L'Institut professionnel de la fonction publique du Canada

Ottawa, le 28 mai 2019 - À l’issue de longues négociations avec le Conseil du Trésor, l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC) a conclu une entente prévoyant entre autres une augmentation salariale de 7 % sur quatre ans.

« Nos membres donnent le meilleur d’eux-mêmes au Canada et à leurs familles. Nous avons entamé ces négociations afin de conclure une entente qui reconnaît ce fait et le fait valoir », déclare Debi Daviau, présidente de l'IPFPC. « Non seulement avons-nous fait des progrès au chapitre du congé parental, mais nous avons aussi obtenu des augmentations salariales qui cadrent avec l’augmentation du coût de la vie. Je n’ai aucun doute que cette entente améliorera la vie de nos membres ».

L’entente prévoit également 10 jours de congé payés pour les membres survivants de violence familiale — un gain historique! « Nous voulons nous assurer que le milieu de travail n’est pas un obstacle pour ces personnes qui ont besoin d’aide et de soutien, et cette mesure est un pas important dans la bonne direction », précise la présidente Daviau.

Au chapitre du congé parental, l’IPFPC a réalisé d’autres gains : l’indemnité complémentaire s’appliquera à cinq semaines de plus et les indemnités sont désormais équitables pour les parents adoptifs.

Le syndicat a également convenu d’un libellé sur le harcèlement qui, pour la toute première fois dans l’histoire de la fonction publique canadienne, consacre le droit des travailleurs à un milieu de travail exempt de violence et de harcèlement.

Par ailleurs, l’entente garantit à l'IPFPC qu’il collaborera avec le Conseil du Trésor au processus de remplacement de Phénix, et prévoit des pénalités financières en cas de mise en œuvre tardive de l’entente ainsi que de la rémunération rétroactive.

« Nos membres étaient au premier plan de la lutte pour l’intégrité scientifique, l’équité fiscale, l’arrêt de la sous-traitance et le remplacement de Phénix. Aujourd’hui, nous faisons des avancées historiques pour mettre fin au harcèlement au travail et pour mettre en place des mesures de soutien en matière de violence familiale », selon la présidente. « Nos membres sont résolus, compétents et motivés, et c’est ainsi que nous obtenons des résultats ».

Toutes ces améliorations des conditions de travail font partie des ententes de principe que viennent de conclure les groupes professionnels Vérification, commerce et achat (AV), Groupe Vérification, finances et sciences (VFS), Sciences appliquées et examen des brevets (SP) de l’IPFPC. Elles s’appliqueront également à d’autres groupes de l’IPFPC dès que ceux-ci concluront des ententes à leurs tables de négociations.

L’Institut professionnel de la fonction publique du Canada représente quelque 60 000 fonctionnaires professionnels un peu partout au Canada.

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À la fin de la semaine passée, un sous-comité composé de représentants des syndicats de la fonction publique fédérale et de l’employeur a conclu une entente de principe visant à dédommager les travailleurs de la fonction publique des problèmes causés par le système de paie Phénix. Cette entente de principe a nécessité deux ans de négociations. Aujourd’hui, les syndicats soussignés ont le plaisir d’annoncer qu’ils ont signé cette entente.

Il importe de reconnaître que cette entente ne libère aucunement l’employeur de ses obligations de payer les sommes dues aux centaines de milliers de fonctionnaires qui continuent d’avoir des problèmes de rémunération. Elle n’élimine pas non plus l’obligation de l’employeur de stabiliser le système de paie actuel et de continuer à travailler pour trouver un système de remplacement le plus rapidement possible.

Toutefois, ce que fait cette entente, c’est :

  1. offrir une compensation immédiate à chaque fonctionnaire représenté par les syndicats concernés, et
  2. créer un processus dans le cadre duquel les coûts supplémentaires pourront être remboursés et des indemnités supplémentaires pourront être accordées aux personnes touchées par des erreurs de paie.

