L'Institut professionnel de la fonction publique du Canada

La Canadian Alliance of Nuclear Workers (CANW), dont fait partie l’Institut, a publié ce communiqué de presse plus tôt aujourd’hui :

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Les travailleurs de l’industrie nucléaire pressent le gouvernement de résoudre la crise des pensions et de protéger un secteur d’activité vital

CHALK RIVER (Ontario) – Le 21 septembre 2018 - La Canadian Alliance of Nuclear Workers (CANW) appelle le gouvernement du Canada à mettre un terme à l’incertitude pesant sur les fonctionnaires du secteur nucléaire en réinstaurant leur droit de cotiser au Régime de retraite de la fonction publique (RRFP).

En septembre 2015, le personnel des installations nucléaires du Canada a reçu l’avis qu’il ne pourrait plus cotiser au RRFP à compter de 2018.

Le gouvernement fédéral a laissé passer la période de transition sans broncher. Soulignons que les fonctionnaires de l’industrie nucléaire du Canada occupent une place prépondérante dans le secteur énergétique et devraient donc avoir droit aux mêmes avantages sociaux que leurs collègues.

Le gouvernement fédéral a tort de ne pas prêter attention à ces Canadiens et Canadiennes travaillants. S’il ne réinstaure pas leur droit de cotiser au RRFP, il aura du mal à attirer du sang neuf pour poursuivre ses activités dans ses installations nucléaires. Il y aura un exode des cerveaux, qui empêchera les Laboratoires Nucléaires Canadiens de respecter leurs engagements auprès du gouvernement fédéral.

La CANW estime que le gouvernement doit s’asseoir avec le personnel et le syndicat pour trouver une solution.

Pour information :

Steven Schumann et Matt Wayland
Coprésidents, CANW
Tél. : 613-325-6433 et 647-465-6167

OTTAWA, le 30 août 2018 – Combien de temps devrions-nous « raisonnablement attendre avant de bénéficier d’un nouveau système de paye »? Selon les résultats d’un récent sondage commandé par l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada à Environics Research, près de la moitié des Canadiens estiment que six mois seraient un « délai raisonnable ». Le taux d’impatience grimpe d’un coup à près de 9 personnes sur 10 (88 %) si l’on inclut les personnes qui trouvent qu’un délai raisonnable veut dire deux ans tout au plus.

Voilà une opinion dont devrait tenir compte le gouvernement à la veille de la fête du Travail. Qu’il se rappelle que Phénix donne toujours du fil à retordre à des dizaines de milliers de fonctionnaires à cause d’un chèque de paye trop maigre ou trop généreux ou, parfois même, jamais reçu.

« Nous attendons une solution depuis plus de deux ans déjà, souligne la présidente de l’Institut, Debi Daviau. Maintenant que le gouvernement s’est engagé à trouver un autre système de paye, il doit s’activer. Qu’il ne demande pas à nos membres d’attendre encore deux ans. »

« Nous sommes un solide partenaire capable d’aider le fédéral à trouver une solution rapidement. Nous le pousserons à procéder à des essais le plus rapidement possible », poursuit la présidente en faisant allusion au partenariat de travail annoncé en juin entre l’Institut et le gouvernement fédéral. Parmi les avenues possibles, pensons au Système administratif d’entreprise (SAE), un logiciel de ressources humaines et de traitement de la paye utilisé par l’Agence du revenu du Canada (ARC) et l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC). L’Institut est d’avis qu’il serait possible de le mettre à jour et d’en faire un système de paye complet.

Selon la présidente Daviau, « l’adaptation et la mise en ligne du SAE prendraient moins de temps que le délai (hypothétique) de mise en place du nouveau système proposé par le gouvernement fédéral. Et cela permettrait de retrancher du système de paye Phénix au moins 55 000 fonctionnaires de l’ARC et de l’ASFC et de commencer à leur verser plus rapidement leur paye à l’aide d’un système beaucoup plus fiable.   Le gouvernement doit accélérer le processus et mettre en œuvre un système viable sans délai. Nos membres n’en peuvent plus d’attendre. »

Environics Research a mené son sondage d’opinion publique par téléphone auprès de 1000 personnes entre le 3 et le 8 juillet 2018. Sa marge d’erreur est de ± 3,2 %, 19 fois sur 20.

