afin de financer des mesures visant à juguler la crise climatique.

« Nous sommes confrontés à une crise climatique mondiale et notre fonction publique compte certains des meilleurs climatologues au monde, » déclare Debi Daviau, présidente de l’IPFPC. « Ils peuvent apporter les solutions dont nous avons besoin pour contrer le changement climatique. Cependant, ils ont besoin des moyens nécessaires pour bien faire leur travail. »

Quelque 80 % des Canadiens et 90 % des fiscalistes de l’ARC estiment qu’une entreprise ou un particulier fortuné peut se soustraire plus facilement à ses responsabilités fiscales que le Canadien moyen. 

Dans une vidéo diffusée aujourd’hui , le syndicat réclame l’élimination des échappatoires fiscales dont profitent les entreprises pour éviter de payer leur juste part d’impôt. 

L’IPFPC partagera la vidéo directement avec ses membres et avec la population dans les médias sociaux pour demander aux électeurs de faire de l’équité fiscale et de la lutte contre le changement climatique les enjeux décisifs de cette élection. 

« Rendez-vous sur notre site Web, partagez la vidéo, renseignez-vous sur les enjeux et posez aux candidats des questions difficiles sur l’avenir de notre pays, » ajoute Mme Daviau. « Nous devons élire un gouvernement qui protège les services publics et qui respecte les gens qui en assurent la prestation. »

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Ottawa, le 9 septembre 2019 -- Margaret Haydon, une scientifique qui a été congédiée par le gouvernement pour avoir dénoncé le processus d’approbation d’un médicament vétérinaire controversé par Santé Canada, a interjeté appel à la Commission des relations de travail dans la fonction publique fédérale.

En juillet 2004, le gouvernement a congédié Mme Haydon et ses collègues Gérard Lambert et Shiv Chopra pour avoir fait part publiquement de leurs préoccupations concernant l’approbation de l’hormone de croissance bovine recombinante (HGCR), servant à augmenter la production laitière des vaches. Le médicament aurait pu s’infiltrer dans les produits laitiers canadiens et ainsi menacer la santé publique. Leurs efforts pour éviter que l’hormone de croissance bovine contamine l’approvisionnement en lait du Canada ont finalement porté fruit, mais au prix d’un grand sacrifice personnel et professionnel.

« Chaque fois que vous buvez un verre de lait, vous devriez remercier Margaret Haydon, Gérard Lambert et Shiv Chopra, qui ont pris la peine de vérifier qu’il ne contient pas de médicaments nocifs », estime Debi Daviau, présidente de l’IPFPC. « Mais qu’est-il arrivé à ces scientifiques pour les récompenser d’avoir protégé la salubrité de vos aliments? Ils ont été congédiés. Le gouvernement a traîné leur réputation et leur carrière dans la boue. C’est simplement scandaleux et on ne peut pas permettre que ça se reproduise. »

Après avoir passé des années devant les tribunaux administratifs, Mme Haydon a eu gain de cause devant la Commission des relations de travail et de l’emploi dans la fonction publique fédérale. Toutefois, la Commission a limité le remboursement des salaires perdus à une période de 10 mois et demi seulement.

« L’indemnisation accordée par le tribunal est injuste et ne suffit pas à dissuader les futurs gouvernements d’exercer des représailles contre les professionnels de la fonction publique qui disent la vérité à ceux qui sont au pouvoir », d’ajouter Mme Daviau. « Non seulement allons-nous continuer à nous battre pour que Mme Haydon obtienne une compensation équitable, mais nous allons aussi tout faire pour améliorer la Loi sur la protection des fonctionnaires divulgateurs d’actes répréhensibles afin de protéger les dénonciateurs comme l’ensemble de la population. »L’Institut professionnel de la fonction publique du Canada représente quelque 60 000 fonctionnaires professionnels un peu partout au Canada.

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Communiqué de presse – Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada

Le 13 juin 2019 – Ottawa (Ontario)

Le gouvernement du Canada et des syndicats de la fonction publique parviennent à une entente pour indemniser les employés fédéraux touchés par le système de paye Phénix

Aujourd’hui, le gouvernement du Canada et 15 syndicats de la fonction publique ont conclu une entente pour indemniser plus de 146 000 employés, actuels et anciens, qui ont peut-être été touchés par le système de paye Phénix.