Plus précisément, cette entente :

  • prévoit comme point de départ deux (2) jours de congé annuel pour toute personne qui travaillait dans la fonction publique en 2016-2017 et un (1) jour de congé annuel supplémentaire pour toutes les personnes qui y ont travaillé en 2017-2018, 2018-2019 et 2019-2020, soit un total de cinq (5) jours pour les personnes employées dans la fonction publique depuis la mise en place de Phénix, peu importe si ou comment ils/elles ont été touché(e)s par Phénix;
    • Une journée de congé doit être égale à huit (8) heures par jour ou sept heures et demie (7,5) par jour lorsque la semaine normale de travail est de trente-sept virgule cinq (37,5) heures par semaine
  • établit un processus qui permet aux personnes qui ne travaillent plus dans la fonction publique mais qui y ont été employées au cours des périodes susmentionnées de demander un remboursement égal aux journées de congé auxquelles elles auraient droit;
  • prolonge le processus en place pour la demande de remboursement des dépenses engagées en raison des problèmes liés à Phénix;
  • crée un processus de demande de remboursement des coûts supplémentaires, engendrés notamment par les pertes subies par l’encaissement de placements en raison de problèmes de rémunération; les pertes associées aux cotisations différées à un REER; les frais associés aux paiements retardés d’indemnités de départ ou de pension, ou aux intérêts sur prêt, sur hypothèque, sur cartes de crédit ou à toutes autres formes de dettes;
  • prévoit le remboursement des journées de congé de maladie des membres qui ont dû en prendre à cause de Phénix;
  • prévoit le versement d’intérêts sur les paiements retardés d’indemnités de départ et de prestations de retraite ou sur les paies manquantes;
  • n’exclut pas la possibilité de versement de dommages-intérêts supplémentaires réclamés pour discrimination dans des situations telles que des congés de maternité, congés parentaux ou congés d’invalidité;
  • permet les réclamations liées aux conséquences de la perte de capacité professionnelle, de la perte d’habilitations de sécurité, de la faillite ou de répercussions importantes sur les cotes de crédit;
  • crée un processus pour les demandes d’indemnisation présentées en raison de problèmes d’angoisse, de traumatismes psychologiques ou d’autres difficultés personnelles.

Nous avons également obtenu un engagement de l’employeur selon lequel, si un agent négociateur obtient une indemnisation supplémentaire en dehors de la présente entente, tous les syndicats signataires recevront la même indemnisation.

Le fiasco actuel de Phénix est d’une ampleur sans précédent en ce qui concerne le tort causé aux employés de l’ensemble de la fonction publique. Même si aucun montant d’indemnisation ne pourra jamais fournir une réparation complète, nous sommes d’avis qu’en plus de l’engagement de l’employeur à régler totalement les problèmes de paie en suspens et des mesures prises précédemment pour atténuer l’impact des erreurs liées à la déclaration de revenus et des recouvrements des trop-payés, cette entente constitue une importante reconnaissance concrète de la frustration et de l’angoisse subies par chaque fonctionnaire.

De plus amples détails sur la mise en œuvre de l’entente, notamment les délais, seront communiqués au cours des prochaines semaines.

Jusqu’ici, ces syndicats ont signé l’entente; d'autres syndicats devraient signer dans les jours et les semaines à venir.

  • ACFO-ACAF
  • Association canadienne du contrôle du trafic aérien
  • Association des chefs d’équipe des chantiers maritimes du gouvernement fédéral
  • Association des employés du Conseil de recherches
  • Association des juristes de justice
  • Association des pilotes fédéraux du Canada
  • Association des professeurs(es) des collèges militaires du Canada
  • Association professionnelle des agents du Service extérieur
  • Conseil des métiers et du travail des chantiers maritimes du gouvernement fédéral (Est)
  • Conseil des métiers et du travail des chantiers maritimes du gouvernement fédéral (Ouest)
  • FIOE 2228
  • IPFPC
  • UNIFOR, Section locale 87-M

OTTAWA, le 19 mars 2019 -- Selon l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC), le budget fédéral 2019 consacre des sommes considérables au règlement des problèmes du système de paye Phénix, mais ne prévoit aucun nouvel investissement dans le système qui le remplacera.

« Malgré l’engagement du gouvernement à remplacer Phénix, son budget ne contient pas le financement permettant la réalisation de ce projet sans délai, ce qui déçoit beaucoup nos membres, selon Debi Daviau, présidente de l’IPFPC. Les fonds servant à aider les employés à régler leurs problèmes de paye sont les bienvenus, mais ils ne peuvent les aider qu’à court terme à faire face à ce qui reste une crise qui perdure depuis trois ans. Nos membres doivent savoir qu’il y a de la lumière au bout de ce tunnel cauchemardesque. Le gouvernement continue de payer pour les erreurs du passé plutôt que d’investir dans une solution pour l’avenir ».

Dans son dernier budget avant les élections de l’automne, le gouvernement fédéral a failli à sa tâche de rétablir la fonction publique à des niveaux qui assureraient l’équité fiscale et d’investir suffisamment dans la science publique.