L’Institut professionnel de la fonction publique du Canada représente quelque 55 000 professionnels du secteur public d’un bout à l’autre du Canada. La plupart travaillent au gouvernement fédéral.

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Renseignements :

Johanne Fillion, 613-228-6310, poste  4953, ou 613-883-4900 (cell.), jfillion@pipsc.ca

 

OTTAWA, le 17 août 2018 – Les personnes qui pensent que c’est plus facile pour les contribuables et les entreprises les plus riches d’échapper à l’impôt au Canada peuvent se fier à de nouvelles statistiques pour confirmer leurs dires. Tout près de neuf fiscalistes de l’Agence du revenu du Canada (ARC) sur dix se sont déclarés d’accord avec la question de l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada à savoir s’il « est plus facile pour les entreprises et les particuliers fortunés d’échapper ou d’éviter les responsabilités fiscales que pour les Canadiens moyens ». Ce pourcentage est encore plus élevé que le 79 % de la population canadienne interrogée qui s’est dite d’accord avec le même énoncé lors d’un sondage commandé par l’Institut à Environics Research.

En outre, seulement 16 % des fiscalistes estiment que l’ARC dispose des capacités voulues pour veiller à l’application équitable des lois fiscales partout au pays. Huit personnes sur dix (79 %) estiment que la formation et la technologie de l’ARC ne sont plus adaptées à la complexité des stratagèmes d’évitement fiscal. Pourtant, 84 % des spécialistes de l’impôt interrogés sont d’avis que l’ARC peut en faire plus pour augmenter ses revenus sans hausser l’impôt, simplement en faisant mieux respecter les lois fiscales en vigueur.

« Ces constatations font ressortir les difficultés qu’éprouvent nos membres à assurer l’équité du régime fiscal canadien devant le recours aux paradis fiscaux et les stratagèmes d’évitement fiscal », de souligner la présidente de l’Institut, Debi Daviau. « Bien que le gouvernement en place ait réinvesti des sommes considérables dans l’ARC depuis 2016, il reste toujours un écart de 500 millions de dollars dans le budget annuel de l’ARC par comparaison avec 2012. C’est un montant qui devrait s’ajouter au budget fédéral de l’an prochain afin de fournir au personnel professionnel de l’ARC la formation et les outils technologiques nécessaires et de renforcer les efforts pour assurer l’équité fiscale. »

Voici quelques-unes des autres conclusions du sondage :

  • 81 % des personnes interrogées estiment que les crédits d’impôt, les exonérations et les échappatoires fiscales profitent de façon disproportionnée aux entreprises et aux contribuables les plus riches du Canada comparativement à la classe moyenne du pays.
  • Trois quarts (75 %) des répondants s’entendent pour dire que les multinationales déplacent leurs bénéfices vers des régions à faible taux d’imposition, même lorsque leurs activités économiques y sont faibles, voire inexistantes.
  • Plus du tiers (37 %) convient que la restructuration organisationnelle survenue après les coupes budgétaires de 2012 a eu pour effet de cibler davantage la classe moyenne, les organismes de bienfaisance et les petites entreprises que les contribuables et les entreprises les plus riches.  
  • Presque la moitié (45 %) est d’accord pour dire que l’ingérence politique a compromis la capacité de l’ARC de réaliser son mandat.

Les invitations à remplir le Sondage sur l’intégrité professionnelle, la satisfaction au travail et l’équité fiscale ont été transmises à 11 599 membres du groupe Vérification, finances et sciences (VFS) de l’Agence du revenu du Canada entre le 20 février et le 6 mars 2018. De ce nombre, 2 170 personnes ont répondu au questionnaire (18,7 %). Le sondage d’opinion mené par Environics Research s’est effectué par téléphone auprès de 1000 Canadiennes et Canadiens entre le* 3 et le *8 juillet 2018. La marge d’erreur des résultats du sondage est de ± 3,2 %, 19 fois sur 20, ce qui permet de conclure à l’exactitude des résultats.

La version intégrale du rapport sur les résultats du sondage, intitulé Jeu de coquilles vides – Paradis fiscaux, échappatoires fiscales et coupes dans les dépenses publiques fédérales : l’équité fiscale à la dérive se trouve ici. Deux autres rapports détaillés sur les résultats du sondage paraîtront dans les prochains mois. L’un traitera des difficultés auxquelles se heurtent le plus souvent les spécialistes de l’impôt de l’ARC et l’autre, des changements possibles au régime fiscal canadien.