Cette entente, d’abord annoncée le mois dernier sous la forme d’une entente de principe, a été élaborée conjointement par les syndicats et le gouvernement fédéral et prévoit une indemnité pour les exercices 2016-2017 à 2019-2020. Elle comprend une disposition ponctuelle pouvant aller jusqu’à 5 jours maximum de congé annuel supplémentaires pour les employés et un paiement de ces congés dans le cas des anciens employés et de la succession des employés décédés qui font une demande d’indemnisation.

Une indemnité supplémentaire, évaluée au cas par cas, sera offerte aux personnes qui ont éprouvé de graves difficultés personnelles ou financières en raison de Phénix et à celles qui ont raté des occasions de gagner des intérêts sur des comptes d’épargne ou dans le cadre d’autres investissements financiers et investissements en capital. Les réclamations seront aussi acceptées pour le remboursement des congés de maladie pris, entre autres, en raison des problèmes de paye liés à Phénix.

Cette entente s’applique aux employés, aux anciens employés et à la succession des employés décédés représentés par un agent négociateur de l’administration publique centrale. Le gouvernement est disposé à inclure à tout moment dans cette entente les employés représentés par l’Alliance de la fonction publique du Canada (AFPC), si le syndicat accepte cette offre.

Les organismes distincts devraient conclure des ententes semblables sous peu avec leurs syndicats.

Les employés peuvent s’attendre à ce qu’un congé annuel supplémentaire d’au plus 4 jours couvrant les exercices 2016-2017, 2017-2018 et 2018-2019 soit automatiquement ajouté à leurs soldes de congés dans les 150 jours suivant la signature de l’entente. De plus, les employés recevront un crédit de congés annuels allant jusqu’à 1 jour pour l’exercice 2019-2020. Il sera ajouté dans les 150 jours suivant le 31 mars 2020.

Au cours des prochains mois, d’autres renseignements seront communiqués quant au moment où les employés, les anciens employés et la succession des employés décédés pourront soumettre une demande d’indemnisation concernant l’indemnité supplémentaire dont il est question dans cette entente. Le gouvernement souhaite simplifier le plus possible ce processus en collaboration avec les agents négociateurs.

Citations

« Le gouvernement du Canada s’est engagé à rétablir et à maintenir une relation respectueuse avec la fonction publique de calibre mondial du Canada. Pour ce faire, il doit notamment indemniser les employés de façon juste et pratique pour les désagréments que leur a causés le système de paye Phénix. Les fonctionnaires du Canada méritent d’être rémunérés correctement pour leur travail important, et nous continuons de prendre des mesures sur tous les fronts pour régler les problèmes de paye. »

-       L’honorable Joyce Murray, présidente du Conseil du Trésor et ministre du Gouvernement numérique

« Le sous-comité du CCSP sur les dommages causés par Phénix a travaillé avec diligence au cours des 2 dernières années pour trouver un cadre juste et pratique permettant de remédier à différents dommages subis par des centaines de milliers de personnes. Le fait de reconnaître les dommages ne diminue en rien le droit des travailleurs de recevoir ce qui leur est dû ni ne répare le système de paye Phénix; c’est néanmoins une reconnaissance de perte, et je suis heureuse que ce règlement soit maintenant entériné par le gouvernement et la majorité des syndicats de la fonction publique fédérale. »

-       Ursula Hendel, présidente de l’Association des juristes de justice

« Même s’ils n’étaient pas payés correctement, nos membres sont venus travailler chaque jour et ont donné le meilleur d’eux-mêmes pour répondre aux besoins du public. Nous ne pouvons effacer les pertes et les souffrances que nos fonctionnaires dévoués ont subies à cause de Phénix. Les syndicats ont travaillé d’arrache-pied pour obtenir une entente équitable, mais cela en valait la peine, car avec les engagements et les indemnisations négociés dans l’entente, le Conseil du Trésor a fait un grand pas en avant. »

-       Debi Daviau, présidente de l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada

« Nous sommes ravis d’avoir conclu une entente et de pouvoir maintenant passer à autre chose. Il reste encore beaucoup de travail à faire pour stabiliser Phénix et s’assurer que nos membres reçoivent toutes les sommes qui leur sont dues. Cependant, grâce à la ratification de l’entente, nos membres commenceront à recevoir une indemnisation pour les dommages qu’ils ont subis. »

