L'Institut professionnel de la fonction publique du Canada

Diffusion immédiate

Ottawa, le 28 février 2018 – Des centaines de membres de l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC), de l’Alliance de la fonction publique du Canada (AFPC) et d’autres syndicats se réunissent à Ottawa aujourd’hui pour protester contre l’incapacité du gouvernement fédéral à réparer Phénix.

La manifestation aura lieu de 12 h à 13 h en face des bureaux du gouvernement, au 90 rue Elgin, à Ottawa. La présidente de l’IPFPC, Debi Daviau; la présidente nationale de l’AFPC, Robyn Benson; le vice-président de l’exécutif national de l’AFPC, Chris Aylward; et le président de l’ACEP, Greg Phillips, y prendront la parole.

Dans son budget de 2018, le gouvernement prévoit affecter 16 M$ au développement d’un système de paye qui remplacera le désastreux système Phénix. « Après deux longues années de stress et d’ennuis financiers constants, c’est comme une lueur d’espoir, déclare la présidente de l’IPFPC, Debi Daviau. Nous avons dit au gouvernement que nos membres ont perdu confiance en Phénix. Nous avons dit Fini Phénix, on mérite mieux, et il nous a écoutés ».

Ce projet promet de faire participer experts et syndicats au développement d’un nouveau système. L’IPFPC travaillera d’arrache-pied pour s’assurer que ses membres professionnels de la TI seront chargés d’élaborer un système de paye qui fonctionne.

Le gouvernement prévoit également d’importants investissements dans le système actuel en promettant d’embaucher plus d’employés spécialisés en rémunération au Centre des services de paye des ministères et organismes. « Nous savons qu’il faut plus de gens pour faire fonctionner le système, et le fait que ces investissements ne semblent promis que pour un an nous inquiète, explique la présidente Daviau. L’IPFPC continue de craindre que la majeure partie de ces fonds ne tombe dans les poches d’IBM, le développeur de Phénix. 

Même si nous voyons enfin une lueur d’espoir en ce qui concerne Phénix, nous ferons tout pour maintenir la pression sur le gouvernement. Nous le talonnerons jusqu’à ce que tous nos membres ne craignent plus de ne pas être payés correctement et à temps tout le temps », conclut Mme Daviau.

D’autres manifestations sont également prévues aujourd’hui un peu partout au pays.

L’Institut professionnel de la fonction publique du Canada représente environ 55 000 professionnels de la fonction publique du pays, dont 13 000 professionnels des TI  du gouvernement fédéral.

Suivez-nous sur Facebook et Twitter (@pipsc_ipfpc).

-30-

Pour de plus amples renseignements :

Johanne Fillion

613-228-6310, poste 4953, ou 613-883-4900 (cell.)
jfillion@pipsc.ca

Diffusion immédiate

Ottawa, le 27 février 2018 – « L’écrasante majorité de nos membres affirme que Phénix ne peut pas être réparé et qu’il faut s’en débarrasser, alors investir 16 M$ dans la recherche d’un système de paye pour le remplacer, c’est faire un pas dans la bonne direction, selon Debi Daviau, présidente de l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC).  Il est essentiel que le nouveau système soit développé et exploité par nos professionnels fédéraux de la technologie de l’information », poursuit-elle.   

Le budget d'aujourd'hui prévoit également un investissement important dans le système de paye à problèmes actuel et l’IPFPC craint que la majeure partie de ces fonds ne tombe dans les poches d’IBM, le développeur de Phénix. L’IPFPC est également déçu de constater que le budget ne prévoit ni dommages-intérêts ni fonds d’indemnisation pour les victimes de Phénix. 

« Au contraire, malgré des échecs spectaculaires comme le fiasco Phénix, pour lequel les contribuables canadiens sont forcés de débourser près d'un milliard de dollars, ce budget demeure muet sur la réduction des dépenses exorbitantes et du gaspillage en sous-traitance, poursuit la présidente Daviau. Même si le budget prévoit un certain nombre d'engagements à l'égard d'améliorations ambitieuses de la prestation des services numériques, nous espérons pour le bien de tous les Canadiens que le gouvernement a tiré des leçons de ses projets de TI ratés. Il doit faire participer des fonctionnaires et non des consultants à leur conception, à leur mise à l'essai et à leur mise en œuvre », soutient Mme Daviau.

Le budget du gouvernement fédéral fait un pas en avant pour l'égalité des sexes au Canada en incluant des engagements à l’égard de l'équité salariale et de la bonification des congés parentaux et il prévoit des investissements essentiels en science publique, notamment au Conseil national de recherches du Canada (CNRC), mais il ne répond toujours pas aux attentes de l'IPFPC sur bien des points, dont la réduction de la dépendance ruineuse du gouvernement à la sous-traitance et l’équité fiscale pour tous les Canadiens.