L’Institut professionnel de la fonction publique du Canada représente environ 55 000 professionnels de la fonction publique partout au Canada, dont près de 12 0000 membres qui travaillent en vérification, en gestion, en analyse comptable judiciaire et autres domaines spécialisés de l’impôt à l’ARC.

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Le 15 juin 2018 – Ottawa (Ontario) – Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada --  La Semaine nationale de la fonction publique est l’occasion de reconnaître la fonction publique de qualité supérieure du Canada. Celle-ci a été reconnue l’année dernière comme étant la plus efficace du monde selon l’index international d’efficacité de la fonction publique de l’Université d’Oxford et de l’Institute for Government du Royaume-Uni.

 

La fonction publique du Canada s’est mérité cette reconnaissance internationale malgré le fait qu’un grand nombre d’employés continuent d’éprouver des problèmes de paye importants suite à l’échec du système de paye Phénix.

 

Personne ne devrait avoir à s’inquiéter d’être rémunéré pour son travail. Ces problèmes de paye sont totalement inacceptables. Le gouvernement du Canada travaille sur des solutions en vue de stabiliser le système de paye actuel le plus rapidement possible et d’élaborer des options pour le prochain système.

 

La présidente de l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC), Debi Daviau, et le président du Conseil du Trésor, Scott Brison, représentant le gouvernement du Canada, ont déclaré aujourd’hui qu’ils collaboreront au moyen de données probantes pour aboutir à un nouveau système des RH à la paye, qui est transparent, précis et intégré de bout en bout. 

 

Le gouvernement s’est engagé à travailler avec tous ses partenaires syndicaux du secteur public. L’IPFPC, deuxième syndicat en importance de la fonction publique, représente les professionnels de la TI du gouvernement du Canada et apporte une perspective unique sur les défis liés au système de paye. Nous croyons que les fonctionnaires devraient payer les fonctionnaires, et nous travaillerons en collaboration afin d’étudier toutes les options pour garantir que notre fonction publique a le meilleur système qui soit.

 

Ensemble, nous mettrons au point un nouveau système durable fondé sur les principes appris des erreurs du passé, tirant parti des meilleures idées de partout dans le monde et des talents de nos employés professionnels de la fonction publique. Nous porterons une attention constante à l’utilisateur, c’est-à-dire les employés de la fonction publique du Canada.

 

Nous reconnaissons l’urgence d’atteindre notre but commun, et c’est pourquoi le gouvernement continuera d’utiliser toutes les ressources et toute l’expertise de la fonction publique pour continuer à stabiliser le système Phénix actuel tout en travaillant pour examiner la meilleure voie à suivre, à court et à plus long terme.

 

Citations

« La conception d’un système des RH à la paye de prochaine génération pour la fonction publique de calibre mondial du Canada est une occasion de tirer des leçons des projets de transformation menés antérieurement à l’échelle du gouvernement. Nous avons hâte de travailler avec nos partenaires de la fonction publique et d’analyser les éléments de preuve alors que nous étudions toutes les options permettant d’offrir la meilleure expérience possible pour les utilisateurs. »

      L’honorable Scott Brison, président du Conseil du Trésor

 

« Afin d’assurer le succès d’un nouveau système de paye fédéral, il est essentiel que nous fassions appel à l’expertise en TI des membres de l’IPFPC en ce qui concerne le choix et la conception de ce nouveau système. Selon nous, c’est l’une des leçons fondamentales qu’il faut tirer des problèmes liés au système actuel. Nous sommes heureux à l’idée de pouvoir collaborer à la recherche d’une solution qui fonctionne pour tous les employés fédéraux. »

      Debi Daviau, présidente de l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada

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Personnes-ressources (média)

Jean-Luc Ferland

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Ottawa, le 28 mai 2018 – Les rapports du printemps 2018 du vérificateur général du Canada, Michael Ferguson, seront déposés à la Chambre des communes le mardi 29 mai 2018. Parmi ces rapports, l’Institut portera une attention particulière au deuxième audit du VG sur les ratés du système de paye Phénix.