Même si le budget comporte un investissement annuel supplémentaire de 77 M$ dans l’Agence du revenu du Canada (ARC), notamment pour lutter contre l’évasion fiscale internationale et les stratagèmes d’évitement fiscal sophistiqués, le budget de l’ARC demeure inférieur de près de 500 M$ à celui de 2012. « Cet investissement budgétaire ne suffira pas à améliorer la formation et les outils technologiques dont les vérificateurs de l’ARC ont instamment besoin pour attraper les fraudeurs fiscaux à l’étranger et assurer l’équité fiscale », soutient la présidente Daviau.

Par ailleurs, le gouvernement mérite des éloges pour avoir rétabli en trois ans les 1500 postes de scientifiques, d’ingénieurs et de chercheurs fédéraux abolis par le gouvernement précédent à la suite de compressions budgétaires, mais ses dépenses réelles – en particulier en R et D publique – sont aujourd’hui plus faibles qu’elles ne l’étaient sous le gouvernement Harper. « Le Canada doit multiplier et non diminuer ses programmes fédéraux de science publique; nous nous déçus que ce budget fasse si peu pour la R et D publique », se désole Mme Daviau.

Au vu des négociations collectives en cours, de l’impact continu de Phénix sur de nombreux fonctionnaires et des répercussions des compressions budgétaires de l’ère Harper, le gouvernement doit faire mieux pour remettre au cœur de ses priorités la fonction publique et les revendications de nos membres sur la protection renforcée de la paye, l’amélioration des congés familiaux et le renforcement des politiques anti-harcèlement au travail. En somme, ce budget laisse beaucoup à désirer.

L’Institut professionnel de la fonction publique du Canada représente quelque 60 000 professionnels du secteur public d’un océan à l’autre. La plupart travaillent au gouvernement fédéral.

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Renseignements : Johanne Fillion, 613-228-6310, poste 4953 (bureau), ou 613-883-4900 (cell.), jfillion@pipsc.ca.

 

 

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OTTAWA, le 25 février 2019 – L’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC) tient une Semaine nationale d’action pour souligner le troisième anniversaire de l’échec du système de paye Phénix. Cette semaine, les membres et les dirigeants du syndicat organisent des activités partout au pays.

Les problèmes de Phénix ont durement touché nos membres. Le gouvernement fédéral doit veiller à ce que cela ne se reproduise jamais. L’Institut est déterminé à protéger le salaire de ses membres, tout simplement parce qu’ils le méritent bien; c’est pourquoi il fait valoir cette question à la table de négociation en vue de négocier un libellé qui assure cette protection et qui garantit que l’échec de Phénix ne se reproduira pas.

« Nous tenons à enchâsser la protection des salaires dans nos nouvelles conventions collectives, et nous nous attendons à ce que l’employeur finance adéquatement la mise en œuvre rapide et efficace du nouveau système de rémunération », déclare Debi Daviau, présidente de l’IPFPC. « Après tout ce que Phénix a fait vivre aux fonctionnaires, je serais très surprise que le gouvernement fédéral ne respecte pas ses engagements. »

L’IPFPC livre un message clair comme quoi l’échec de Phénix a un visage personnel — celui de ses membres. Et ces membres sont encore obligés d’essayer de s’y retrouver dans un système défaillant pour comprendre leurs talons de paye, leurs arriérés de salaire et leurs plans de remboursement, pour obtenir des promotions, pour changer d’emploi ou même pour prendre un congé de maladie.

L’Institut multiplie les actions sur tous les fronts : il organise ses membres en milieu de travail, fait pression à la table de négociation et établit des attentes claires à l’égard du budget fédéral. « Nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir; nos membres tiennent vraiment à ce que le gouvernement fédéral prenne des mesures concrètes », a déclaré la présidente Daviau. « Nous travaillons d’arrache-pied, et nous voulons que l’employeur fasse mieux. »

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Ottawa, le 21 février 2019 — Rapport de l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC) : Selon les résultats d’un sondage d’Environics Research et d’un autre mené auprès des fiscalistes de l’Agence du revenu du Canada (ARC), le gouvernement fédéral n’a pas à s’inquiéter de la réaction qu’auraient les consommateurs s’il décidait de percevoir une taxe de vente sur les comptes de Netflix au Canada.