Le gouvernement améliore grandement l'intégrité scientifique dans la fonction publique du Canada ces dernières années, et avec ce budget il poursuit ses efforts de rétablissement de la capacité scientifique des ministères fédéraux, tellement affaiblie depuis une dizaine d’années. « Le gouvernement accorde plus de fonds au CNRC et investit dans la communauté scientifique canadienne et  c'est exactement ce que nous attendons de lui depuis des années, explique la présidente Daviau.  C'est bon pour la science et c’est bon pour le Canada ».

Après des années de compressions budgétaires, il est urgent d’investir des sommes considérables dans notre régime fiscal.  « Même si les mesures de lutte contre la fraude et de l’évitement fiscal annoncées sont de bon augure, sans investissements durables et à long terme, le gouvernement n'aura pas suffisamment de ressources pour rendre le régime fiscal plus équitable », conclut Mme Daviau.  

L’IPFPC représente quelque 55 000 scientifiques et professionnels des secteurs publics fédéral et provincial dans l’ensemble du pays.

Suivez-nous sur Facebook et Twitter (@pipsc_ipfpc).

-30-

Pour de plus amples renseignements :  

Johanne Fillion : tél. 613‑228‑6310, poste 2303 (bureau) ou 613-883-4900 (cell.)
jfillion@pipsc.ca

AVIS DE CONVOCATION                                           Pour diffusion immédiate

Aux directeurs de l’information et aux agents des affectations

La présidente de l'Institut professionnel de la fonction publique du Canada commentera le budget fédéral 2018

OTTAWA, le 26 février 2018 – La présidente de l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC), Debi Daviau, réagira au budget fédéral le 27 février 2018 dès 16 h, à la Salle du comité des chemins de fer, 253-D, de l’édifice du Centre.

Quand :      Le mardi 27 février 2018, 16 h

Lieu :          Salle du comité des chemins de fer (253-D), édifice du Centre, colline du Parlement

L’IPFPC représente près de 55 000 scientifiques et professionnels du secteur public dans l'ensemble du pays, pour la plupart employés par le gouvernement fédéral.

Suivez-nous sur Facebook et Twitter (@pipsc_ipfpc)

- 30 -

Source:

Johanne Fillion, (613) 228-6310 poste 4953, (613) 883-4900 (cell.), jfillion@pipsc.ca

Pierre Villon, (613) 228-6310 poste 4928, (613) 794-9369 (cell.), pvillon@pipsc.ca

Diffusion immédiate

Ottawa, le 21 février 2018 – Le gouvernement Trudeau progresse dans le renversement des conséquences du musellement sous le gouvernement précédent, selon un nouveau rapport de sondage publié par l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC), qui représente plus de 16 000 scientifiques, ingénieurs et chercheurs fédéraux. C’est bien, mais il reste encore beaucoup à faire, selon le syndicat.

Le rapport, intitulé Le lent dégel de la science publique, actualise les données du rapport Coup de froid sur la science publique, tiré d’un sondage de 2013. Par exemple, en 2013, 9 répondants sur 10 (90 %) estimaient qu'ils ne pouvaient pas parler librement aux médias de leur travail. Le sondage mené par Environics Research un peu plus d’un an et demi après l’arrivée au pouvoir du gouvernement Trudeau nous apprend que ce taux a chuté à 5 sur 10 (53 %).

« Les choses progressent, mais il est inacceptable que la moitié des scientifiques fédéraux se sentent toujours incapables d’exercer leur droit de parler librement aux médias ou au public de leur travail et de la science, même si ce droit a été négocié et enchâssé dans leur convention collective », déclare Debi Daviau, présidente de l’IPFPC.

Voici d’autres résultats du sondage.

  • En 2017, 20 % des répondants disaient qu’on les avait empêchés de répondre à une question des médias ou du public, alors qu’ils étaient 37 % à le dire en 2013.
  • En 2017, 40 % estimaient encore que la capacité du Canada à élaborer des politiques, des lois et des programmes fondés sur des données scientifiques était compromise par l’ingérence politique, alors qu’en 2013 ils étaient 71 % à le penser.
  • En 2017, 89 % des répondants trouvaient que les lois protégeant les dénonciateurs devraient être renforcées et ce résultat n’a pratiquement pas changé depuis 2013.

« Les résultats du sondage montrent que la loi du silence imposée aux scientifiques fédéraux par l’ancien gouvernement prendra plus de temps et d’efforts conscients de la part du gouvernement et de la fonction publique pour vraiment disparaître, explique la présidente Daviau. Nous croyons que ces efforts devraient comprendre le renforcement des lois protégeant les dénonciateurs pour que les scientifiques fédéraux n’aient pas à risquer leur carrière s’ils s’expriment pour protéger l’intérêt public.  