À cet égard, les porte-parole officielles de l’IPFPC, soit la présidente Debi Daviau et le vice-président Stéphane Aubry – pour les médias francophones –, seront disponibles pour livrer leurs commentaires.

L’Institut professionnel de la fonction publique du Canada représente quelque 55 000 professionnels du secteur public canadien.

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NOTE :

À propos du Rapport 1 du printemps 2018 du vérificateur général du Canada  — La création et le déploiement du système de paie Phénix. Cet audit visait à déterminer si Services publics et Approvisionnement Canada, en tant que ministère responsable de la construction et de la mise en œuvre du nouveau système de paie ainsi que de la réalisation des opérations centralisées de la paie, avait assuré la gestion et la surveillance de la mise en œuvre du système de paie Phénix.

Source: http://www.oag-bvg.gc.ca/internet/Francais/mr_20180507_f_43017.html

Ottawa, le 17 avril 2018 – Dans le cadre de l’assemblée publique tenue aujourd’hui avec les membres du deuxième syndicat d’employés fédéraux en importance, la présidente de l'Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC), Debi Daviau, a exhorté les membres à exiger que le Groupe de travail ministériel sur Phénix fasse participer les informaticiens fédéraux « à toutes les étapes » de la création d'un nouveau système.

« Le gouvernement ne peut s’attendre à ce que les fonctionnaires patientent encore sept ou huit ans avant d’être débarrassés de Phénix », déclare la présidente Daviau. « Les professionnels de la fonction publique sont prêts à diriger le développement d'un nouveau système qui marche ».

« Le fiasco Phénix est directement causé par la sous-traitance à tout va. On a choisi d’ignorer complètement les compétences et le savoir-faire de notre fonction publique professionnelle et voilà le résultat », explique Mme Daviau.

L'automne dernier, l'IPFPC a demandé au gouvernement de laisser tomber Phénix, un système configuré par IBM Canada, et de le remplacer par un nouveau système efficace. En février, le gouvernement s'est engagé à affecter 16 M$ sur deux ans à la recherche d’un système de remplacement, mais il dit qu'il faudra attendre encore six ans pour le mettre en œuvre.

« Cela fait deux ans que nous ne sommes pas payés correctement et il nous demande d'attendre encore six ans, s’insurge Mme Daviau. Ça ne va pas du tout et nous n’attendrons pas si longtemps ».

L'IPFPC soutient que si on leur en donne la chance, les informaticiens fédéraux pourraient réduire considérablement le temps nécessaire à la mise en place d'un nouveau système.

« Nous devons nous assurer que le gouvernement envisage toutes les options possibles et que nos professionnels de la TI participent à toutes les étapes du processus », conclut la présidente Daviau.

L’Institut professionnel de la fonction publique du Canada représente quelque 55 000 professionnels de la fonction publique un peu partout au pays, dont 13 000 informaticiens, employés pour la plupart au gouvernement fédéral.

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OTTAWA, le 13 avril 2018 – Debi Daviau, présidente de l'Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC), a remis aujourd'hui la Médaille d'or de l'Institut à John A. Percival en reconnaissance de son leadership et de sa contribution à l’avancement des sciences de la Terre au Canada et à l’étranger. Son expertise s'est avérée décisive pour l’utilisation des terres et la promotion du développement socioéconomique au Canada et dans le monde entier. M. Percival est actuellement le chef de la section « Ore Systems » de la Commission géologique du Canada à Ressources naturelles Canada.

« M. Percival est l'exemple même des personnalités que la Médaille d’or de l’Institut vise à honorer, soutient la présidente Daviau. Son travail novateur a fait progresser le domaine des sciences de la Terre au Canada et à l'étranger ».

En 1984, sa découverte d'un bloc de roches provenant de la croûte profonde, soulevée par 20 km à la surface, dans la structure de Kapuskasing, dans le Nord de l'Ontario, a permis le lancement du programme géoscientifique national du Canada, Lithoprobe, reconnu comme l'une des meilleures études de la structure des profondeurs de la Terre.

Ce chercheur exceptionnel a mis au point des méthodes novatrices de cartographie géologique à l’origine de nouvelles découvertes d'or, de métaux de base et de diamants au Canada. Ces réussites illustrent comment l’investissement public dans les sciences de la Terre profite au secteur privé.

