L'Institut professionnel de la fonction publique du Canada

OTTAWA, le 19 mars 2019 -- Selon l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC), le budget fédéral 2019 consacre des sommes considérables au règlement des problèmes du système de paye Phénix, mais ne prévoit aucun nouvel investissement dans le système qui le remplacera.

« Malgré l’engagement du gouvernement à remplacer Phénix, son budget ne contient pas le financement permettant la réalisation de ce projet sans délai, ce qui déçoit beaucoup nos membres, selon Debi Daviau, présidente de l’IPFPC. Les fonds servant à aider les employés à régler leurs problèmes de paye sont les bienvenus, mais ils ne peuvent les aider qu’à court terme à faire face à ce qui reste une crise qui perdure depuis trois ans. Nos membres doivent savoir qu’il y a de la lumière au bout de ce tunnel cauchemardesque. Le gouvernement continue de payer pour les erreurs du passé plutôt que d’investir dans une solution pour l’avenir ».

Dans son dernier budget avant les élections de l’automne, le gouvernement fédéral a failli à sa tâche de rétablir la fonction publique à des niveaux qui assureraient l’équité fiscale et d’investir suffisamment dans la science publique.

Même si le budget comporte un investissement annuel supplémentaire de 77 M$ dans l’Agence du revenu du Canada (ARC), notamment pour lutter contre l’évasion fiscale internationale et les stratagèmes d’évitement fiscal sophistiqués, le budget de l’ARC demeure inférieur de près de 500 M$ à celui de 2012. « Cet investissement budgétaire ne suffira pas à améliorer la formation et les outils technologiques dont les vérificateurs de l’ARC ont instamment besoin pour attraper les fraudeurs fiscaux à l’étranger et assurer l’équité fiscale », soutient la présidente Daviau.

Par ailleurs, le gouvernement mérite des éloges pour avoir rétabli en trois ans les 1500 postes de scientifiques, d’ingénieurs et de chercheurs fédéraux abolis par le gouvernement précédent à la suite de compressions budgétaires, mais ses dépenses réelles – en particulier en R et D publique – sont aujourd’hui plus faibles qu’elles ne l’étaient sous le gouvernement Harper. « Le Canada doit multiplier et non diminuer ses programmes fédéraux de science publique; nous nous déçus que ce budget fasse si peu pour la R et D publique », se désole Mme Daviau.

Au vu des négociations collectives en cours, de l’impact continu de Phénix sur de nombreux fonctionnaires et des répercussions des compressions budgétaires de l’ère Harper, le gouvernement doit faire mieux pour remettre au cœur de ses priorités la fonction publique et les revendications de nos membres sur la protection renforcée de la paye, l’amélioration des congés familiaux et le renforcement des politiques anti-harcèlement au travail. En somme, ce budget laisse beaucoup à désirer.

L’Institut professionnel de la fonction publique du Canada représente quelque 60 000 professionnels du secteur public d’un océan à l’autre. La plupart travaillent au gouvernement fédéral.

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Renseignements : Johanne Fillion, 613-228-6310, poste 4953 (bureau), ou 613-883-4900 (cell.), jfillion@pipsc.ca.

 

 

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OTTAWA, le 25 février 2019 – L’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC) tient une Semaine nationale d’action pour souligner le troisième anniversaire de l’échec du système de paye Phénix. Cette semaine, les membres et les dirigeants du syndicat organisent des activités partout au pays.

Les problèmes de Phénix ont durement touché nos membres. Le gouvernement fédéral doit veiller à ce que cela ne se reproduise jamais. L’Institut est déterminé à protéger le salaire de ses membres, tout simplement parce qu’ils le méritent bien; c’est pourquoi il fait valoir cette question à la table de négociation en vue de négocier un libellé qui assure cette protection et qui garantit que l’échec de Phénix ne se reproduira pas.

« Nous tenons à enchâsser la protection des salaires dans nos nouvelles conventions collectives, et nous nous attendons à ce que l’employeur finance adéquatement la mise en œuvre rapide et efficace du nouveau système de rémunération », déclare Debi Daviau, présidente de l’IPFPC. « Après tout ce que Phénix a fait vivre aux fonctionnaires, je serais très surprise que le gouvernement fédéral ne respecte pas ses engagements. »

L’IPFPC livre un message clair comme quoi l’échec de Phénix a un visage personnel — celui de ses membres. Et ces membres sont encore obligés d’essayer de s’y retrouver dans un système défaillant pour comprendre leurs talons de paye, leurs arriérés de salaire et leurs plans de remboursement, pour obtenir des promotions, pour changer d’emploi ou même pour prendre un congé de maladie.