Compte tenu de tout ce qui arrive à la science fédérale aux États-Unis, ajoute-t-elle, il faut plus que jamais que le Canada donne le bon exemple en matière de science publique et qu’il fasse respecter le droit de parole des scientifiques ».

Le rapport recommande que le gouvernement prenne plusieurs mesures pour faciliter le démusellement des scientifiques, dont celles-ci :

  • Promouvoir le droit de parole des scientifiques dans les ministères et organismes à vocation scientifique (MOVS);
  • Continuer à prioriser l’élaboration et la mise en œuvre de nouvelles politiques sur l’intégrité scientifique dans les MOVS;
  • Renforcer les mécanismes de protection des dénonciateurs scientifiques fédéraux.

Une invitation à participer au sondage en ligne d’Environics Research a été envoyée dans plus de 40 ministères et organismes fédéraux à 16 377 scientifiques, chercheurs et ingénieurs exerçant des fonctions scientifiques. De ce nombre, 3025 (18,5 %) ont répondu entre le 29 mai et le 27 juin 2017. Ce sondage est considéré comme exact à ± 1,8 % 19 fois sur 20. Lisez le rapport complet ici.

Suivez-nous sur Facebook et Twitter (@pipsc_ipfpc).

-30-

Pour de plus amples renseignements :

Johanne Fillion 

613-228-6310, poste 4953, ou 613-883-4900 (cell.)
jfillion@pipsc.ca

OTTAWA, le 16 févr. 2018  - Les 17 syndicats représentant plus de 225 000 fonctionnaires fédéraux ont écrit au premier ministre Trudeau pour qu'il établisse un plan d'action et collabore avec les fonctionnaires fédéraux afin que ces derniers soient payés correctement et à temps.

Les syndicats demandent que le gouvernement s'emploie immédiatement à atténuer les conséquences désastreuses de Phénix, notamment en exemptant les personnes qui ont été trop payées de rembourser le montant brut, qui est plus élevé que la somme reçue. Les syndicats enjoignent aussi au gouvernement de dédommager les nombreuses personnes qui ont subi un grand stress en raison des ratés de Phénix et qui ont consacré beaucoup de temps à essayer de régler leurs problèmes de paye.

« Le gouvernement a complètement ignoré son personnel et les syndicats qui le représentent lorsqu'il a procédé au lancement de Phénix », déplore Robyn Benson, présidente nationale de l'Alliance de la Fonction publique du Canada. « Le premier ministre doit apprendre de cette erreur et passer à l'action dès maintenant pour mettre fin à ce cauchemar. »

« Nos membres ont droit à un système de paye qui fonctionne », affirme Debi Daviau, présidente de l'Institut professionnel de la fonction publique du Canada. « Et il n'y a qu'une solution : le gouvernement doit abandonner Phénix et, de concert avec nos membres, créer un système qui ne flanchera pas. »

« Tout au long de cette saga, les fonctionnaires n'ont jamais flanché. Avec ou sans salaire, ils se présentaient au travail et offraient à la population canadienne des services de calibre mondial », ajoute Greg Phillips, président de l'Association canadienne des employés professionnels. « Ils s'attendent donc à ce que leurs leaders fassent preuve, eux aussi, de la même volonté et s'engagent à régler ce dossier épineux en priorité. »

Le 14 février, Robyn Benson et Debi Daviau ont rencontré le Groupe de travail des ministres chargés d'atteindre la stabilité du système de paye afin de réitérer les préoccupations soulevées dans leur lettre, qui se trouve en annexe.

Renseignements : AFPC contact média : Jonathan Choquette, Communications Officer / Agent de communications, (819) 773-2511, (613) 560-4317, choquej@psac-afpc.com; ACEP contact média : Ben René, Communications Officer / Agent de communications, 613-406-5962, brene@acep-cape.ca; IPFPC contact média : Johanne Fillion, Communications Officer / Agente des communications, 613-228-6310, ext 4953 or 613-883-4900 (cell), jfillion@pipsc.ca

Lettre en PDF

Ce lien renvoie à un site Web externe auquel certains employeurs ne donnent pas accès.

Diffusion immédiate

Ottawa, le 20 novembre 2017 – L’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC) a conclu sa 98e Assemblée générale annuelle en demandant au gouvernement fédéral de mettre en place des équipes spécialisées pour enquêter sur les 3 300 Canadiens qui auraient été nommés dans les Paradise Papers.