-       Dany Richard, président de l’Association canadienne des agents financiers

Faits en bref

Les syndicats de la fonction publique suivants ont signé cette entente :

  • l’Association canadienne des agents financiers,
  • l’Association canadienne des employés professionnels,
  • l’Association des chefs d’équipe des chantiers maritimes du gouvernement fédéral,
  • l’Association des juristes de justice,
  • l’Association des pilotes fédéraux du Canada,
  • l’Association des professeurs(es) des collèges militaires du Canada,
  • l’Association professionnelle des agents du Service extérieur,
  • le Conseil des métiers et du travail des chantiers maritimes du gouvernement fédéral (est),
  • le Conseil des métiers et du travail des chantiers maritimes du gouvernement fédéral (ouest),
  • la Fraternité internationale des ouvriers en électricité,
  • la Guilde de la marine marchande du Canada,
  • l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada,
  • le Syndicat canadien de la fonction publique 104,
  • le Syndicat des agents correctionnels du Canada et Unifor

La présidente de l’Institut Debi Daviau s’est jointe aux représentants du Conseil du Trésor pour annoncer aujourd’hui les prochaines étapes de ce long périple pour remplacer le système de paye Phénix. Et le choix de fournisseurs est un pas en avant qui est très encourageant.

Des membres de l’IPFPC et Debi Daviau elle-même font partie intégrante du processus de remplacement du système de paye et le Conseil du Trésor continuera de les consulter pour les activités d’expérimentation et d’essai.  Il est essentiel d’être vigilants et de s’assurer que ce processus demeure sur la bonne voie.

Debi Daviau at the press conference

Les détails dans le communiqué de presse qui suit :

Le gouvernement du Canada choisit 3 fournisseurs pour faire progresser la solution de la prochaine génération

Le 12 juin 2019 – Ottawa (Ontario) – Secrétariat du Conseil du Trésor

Les fonctionnaires du Canada travaillent fort et ils doivent être payés correctement et à temps. Le gouvernement du Canada s’engage à donner satisfaction à ses employés.

Aujourd’hui, le gouvernement a franchi une autre étape importante dans ses efforts continus visant à remplacer système de paye Phénix. Au terme d’un processus d’approvisionnement novateur et souple qui se veut un modèle de changement technologique transformateur, le gouvernement a choisi Ceridian, SAP et Workday comme fournisseurs qualifiés. Ces fournisseurs travailleront maintenant avec le gouvernement pour déterminer la voie à suivre pour la solution de la prochaine génération qui remplacera Phénix.  

Au cours de la dernière année, le gouvernement a demandé aux fournisseurs de démontrer leurs capacités au moyen d’une série de 3 étapes (ou points de contrôle) de plus en plus complexes. Tout au long du processus, le gouvernement a collaboré étroitement avec les agents négociateurs, les fournisseurs de technologies et, bien sûr, les fonctionnaires. De janvier à avril, des expositions des utilisateurs ont eu lieu partout au pays, en personne et en ligne, pour recueillir les commentaires de milliers d’employés sur les caractéristiques potentielles d’un nouveau système et leur permettre de donner une rétroaction.

Les agents négociateurs, et notamment l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada, qui représente les professionnels des TI du gouvernement, ont participé étroitement tout au long du processus et le gouvernement est déterminé à continuer de travailler avec eux au cours des prochaines étapes du projet.

La prochaine étape consiste à établir des partenariats avec l’un ou plusieurs des fournisseurs à concevoir des projets pilotes et pour les mettre en œuvre, afin de mettre à l’essai des solutions en fonction de la complexité réelle des besoins du gouvernement fédéral en RH et en paye. Le gouvernement continuera de collaborer avec les employés et les agents négociateurs de façon ouverte et transparente, afin que la nouvelle solution réponde aux besoins d’une fonction publique moderne.