La géocartographie est essentielle à la planification éclairée de l'utilisation des terres (zonage, loisirs, développement, protection) et donc à l'exécution de programmes par les gouvernements à tous les niveaux; par l'industrie dans l'exploration et l’exploitation des ressources minérales et énergétiques, car elle crée ainsi des emplois et des redevances pour les habitants du Nord; et par les collectivités qui décident de leur avenir.

Les travaux de M. Percival ont eu un impact économique impressionnant, et le Canada récolte les fruits de cet investissement gouvernemental dans la science publique.

« L’énorme contribution de professionnels dévoués comme John Percival au bien collectif confirme que le gouvernement fédéral joue un rôle unique dans la recherche scientifique. Le gouvernement fédéral est responsable de créer et de maintenir un environnement où il est possible de faire de la recherche enrichissante et productive. La recherche scientifique joue un rôle essentiel dans la réussite de notre société, de la protection de la santé et de la sécurité de nos concitoyens à la pérennité de notre prospérité économique, sans oublier la protection de notre environnement », explique la présidente Daviau.

L’Institut a créé le prix de la Médaille d’or en 1937 en vue de souligner le travail d’employés professionnels de la fonction publique ayant amélioré le bien-être de la population canadienne. Ce prix vise également à sensibiliser le public au rôle et à la valeur des services fournis par les professionnels du gouvernement au Canada et ailleurs.

L’IPFPC est un syndicat national qui représente quelque 57 000 professionnels et scientifiques dans tout le secteur public canadien.

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Renseignements : Laureen Allan 613-228-6310, poste 4950, ou 613-864-6700 (cellulaire)

 

11 avril 2018 – Ottawa – Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada

Pour bien servir les Canadiens, il convient de permettre aux scientifiques du gouvernement de s’exprimer librement sur leur travail.

Aujourd’hui, l’honorable Scott Brison, président du Conseil du Trésor, l’honorable Kirsty Duncan, ministre des Sciences et ministre des Sports et des Personnes handicapées, et Debi Daviau, présidente de l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada, ont signé une lettre collective qui souligne le fait que les scientifiques fédéraux bénéficiant de fonds publics sont libres de discuter ouvertement avec leurs collègues et la population canadienne des questions qui portent sur leur spécialité.

Personnes-ressources

Jean-Luc Ferland
Attaché de presse
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Relations avec les médias
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Attachée de presse
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Restez branchés

 

Voici la lettre conjointe.

Ottawa, le 28 mars 2018 – Au début de l’année, l'Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC) a mené un sondage maison auprès de 27 878 de ses membres ayant droit à une paye rétroactive pour savoir si le système de paye Phénix leur avait correctement versé leur paye rétroactive, comme on l’appelle communément dans la fonction publique.

Des 7726 répondants au sondage :

  • Plus de 67 % disent ne pas savoir vraiment si leur paye rétroactive est exacte;
  • Plus de 9 % attendaient encore  leur paye rétroactive, ce qui va directement à l'encontre de leur convention collective;  
  • Et seul un membre sur cinq dit avoir reçu sa paye rétroactive au bon montant.

Le gouvernement – leur employeur – est tenu par la Loi sur les relations de travail dans le secteur public fédéral de mettre en œuvre les dispositions d'une nouvelle convention collective au cours du délai éventuellement prévu à cette fin dans la convention collective. C’est-à-dire dans les 120 jours suivant la signature de la convention collective pour les membres des Groupes Vérification, commerce et achat (AV), Systèmes d’ordinateurs (CS), Recherche (RE) et Services de santé (SH). En cas d’absence de délai de mise en application, la Loi sur les relations de travail dans le secteur public fédéral établit  que ce délai est de 90 jours suivant la date de signature.

Malgré les nombreuses garanties du gouvernement que la rémunération rétroactive intégrale et exacte serait versée à temps et malgré les efforts, la bonne volonté et la patience de nos membres, sans contrat de travail depuis près de trois ans, le système de paye Phénix les laisse tomber une fois de plus.

« On voit encore une fois – comme si on avait besoin d’autres preuves – que Phénix n'est absolument pas à la hauteur. On ne peut pas faire confiance à Phénix pour payer correctement nos membres et certainement pas pour leur verser la paye rétroactive qui leur est due, assure Debi Daviau, présidente de l'Institut. Il est temps d’avoir un nouveau système qui marche. Il est temps de rétablir le lien de confiance brisé à cause de Phénix ». 