À la question de savoir s’il faut assujettir « les entreprises comme Netflix, Google, Amazon et Uber au régime fiscal canadien pour les activités qu’elles mènent au Canada », presque huit Canadiens sur dix (77 %) se sont dit d’accord et, de ce nombre, 54 % ont déclaré être entièrement d’accord. Les spécialistes de l’ARC étaient encore plus nombreux à être d’accord, avec près de neuf sur dix (87 %). De ce nombre, près de sept sur dix (67 %) se sont même dit être entièrement d’accord.

« De toute évidence, la population canadienne, y compris nos propres membres de l’ARC, estime qu’il serait juste et normal d’assujettir au régime fiscal canadien les multinationales du commerce en ligne qui font des affaires au Canada », de déclarer la présidente de l’Institut Debi Daviau. « Il est d’ailleurs grand temps que ça se fasse, et nous espérons que le prochain budget fédéral comportera des mesures en ce sens. »

Ces constatations sont issues du troisième et dernier rapport sur l’équité fiscale publié par l’IPFPC à la suite des deux sondages. Outre l’impôt et la taxe de vente pour les entreprises de commerce en ligne, le rapport traite des moyens employés par certaines sociétés pour éviter l’impôt, et comporte les recommandations suivantes :

  • Il faut créer le registre des « bénéficiaires effectifs » et le rendre public afin de freiner le recours à des sociétés prête-nom pour acheminer les recettes générées dans un pays vers un autre pays qui sert de paradis fiscal (le Canada est particulièrement vulnérable à cette pratique que l’on appelle « blanchiment à la neige »).
  • Il faut mettre un terme au « transfert des bénéfices » – c’est-à-dire la répartition de manière stratégique des bénéfices de l’entreprise d’un pays à un autre afin de minimiser voir à éliminer l’impôt à verser – une pratique à laquelle le Canada et d’autres pays membres de l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) souhaitent mettre un terme (même si trop lentement).

Plus de sept fiscalistes de l’ARC sur dix (75 %) ayant répondu au sondage estiment que les gouvernements fédéral et provinciaux devraient exiger que les sociétés divulguent leurs relations de « propriété effective ». De même, plus des deux tiers (71 %) jugent que les règles canadiennes régissant la création de sociétés ou l’ouverture de comptes à l’étranger sont trop laxistes et devraient faire l’objet d’une réforme.

Environics Research a mené son sondage d’opinion publique (commandé par l’IPFPC) par téléphone auprès de 1000 Canadiens entre le 3 et le 8 juillet 2018. La marge d’erreur des résultats est de ± 3,2 %, 19 fois sur 20.

Une invitation à remplir le Sondage sur l’intégrité professionnelle, la satisfaction au travail et l’équité fiscale a été transmise à 11 599 membres du groupe Vérification, finances et sciences (VFS) de l’ARC entre le 20 février et le 6 mars 2018. De ce nombre, 2 170 personnes (18,7 %) ont répondu au questionnaire.

La version intégrale du rapport sur les résultats du sondage, intitulé Jeu de coquilles vides – Paradis fiscaux, échappatoires fiscales et coupes dans les dépenses publiques fédérales : l’équité fiscale à la dérive, se trouve ici.

L’Institut professionnel de la fonction publique du Canada représente environ 60 000 professionnels de la fonction publique partout au Canada, dont près de 12 000 vérificateurs, gestionnaires, juricomptables et autres fiscalistes employés à l’ARC.

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Renseignements : Johanne Fillion, 613-228-6310, poste 4953, 613-883-4900 (cellulaire), jfillion@pipsc.ca

 

 

 

Ottawa, le 5 février 2019 – Des représentants de l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC) seront sur la Colline du Parlement aujourd’hui pour rencontrer les parlementaires canadiens et discuter avec eux de questions d’une importance cruciale pour la prestation des services publics : le rétablissement de la science publique canadienne, la réduction du recours excessif à la sous-traitance des services gouvernementaux, la protection de l’intégrité de notre régime fiscal et le remplacement du désastreux système de paye Phénix.

 

Sous la direction de la présidente Debi Daviau, les membres de l’Institut rencontreront des douzaines de députés et de sénateurs afin de défendre les services publics et les professionnels qui en sont responsables.