« Les Paradise Papers font état encore une fois du fait que les Canadiens riches sont en mesure d’utiliser les paradis fiscaux pour éviter de payer des impôts et que ce sont les Canadiens de la classe moyenne qui assument le fardeau du financement des programmes publics vitaux », a déclaré Debi Daviau, présidente de l’IPFPC.

« Nous devons nous attaquer à cette question immédiatement tout en continuant d’assumer nos responsabilités courantes », d’ajouter Doug Mason, président du groupe VFS, qui représente les vérificateurs de l’Agence du revenu du Canada (ARC). « Le gouvernement libéral a fait des investissements considérables dans les derniers budgets. Toutefois, il est important de mesurer ces investissements en fonction des compressions récentes. Les dépenses prévues de l’ARC sont encore inférieures de 400 millions de dollars à ce qu’elles étaient il y a cinq ans. »

Quelque 3 300 Canadiens sont impliqués dans les Paradise Papers! Il est donc légitime et justifié de soupçonner un comportement illégal ou contestable. Toutefois, il est coûteux d’enquêter sur ce genre de méfaits. Les noms mentionnés sont pour la plupart ceux d’entités et de gens puissants, dont les activités complexes et ambiguës sur le plan juridique sont appuyées par une quantité immense de ressources.

« C’est une question d’équité fondamentale », d’ajouter Mme Daviau. « Le Canadien moyen n’a ni la disposition ni les moyens de participer à ce type de manigances. Il finance les programmes publics sur lesquels nous comptons tous. Lorsqu’on soupçonne qu’il y a des comportements illégaux d’une telle ampleur, le gouvernement doit faire passer le message comme quoi personne ne doit échapper à la loi. »

Les professionnels de l’impôt qui travaillent à l’Agence du revenu du Canada veulent s’assurer que chaque nom qui figure sur cette liste fasse l’objet d’une vérification minutieuse et diligente en temps opportun.

L’Institut professionnel de la fonction publique du Canada représente environ 55 000 professionnels de la fonction publique du pays, dont 12 000 vérificateurs du gouvernement fédéral.

Suivez-nous sur Facebook et Twitter (@pipsc_ipfpc).

-30-

Pour de plus amples renseignements :

Johanne Fillion
613-228-6310, poste 4953, ou 613-883-4900 (cell.)
jfillion@pipsc.ca

Pour diffusion immédiate

Laissons tomber Phénix et créons un nouveau système de paye fédéral qui fonctionne, déclare la présidente de l’IPFPC

Ottawa, le 14 novembre 2017 – L’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC), qui représente plus de 50 000 employés fédéraux, est d’avis que le système de paye Phénix doit être remplacé par un système qui fonctionne et qui a été conçu par les informaticiens professionnels du gouvernement.

« Après presque deux ans de problèmes avec le système de paye d’IBM, nos membres ne croient pas aux promesses d’arranger Phénix, explique la présidente de l’IPFPC, Debi Daviau. Malgré tous les efforts de correction du système, le nombre de cas problématiques a grimpé à 330 000 en octobre 2017. C’est sans espoir. Assez, c’est assez! »

Dans sa proposition, l’IPFPC réclame l’établissement de processus parallèles pour endiguer immédiatement la crise de la paye qui lèse les fonctionnaires et répondre aux besoins à long terme du gouvernement.

Pour satisfaire aux besoins immédiats, l’IPFPC demande au gouvernement d’embaucher plus de personnel qui aidera les employés touchés par le fiasco Phénix. L’IPFPC préconise que le gouvernement charge ses informaticiens professionnels de développer un nouveau système avec la dernière version de PeopleSoft, un système de gestion des ressources humaines très populaire, et de l’adapter aux besoins complexes en matière de paye du gouvernement du Canada. Nous croyons qu’il sera plus rapide de créer un nouveau système que de tenter de corriger Phénix, et que cette solution se révélera plus durable.

« Le gouvernement doit arrêter de jeter l’argent par les fenêtres et commencer à investir dans un système qui marche, soutient la présidente Daviau. Justement, à la fonction publique fédérale, il a déjà des employés qualifiés capables de concevoir et de développer un système efficace. Il doit juste lui donner la chance de s’atteler à la tâche. Plus le gouvernement tarde à investir dans un système de paye bien conçu, plus il va continuer à gaspiller des dizaines de millions de dollars en contrats privés pour rafistoler un système qui était mauvais dès le départ. Et ses tergiversations se font aux dépens des employés fédéraux, qui ont assez souffert ».

Suivez-nous sur Facebook et Twitter (@pipsc_ipfpc).

-30-

Pour de plus amples renseignements :   

Johanne Fillion, 613-228-6310, poste 4953 ou 613-883-4900 (cell.)