L’Institut multiplie les actions sur tous les fronts : il organise ses membres en milieu de travail, fait pression à la table de négociation et établit des attentes claires à l’égard du budget fédéral. « Nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir; nos membres tiennent vraiment à ce que le gouvernement fédéral prenne des mesures concrètes », a déclaré la présidente Daviau. « Nous travaillons d’arrache-pied, et nous voulons que l’employeur fasse mieux. »

L’Institut professionnel de la fonction publique du Canada représente quelque 60 000 fonctionnaires professionnels un peu partout au Canada.

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Ottawa, le 21 février 2019 — Rapport de l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC) : Selon les résultats d’un sondage d’Environics Research et d’un autre mené auprès des fiscalistes de l’Agence du revenu du Canada (ARC), le gouvernement fédéral n’a pas à s’inquiéter de la réaction qu’auraient les consommateurs s’il décidait de percevoir une taxe de vente sur les comptes de Netflix au Canada.

À la question de savoir s’il faut assujettir « les entreprises comme Netflix, Google, Amazon et Uber au régime fiscal canadien pour les activités qu’elles mènent au Canada », presque huit Canadiens sur dix (77 %) se sont dit d’accord et, de ce nombre, 54 % ont déclaré être entièrement d’accord. Les spécialistes de l’ARC étaient encore plus nombreux à être d’accord, avec près de neuf sur dix (87 %). De ce nombre, près de sept sur dix (67 %) se sont même dit être entièrement d’accord.

« De toute évidence, la population canadienne, y compris nos propres membres de l’ARC, estime qu’il serait juste et normal d’assujettir au régime fiscal canadien les multinationales du commerce en ligne qui font des affaires au Canada », de déclarer la présidente de l’Institut Debi Daviau. « Il est d’ailleurs grand temps que ça se fasse, et nous espérons que le prochain budget fédéral comportera des mesures en ce sens. »

Ces constatations sont issues du troisième et dernier rapport sur l’équité fiscale publié par l’IPFPC à la suite des deux sondages. Outre l’impôt et la taxe de vente pour les entreprises de commerce en ligne, le rapport traite des moyens employés par certaines sociétés pour éviter l’impôt, et comporte les recommandations suivantes :

  • Il faut créer le registre des « bénéficiaires effectifs » et le rendre public afin de freiner le recours à des sociétés prête-nom pour acheminer les recettes générées dans un pays vers un autre pays qui sert de paradis fiscal (le Canada est particulièrement vulnérable à cette pratique que l’on appelle « blanchiment à la neige »).
  • Il faut mettre un terme au « transfert des bénéfices » – c’est-à-dire la répartition de manière stratégique des bénéfices de l’entreprise d’un pays à un autre afin de minimiser voir à éliminer l’impôt à verser – une pratique à laquelle le Canada et d’autres pays membres de l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) souhaitent mettre un terme (même si trop lentement).

Plus de sept fiscalistes de l’ARC sur dix (75 %) ayant répondu au sondage estiment que les gouvernements fédéral et provinciaux devraient exiger que les sociétés divulguent leurs relations de « propriété effective ». De même, plus des deux tiers (71 %) jugent que les règles canadiennes régissant la création de sociétés ou l’ouverture de comptes à l’étranger sont trop laxistes et devraient faire l’objet d’une réforme.

Environics Research a mené son sondage d’opinion publique (commandé par l’IPFPC) par téléphone auprès de 1000 Canadiens entre le 3 et le 8 juillet 2018. La marge d’erreur des résultats est de ± 3,2 %, 19 fois sur 20.

Une invitation à remplir le Sondage sur l’intégrité professionnelle, la satisfaction au travail et l’équité fiscale a été transmise à 11 599 membres du groupe Vérification, finances et sciences (VFS) de l’ARC entre le 20 février et le 6 mars 2018. De ce nombre, 2 170 personnes (18,7 %) ont répondu au questionnaire.

La version intégrale du rapport sur les résultats du sondage, intitulé Jeu de coquilles vides – Paradis fiscaux, échappatoires fiscales et coupes dans les dépenses publiques fédérales : l’équité fiscale à la dérive, se trouve ici.