Citation

« Nous avons tiré des leçons du passé et avons radicalement changé notre façon d’élaborer une solution de RH et de paye moderne, conviviale et accessible sur les appareils mobiles. Nous investissons le temps et les ressources nécessaires pour nous assurer que la solution répond aux besoins de nos employés. Notre fonction publique de calibre mondial ne mérite rien de moins. »

  • L’honorable Joyce Murray, présidente du Conseil du Trésor et ministre du Gouvernement numérique

« Notre gouvernement est déterminé à trouver un système qui répond aux besoins des employés, de la manière la plus efficace et la plus rentable possible. Pour atteindre cet objectif, nous adoptons une approche d’approvisionnement souple qui prévoit une collaboration continue avec l’industrie, les ministères gouvernementaux, les syndicats et les employés à chaque étape du processus. »

  • Steven MacKinnon, Secrétaire parlementaire de la ministre des Services publics et de l’Approvisionnement et de l'Accessibilité

« Il s’agit d’un autre pas dans la bonne direction dans le long processus pour mettre en place un nouveau système de paye fiable. Le processus de consultation a été productif, et nos membres continueront de participer aux projets pilotes et aux mises à l’essai en cours. Je continuerai de m’assurer que les travaux visant à remplacer Phénix restent sur la bonne voie et demeurent une priorité. »

  • Debi Daviau, Présidente de l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada

Liens connexes

Ottawa, le 28 mai 2019 - À l’issue de longues négociations avec le Conseil du Trésor, l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC) a conclu une entente prévoyant entre autres une augmentation salariale de 7 % sur quatre ans.

« Nos membres donnent le meilleur d’eux-mêmes au Canada et à leurs familles. Nous avons entamé ces négociations afin de conclure une entente qui reconnaît ce fait et le fait valoir », déclare Debi Daviau, présidente de l'IPFPC. « Non seulement avons-nous fait des progrès au chapitre du congé parental, mais nous avons aussi obtenu des augmentations salariales qui cadrent avec l’augmentation du coût de la vie. Je n’ai aucun doute que cette entente améliorera la vie de nos membres ».

L’entente prévoit également 10 jours de congé payés pour les membres survivants de violence familiale — un gain historique! « Nous voulons nous assurer que le milieu de travail n’est pas un obstacle pour ces personnes qui ont besoin d’aide et de soutien, et cette mesure est un pas important dans la bonne direction », précise la présidente Daviau.

Au chapitre du congé parental, l’IPFPC a réalisé d’autres gains : l’indemnité complémentaire s’appliquera à cinq semaines de plus et les indemnités sont désormais équitables pour les parents adoptifs.

Le syndicat a également convenu d’un libellé sur le harcèlement qui, pour la toute première fois dans l’histoire de la fonction publique canadienne, consacre le droit des travailleurs à un milieu de travail exempt de violence et de harcèlement.

Par ailleurs, l’entente garantit à l'IPFPC qu’il collaborera avec le Conseil du Trésor au processus de remplacement de Phénix, et prévoit des pénalités financières en cas de mise en œuvre tardive de l’entente ainsi que de la rémunération rétroactive.

« Nos membres étaient au premier plan de la lutte pour l’intégrité scientifique, l’équité fiscale, l’arrêt de la sous-traitance et le remplacement de Phénix. Aujourd’hui, nous faisons des avancées historiques pour mettre fin au harcèlement au travail et pour mettre en place des mesures de soutien en matière de violence familiale », selon la présidente. « Nos membres sont résolus, compétents et motivés, et c’est ainsi que nous obtenons des résultats ».

Toutes ces améliorations des conditions de travail font partie des ententes de principe que viennent de conclure les groupes professionnels Vérification, commerce et achat (AV), Groupe Vérification, finances et sciences (VFS), Sciences appliquées et examen des brevets (SP) de l’IPFPC. Elles s’appliqueront également à d’autres groupes de l’IPFPC dès que ceux-ci concluront des ententes à leurs tables de négociations.

L’Institut professionnel de la fonction publique du Canada représente quelque 60 000 fonctionnaires professionnels un peu partout au Canada.

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À la fin de la semaine passée, un sous-comité composé de représentants des syndicats de la fonction publique fédérale et de l’employeur a conclu une entente de principe visant à dédommager les travailleurs de la fonction publique des problèmes causés par le système de paie Phénix. Cette entente de principe a nécessité deux ans de négociations. Aujourd’hui, les syndicats soussignés ont le plaisir d’annoncer qu’ils ont signé cette entente.

Il importe de reconnaître que cette entente ne libère aucunement l’employeur de ses obligations de payer les sommes dues aux centaines de milliers de fonctionnaires qui continuent d’avoir des problèmes de rémunération. Elle n’élimine pas non plus l’obligation de l’employeur de stabiliser le système de paie actuel et de continuer à travailler pour trouver un système de remplacement le plus rapidement possible.