 

« La fonction publique du Canada est la meilleure du monde, a déclaré la présidente Daviau. Pourtant, son fonctionnement subit des contraintes qui en limitent la capacité de bien servir les Canadiens. La sous-traitance de tâches qui seraient mieux accomplies par les fonctionnaires, l’incapacité de verser leur salaire à temps ou même de les payer, le manque de ressources indispensables au débusquement des fraudeurs de l’impôt et la nécessité d’accroître la recherche publique constituent des sources de préoccupation pour nos membres. Voilà l’objet de nos propos avec les députés et les sénateurs aujourd’hui. »

 

Les représentants de l’Institut demanderont au gouvernement de trouver un système fonctionnel pour remplacer Phénix, de réinvestir dans l’Agence du revenu du Canada, d’accroître le financement en recherche et en développement au fédéral et de ramener les dépenses en sous-traitance au niveau de 2005-2006, chose promise durant la dernière campagne électorale.

 

« Nous sommes sur la Colline aujourd’hui pour rappeler aux parlementaires le rôle socioéconomique joué par la fonction publique au Canada. Nous devons leur rappeler qu’il faut doter les fonctionnaires des outils nécessaires pour continuer de bien servir la population canadienne », de conclure la présidente Daviau.

 

L’Institut professionnel de la fonction publique du Canada représente quelque 60 000 professionnels de la fonction publique du Canada.

 

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Ottawa, le 4 février 2019 – Des membres de l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC) seront sur la Colline du Parlement demain pour rencontrer les parlementaires canadiens et discuter avec eux de questions d’une importance cruciale pour la prestation des services publics : le rétablissement de la science publique canadienne, la réduction du recours excessif à la sous-traitance des services gouvernementaux, la protection de l’intégrité de notre régime fiscal et le remplacement du désastreux système de paye Phénix.

 

QUOI : L’IPFPC sur la Colline

 

QUAND : Le mardi 5 février 2019, de 9 h à 17 h

 

OÙ : La Colline du Parlement, Ottawa

 

QUI :   Debi Daviau, présidente de l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada, et d’autres hauts représentants de l’Institut

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Source :  Johanne Fillion, 613-228-6310, poste 4953, ou 613-883-4900 (cellulaire), jfillion@pipsc.ca

 

Ottawa, le 5 novembre 2018 – Les membres de l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC) ont mis fin le 3 novembre à leur assemblée générale annuelle et à plusieurs semaines de scrutin en annonçant la réélection de Debi Daviau au poste de présidente de l’Institut pour un autre mandat de trois ans.

Debi Daviau avait été élue présidente pour la première fois en 2013 pour un mandat de deux ans, puis une deuxième fois en 2015 pour un mandat de trois ans à l’issue d’une grande lutte sur la place publique au nom des scientifiques, des spécialistes de l’informatique et des vérificateurs fédéraux.  

Les membres de l’Institut ont également élu 14 membres au Conseil d’administration, soit :

Stéphane Aubry, vice-président à temps plein 
Norma Domey, vice-présidente à temps plein

Gary Corbett, vice-président à temps partiel 
Steve Hindle, vice-président à temps partiel 

Robert MacDonald, directeur régional de la C.-B. et du Yukon (élu par acclamation)

Nancy McCune, directrice régionale des Prairies et des Territoires du Nord-Ouest (élue par acclamation)

Peter Gilkinson, directeur régional de l’Ontario

Jennifer Carr, directrice de la Région de la capitale nationale 
Jennie Esnard, directrice de la Région de la capitale nationale 
Waheed Khan, directeur de la Région de la capitale nationale 
Dave Sutherland, directeur de la Région de la capitale nationale

Yvon C. Brodeur, directeur régional du Québec

Kimberley Skanes, directrice régionale de l’Atlantique

Chris Roach, directeur du Conseil consultatif

Le mandat de chaque membre du Conseil d’administration commencera le 1er janvier 2019 pour se terminer le 31 décembre 2021.

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L’Institut professionnel de la fonction publique du Canada représente quelque 55 000 professionnels du secteur public canadien. 

OTTAWA, le 28 septembre 2018 — Alors que le Comité fédéral des finances se prépare aux audiences publiques pancanadiennes sur le budget de l’an prochain, l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC) publie une fiche d’information démontrant que 72 % des Canadiens conviennent que « dans le prochain budget fédéral, le financement des programmes scientifiques du gouvernement fédéral devrait être rétabli à ce qu’il était en 2011 ». Cette constatation d’Environics Research est importante étant donné que le financement global pour la science fédérale est en fait plus bas aujourd’hui qu’il ne l’était sous le gouvernement Harper, notamment en recherche et développement (R et D).

Bien que les chiffres de Statistique Canada indiquent que le financement global des activités scientifiques du gouvernement a augmenté de 10,4 milliards de dollars en 2015-2016 à 11,3 milliards de dollars en 2018-2019, les dépenses réelles devraient être inférieures de 112 millions de dollars en 2018-2019 à celles de 2014-2015.