L’Institut professionnel de la fonction publique du Canada représente environ 60 000 professionnels de la fonction publique partout au Canada, dont près de 12 000 vérificateurs, gestionnaires, juricomptables et autres fiscalistes employés à l’ARC.

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Renseignements : Johanne Fillion, 613-228-6310, poste 4953, 613-883-4900 (cellulaire), jfillion@pipsc.ca

 

 

 

Ottawa, le 5 février 2019 – Des représentants de l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC) seront sur la Colline du Parlement aujourd’hui pour rencontrer les parlementaires canadiens et discuter avec eux de questions d’une importance cruciale pour la prestation des services publics : le rétablissement de la science publique canadienne, la réduction du recours excessif à la sous-traitance des services gouvernementaux, la protection de l’intégrité de notre régime fiscal et le remplacement du désastreux système de paye Phénix.

 

Sous la direction de la présidente Debi Daviau, les membres de l’Institut rencontreront des douzaines de députés et de sénateurs afin de défendre les services publics et les professionnels qui en sont responsables.

 

« La fonction publique du Canada est la meilleure du monde, a déclaré la présidente Daviau. Pourtant, son fonctionnement subit des contraintes qui en limitent la capacité de bien servir les Canadiens. La sous-traitance de tâches qui seraient mieux accomplies par les fonctionnaires, l’incapacité de verser leur salaire à temps ou même de les payer, le manque de ressources indispensables au débusquement des fraudeurs de l’impôt et la nécessité d’accroître la recherche publique constituent des sources de préoccupation pour nos membres. Voilà l’objet de nos propos avec les députés et les sénateurs aujourd’hui. »

 

Les représentants de l’Institut demanderont au gouvernement de trouver un système fonctionnel pour remplacer Phénix, de réinvestir dans l’Agence du revenu du Canada, d’accroître le financement en recherche et en développement au fédéral et de ramener les dépenses en sous-traitance au niveau de 2005-2006, chose promise durant la dernière campagne électorale.

 

« Nous sommes sur la Colline aujourd’hui pour rappeler aux parlementaires le rôle socioéconomique joué par la fonction publique au Canada. Nous devons leur rappeler qu’il faut doter les fonctionnaires des outils nécessaires pour continuer de bien servir la population canadienne », de conclure la présidente Daviau.

 

L’Institut professionnel de la fonction publique du Canada représente quelque 60 000 professionnels de la fonction publique du Canada.

 

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Ottawa, le 4 février 2019 – Des membres de l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC) seront sur la Colline du Parlement demain pour rencontrer les parlementaires canadiens et discuter avec eux de questions d’une importance cruciale pour la prestation des services publics : le rétablissement de la science publique canadienne, la réduction du recours excessif à la sous-traitance des services gouvernementaux, la protection de l’intégrité de notre régime fiscal et le remplacement du désastreux système de paye Phénix.

 

QUOI : L’IPFPC sur la Colline

 

QUAND : Le mardi 5 février 2019, de 9 h à 17 h

 

OÙ : La Colline du Parlement, Ottawa

 

QUI :   Debi Daviau, présidente de l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada, et d’autres hauts représentants de l’Institut

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Source :  Johanne Fillion, 613-228-6310, poste 4953, ou 613-883-4900 (cellulaire), jfillion@pipsc.ca

 

Ottawa, le 5 novembre 2018 – Les membres de l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC) ont mis fin le 3 novembre à leur assemblée générale annuelle et à plusieurs semaines de scrutin en annonçant la réélection de Debi Daviau au poste de présidente de l’Institut pour un autre mandat de trois ans.

Debi Daviau avait été élue présidente pour la première fois en 2013 pour un mandat de deux ans, puis une deuxième fois en 2015 pour un mandat de trois ans à l’issue d’une grande lutte sur la place publique au nom des scientifiques, des spécialistes de l’informatique et des vérificateurs fédéraux.  

Les membres de l’Institut ont également élu 14 membres au Conseil d’administration, soit :

Stéphane Aubry, vice-président à temps plein 
Norma Domey, vice-présidente à temps plein

Gary Corbett, vice-président à temps partiel 
Steve Hindle, vice-président à temps partiel 

Robert MacDonald, directeur régional de la C.-B. et du Yukon (élu par acclamation)

Nancy McCune, directrice régionale des Prairies et des Territoires du Nord-Ouest (élue par acclamation)

Peter Gilkinson, directeur régional de l’Ontario

Jennifer Carr, directrice de la Région de la capitale nationale 
Jennie Esnard, directrice de la Région de la capitale nationale 
Waheed Khan, directeur de la Région de la capitale nationale 
Dave Sutherland, directeur de la Région de la capitale nationale

Yvon C. Brodeur, directeur régional du Québec

Kimberley Skanes, directrice régionale de l’Atlantique

Chris Roach, directeur du Conseil consultatif

Le mandat de chaque membre du Conseil d’administration commencera le 1er janvier 2019 pour se terminer le 31 décembre 2021.