L’IPFPC représente quelque 57 000 scientifiques et professionnels du secteur public dans l'ensemble du pays, qui travaillent pour la plupart au gouvernement fédéral.

Source :  

Johanne Fillion, 613-228-6310, poste 4953, ou 613-883-4900 (cell.), jfillion@pipsc.ca

 

 NOTES :

 

Groupe

 

 

Sans CC depuis

 

Nouvelle CC signée  

 

Échéance

SP

Septembre 2014

14 mai 2017

90 jours

AV

         Juin 2014

28 avril 2017

120 jours

CS

Décembre 2014

4 juillet 2017

120 jours

RE

Septembre 2014

1er juin 2017

120 jours

SH

Septembre 2014

6 juillet 2017

120 jours

 

À l’automne 2017, l’IPFPC n’a eu d’autre choix que de déposer des griefs relativement aux problèmes de Phénix en accusant le Conseil du Trésor de ne pas respecter l’échéance de mise en œuvre (ci-dessus) des dispositions de la convention collective des groupes Sciences appliquées et examen des brevets (SP), Vérification, commerce et achat (AV), systèmes d’ordinateurs (CS), Recherche (RE) et Services de santé (SH). L’IPFPC demande à la Commission des relations de travail et de l’emploi dans le secteur public fédéral (CRTESPF) d’ordonner au Conseil du Trésor d’appliquer immédiatement les dispositions de la convention collective de ces groupes et d’indemniser les employés pour toutes les pertes, financières ou autres, qu’ils ont subies en raison de la violation de leur convention collective.

Le sondage avait été envoyé à 27 878 membres des groupes AV, CS, RE et SP ayant droit à une paye rétroactive et quelque 7726 membres y ont répondu.

 

Ottawa, le 7 mars 2018 – À l’approche de la Journée internationale de la femme, l'Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC) publie un nouveau rapport qui analyse la sous-représentation des femmes dans la science publique et souligne les défis auxquels font face les femmes qui poursuivent une carrière scientifique dans la fonction publique fédérale.

Le rapport, intitulé Les femmes en science dans le secteur public : de l'analyse à l'action, met en lumière des préoccupations relatives au sexisme, à l'égalité, aux responsabilités en matière de garde de personnes à charge, au mentorat, au leadership et à une baisse de l’intérêt général pour les droits des femmes. Il repose sur les conclusions d'un sondage mené en 2017 auprès de scientifiques et d'ingénieurs fédéraux membres de l'IPFPC.

« Même si plus de femmes que jamais font carrière en science, il reste beaucoup à faire pour atténuer les préjugés sexistes et éliminer les obstacles à l'avancement professionnel des femmes », déclare Debi Daviau, présidente de l'IPFPC.

Ainsi, selon le sondage :

  • les femmes sont plus nombreuses que les hommes à croire que les responsabilités à l’égard des personnes à charge sont un frein à l’avancement professionnel;
  • 42 % des femmes considèrent que le sexisme entrave leur avancement professionnel;
  • 27 % des femmes estiment que la dotation de postes de direction favorise les hommes;
  • une femme sur quatre pense que l’accès insuffisant à des mentors est un obstacle important à son avancement professionnel.

L’IPFPC fait ce qui suit pour susciter le changement pour les femmes en science. Il :

  • mène des campagnes de sensibilisation et de mobilisation pour obtenir des mesures législatives améliorées et nouvelles;
  • négocie collectivement l’obtention de droits nouveaux et améliorés;
  • conçoit et exécute des campagnes de sensibilisation et de formation pour ses membres;
  • appuie les présidents d’équipe de consultation aux consultations syndicales-patronales pour obtenir des politiques nouvelles et améliorées en matière de ressources humaines.

Une invitation à participer au sondage en ligne d’Environics Research a été envoyée dans plus de 40 ministères et organismes fédéraux à 16 377 scientifiques, chercheurs et ingénieurs exerçant des fonctions scientifiques. De ce nombre, 3025 (18 %) ont répondu entre le 29 mai et le 27 juin 2017. Lisez le rapport complet.

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Pour de plus amples renseignements :

Johanne Fillion

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