Pire encore, les dépenses en R et D effectuées par les scientifiques du gouvernement ont diminué de 891 millions de dollars par rapport à 2010-2011 sous le gouvernement Harper.

Alors qu’une partie du financement scientifique a été transféré au secteur privé pour encourager l’innovation, la R et D effectuée par les scientifiques fédéraux a fortement diminué.

« La force du réseau de R et D au Canada dépend d’une présence solide du gouvernement fédéral », selon la présidente de l’IPFPC, Debi Daviau. « Nous ne pouvons pas compter seulement sur le secteur privé pour obtenir les innovations nécessaires. Souvent, les innovations dont nous avons le plus besoin, par exemple, de meilleures prévisions météorologiques, des cultures plus résistantes, une meilleure surveillance de la pollution, sont le fruit de la R et D dans des secteurs relevant directement de la responsabilité du gouvernement fédéral, et c’est pourquoi nous demandons un financement accru dans le budget de l’an prochain. »

Les chiffres de StatCan renforcent les constatations d’un sondage de 2017 mené auprès des scientifiques fédéraux, selon lesquelles plus de la moitié (58 %) des scientifiques croient que leur ministère ne dispose pas des ressources suffisantes pour s’acquitter de son mandat. Le problème est particulièrement prononcé à l’Agence spatiale canadienne (79 %), à Ressources naturelles Canada (64 %) et même à Environnement et Changement climatique Canada, où 60 % des scientifiques ne croient pas que leur ministère dispose des ressources suffisantes.

Environics Research a mené son sondage d’opinion publique (commandé par l’IPFPC) par téléphone auprès de 1000 Canadiens entre le 3 et le 8 juillet 2018. Sa marge d’erreur est de ± 3,2 %, 19 fois sur 20.

Une invitation à participer au sondage en ligne préparé par Environics Research et destiné aux scientifiques fédéraux a été envoyée à 16 377 scientifiques, chercheurs et ingénieurs dans plus de 40 ministères et organismes fédéraux. De ce nombre, 3025 (18,5 %) ont répondu entre le 29 mai et le 27 juin 2017. La marge d’erreur des résultats du sondage est de ± 1,8 %, 19 fois sur 20. 

L’Institut professionnel de la fonction publique du Canada représente 55 000 professionnels du secteur public du Canada, dont quelque 16 000 scientifiques, ingénieurs et chercheurs, la plupart à l’emploi du gouvernement fédéral.

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Johanne Fillion, 613-228-6310, poste 4953, ou 613-883-4900 (cell.), jfillion@pipsc.ca

 

 

 

 

 

La Canadian Alliance of Nuclear Workers (CANW), dont fait partie l’Institut, a publié ce communiqué de presse plus tôt aujourd’hui :

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Les travailleurs de l’industrie nucléaire pressent le gouvernement de résoudre la crise des pensions et de protéger un secteur d’activité vital

CHALK RIVER (Ontario) – Le 21 septembre 2018 - La Canadian Alliance of Nuclear Workers (CANW) appelle le gouvernement du Canada à mettre un terme à l’incertitude pesant sur les fonctionnaires du secteur nucléaire en réinstaurant leur droit de cotiser au Régime de retraite de la fonction publique (RRFP).

En septembre 2015, le personnel des installations nucléaires du Canada a reçu l’avis qu’il ne pourrait plus cotiser au RRFP à compter de 2018.

Le gouvernement fédéral a laissé passer la période de transition sans broncher. Soulignons que les fonctionnaires de l’industrie nucléaire du Canada occupent une place prépondérante dans le secteur énergétique et devraient donc avoir droit aux mêmes avantages sociaux que leurs collègues.

Le gouvernement fédéral a tort de ne pas prêter attention à ces Canadiens et Canadiennes travaillants. S’il ne réinstaure pas leur droit de cotiser au RRFP, il aura du mal à attirer du sang neuf pour poursuivre ses activités dans ses installations nucléaires. Il y aura un exode des cerveaux, qui empêchera les Laboratoires Nucléaires Canadiens de respecter leurs engagements auprès du gouvernement fédéral.

La CANW estime que le gouvernement doit s’asseoir avec le personnel et le syndicat pour trouver une solution.

Pour information :

Steven Schumann et Matt Wayland
Coprésidents, CANW
Tél. : 613-325-6433 et 647-465-6167