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Renseignements : Johanne Fillion, 613-228-6310, poste 4953 (bureau), 613-883-4900 (cellulaire) ou jfillion@pipsc.ca

L’Institut professionnel de la fonction publique du Canada représente quelque 55 000 professionnels du secteur public canadien. 

OTTAWA, le 28 septembre 2018 — Alors que le Comité fédéral des finances se prépare aux audiences publiques pancanadiennes sur le budget de l’an prochain, l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC) publie une fiche d’information démontrant que 72 % des Canadiens conviennent que « dans le prochain budget fédéral, le financement des programmes scientifiques du gouvernement fédéral devrait être rétabli à ce qu’il était en 2011 ». Cette constatation d’Environics Research est importante étant donné que le financement global pour la science fédérale est en fait plus bas aujourd’hui qu’il ne l’était sous le gouvernement Harper, notamment en recherche et développement (R et D).

Bien que les chiffres de Statistique Canada indiquent que le financement global des activités scientifiques du gouvernement a augmenté de 10,4 milliards de dollars en 2015-2016 à 11,3 milliards de dollars en 2018-2019, les dépenses réelles devraient être inférieures de 112 millions de dollars en 2018-2019 à celles de 2014-2015.

Pire encore, les dépenses en R et D effectuées par les scientifiques du gouvernement ont diminué de 891 millions de dollars par rapport à 2010-2011 sous le gouvernement Harper.

Alors qu’une partie du financement scientifique a été transféré au secteur privé pour encourager l’innovation, la R et D effectuée par les scientifiques fédéraux a fortement diminué.

« La force du réseau de R et D au Canada dépend d’une présence solide du gouvernement fédéral », selon la présidente de l’IPFPC, Debi Daviau. « Nous ne pouvons pas compter seulement sur le secteur privé pour obtenir les innovations nécessaires. Souvent, les innovations dont nous avons le plus besoin, par exemple, de meilleures prévisions météorologiques, des cultures plus résistantes, une meilleure surveillance de la pollution, sont le fruit de la R et D dans des secteurs relevant directement de la responsabilité du gouvernement fédéral, et c’est pourquoi nous demandons un financement accru dans le budget de l’an prochain. »

Les chiffres de StatCan renforcent les constatations d’un sondage de 2017 mené auprès des scientifiques fédéraux, selon lesquelles plus de la moitié (58 %) des scientifiques croient que leur ministère ne dispose pas des ressources suffisantes pour s’acquitter de son mandat. Le problème est particulièrement prononcé à l’Agence spatiale canadienne (79 %), à Ressources naturelles Canada (64 %) et même à Environnement et Changement climatique Canada, où 60 % des scientifiques ne croient pas que leur ministère dispose des ressources suffisantes.

Environics Research a mené son sondage d’opinion publique (commandé par l’IPFPC) par téléphone auprès de 1000 Canadiens entre le 3 et le 8 juillet 2018. Sa marge d’erreur est de ± 3,2 %, 19 fois sur 20.

Une invitation à participer au sondage en ligne préparé par Environics Research et destiné aux scientifiques fédéraux a été envoyée à 16 377 scientifiques, chercheurs et ingénieurs dans plus de 40 ministères et organismes fédéraux. De ce nombre, 3025 (18,5 %) ont répondu entre le 29 mai et le 27 juin 2017. La marge d’erreur des résultats du sondage est de ± 1,8 %, 19 fois sur 20. 

L’Institut professionnel de la fonction publique du Canada représente 55 000 professionnels du secteur public du Canada, dont quelque 16 000 scientifiques, ingénieurs et chercheurs, la plupart à l’emploi du gouvernement fédéral.