Toutefois, ce que fait cette entente, c’est :

  1. offrir une compensation immédiate à chaque fonctionnaire représenté par les syndicats concernés, et
  2. créer un processus dans le cadre duquel les coûts supplémentaires pourront être remboursés et des indemnités supplémentaires pourront être accordées aux personnes touchées par des erreurs de paie.

Plus précisément, cette entente :

  • prévoit comme point de départ deux (2) jours de congé annuel pour toute personne qui travaillait dans la fonction publique en 2016-2017 et un (1) jour de congé annuel supplémentaire pour toutes les personnes qui y ont travaillé en 2017-2018, 2018-2019 et 2019-2020, soit un total de cinq (5) jours pour les personnes employées dans la fonction publique depuis la mise en place de Phénix, peu importe si ou comment ils/elles ont été touché(e)s par Phénix;
    • Une journée de congé doit être égale à huit (8) heures par jour ou sept heures et demie (7,5) par jour lorsque la semaine normale de travail est de trente-sept virgule cinq (37,5) heures par semaine
  • établit un processus qui permet aux personnes qui ne travaillent plus dans la fonction publique mais qui y ont été employées au cours des périodes susmentionnées de demander un remboursement égal aux journées de congé auxquelles elles auraient droit;
  • prolonge le processus en place pour la demande de remboursement des dépenses engagées en raison des problèmes liés à Phénix;
  • crée un processus de demande de remboursement des coûts supplémentaires, engendrés notamment par les pertes subies par l’encaissement de placements en raison de problèmes de rémunération; les pertes associées aux cotisations différées à un REER; les frais associés aux paiements retardés d’indemnités de départ ou de pension, ou aux intérêts sur prêt, sur hypothèque, sur cartes de crédit ou à toutes autres formes de dettes;
  • prévoit le remboursement des journées de congé de maladie des membres qui ont dû en prendre à cause de Phénix;
  • prévoit le versement d’intérêts sur les paiements retardés d’indemnités de départ et de prestations de retraite ou sur les paies manquantes;
  • n’exclut pas la possibilité de versement de dommages-intérêts supplémentaires réclamés pour discrimination dans des situations telles que des congés de maternité, congés parentaux ou congés d’invalidité;
  • permet les réclamations liées aux conséquences de la perte de capacité professionnelle, de la perte d’habilitations de sécurité, de la faillite ou de répercussions importantes sur les cotes de crédit;
  • crée un processus pour les demandes d’indemnisation présentées en raison de problèmes d’angoisse, de traumatismes psychologiques ou d’autres difficultés personnelles.

Nous avons également obtenu un engagement de l’employeur selon lequel, si un agent négociateur obtient une indemnisation supplémentaire en dehors de la présente entente, tous les syndicats signataires recevront la même indemnisation.

Le fiasco actuel de Phénix est d’une ampleur sans précédent en ce qui concerne le tort causé aux employés de l’ensemble de la fonction publique. Même si aucun montant d’indemnisation ne pourra jamais fournir une réparation complète, nous sommes d’avis qu’en plus de l’engagement de l’employeur à régler totalement les problèmes de paie en suspens et des mesures prises précédemment pour atténuer l’impact des erreurs liées à la déclaration de revenus et des recouvrements des trop-payés, cette entente constitue une importante reconnaissance concrète de la frustration et de l’angoisse subies par chaque fonctionnaire.

De plus amples détails sur la mise en œuvre de l’entente, notamment les délais, seront communiqués au cours des prochaines semaines.

Jusqu’ici, ces syndicats ont signé l’entente; d'autres syndicats devraient signer dans les jours et les semaines à venir.

  • ACFO-ACAF
  • Association canadienne du contrôle du trafic aérien
  • Association des chefs d’équipe des chantiers maritimes du gouvernement fédéral
  • Association des employés du Conseil de recherches
  • Association des juristes de justice
  • Association des pilotes fédéraux du Canada
  • Association des professeurs(es) des collèges militaires du Canada
  • Association professionnelle des agents du Service extérieur
  • Conseil des métiers et du travail des chantiers maritimes du gouvernement fédéral (Est)
  • Conseil des métiers et du travail des chantiers maritimes du gouvernement fédéral (Ouest)
  • FIOE 2228
  • IPFPC
  • UNIFOR, Section locale 87-M