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La Canadian Alliance of Nuclear Workers (CANW), dont fait partie l’Institut, a publié ce communiqué de presse plus tôt aujourd’hui :

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Les travailleurs de l’industrie nucléaire pressent le gouvernement de résoudre la crise des pensions et de protéger un secteur d’activité vital

CHALK RIVER (Ontario) – Le 21 septembre 2018 - La Canadian Alliance of Nuclear Workers (CANW) appelle le gouvernement du Canada à mettre un terme à l’incertitude pesant sur les fonctionnaires du secteur nucléaire en réinstaurant leur droit de cotiser au Régime de retraite de la fonction publique (RRFP).

En septembre 2015, le personnel des installations nucléaires du Canada a reçu l’avis qu’il ne pourrait plus cotiser au RRFP à compter de 2018.

Le gouvernement fédéral a laissé passer la période de transition sans broncher. Soulignons que les fonctionnaires de l’industrie nucléaire du Canada occupent une place prépondérante dans le secteur énergétique et devraient donc avoir droit aux mêmes avantages sociaux que leurs collègues.

Le gouvernement fédéral a tort de ne pas prêter attention à ces Canadiens et Canadiennes travaillants. S’il ne réinstaure pas leur droit de cotiser au RRFP, il aura du mal à attirer du sang neuf pour poursuivre ses activités dans ses installations nucléaires. Il y aura un exode des cerveaux, qui empêchera les Laboratoires Nucléaires Canadiens de respecter leurs engagements auprès du gouvernement fédéral.

La CANW estime que le gouvernement doit s’asseoir avec le personnel et le syndicat pour trouver une solution.

Pour information :

Steven Schumann et Matt Wayland
Coprésidents, CANW
Tél. : 613-325-6433 et 647-465-6167

OTTAWA, le 30 août 2018 – Combien de temps devrions-nous « raisonnablement attendre avant de bénéficier d’un nouveau système de paye »? Selon les résultats d’un récent sondage commandé par l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada à Environics Research, près de la moitié des Canadiens estiment que six mois seraient un « délai raisonnable ». Le taux d’impatience grimpe d’un coup à près de 9 personnes sur 10 (88 %) si l’on inclut les personnes qui trouvent qu’un délai raisonnable veut dire deux ans tout au plus.

Voilà une opinion dont devrait tenir compte le gouvernement à la veille de la fête du Travail. Qu’il se rappelle que Phénix donne toujours du fil à retordre à des dizaines de milliers de fonctionnaires à cause d’un chèque de paye trop maigre ou trop généreux ou, parfois même, jamais reçu.

« Nous attendons une solution depuis plus de deux ans déjà, souligne la présidente de l’Institut, Debi Daviau. Maintenant que le gouvernement s’est engagé à trouver un autre système de paye, il doit s’activer. Qu’il ne demande pas à nos membres d’attendre encore deux ans. »

« Nous sommes un solide partenaire capable d’aider le fédéral à trouver une solution rapidement. Nous le pousserons à procéder à des essais le plus rapidement possible », poursuit la présidente en faisant allusion au partenariat de travail annoncé en juin entre l’Institut et le gouvernement fédéral. Parmi les avenues possibles, pensons au Système administratif d’entreprise (SAE), un logiciel de ressources humaines et de traitement de la paye utilisé par l’Agence du revenu du Canada (ARC) et l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC). L’Institut est d’avis qu’il serait possible de le mettre à jour et d’en faire un système de paye complet.

Selon la présidente Daviau, « l’adaptation et la mise en ligne du SAE prendraient moins de temps que le délai (hypothétique) de mise en place du nouveau système proposé par le gouvernement fédéral. Et cela permettrait de retrancher du système de paye Phénix au moins 55 000 fonctionnaires de l’ARC et de l’ASFC et de commencer à leur verser plus rapidement leur paye à l’aide d’un système beaucoup plus fiable.   Le gouvernement doit accélérer le processus et mettre en œuvre un système viable sans délai. Nos membres n’en peuvent plus d’attendre. »

Environics Research a mené son sondage d’opinion publique par téléphone auprès de 1000 personnes entre le 3 et le 8 juillet 2018. Sa marge d’erreur est de ± 3,2 %, 19 fois sur 20.

L’Institut professionnel de la fonction publique du Canada représente quelque 55 000 professionnels du secteur public d’un bout à l’autre du Canada. La plupart travaillent au gouvernement fédéral.

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Renseignements :

Johanne Fillion, 613-228-6310, poste  4953, ou 613-883-4900 (cell.), jfillion@pipsc.ca

 

OTTAWA, le 17 août 2018 – Les personnes qui pensent que c’est plus facile pour les contribuables et les entreprises les plus riches d’échapper à l’impôt au Canada peuvent se fier à de nouvelles statistiques pour confirmer leurs dires. Tout près de neuf fiscalistes de l’Agence du revenu du Canada (ARC) sur dix se sont déclarés d’accord avec la question de l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada à savoir s’il « est plus facile pour les entreprises et les particuliers fortunés d’échapper ou d’éviter les responsabilités fiscales que pour les Canadiens moyens ». Ce pourcentage est encore plus élevé que le 79 % de la population canadienne interrogée qui s’est dite d’accord avec le même énoncé lors d’un sondage commandé par l’Institut à Environics Research.

En outre, seulement 16 % des fiscalistes estiment que l’ARC dispose des capacités voulues pour veiller à l’application équitable des lois fiscales partout au pays. Huit personnes sur dix (79 %) estiment que la formation et la technologie de l’ARC ne sont plus adaptées à la complexité des stratagèmes d’évitement fiscal. Pourtant, 84 % des spécialistes de l’impôt interrogés sont d’avis que l’ARC peut en faire plus pour augmenter ses revenus sans hausser l’impôt, simplement en faisant mieux respecter les lois fiscales en vigueur.

« Ces constatations font ressortir les difficultés qu’éprouvent nos membres à assurer l’équité du régime fiscal canadien devant le recours aux paradis fiscaux et les stratagèmes d’évitement fiscal », de souligner la présidente de l’Institut, Debi Daviau. « Bien que le gouvernement en place ait réinvesti des sommes considérables dans l’ARC depuis 2016, il reste toujours un écart de 500 millions de dollars dans le budget annuel de l’ARC par comparaison avec 2012. C’est un montant qui devrait s’ajouter au budget fédéral de l’an prochain afin de fournir au personnel professionnel de l’ARC la formation et les outils technologiques nécessaires et de renforcer les efforts pour assurer l’équité fiscale. »

Voici quelques-unes des autres conclusions du sondage :

  • 81 % des personnes interrogées estiment que les crédits d’impôt, les exonérations et les échappatoires fiscales profitent de façon disproportionnée aux entreprises et aux contribuables les plus riches du Canada comparativement à la classe moyenne du pays.
  • Trois quarts (75 %) des répondants s’entendent pour dire que les multinationales déplacent leurs bénéfices vers des régions à faible taux d’imposition, même lorsque leurs activités économiques y sont faibles, voire inexistantes.
  • Plus du tiers (37 %) convient que la restructuration organisationnelle survenue après les coupes budgétaires de 2012 a eu pour effet de cibler davantage la classe moyenne, les organismes de bienfaisance et les petites entreprises que les contribuables et les entreprises les plus riches.  
  • Presque la moitié (45 %) est d’accord pour dire que l’ingérence politique a compromis la capacité de l’ARC de réaliser son mandat.

Les invitations à remplir le Sondage sur l’intégrité professionnelle, la satisfaction au travail et l’équité fiscale ont été transmises à 11 599 membres du groupe Vérification, finances et sciences (VFS) de l’Agence du revenu du Canada entre le 20 février et le 6 mars 2018. De ce nombre, 2 170 personnes ont répondu au questionnaire (18,7 %). Le sondage d’opinion mené par Environics Research s’est effectué par téléphone auprès de 1000 Canadiennes et Canadiens entre le* 3 et le *8 juillet 2018. La marge d’erreur des résultats du sondage est de ± 3,2 %, 19 fois sur 20, ce qui permet de conclure à l’exactitude des résultats.

La version intégrale du rapport sur les résultats du sondage, intitulé Jeu de coquilles vides – Paradis fiscaux, échappatoires fiscales et coupes dans les dépenses publiques fédérales : l’équité fiscale à la dérive se trouve ici. Deux autres rapports détaillés sur les résultats du sondage paraîtront dans les prochains mois. L’un traitera des difficultés auxquelles se heurtent le plus souvent les spécialistes de l’impôt de l’ARC et l’autre, des changements possibles au régime fiscal canadien.

L’Institut professionnel de la fonction publique du Canada représente environ 55 000 professionnels de la fonction publique partout au Canada, dont près de 12 0000 membres qui travaillent en vérification, en gestion, en analyse comptable judiciaire et autres domaines spécialisés de l’impôt à l’ARC.

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Pour de plus amples renseignements :

Pierre Villon, (613) 228-6310 poste 4928 ou (613) 794-9369 (cell), pvillon@pipsc.ca